Le centre de soin de Pont de Gau vient de relâcher trois rapaces nocturnes
Ce soir-là, dans le calme de la Petite Camargue, sous un ciel légèrement menaçant entre Saint-Gilles et Sylvereal, les moustiques menaient une bataille en rang serré. Logique. Le Rhône est tout près, les alentours relativement arborés, et le soleil s'efface, environnement idéal pour ces envahisseurs camarguais du soir. Et aussi pour trois petits ducs, invités de dernière minute.
Lundi, à la tombée de la nuit, les responsables du parc ornithologique de Pont de Gau, installé aux portes des Saintes-Maries-de-la-Mer, ont relâché trois rapaces nocturnes, arrivés un mois plus tôt, dans des cartons, à la porte de Pont de Gau. A l'initiative de particuliers. « Ces oiseaux sont assez fréquents dans les villages du Gard , dès qu'il y a des platanes, confie Frédéric Lamouroux. Les gens les ramassent et nous les apportent. » Isabelle Quonian, la soigneuse, passe alors à l'action. « Très souvent, ils sont tombés, mais ne sont pas forcément blessés. Nous les observons, les soignons et les relâchons dès qu'ils peuvent se débrouiller seuls. C'est le cas de ces trois petits ducs. »
Couleurs grisâtres tendant vers le roux, regards jaunes pétillants, ces trois petits ducs sont âgés d'environ deux mois. Nichés dans une main, ils semblent, à quelques minutes de leur envol, légèrement stressés, pas franchement rassurés. Bientôt, ces petits ducs retrouveront leur liberté. Aucune inquiétude pour Isabelle Quonian, qui reçoit près de 800 oiseaux blessés par an. « Pour les rapaces, la période d'apprentissage n'existe pas. Ils vont donc trouver leurs marques rapidement. » De fait, lorsque la main se relâche, puis s'ouvre entièrement, le rapace prend son envol, d'abord de manière bancale, mais sans montrer de regrets. Il déploie ses petites ailes dans le ciel de Camargue, puis bientôt, à l'automne, volera au-dessus de l'Espagne. Bye bye petit duc.
Source : http://www.midilibre.com/articles/2010/ ... 57840.php5
Ce soir-là, dans le calme de la Petite Camargue, sous un ciel légèrement menaçant entre Saint-Gilles et Sylvereal, les moustiques menaient une bataille en rang serré. Logique. Le Rhône est tout près, les alentours relativement arborés, et le soleil s'efface, environnement idéal pour ces envahisseurs camarguais du soir. Et aussi pour trois petits ducs, invités de dernière minute.
Lundi, à la tombée de la nuit, les responsables du parc ornithologique de Pont de Gau, installé aux portes des Saintes-Maries-de-la-Mer, ont relâché trois rapaces nocturnes, arrivés un mois plus tôt, dans des cartons, à la porte de Pont de Gau. A l'initiative de particuliers. « Ces oiseaux sont assez fréquents dans les villages du Gard , dès qu'il y a des platanes, confie Frédéric Lamouroux. Les gens les ramassent et nous les apportent. » Isabelle Quonian, la soigneuse, passe alors à l'action. « Très souvent, ils sont tombés, mais ne sont pas forcément blessés. Nous les observons, les soignons et les relâchons dès qu'ils peuvent se débrouiller seuls. C'est le cas de ces trois petits ducs. »
Couleurs grisâtres tendant vers le roux, regards jaunes pétillants, ces trois petits ducs sont âgés d'environ deux mois. Nichés dans une main, ils semblent, à quelques minutes de leur envol, légèrement stressés, pas franchement rassurés. Bientôt, ces petits ducs retrouveront leur liberté. Aucune inquiétude pour Isabelle Quonian, qui reçoit près de 800 oiseaux blessés par an. « Pour les rapaces, la période d'apprentissage n'existe pas. Ils vont donc trouver leurs marques rapidement. » De fait, lorsque la main se relâche, puis s'ouvre entièrement, le rapace prend son envol, d'abord de manière bancale, mais sans montrer de regrets. Il déploie ses petites ailes dans le ciel de Camargue, puis bientôt, à l'automne, volera au-dessus de l'Espagne. Bye bye petit duc.
Source : http://www.midilibre.com/articles/2010/ ... 57840.php5
