Futur zoo de Pessac : le choix est fait

[Philippe]

Pessac : la Ville rachète le terrain du zoo

Le zoo de Pessac pourra rester sur place après un accord de vente avec le propriétaire du terrain

Un accord a été conclu entre le propriétaire du terrain du zoo de Pessac et la Ville qui va le racheter en viager : 325.000 euros et une rente trimestrielle de 7.812,99 euros.

Pour le premier adjoint au maire, Eric Martin, c’est du "gagnant-gagnant" : " Nous rachetons ces 3 hectares pour un prix raisonnable. Quant à la rente, elle correspond au loyer que la SAS (Société par actions simplifiée) payait déjà et ne coûtera rien à la collectivité. "

Pour le propriétaire, c’est aussi une bonne affaire, car les Domaines avaient estimé le bien à 312.000 euros. Non seulement il obtient plus, mais il bénéficiera en outre d’une rente à vie.

Si "Save", le projet de parc animalier et végétal de l’ancienne municipalité, s’était réalisé, sur un autre site du Bourgailh, appartenant aux collectivités, il n’aurait touché le loyer que jusqu’au déménagement. Il aurait ensuite récupéré un terrain classé en zone naturelle, non constructible.

Mais pour le nouveau maire, Franck Raynal qui a toujours jugé le projet "Save" coûteux, à risques et hors des compétences d’une ville, c’est une bonne porte de sortie.

Fréquentation en hausse

Quant au directeur Mathieu Dorval, présent au conseil municipal, il bénéficie dorénavant d’une bonne visibilité. Car à terme il doit reprendre l’affaire à son compte. Des négociations sont d’ailleurs en cours pour les premiers rachats de parts qui se répartissent entre la Saur, la Caisse des dépôts et consignations, Bordeaux Métropole, les Villes de Pessac et de Mérignac.

Le zoo se porte bien, avec une fréquentation en hausse, mais devrait faire face à des travaux de remise aux normes. Quant à l’assainissement, il sera métropolitain et profitera aux habitations environnantes.

Cette transaction foncière constitue une étape majeure dans l’enterrement du projet Save retardé par de multiples rebondissements, dont la défection de son précédent propriétaire, après une belle culbute. Il l’avait revendu 2,6 millions d’euros aux collectivités alors qu’il l’avait acheté 50.001 euros, 4 à 5 ans plus tôt… Ce n’est pas la première fois que le zoo est une bonne affaire.

Source : Sud-Ouest.

[didier]

3 hectares ? Je pensais que c'était nettement plus grand.

[raphaël]

Consultez les sites de mapping les amis, quasiment tous les zoos français exagèrent leur superficie de 30 à 40% c'est assez impressionnant !

[Philippe]

Le zoo de Bordeaux-Pessac, conforté sur son site, serait promis à un bel avenir

La fréquentation de ce site touristique majeur de la métropole a augmenté de plus de 5 % en 2016...

Après l’abandon, en septembre 2014, du projet Save qui devait délocaliser le zoo de Bordeaux Pessac et quadrupler sa surface, le parc animalier se dirige vers une reprise par un investisseur privé, comme le souhaite la mairie de Pessac depuis le changement de majorité en 2014.

Le zoo bientôt dépassé par la Cité du vin ?

« On s’était engagé à mettre un terme au projet Save qui devait coûter 40 millions d’euros, ce qui n’était pas opportun dans le contexte d’une baisse des dotations de l’Etat », rappelle Benoît Rautureau, conseiller municipal à Pessac et président de la SEML, syndicat mixte du zoo de Bordeaux Pessac. Le conseil municipal vient d’acter le rachat par la ville à un particulier d’un terrain de trois hectares, qui représente l’essentiel de la surface du site du parc animalier. Le terrain a été acheté 325.000 euros alors que les domaines l’estimaient à 317.000 euros. Au lieu de payer un loyer à l’ancien propriétaire privé, le zoo va verser une rente d’un montant similaire à la municipalité.

« C’est important de pérenniser l’activité sur le site, le zoo est un élément structurant pour l’activité touristique de la métropole », commente l’élu. C’est à l’heure actuelle le premier site touristique payant de l’agglomération mais il ne devrait pas tarder à se faire dépasser par la Cité du vin.

