Merci Therabu pour ces images !
Rotterdam, j'ai l'impression que le zoo a lancé de vastes rénovations qui furent pertinentes et correctes pendant des années, avant d'atteindre le point où ça devient un peu trop.
Quand je l'ai visité en 2009 et 2010, j'avais vraiment adoré ce zoo urbain.
Oceanium est une zone formidable, j'aime beaucoup tout ce coeur de parc asiatique et forestier avec bantengs, petits félins, singes, cervidés, oiseaux... etc
La zone africaine des girafes, crocos et vautours était toute récente, et on sentait bien que les vieilleries (lions, takins, plateau du RivieraHall) vivaient leurs dernières années.
Au final, depuis, tout n'a pas été très pertinent en effet. Je suis triste d'apprendre que le RivieraHall est vide d'espèces, je me souviens de maxime me disant "tu verras, tu vas y passer 2h !"
Le plateau accolé n'aurait jamais dû être donné à des rhinos noirs. De plus, les okapis et les rhinos indiens ont fait de drôles d'allers retours (dans les deux cas, l'abandon de l'espèce fut évoqué, au final l'une reste, l'autre a un nouvel enclos), le projet pandas géants semble à l'eau, les papillons ont dû coûter cher pour pas grand chose...
Et il serait judicieux de faire partir les bisons au profit des ours blancs.
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Au pays des tulipes... et des animaux
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Re: Au pays des tulipes... et des animaux
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
- raphaël
- Messages: 7204
- Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
- Localisation: gironde
Re: Au pays des tulipes... et des animaux
Merci à vous pour ces passages commentés.
RivieraHall, c'est aussi les fameux nénuphars géants dans la serre victorienne.
L’autre coté du bâtiment accueille les singes, pinchés, happalémurs d'Alaotra, gorilles et cercocébes couronnés. Les gorilles ont un espace extérieur relativement neuf et assez végétalisé même si l'on est encore loin de la forêt. Dans la continuité, se situe l'une des dernières nouveautés qui a fait polémique : les hippopotames nains et rhinocéros noirs qui profitent tous les deux de petits plateaux le long du vaste bâtiment et de loges non visibles. La réalisation de l'enclos des hippos pygmées est tout simplement inconcevable. J'ai trouvé les rhinocéros noirs plus chanceux même si c'est toujours une véritable annerie d’accueillir cette espèce à cet endroit et de cette manière. Ce qui a légérement rattrapé mon opinion par rapport aux clichés qui montraient des espaces exigus est que plusieurs enclos permettent d'isoler les individus ce qui forcément coupe toute perspective. C'est paradoxal de se dire que cette installation n'est pas catastrophique... si elle avait été conçue au moins une dizaine d'années en arrière.
En face se situe l'autre partie intéressante du zoo de Rotterdam avec la zone asiatique et l'Oceanium. Il s'agit d'un ensemble de présentations dont le point commun est de présenter des animaux africains. Forêts, savanes et déserts sont allègrement mélangés mais les présentations animales sont intéressantes.
Tout d'abord, la volière et le bâtiment des okapis qui m'a agréablement surpris même si l'expérience du visiteur est incomparable à celle vécue à Doué. Par contre pour les giraffidés et oiseaux, c'est vraiment des installations de très bon standard.
Puis l'on entre dans la maison africaine. Elle se compose d'abord d'une première place garnie de terrariums assez grands pour reptiles et petits mammifères. C'est bien sur ici que se trouve l'animal qui m'attirait le plus au Blijdoorp, en l’occurrence les macroscélides de Peters, à l'époque encore uniques en Europe.
Tortue de Tornier
Grand gerrhosaure
L'incroyable macroscélide
Puis vient une seconde salle, plutôt une serre séche à vrai dire dominée par des faux rochers. Tandis que sur notre gauche, un petit groupe de crocodiles du Nil, dont des spécimens d'Afrique de l'Ouest, profite d'un bassin visible en aquavision, l'autre flanc du bâtiment abrite une colonie de damans des rochers. Cette installation a longtemps présenté également des oréotragues, ce qui devait être fort sympathique !
