Val-de-Marne : stationner près du Bois de Vincennes va coûter très cher
Habiter proche de Paris et du Bois de Vincennes peut faire de vous un ami envié de tous. Mais une situation géographique privilégiée ne va pas sans le revers de la médaille et des tarifs de stationnement élevés pour des durées en plus très limitées dans le temps. Que ce soit pour s’harmoniser avec les tarifs de la capitale ou permettre aux riverains de stationner mieux près de chez eux le week-end, les villes s’adaptent.
À Saint-Mandé par exemple, la ville créée une 3e zone de stationnement, dite zone verte, pour « répondre aux problèmes de circulation et de stationnement dans les secteurs limitrophes du Bois de Vincennes dont l’attrait touristique entraîne un important flux de véhicule y compris le dimanche ». Elle étend aussi la zone rouge commerciale et supprime la gratuité en août, pour coller à ce que font Paris et Vincennes. Les tarifs augmentent : en zone rouge par exemple, le prix du stationnement va de 5 € pour 2 heures (contre 3,90 € actuellement) à 30 € pour 2 h 30. La municipalité a fixé le Forfait post stationnement (qui remplace le PV) à 35 €, minorés à 24 € si paiement sous 72 heures.
À Charenton, les futurs tarifs ne sont pas encore votés, mais la proximité de la capitale influence les élus. « J’observe ce qui se pratique à Paris, confirme Hervé Gicquel (LR), maire. Les prix du Forfait de post stationnement (FPS) vont jusqu’à 50 € dans certains arrondissements, ce qui me paraît être un niveau assez vertigineux. Je me déterminerai pour la fin de l’année. »
À Vincennes, le conseil municipal du 27 septembre a voté les nouveaux tarifs. S’ils restent inchangés pour une durée de stationnement inférieur à 2 heures (4,40 € les 2 heures) le montant passe ensuite à 20 € pour 2 h 20 et 35 € pour 2 h 30. Le Forfait de post-stationnement est fixé à 35 € (20 € si paiement dans les 48 heures).
Les places de stationnement aux abords du bois et du zoo de Vincennes sont souvent prises d’assaut le week-end, ce qui oblige les villes limitrophes à adapter leurs modalités de stationnement.
Source :
Le Parisien.