Le zoo de La Boissière-du-Doré rachète le zoo de Mervent
À la limite du vignoble nantais et du Maine-et-Loire,
les 500 pensionnaires du zoo de La Boissière-du-Doré
attirent 100 000 visiteurs par an.
Le zoo de Mervent, dans le sud Vendée, a changé de propriétaires. Ces derniers vont mettre les moyens pour lui redonner des couleurs.
La blessure de Sébastien Laurent, soigneur du zoo de La Boissière-du-Doré attaqué par un gorille jeudi en Loire-Atlantique va retarder de quelques jours la signature officielle. Mais le projet est ficelé.
Le chef animalier rachète le zoo de Mervent, dans le Sud-Vendée. Fermé depuis le 31 août, ce parc fondé en 1959 et qui avait déjà cessé ses activités pendant quatre ans de 1998 à 2002, rouvrira pour les vacances de Pâques 2008 étoffé de fauves et d'un parc à lémuriens.
« On va en faire un petit La Boissière », explique le nouveau directeur qui a déjà entrepris d'enrichir et renouveler la collection.
800 000 € investis
Le parc de Mervent réunira sur 6 hectares 150 animaux de 40 espèces différentes.
Un investissement de 800 000 € pour le propriétaire de La Boissière-du-Doré qui vise les 50 000 à 60 000 entrées d'ici cinq ans, contre 14 000 à la fermeture du site.
Sébastien Laurent est persuadé du potentiel : « On est à 30 km de Niort, 50 km de la côte vendéenne qui attire beaucoup d'étrangers en été. Ce parc a très bien marché il y a 40 ans ».
Six à sept employés
À 140 km de la vallée des signes de Poitiers, ses plus proches concurrents seront les zoos du Fuillet, spécialisé dans la faune européenne dans les Deux-Sèvres, et celui des Sables-d'Olonne.
Six à sept personnes y travailleront, contre onze en moyenne à La Boissière-du-Doré.
Avec ses 500 animaux et 80 espèces, ce dernier accueille 100 000 visiteurs par an. Il va encore s'agrandir pour passer de 12 à 17 hectares en 2008, avec l'ouverture d'une deuxième plaine africaine avec gnous, zèbres et oryx, en attendant l'arrivée annoncée de rhinocéros.