A la sortie du bâtiment, le visiteur emprunte une longue passerelle de bois longeant d'un coté, un enclos très peu profond pour des hyènes tachetées et la plaine africaine de l'autre coté. On y voit des girafes, des koudous et des autruches. Encore une fois je trouve qu'il n'y a rien d'exceptionnel hormis le joli bâtiment des girafes, surtout en terme d'espace dévolu aux animaux.
Plus réjouissant, la grande volière mixte africaine qui permet de présenter et de reproduire plusieurs gros oiseaux africains souvent rémigés comme les vautours, marabouts, bucorves et grues.
Marabout d'Afrique
Vautour charognard
Grue royale
Colobe guereza
Deux petites volières dénudées accueillent pour l'une des tisserins et des colobes guerezas dans l'autre. Ces installations mettent fin à la zone africaine du parc après quelques autre enclos sableux à ongulés. Nous regagnons la zone asiatique et la jonction avec la nouvelle extension qui marque donc la fin de la visite. Deux sorties permettront au visiteur de s'en aller du parc.
Comme vous l'aurez compris, j'ai été forcément frustré par ce parc pourtant titulaire d'une histoire remarquable, de nombreux succès d'élevage et bénéficiant de moyens parmi les plus importants d'Europe. Cela reste une visite riche pour n'importe quel visiteur et j'espère que la politique de développement futur rattrapera certains changements discutables dans la lignée des lions et okapis, deux installations récentes de bonne facture.
RivieraHall, c'est aussi les fameux nénuphars géants dans la serre victorienne.
L’autre coté du bâtiment accueille les singes, pinchés, happalémurs d'Alaotra, gorilles et cercocébes couronnés. Les gorilles ont un espace extérieur relativement neuf et assez végétalisé même si l'on est encore loin de la forêt. Dans la continuité, se situe l'une des dernières nouveautés qui a fait polémique : les hippopotames nains et rhinocéros noirs qui profitent tous les deux de petits plateaux le long du vaste bâtiment et de loges non visibles. La réalisation de l'enclos des hippos pygmées est tout simplement inconcevable. J'ai trouvé les rhinocéros noirs plus chanceux même si c'est toujours une véritable annerie d’accueillir cette espèce à cet endroit et de cette manière. Ce qui a légérement rattrapé mon opinion par rapport aux clichés qui montraient des espaces exigus est que plusieurs enclos permettent d'isoler les individus ce qui forcément coupe toute perspective. C'est paradoxal de se dire que cette installation n'est pas catastrophique... si elle avait été conçue au moins une dizaine d'années en arrière.
En face se situe l'autre partie intéressante du zoo de Rotterdam avec la zone asiatique et l'Oceanium. Il s'agit d'un ensemble de présentations dont le point commun est de présenter des animaux africains. Forêts, savanes et déserts sont allègrement mélangés mais les présentations animales sont intéressantes.
Tout d'abord, la volière et le bâtiment des okapis qui m'a agréablement surpris même si l'expérience du visiteur est incomparable à celle vécue à Doué. Par contre pour les giraffidés et oiseaux, c'est vraiment des installations de très bon standard.
Puis l'on entre dans la maison africaine. Elle se compose d'abord d'une première place garnie de terrariums assez grands pour reptiles et petits mammifères. C'est bien sur ici que se trouve l'animal qui m'attirait le plus au Blijdoorp, en l’occurrence les macroscélides de Peters, à l'époque encore uniques en Europe.
Tortue de Tornier
Grand gerrhosaure
L'incroyable macroscélide
Puis vient une seconde salle, plutôt une serre séche à vrai dire dominée par des faux rochers. Tandis que sur notre gauche, un petit groupe de crocodiles du Nil, dont des spécimens d'Afrique de l'Ouest, profite d'un bassin visible en aquavision, l'autre flanc du bâtiment abrite une colonie de damans des rochers. Cette installation a longtemps présenté également des oréotragues, ce qui devait être fort sympathique !
