Après Knut, l'ours blanc, Heidi l'opossum !

[maxime]

Après l'ours Knut, Heidi l'opossum qui louche conquiert les coeurs allemands



Plus de trois ans après l'emballement médiatique pour l'ours polaire Knut du zoo de Berlin, Heidi, un opossum qui louche, est en train de conquérir les coeurs avec déjà plus de 65.000 admirateurs sur le réseau social internet Facebook lundi.

Le petit marsupial, dont les soucis oculaires attendrissent les internautes, ne fera toutefois sa première apparition publique au zoo de Leipzig (est) que le 1er juillet, a précisé le zoo sur la page Facebook qu'il a créée pour la petite bête.

Heidi, deux ans et demi, est arrivée à Leipzig avec sa soeur jumelle Naira et le male Teddy, un an et demi, en mai 2010, selon le site internet du zoo. Les deux soeurs sont nées en Caroline du Nord (USA).

Mais pourquoi Heidi louche-t-elle? Le zoo n'est pas en mesure de fournir une explication fiable à part peut-être un léger problème d'embompoint qui aurait entraîné la formation de graisse derrière les yeux.

La bestiole est en tout cas devenue célèbre après la diffusion d'un reportage sur le zoo de Leipzig.

Parviendra-t-elle pour autant à détrôner l'ours polaire Knut, qui avait suscité un déchaînement médiatique international peu après sa naissance en décembre 2006 ? Il faudra faire vite: l'espérance de vie d'un opossum est en moyenne de quatre ou cinq ans...

Source et photo : http://www.google.com/hostednews/afp/sl ... 71&index=0

[giradaire]

C'est dans quel zoo qu'ils seront présentés en tout le blanc et le noir est toujours tendance

[Antoine6259]

Et en plus il louche comme les tigres blancs.

[Therabu]

A Leipzig, dans la serre Gondwana

[giradaire]

Et elle ouvre bientôt j'imagine

[maxime]

Les zoos sont des usines à stars :

Après «Knut», la star animale planétaire est aujourd’hui «Heidi», un opossum craquant qui louche.

Ce n’était pas gagné à la naissance. Pourtant, la star de la semaine et nouvelle coqueluche planétaire est sans conteste un opossum en surpoids qui louche. La bestiole craquante se prénomme «Heidi» et est une pensionnaire du Zoo de Leipzig, en Allemagne. En une poignée de jours, le marsupial est devenu une star mondiale. Il a 150?000 fans sur sa page Facebook et une chanson en son honneur. Des peluches à son image sont en préparation, comme une série télévisée: «Heidi» louche de bonheur».

Dans le cœur du public comme sur les couvertures des journaux, «Heidi» a clairement supplanté les oursons de Berne. Qui nous avaient fait oublier «Paul» le poulpe. Celui qui avait éclipsé «Farasi». Bébé hippopotame qui, lui, avait pris la place de «Knut»…

Voilà pour les plus célèbres. Mais il y en a des dizaines d’autres, presque tous fièrement brandis par leurs propriétaires. Rien que l’an passé, on a eu droit à «Thelara», bébé koala du zoo allemand de Duisburg, et «Manas», bébé rhinocéros du parc zoologique français de Cerza. Ainsi qu’à «Portia», «Pandora» et «Phoebe», les trois lionceaux blancs du Zoo de Worcestershire, en Angleterre, ou «Tuluba», l’éléphanteau vedette du Zoo de Vienne. Sans oublier les deux petits tigres blancs du Parc zoologique Arignar Anna, en Inde, «Yukichi», bébé léopard des neiges du Zoo de Tokyo, les bébés kangourous albinos du Paphos Animal Park, un zoo chypriote privé, ainsi que «One» et «Two», les deux nouveau-nés tigres blancs de Bangkok. La liste est très loin d’être complète.

Bébé, c’est plus mignon
Pour attirer les projecteurs et le chaland, les zoos doivent manifestement respecter quelques règles simples. Choisir plutôt un bébé: c’est plus mignon. Plutôt un mammifère, qui suscitera davantage d’attachement qu’une araignée ou un anchois. Enfin, pour un effet peluche, les ours, les pandas ou les félins semblent des mascottes toutes désignées, même si les éléphants, les primates ou les hippopotames se défendent bien.