Un rachat envisagé par un privé

En 2015, la délégation de service public a été abandonnée et la collectivité, qui estime qu’il n’est pas de son rôle d’assurer la gestion du zoo, espère la vente à un privé. Mathieu Dorval, directeur du zoo Bordeaux Pessac depuis 2015 et ancien chef soigneur de la Ménagerie du Jardin des Plantes du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, souhaite participer à un rachat du parc. Mais pour l’instant « rien n’est fait ».

En attendant, cette vente du terrain à la ville est une bonne nouvelle pour lui. « C’est important de pouvoir maîtriser le foncier », commente-t-il. Cela va permettre d’effectuer des mises aux normes, des travaux d’assainissement. « Il y a des traitements individuels mais pas le tout à l’égout », précise-t-il. Comme la délocalisation du site a été envisagée dans le cadre de Save, le renouvellement de l’offre sur le site et l’esthétique ont été un peu délaissés. « Mais il n’y a pas de problème de sécurité ni pour les visiteurs, ni pour les animaux », insiste l’exploitant.

Nouveau souffle pour un site qui manquait de dynamisme

Il s’est attelé à redynamiser le site, notamment en proposant une nouveauté par an et en intensifiant la communication. Et la stratégie paye : en 2016, la fréquentation du site a grimpé de plus de 5 %. Loin de vouloir multiplier les nouveautés, il s’agit pour lui de proposer « une expérience » aux visiteurs. Sa dernière trouvaille est une volière de 400 m2 abritant 80 loriquets, une espèce de perroquet, et à l’intérieur de laquelle le visiteur peut rentrer et même nourrir les volatiles.

Au printemps 2017, un nouveau grand félin devrait s’installer au sein parc. Le volet pédagogique est très important pour ce site qui accueille 11.000 scolaires par an, ce qui représente 10 % de sa fréquentation. « On propose jusqu’à douze animations pédagogiques par jour l’été », souligne Mathieu Dorval.

Source : 20 Minutes.

[raphaël]

Ici à Pessac où je vis, les gens continuent de s'interroger : comment cet ancien chef soigneur de la Ménagerie va pouvoir racheter un zoo qui marche bien ?
D'après societe.com, le chiffre d'affaires annuel est de 1.5 millions. Cela fait une somme, pour un particulier.

Quant aux nouveautés, je me demande quel sera ce grand félin. Sur un petit zoo de 3 ha qui a déjà lions, tigres, girafes, tapirs, loups blancs et gibbons, cela va faire du monde.

[abel]

Ici à Pessac où je vis, les gens continuent de s'interroger : comment cet ancien chef soigneur de la Ménagerie va pouvoir racheter un zoo qui marche bien ?
D'après societe.com, le chiffre d'affaires annuel est de 1.5 millions. Cela fait une somme, pour un particulier.

Il veut "participer à un rachat", donc peut-être qu'il va s'associer avec d'autres personnes, peut-être le propriétaire d'un autre zoo privé français. Simple hypothèse, mais ce serait possible.

[Vinch]

Ici à Pessac où je vis, les gens continuent de s'interroger : comment cet ancien chef soigneur de la Ménagerie va pouvoir racheter un zoo qui marche bien ?
D'après societe.com, le chiffre d'affaires annuel est de 1.5 millions. Cela fait une somme, pour un particulier.

Quant aux nouveautés, je me demande quel sera ce grand félin. Sur un petit zoo de 3 ha qui a déjà lions, tigres, girafes, tapirs, loups blancs et gibbons, cela va faire du monde.

Peut-être est-il héritier ou a-t-il des mécènes ?
Quant aux grands félins, je verrai bien soit des panthères nébuleuses ou des onces.
Nous verrons bien.

[okapi]

Qui est propriétaire de quoi précisément? Et qu'est-ce qui est encore à vendre? C'est un peu un piège ce zoo: trois hectares, c'est bien pour un certain type d'espèces, mais ce ne sont pas forcément celles qui attirent le plus... Donc il faut jouer avec l'espace et les grosses bêtes qui, justement, ont besoin d'espace... Sacrée quadrature à gérer... Je pencherais aussi pour des onces...

