Une chose étrange et je pense unique, c'est que les tarifs d'entrée varient de quelques euros selon les jours de la semaine, le plus cher étant la visite du dimanche. Curieuse façon de procéder qui incite à l'école buissonnière, chose déjà assez courante aux Pays-Bas comme j'ai pu le constater.
Avant de passer les grilles du parc et de prendre son ticket d'entrée, deux installations sont visibles, ce qui est intéressant pour faire la vitrine du zoo, quand la zone est fréquentée, ce qui n'est pas vraiment le cas ici, le zoo n'étant pas en zone urbaine.
On commence donc avec une volière d'assez bonne taille mais avec des agrès plutôt que du naturel, pour des makis cattas (lemur catta)
En face, ce sont des harfangs des neiges (Bubo scandiacus) qui sont présentés dans une volière dont la longueur n'est pas mauvaise mais qui manque cruellement de hauteur.
Passée l'entrée, c'est déjà l'un des principaux intérêts du parc pour le passionné qui se dresse face à nous. En effet, un ensemble de volières présente une belle collection de calaos. Malheureusement, j'ai trouvé que ces volières manquaient de volume. la hauteur est bonne sur le devant mais s'abaisse vers le fond. Une hauteur similaire sur toute l'installation aurait été la bienvenue. La longueur et la largeur ne sont pas suffisantes. Le bon point est qu'elles intègrent des arbres naturels, tout du moins leur base.
Les espèces présentées sont des:
_Calaos à casque rouge (Aceros corrugatus)
_Calaos à cimier (Aceros cassidix), une espèce présente dans seulement 3 zoos européens.
_Calaos festonnés (Rhyticeros undulatus)
_Calaos bicornes (Buceros bicornis)
_Calaos rhinocéros de Java (Buceros rhinoceros silvestris)
_Calaos à casque plat (Buceros hydrocorax)
Après être passé devant un des restaurants du parc, nous pouvons rejoindre la plaine africaine du zoo, qui malgré une superficie acceptable, est tristement désertique, sans un brin d'herbe, sans un arbuste, juste du sable/gravier... Elle héberge des girafes de Rotschild (Giraffa camelopardalis rotschildii) et des autruches (struthio camelus). Le bâtiment de nuit a un terrarium actuellement en réfection , qui accueillait des souris épineuses.
En face, l'enclos des tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica) est l'exact opposé du désert qui sert de savane africaine. Naturel, joliment paysagé, de bonne taille, cet enclos m'a bien plu.
Nous avançons dans le parc avec l'enclos des phacochères (Phacochoerus africanus), de taille moyenne, mais un peu dénudé malgré qu'il soit ombragé par de grands arbres.
Toujours aussi dénudé au sol malgré une bonne superficie, l'enclos des zèbres communs (Equus quagga) est dans la continuité de la plaine africaine. Il m'a semblé que les zèbres pouvaient accéder à la plaine par une porte que seuls eux peuvent franchir.
Deux petits enclos présentent respectivement des suricates (Suricata suricatta) et des mangoustes fauves (Cynictis penicillata)
Arrivés à une grande aire de jeu, un enclos tout en longueur et disposé en demi-arc, héberge des lions blancs (Panthera leo krugeri). Si l'ensemble fait assez vieux notamment avec les faux-rochers en toile de fond, il est plutôt bien aménagé et la surface est importante grâce à la longueur de l'enclos.
Une presqu'île de faible superficie et à l'aspect très vieillot héberge un groupe de mandrills (Mandrillus sphinx).
Derrière cette installation, des bongos (Tragelaphus eurycerus) sont présentés mais étrangement il n'y a pas de véritable point de vision sur leur enclos, on les aperçoit seulement à travers le grillage ou vu d'en bas avant de pénétrer dans l'aquarium. de ce que j'ai vu de leur enclos, çà ressemble plus à un pré-parc qu'à une véritable installation réfléchie.
Nous pouvons pénétrer dans la bâtiment de nuit des mandrills et des bongos dans lequel il y a une volière dans une atmosphère assez sombre. Elle présente en cohabitation des touracos pauline (Tauraco erythrolophus), des choucadors à oreillons bleus (Lamprotornis chalybaeus) et des calaos à bec rouge (Tockus erythrorhynchus)
A suivre