A la sortie du bâtiment, le visiteur emprunte une longue passerelle de bois longeant d'un coté, un enclos très peu profond pour des hyènes tachetées et la plaine africaine de l'autre coté. On y voit des girafes, des koudous et des autruches. Encore une fois je trouve qu'il n'y a rien d'exceptionnel hormis le joli bâtiment des girafes, surtout en terme d'espace dévolu aux animaux.
Plus réjouissant, la grande volière mixte africaine qui permet de présenter et de reproduire plusieurs gros oiseaux africains souvent rémigés comme les vautours, marabouts, bucorves et grues.
Marabout d'Afrique
Vautour charognard
Grue royale
Colobe guereza
Deux petites volières dénudées accueillent pour l'une des tisserins et des colobes guerezas dans l'autre. Ces installations mettent fin à la zone africaine du parc après quelques autre enclos sableux à ongulés. Nous regagnons la zone asiatique et la jonction avec la nouvelle extension qui marque donc la fin de la visite. Deux sorties permettront au visiteur de s'en aller du parc.
Comme vous l'aurez compris, j'ai été forcément frustré par ce parc pourtant titulaire d'une histoire remarquable, de nombreux succès d'élevage et bénéficiant de moyens parmi les plus importants d'Europe. Cela reste une visite riche pour n'importe quel visiteur et j'espère que la politique de développement futur rattrapera certains changements discutables dans la lignée des lions et okapis, deux installations récentes de bonne facture.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Au pays des tulipes... et des animaux
Merci pour cette fin de compte rendu ! Et encore bravo pour ces photos, j'adore la série sur le rat à trompe et celle du guêpier !
Je n'ai pas souvenir d'avoir vu des pinchés et happalémurs dans le Rivierahall, ils ont surement quitté la collection.
Je n'ai pas souvenir d'avoir vu des pinchés et happalémurs dans le Rivierahall, ils ont surement quitté la collection.
- Joseph
- Messages: 795
- Enregistré le: Mercredi 03 Septembre 2014 13:16
- Localisation: Bailleul Nord
Re: Au pays des tulipes... et des animaux
Pour les Pinché Joseph, je me demande s'ils n'étaient pas dans la petite volière extérieure à coté de l'entrée menant aux loges des gorilles. Cette volière semblait inutilisée. En revanche, des individus sont visibles dans l'Oceanium, pas très loin des hutias.
Rotterdam a une collection de primates intéressante du point de vue des espèces, mais assez restreinte. Gorilles, mangabeys couronnés, macaques noirs, macaques ouandérou, langurs de François, colobes, tamarins de Pinché, makis cattas... Je pense que le compte est bon ? Nous n'avons pas vu d'happalémurs. Et donc prochainement les geladas.
Rotterdam a une collection de primates intéressante du point de vue des espèces, mais assez restreinte. Gorilles, mangabeys couronnés, macaques noirs, macaques ouandérou, langurs de François, colobes, tamarins de Pinché, makis cattas... Je pense que le compte est bon ? Nous n'avons pas vu d'happalémurs. Et donc prochainement les geladas.
- Antoine6259
- Messages: 5792
- Enregistré le: Dimanche 16 Décembre 2007 13:53
Re: Au pays des tulipes... et des animaux
Ta liste semble complète, cependant je ne trouve pas que le nombre d'espèce de primate (bien qu'il ne soit pas en effet énorme) si petit. D'autant plus que les installations actuelles ne sont pas vraiment des modèles.
A la limite c'est vrai qu'il pourrait y avoir un peu plus de callithricidés, j'en verrais bien dans une des serres.
A la limite c'est vrai qu'il pourrait y avoir un peu plus de callithricidés, j'en verrais bien dans une des serres.
- Joseph
- Messages: 795
- Enregistré le: Mercredi 03 Septembre 2014 13:16
- Localisation: Bailleul Nord
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