[Vinch]

Qui est propriétaire de quoi précisément? Et qu'est-ce qui est encore à vendre? C'est un peu un piège ce zoo: trois hectares, c'est bien pour un certain type d'espèces, mais ce ne sont pas forcément celles qui attirent le plus... Donc il faut jouer avec l'espace et les grosses bêtes qui, justement, ont besoin d'espace... Sacrée quadrature à gérer... Je pencherais aussi pour des onces...

Je ne sais pas grand chose, en fait, et c'est effectivement un peu le bazar, ce parc, au niveau affaires... Néanmoins, d'après ce que j'avais cru comprendre, le foncier devait être racheté par la municipalité sous la forme d'une rente viagère versée à son ancien propriétaire, tandis que Mathieu Dorval, lui, se rendait propriétaire du fond de commerce et devra louer le terrain. Un peu comme aux Sables d'Olonne, où Doué est propriétaire mais locataire du terrain via un bail emphytéotique. Ça me paraissait logique vu comme ça, mais c'est peut-être bien plus complexe que ça.
La crainte, finalement, que j'ai, c'est que M. Dorval ne sera pas tout à fait libre de décider de ce qu'il souhaitera faire comme nouveautés, travaux, et... et devra constamment en référer à la municipalité,.

[Antoine6259]

Je n'ai jamais bien compris pourquoi la municipalité s'était toujours obstinée à ce que le parc soit géré par un privé ? Je ne dis pas que c'est mieux ou moins bien, mais des zoos appartenant à une commune (ou une communauté de commune) il y en a quand même un certain nombre en France. Et je n'ai pas l'impression que celui-là soit un gouffre financier ? (Je crois qu'il n'y aurait que Mulhouse, qui a quand même une collection bien plus importante, qui serait au même tarif.)

La crainte, finalement, que j'ai, c'est que M. Dorval ne sera pas tout à fait libre de décider de ce qu'il souhaitera faire comme nouveautés, travaux, et... et devra constamment en référer à la municipalité,.

Je n'y connais pas grand chose, mais tu es certain que cela engendre ce genre de contraintes ? Pour moi, même s'il n'est pas propriétaire du terrain, tant qu'il paye ce qu'il doit payer, la mairie n'a pas son mot à dire ?

C'est un peu un piège ce zoo: trois hectares, c'est bien pour un certain type d'espèces, mais ce ne sont pas forcément celles qui attirent le plus... Donc il faut jouer avec l'espace et les grosses bêtes qui, justement, ont besoin d'espace... Sacrée quadrature à gérer... Je pencherais aussi pour des onces...

J'avais regardé le plan, je pense qu'il y a moyen d'y faire quelques choses en gardant un peu de grandes espèces, et en privilégiant ensuite les cohabitations et les enclos pénétrants. Par exemple une belle volière marécageuse au dessus de l'étang de l'entrée.

[okapi]

Un locataire ne peut pas faire réellement ce qu'il souhaite sans demander l'autorisation préalable au propriétaire du terrain! En outre, avec trois hectares, il peut retourner le problème dans tous les sens, à un moment donné, ce sera un jeu d'annule et remplace pour continuer d'offrir de pseudo nouveautés...

[giradaire]

Le zoo de Bordeaux-Pessac, conforté sur son site, serait promis à un bel avenir

ECONOMIE: La fréquentation de ce site touristique majeur de la métropole a augmenté de plus de 5 % en 2016...

Une volière avec 80 perroquets de l'espèce rainbow lorikeet a été installée au zoo de Bordeaux-Pessac - GEORGES GOBET / AFP

Après l’abandon, en septembre 2014, du projet Save qui devait délocaliser le zoo de Bordeaux Pessac et quadrupler sa surface, le parc animalier se dirige vers une reprise par un investisseur privé, comme le souhaite la mairie de Pessac depuis le changement de majorité en 2014.

