THOIRY

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SOURCE : TF1

Quatre tamarins pinchés, des petits primates en voie de disparition, ont été volés au Parc de Thoiry. Son fondateur lance un appel à témoins.

Amélie GAUTIER - le 29/01/2007 - 16h23






"C'est tout simplement dramatique". Paul de La Panouse, le fondateur du Parc animalier de Thoiry est désespéré, attristé, révolté. Quatre primates, des tamarins pinchés appartenant à une espèce menacée, ont été kidnappés dans l'enceinte de l'établissement. Le vol a vraisemblablement eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi. Le matin, le soigneur qui venait les nourrir a vu que les portes de leur enclôt avaient été fracturées. Quatre des cinq tamarins avaient disparus.

Les primates, reconnaissables à leur grande crinière blanche, mesurent 30 cm et pèsent en moyenne 400 grammes. Leur espèce est en voie de disparition et les derniers représentants survivent dans les forêts équatoriales de Colombie et de Panama. En France, les parcs animaliers en hébergent une dizaine, selon Paul de La Panouse.

"Les soigneurs de Thoiry sont catastrophés, constate le fondateur du parc, car les tamarins kidnappés vont mourir. Ce sont des petits singes très fragiles qui suivent un traitement spécial très pointu : nourriture spéciale, vitamines particulières. Quand il y a des échanges entre les parcs zoologiques, les vétérinaires sont informés du régime donné à chacun."

"Non assistance à espèce en danger"

Paul de La Panouse lance un appel à témoins. "Si votre voisin maltraite son enfant, vous alertez les services sociaux. Si on voit des singes dans un appartement, on a le devoir d'alerter les services vétérinaires afin de ne pas se rendre coupable de 'non assistance à espèce en danger"', prévient-il. Ces espèces rares ont besoin d'installations adéquates et d'autorisations spécifiques à l'espèce.

Le trafic des animaux en voie de disparition est en importance juste après celui de la drogue et des armes. Sur Internet, circulent des offres de vente de couples de tamarins pinchés pour 5 000 dollars, selon le parc de Thoiry. Et Paul de Panouse de regretter amèrement : "le trafic d'animaux ne vit que parce que des particuliers achètent de telles

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le trafic d'animaux ne vit que parce que des particuliers achètent de telles bêtes".

On assiste malheureusement de plus en plus à ce genre de délits , je crains que les chances de retrouver vivants ces tamarins , soient bien faibles ... .