zoobeauval25 a écrit:okapi a écrit:Zoobeauval, où as tu pris que la Terre des Lions a été conçue à partir de ce principe d'espèce parapluie? Parce que si c'est le cas, et que le lion en constitue l'espèce phare, où sont les proies, toutes les espèces qui contribuent à la pyramide alimentaire et naturelle?
Ben le concept d'espèce parapluie, c'est avant tout: Un animal connu, et des animaux moins connus autour, d'ailleurs:
Lion: superprédateur
lycaon, reptiles et suricates: autres prédateurs
petit koudou (présentés juste à côté) et certains reptiles: proies
et qui sait si le ZooParc n'a pas le projet de mettre un charognard dans le coin ?
Le concept d'espèce parapluie ou espèce paravent ne s'applique qu'en termes de conservation et de sauvegarde des écosystèmes.
Ça n'a rien à voir avec le fait d'être superprédateur. En fait, un petit insecte peut lui-même être une espèce parapluie si sa sauvegarde permet de protéger tout un écosystème tout entier: protéger les Éphémères, c'est protéger toutes les étendues d'eaux stagnantes, et toutes les autres espèces animales et végétales qui y vivent.
Protéger le bison d'Europe, c'est protéger de très grosses étendues herbeuses.
Pour faire plus court, une espèce parapluie permet donc la protection d'un très grand nombre d'autres espèces, si elle est elle-même protégée. Ce qui fait tout le sens de cette appelation.
Ne pas confondre espèce parapluie avec espèce clef de voûte, dont la seule présence a un impact disproportionné sur l'environnement. L'abeille qui, par sa seule présence, permet la reproduction et le maintien d'un très grand nombre d'espèces végétales à fleurs est une espèce clef de voûte.
Voilà.
Pour te dire, gamin, que l'appelation espèce parapluie n'a rigoureusement aucun sens dans un parc zoologique.
Par contre, on pourrait appeler un panda géant une espèce clef de voûte en parc zoologique puisque sa seule présence a eu un impact plus que disproportionné sur le chiffre d'affaire et les futures ambitions commerciales du Zoo de Beauval. Ah, ça, carrément, oui !!!!