Mais les zoos sont-ils vraiment aujourd’hui obligés de brandir un de leurs petits pensionnaires pour exister et subsister? «On a besoin de fréquentation, sourit Charles Bulliard, directeur du Zoo de Servion (VD). Et des bébés félins, par exemple, sont joueurs et ont ce côté peluche qui attire les médias comme le public.» Reste que, si le Zoo de Servion annonce ses naissances, il n’organise pas un ramdam médiatique comme peuvent le faire les zoos allemands. «On est surtout fier d’annoncer une naissance, car elle prouve que l’espèce se sent plutôt bien. Sinon, elle ne se reproduirait pas.» A l’en croire, la Suisse n’est pas du tout dans une surmédiatisation de ses animaux.

Directeur du Zoo de Bâle, Olivier Pagan va même plus loin. «Chaque zoo décide de sa stratégie de communication. Mais je dirais qu’en Suisse nous sommes plutôt des puristes. On n’est pas fan de l’idée d’ériger des animaux au rang de vedettes. Chacun est plutôt présenté comme un ambassadeur de ses congénères qui vivent en liberté. Nous nous réjouissons et annonçons évidemment les naissances, et il est évident que des petits primates, ours ou félins vont plaire au public. Mais nous devons justement en profiter pour remplir notre rôle de jardin zoologique scientifique. Par exemple, expliquer les éventuels problèmes que rencontre telle ou telle espèce dans son milieu naturel.»

«Une mine d’or»
Olivier Pagan est également à la tête de Zooschweiz, l’association qui regroupe les Zoos de Bâle, Zurich, Gossau, Goldau, Langenberg et bientôt le Papiliorama de Chiètres. A ce titre, il peut souligner qu’il n’y a aucune volonté de créer de petites vedettes poilues en Suisse. Il précise même qu’à Bâle il n’y a pas de baptême officiel des pensionnaires. Or, sans nom, pas de star. «Beaucoup d’animaux ont un nom pour de simples raisons pratiques d’identification. Mais on ne va pas l’afficher devant leurs espaces.» Et Olivier Pagan de conclure: «Si les aspects financiers venaient au premier plan, on prendrait le risque d’entraver notre raison d’être: l’éducation, la protection de la nature, la recherche.»

Ailleurs, on n’a manifestement pas les mêmes scrupules. Le célébrissime ourson blanc «Knut» comme «Paul» le poulpe étaient devenus des marques déposées. Entre les afflux de visiteurs, les produits dérivés ou le sponsoring, on estime que le premier a déjà rapporté au moins 5 millions d’euros au Zoo de Berlin. Et le second, 3,5 millions.

Quant à «Heidi», le Zoo de Leipzig jure qu’il n’a pas voulu sa gloire. Mais a quand même breveté son nom au cas où. «Cet opossum peut être une mine d’or!» s’est exclamé l’expert en marketing Ulf-Christian Simons-Müller dans le Bild d’hier. Et le quotidien allemand de noter que l’opossum mignon au lourd strabisme est d’ores et déjà parrainé. Par des opticiens.

Source : http://www.lematin.ch/actu/suisse/zoos- ... ars-373498

[didier]

Ce n’est pas «Lady Oscar» mais bien «Heidi» aux Oscars que l’on pourrait voir sur nos écrans. NBC a fait savoir qu’elle souhaitait avoir le célèbre opossum au regard qui louche comme co-animatrice de la cérémonie des Oscars. Locataire du zoo de Leipzig (All), la petite bête ne foulerait pourtant pas le tapis rouge de Hollywood le 27 février.
«Heidi» serait montrée par liaison vidéo et n’aurait pas à aller jusqu’au bout des Etats-Unis, a expliqué une porte-parole du zoo. Nous sommes en contact avec la chaîne de télévision et nous discutons de ce que «Heidi» pourrait faire. Nous ne voulons pas qu’elle soit mise sous pression.» L’opossum est actuellement au régime, afin de l’aider à régler son problème de vue .

source : http://www.20min.ch/ro/entertainment/te ... --16814460

[okapi]

C'est pas à Bâle qu'on trucide les bébés hippos?