Zoo de Bâle 2017

Zoo de Bâle 2017

Messagepar Philippe » Jeudi 02 Février 2017 17:12

Le zoo de Bâle (Suisse) a annoncé, jeudi 2 février 2017, une naissance au sein de son groupe de lions.
Le 9 décembre 2016, la lionne Okoa (16 ans) a donné naissance à deux lionceaux au zoo de Bâle. Ces deux jeunes femelles sont désormais assez grandes pour sortir. Motivées par la remontée des températures, elles ont pour la première fois exploré l’enclos extérieur.

La population de lions à l’état sauvage a fortement baissé au cours des dernières années. Un projet d’élevage, auquel participe le zoo de Bâle, a donc été mis sur pied par les zoos européens. Le zoo de Bâle soutient également un projet de protection des lions au Kenya.


Les deux petites femelles Nyoma et Nikisha sont nées dans les coulisses du zoo de Bâle le 9 décembre 2016. Okoa a pris soin de ses petits dans la caisse de mise bas avec le soutien de la lionne Uma (16 ans) et du père Mbali (16 ans). Il aura fallu attendre huit semaines avant que les lionceaux soient assez grands pour oser s’aventurer sur leurs pattes encore chancelantes vers l’enclos extérieur. Dorénavant, les deux jeunes femelles peuvent être régulièrement observées en extérieur. Les lions du zoo de Bâle étant libres de séjourner à l’intérieur comme à l’extérieur, les visiteurs doivent parfois faire preuve de patience pour les voir.

Comme à l’état sauvage, cette nouvelle portée bénéficie des soins de toute la petite meute. Mbali est un père joueur et extrêmement patient qui ne perd jamais son sang-froid, même sous les assauts ludiques les plus sauvages des lionceaux. La semaine dernière, Uma a elle aussi donné naissance à un petit, qui n’a hélas pas survécu. Désormais, elle participe à l’éducation des petits d’Okoa.

De bons gènes

Les deux lionceaux resteront plus d’un an au sein du groupe. Viendra ensuite le temps de décider s’ils rejoindront un autre zoo du programme d’élevage et de conservation (EEP) ou s’ils resteront à Bâle. Avec leurs 16 ans, Okoa et Uma sont déjà relativement âgées, comme leurs petites portées en témoignent. Il est impossible de savoir si elles seront à nouveau gestantes.

Le programme d'élevage et de conservation des lions de la région située au sud du Sahara a été mis en place en 2012 par l’Association européenne des zoos et des aquariums, alors que la population des lions d'Afrique avait fortement baissé au cours des dernières années.

En raison de l’origine sauvage de leurs parents, les lionceaux bâlois sont particulièrement intéressants pour ce programme d'élevage et de conservation. Mbali, Okoa et Uma sont issus de réserves naturelles situées au nord-ouest de l’Afrique du Sud, où les lions sont arrivés de Namibie. Comme l'espèce se reproduit très bien dans cette région, certains individus ont pu être transférés au zoo de Bâle.

Dans la nature, les lions vivent une période difficile.

La population des lions d’Afrique a baissé de près de 45% entre 2004 et 2016. Ce recul a atteint les 90% en Afrique de l’Ouest. En cause, les conflits avec l’homme, la perte d’habitat, la chasse au trophée et les maladies transmises par l’homme à travers les animaux domestiques et le bétail.

Le «Predator Compensation Fund» de la «Big Life Foundation» agit en faveur de l’écosystème Amboseli-Tsavo au Kenya pour protéger les lions. Il aide le peuple massai qui y est établi en lui offrant une indemnisation lorsqu’il est prouvé que son bétail a été décimé par des lions ou d’autres carnivores.

Par ailleurs, la «Big Life Foundation» soutient les jeunes guerriers massai aux Massai Olympics. Ces derniers offrent une alternative à la chasse au lion traditionnelle et permettent aux jeunes guerriers massaï de prouver leur courage. Au lieu de chasser les lions, les jeunes hommes peuvent témoigner de leur endurance et de leur dextérité lors des Maasai Olympic. Le zoo de Bâle soutient ce projet depuis 2014.

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Source : zoo de Bâle.
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Messagepar Philippe » Jeudi 09 Février 2017 8:08

Carnet rose chez les requins et compagnie : les élevages au vivarium

Au vivarium, les visiteurs peuvent actuellement admirer des embryons de requins. Contrairement aux œufs de poule, ceux des roussettes sont transparents et offrent donc une vue imprenable sur le bébé qu’ils abritent, comme à travers une vitre.
La présentation des méthodes de reproduction si variées des poissons est l’une des tâches majeures du vivarium. Tout est donc mis en œuvre pour élever le plus grand nombre d’espèces possible. Près des trois quarts des poissons d’eau douce et de nombreux poissons d’eau de mer y sont élevés en coulisses. Mais à quoi peuvent bien servir les éponges à récurer, les guirlandes de Noël ou encore les fibres de tourbe ?