Le zoo bientôt dépassé par la Cité du vin ?
« On s’était engagé à mettre un terme au projet Save qui devait coûter 40 millions d’euros, ce qui n’était pas opportun dans le contexte d’une baisse des dotations de l’Etat », rappelle Benoît Rautureau, conseiller municipal à Pessac et président de la SEML, syndicat mixte du zoo de Bordeaux Pessac. Le conseil municipal vient d’acter le rachat par la ville à un particulier d’un terrain de trois hectares, qui représente l’essentiel de la surface du site du parc animalier. Le terrain a été acheté 325.000 euros alors que les domaines l’estimaient à 317.000 euros. Au lieu de payer un loyer à l’ancien propriétaire privé, le zoo va verser une rente d’un montant similaire à la municipalité.« C’est important de pérenniser l’activité sur le site, le zoo est un élément structurant pour l’activité touristique de la métropole », commente l’élu.
C’est à l’heure actuelle le premier site touristique payant de l’agglomération mais il ne devrait pas tarder à se faire dépasser par la Cité du vin.

Un rachat envisagé par un privé
En 2015, la délégation de service public a été abandonnée et la collectivité, qui estime qu’il n’est pas de son rôle d’assurer la gestion du zoo, espère la vente à un privé. Mathieu Dorval, directeur du zoo Bordeaux Pessac depuis 2015 et ancien chef soigneur de la Ménagerie du Jardin des Plantes du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, souhaite participer à un rachat du parc. Mais pour l’instant « rien n’est fait ».
En attendant, cette vente du terrain à la ville est une bonne nouvelle pour lui. « C’est important de pouvoir maîtriser le foncier », commente-t-il. Cela va permettre d’effectuer des mises aux normes, des travaux d’assainissement. « Il y a des traitements individuels mais pas le tout à l’égout », précise-t-il. Comme la délocalisation du site a été envisagée dans le cadre de Save, le renouvellement de l’offre sur le site et l’esthétique ont été un peu délaissés. « Mais il n’y a pas de problème de sécurité ni pour les visiteurs, ni pour les animaux », insiste l’exploitant.

Nouveau souffle pour un site qui manquait de dynamisme
Il s’est attelé à redynamiser le site, notamment en proposant une nouveauté par an et en intensifiant la communication. Et la stratégie paye : en 2016, la fréquentation du site a grimpé de plus de 5 %. Loin de vouloir multiplier les nouveautés, il s’agit pour lui de proposer « une expérience » aux visiteurs. Sa dernière trouvaille est une volière de 400 m2 abritant 80 loriquets, une espèce de perroquet, et à l’intérieur de laquelle le visiteur peut rentrer et même nourrir les volatiles.

Au printemps 2017, un nouveau grand félin devrait s’installer au sein parc. Le volet pédagogique est très important pour ce site qui accueille 11.000 scolaires par an, ce qui représente 10 % de sa fréquentation. « On propose jusqu’à douze animations pédagogiques par jour l’été », souligne Mathieu Dorval.

Quotidien: 20 minutes Bordeaux
Elsa Provenzano
Publié le 09.02.2017 à 07:05

Note: Il reste une parcelle d'environ 12 000m² qui sont encore en location.

[Philippe]

Il me semble que cet article a été partagé quelques messages plus haut, ...

[raphaël]

La municipalité a toujours estimé que ce n'était pas leur rôle de gérer un zoo.
Qu'il soit déficitaire ou excédentaire ne leur importe peu, cela sort de leurs missions à leurs yeux, malgré le fait que d'autres zoos français soient municipaux.

Un zoo qui n'est pas propriétaire de son terrain, je crois que c'est assez fréquent ?

[Vinch]

La municipalité a toujours estimé que ce n'était pas leur rôle de gérer un zoo.
Qu'il soit déficitaire ou excédentaire ne leur importe peu, cela sort de leurs missions à leurs yeux, malgré le fait que d'autres zoos français soient municipaux.

Un zoo qui n'est pas propriétaire de son terrain, je crois que c'est assez fréquent ?

J'en connais au moins une dizaine qui sont ou étaient dans ce cas, dont certains sont très connus. Locataires d'un terrain appartenant à une municipalité, ou à un privé...