Obterre. La réserve zoologique rouve ses portes le 4 avril. En attendant, les chantiers de rénovation vont bon train et les projets se mettent en place pour rendre le site encore plus attractif.
Humide… C’est ainsi, avec humour, que Roland Simon, le directeur de la réserve zoologique de la Haute-Touche, qualifie l’état du site actuellement. « L’an passé, à la même période, on devait régulièrement casser la glace dans les abreuvoirs. Là, à cause de l’humidité, on doit être attentif aux parasites qui peuvent toucher certains herbivores et des oiseaux. L’avantage, en revanche, c’est que nos étangs sont remplis… »
Et ce dernier point va faciliter la vie des soigneurs, puisque la sécheresse avait permis aux lémuriens de s’offrir des balades au-delà des limites imposées par leur île. « On profite de l’hiver pour leur faire un bâtiment plus grand. »
On attend la naissance de petits pandas
Mais ce n’est pas le seul aménagement au programme. La route de 4,5 km qui permet aux visiteurs d’effectuer le parcours en voiture a été totalement refaite, et des projets sont en cours d’études concernant l’enclos des tigres, notamment, qui pourrait être surplombé par une passerelle.
Tout cela, bien sûr, pour le confort des visiteurs, qui ne seront pas oubliés pour cette saison 2020 : « On va lancer l’opération Soigneurs d’un jour. Par groupe de trois, les enfants ou les plus grands pourront, le temps d’une demie journée, accompagner nos soigneurs pour nourrir et s’occuper des animaux, comme les tigres ou les petits pandas roux. »
Mascottes du parc animalier, les pandas en question vont être placés sous haute surveillance durant l’année, car il est espéré que le mâle et la femelle s’accouplent dans les mois à venir. « Toutes les conditions sont réunies pour cela, précise Roland Simon. On attend également des portées de loups Mackenzie, d’élands du Cap, ou de touracos violets. Vous savez, on a à peu près trois cents naissances par an, à la Haute-Touche. Il y a même des espèces qui étaient en manque d’effectif il y a quelques années, et en nombre plus que raisonnable aujourd’hui ! »
C’est le cas de la tortue cistude, notamment. La réintroduction de cette espèce en milieu naturel se passe bien : « En 2019, deux cent cinquante ont été relâchées, et cela devrait être pareil en 2020. L’an passé, nous avons eu cent soixante naissances et il nous fait attendre deux ou trois ans pour les remettre dans la nature. Nous en réintroduisons même en Savoie. » La reproduction des outardes va elle aussi bon train, avec quatre naissances constatées en 2019, ce qui est exceptionnel au regard de la fragilité de cet animal.
On le voit, le plus grand parc animalier de France et ses 60.000 visiteurs l’an passé a encore de quoi passionner celles et ceux qui en franchiront les grilles en 2020.
Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/ind ... eouverture
Bon, visiblement pas de gibbons ni langurs en vue