Après deux ans sans naissance, l’aquarium 8 du vivarium du zoo de Bâle accueille à nouveau des œufs de 6 cm de long appartenant à des roussettes. Parfaitement transparents, ces œufs permettent de voir les embryons de requins qui s’y développent pendant près de neuf mois avant l’éclosion. Aussi appelés « bourses de sirènes », ces ravissants œufs de requins sont constitués d’une substance très solide similaire à de la corne et présentent des fils en spirales d’environ 80 cm de long. Or ces fils font quasiment office de dispositif de fixation autonome : les femelles pondent leurs œufs en frôlant les fonds marins le long de coraux cornés et d’algues. Les fils en question, qui s’échappent de l’orifice génital, se fixent dans ces fonds, expulsant l'œuf du ventre de la mère pour le loger immédiatement dans son nouvel habitat. Les bébés naissent entre cinq à onze mois plus tard. À travers les bourses de sirènes, on peut très bien les observer pendant tout leur développement.

Assister à la formation d’un requin

Contrairement aux œufs de poule, ceux des roussettes sont transparents et offrent une vue imprenable sur le bébé qu’ils abritent, comme à travers une vitre. On peut donc suivre la formation des yeux, de même que la transformation des branchies ou encore l’approvisionnement de l’embryon en sang et en substances nutritives via le cordon ombilical. L’élevage d’animaux comme les roussettes est extrêmement enrichissant pour la science, car il permet d’aborder plusieurs sujets à la fois, comme la reproduction, l’embryologie ou encore l’ichtyologie.

Comment mettre des poissons en condition


Mais les requins sont loin d’être la seule espèce élevée au vivarium. Près des trois quarts des poissons d’eau douce et de nombreux poissons d’eau de mer y sont élevés. Le «feeling» des soigneuses et soigneurs joue un rôle considérable : la plupart des poissons ont des comportements très différents en matière de reproduction et ont donc des exigences très diverses quant à leur environnement (c’est-à-dire l’aquarium et sa gestion).
Pour procéder à un élevage, il faut impérativement identifier ces besoins et y répondre avec beaucoup de compréhension en adaptant les conditions de vie dans l’aquarium. Ainsi, les soigneurs sont amenés à imiter la saison des pluies en ajoutant de l’eau douce distillée, à reproduire les eaux acides des forêts inondables tropicales ou à créer pour leurs petits protégés des fonds spéciaux sur lesquels ils pourront frayer. Parfois, une éponge de nettoyage, une serpillère ou une guirlande de Noël font l’affaire, et remplacent efficacement le bosquet végétal.
Dans la nature, les characins arroseurs frétillent à la surface de l’eau et pondent leurs œufs dans l’air, en dessous de plantes palustres. Dans l’aquarium, cette fonction est assurée par une plaque en plexiglas sur laquelle sont collées des plantes synthétiques, ce qui permet d’élever davantage de poissons que sous une vraie feuille. Ce savoir-faire accumulé depuis des dizaines d’années au vivarium sera plus tard très utile à l’Ozeanium.

Un peu plus, c’est possible ?

Que faire alors que chaque portée s’accompagne invariablement de pertes ? Produire plus n’est pas une mauvaise idée. Le turbot pond ainsi jusqu’à neuf millions d'œufs en une fois. Mais le nombre d'œufs que la femelle est capable de pondre dépend de sa taille. Chez les poissons, il est donc fréquent que la femelle soit plus grosse que le mâle. Quant aux petites espèces, elles résolvent le problème en pondant des œufs aussi petits que possible. En conséquence, l'œuf ne contient que peu de vitellus (jaune d'œuf) et les bébés naissent à un stade de développement prématuré. Ils sont donc relativement maladroits et vulnérables, et se font ainsi dévorer en grands nombres. Il ne reste qu’une seule chose à faire : produire encore plus.
Les poissons sont en règle générale des stratèges dits «r», à savoir qu’ils présentent des taux élevés de reproduction mais des taux tout aussi élevés de mortalité. Souvent, les populations de stratèges «r» se remettent très vite d’un événement dévastateur. À l’inverse, les stratèges «k» (comme de nombreux mammifères) se reproduisent peu mais minimisent leur taux de mortalité en protégeant la couvaison.

