Le zoo de Maubeuge ne connaît pas de remparts à son extension
Devenir le pendant terrestre de Nausicaà, voilà l'ambition du zoo de Maubeuge pour 2016. Jeudi soir, lors du conseil municipal, les élus ont levé le voile sur le projet d'extension du parc zoologique. Il investirait les remparts Vauban sur près de dix hectares supplémentaires (six actuellement), dans une visée de reproduction d'espèces en voie de disparition. Coût estimé : 100 millions d'euros.
« Un zoo en coeur de ville... ou bien une ville en coeur de zoo ? », s'interroge Nathalie Montfort, adjointe à l'attractivité de la ville. Elle sait que Maubeuge possède cette envieuse particularité : disposer d'un parc zoologique en centre-ville, niché dans les augustes fortifications Vauban. Depuis 2001, les élus mûrissent un projet pour le parc, qui s'étend aujourd'hui sur 60 155 m². Insuffisant a-t-on appris jeudi soir. Le projet dévoilé prévoit d'annexer 94 549 m² supplémentaires, soit la quasi-totalité des remparts maubeugeois.
Parce qu'« il n'est plus question d'aller voir des animaux enfermés dans une cage », le parc s'est orienté depuis 2003 dans une politique de préservation d'espèces menacées. Le zoo de Maubeuge a ainsi décomplexé les lions d'Asie, préférés à leurs cousins d'Afrique plus nombreux. Et la semaine dernière, deux girafes du Niger, intégrées dans un programme de sauvegarde, ont pointé le bout de leur cou. « Un parc de la biodiversité », que le maire, Rémi Pauvros, veut voir grandir avec l'extension.
Dans le parc, les animaux ont été regroupés par zones (Afrique, Asie-Océanie, Amérique du Sud et Europe). Suite à l'extension, l'Asie et l'Océanie occuperont l'ensemble du parc actuel. Et l'Europe sera une volière. Les visiteurs profiteront du relief des remparts pour observer les animaux d'un belvédère « afin d'avoir un point de vue sur l'animal sans le déranger », explique Jimmy Ebel, directeur adjoint du zoo. Ainsi, 2 h 30 à 4 heures seraient nécessaires pour faire le tour du futur parc. L'actuel rassemble « 290 à 310 animaux de 60 espèces différentes, informe Jimmy Ebel. On pourrait quadrupler nos espèces. » « Tout cela est bien beau, encore faut-il le réaliser ! », note Rémi Pauvros. La phase d'extension du parc (travaux en 2012 et 2013) est évaluée à 62 millions d'euros. La moitié assujettie à des investissements privés (construction d'une salle de séminaire, restaurant panoramique, parking et boutiques). Le maire, qui a déjà rassemblé « 15 à 20 millions d'euros » de subventions, continue les appels du pied.
Puis s'engagera en 2014-2015 la seconde phase des travaux, l'aménagement du parc actuel. Coût : « Une quarantaine de millions d'euros.
» Ambition pour le parc qui vaudrait 100 millions, s'inscrire « dans la même ligne que Nausicaà et le Louvre-Lens ». Et que son rayonnement dépasse le simple coeur de zoo... non de ville. •
Source : http://www.lavoixdunord.fr
Devenir le pendant terrestre de Nausicaà, voilà l'ambition du zoo de Maubeuge pour 2016. Jeudi soir, lors du conseil municipal, les élus ont levé le voile sur le projet d'extension du parc zoologique. Il investirait les remparts Vauban sur près de dix hectares supplémentaires (six actuellement), dans une visée de reproduction d'espèces en voie de disparition. Coût estimé : 100 millions d'euros.
« Un zoo en coeur de ville... ou bien une ville en coeur de zoo ? », s'interroge Nathalie Montfort, adjointe à l'attractivité de la ville. Elle sait que Maubeuge possède cette envieuse particularité : disposer d'un parc zoologique en centre-ville, niché dans les augustes fortifications Vauban. Depuis 2001, les élus mûrissent un projet pour le parc, qui s'étend aujourd'hui sur 60 155 m². Insuffisant a-t-on appris jeudi soir. Le projet dévoilé prévoit d'annexer 94 549 m² supplémentaires, soit la quasi-totalité des remparts maubeugeois.
Parce qu'« il n'est plus question d'aller voir des animaux enfermés dans une cage », le parc s'est orienté depuis 2003 dans une politique de préservation d'espèces menacées. Le zoo de Maubeuge a ainsi décomplexé les lions d'Asie, préférés à leurs cousins d'Afrique plus nombreux. Et la semaine dernière, deux girafes du Niger, intégrées dans un programme de sauvegarde, ont pointé le bout de leur cou. « Un parc de la biodiversité », que le maire, Rémi Pauvros, veut voir grandir avec l'extension.
Dans le parc, les animaux ont été regroupés par zones (Afrique, Asie-Océanie, Amérique du Sud et Europe). Suite à l'extension, l'Asie et l'Océanie occuperont l'ensemble du parc actuel. Et l'Europe sera une volière. Les visiteurs profiteront du relief des remparts pour observer les animaux d'un belvédère « afin d'avoir un point de vue sur l'animal sans le déranger », explique Jimmy Ebel, directeur adjoint du zoo. Ainsi, 2 h 30 à 4 heures seraient nécessaires pour faire le tour du futur parc. L'actuel rassemble « 290 à 310 animaux de 60 espèces différentes, informe Jimmy Ebel. On pourrait quadrupler nos espèces. » « Tout cela est bien beau, encore faut-il le réaliser ! », note Rémi Pauvros. La phase d'extension du parc (travaux en 2012 et 2013) est évaluée à 62 millions d'euros. La moitié assujettie à des investissements privés (construction d'une salle de séminaire, restaurant panoramique, parking et boutiques). Le maire, qui a déjà rassemblé « 15 à 20 millions d'euros » de subventions, continue les appels du pied.
Puis s'engagera en 2014-2015 la seconde phase des travaux, l'aménagement du parc actuel. Coût : « Une quarantaine de millions d'euros.
» Ambition pour le parc qui vaudrait 100 millions, s'inscrire « dans la même ligne que Nausicaà et le Louvre-Lens ». Et que son rayonnement dépasse le simple coeur de zoo... non de ville. •
Source : http://www.lavoixdunord.fr