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Source : zoo de Bâle.
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar Philippe » Jeudi 16 Février 2017 10:53

Carnet rose chez les chimpanzés du zoo de Bâle

Le 2 février 2017, Ozouri a vu le jour au zoo de Bâle. Il est le premier petit de Fifi qui, malgré son peu d’expérience, s’en occupe admirablement.

À l’arrivée des soigneurs au zoo de Bâle le matin du 2 février, Ozouri était déjà né. Fifi, sa maman, se montre très attentionnée envers son premier bébé. Elle le sert contre elle et le petit singe affamé tète avec bon appétit. Contrairement aux derniers chimpanzés nés au zoo de Bâle, Ozouri a la peau du visage foncée.

Bienvenue dans le clan des chimpanzés

Comme souvent en cas de naissance, le clan entier témoigne d’un intérêt marqué pour le nouveau-né. Chacun recherche à sa manière à se rapprocher de la mère afin d’apercevoir le bébé de plus près. Mais Fifi reste prudente. Elle tient notamment à l’écart les jeunes chimpanzés mâles un peu trop envahissants, tandis qu’elle tolère plus facilement la présence des jeunes femelles. Lorsque l’agitation est trop pesante autour d’elle, elle part se cacher et s’isole un moment avec son petit. Mais Fifi a aussi le goût de l’aventure: avec Ozouri, elle a déjà entrepris de premières sorties à la découverte de l’enclos extérieur.

Une mère prévenante

Par le passé, Fifi a eu l’occasion d’observer d’autres mères chimpanzés élever leurs petits et d’apprendre à leurs côtés. Aussi maîtrise-t-elle aujourd’hui avec brio sa nouvelle tâche. Comme toujours chez les grands singes, il faudra attendre un bon moment avant qu’Ozouri ne gagne en indépendance. Il passera les trois premiers mois de sa vie accroché à sa mère et ne commencera qu’ensuite à découvrir progressivement son environnement.

On ne sait pas encore avec certitude qui est le père d’Ozouri. Il s’agit probablement de Kume (14 ans), qui est arrivé au zoo de Bâle en septembre 2013 aux côtés de Kitoko (24 ans) et de Fifi (24 ans).

Les chimpanzés gravement menacés

L’EAZA (European Association of Zoos and Aquaria) mène, pour toutes les espèces de singes anthropoïdes, des programmes européens d’élevage (EEP) auxquels participe aussi le zoo de Bâle. Dans la nature, la situation des chimpanzés est malheureusement extrêmement délicate, notamment en raison de la destruction et de la fragmentation de leur habitat, des maladies introduites par l’homme, de la chasse et du commerce de viande de brousse. Les chimpanzés sont classés comme étant «en danger critique d’extinction» (endangered) par l’UICN .

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Source : zoo de Bâle.
En fait, pour l'heure, les chimpanzés sont globalement considérés comme "en danger" d'extinction et seule la sous-espèce d'Afrique de l'Ouest (Pan troglodytes verus) est classée, depuis 2016, en "danger critique d'extinction" (voir http://biofaune.canalblog.com/archives/ ... 36551.html).
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar Philippe » Jeudi 09 Mars 2017 15:57

Un girafeau est né au zoo de Bâle

Une petite girafe est née mardi 28 février 2017 au zoo de Bâle. Elle s'appelle Onong et pesait 64 kilos à la naissance.


L'animal est une girafe du Kordofan, une sous-espèce très menacée, a indiqué jeudi 9 mars 2017 le zoo de Bâle. Dans la nature, il ne reste que 2.000 de ces animaux au Tchad, au Nigéria et au Cameroun.

Avec cette naissance, le jardin zoologique bâlois compte désormais cinq girafes. La mère s'appelle Sophie et est âgée de 6 ans. Le père est Xamburu, 8 ans.

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Source : 24 Heures.
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar Philippe » Jeudi 16 Mars 2017 8:13

Zoo de Bâle : nouvel enclos à 27 millions pour les éléphants

Aujourd'hui jeudi 16 mars 2017, le zoo de Bâle ouvre au public son nouvel enclos dédié aux éléphants. Ce nouveau parc a demandé trois ans et demi de travaux et coûté 27 millions de francs (environ 25,2 millions d'euros).

Le zoo de Bâle dispose d'un nouveau parc pour ses éléphants. Après trois ans et demi de travaux, l'installation baptisée "Tembea", ce qui signifie "en mouvement" en swahili, ouvre au public ce jeudi. Avec ses 5.300 m2, elle est deux fois plus grande que l'ancienne.

La partie extérieure de l'enclos est inspirée d'un paysage de savane avec des arbres et des rochers artificiels, a constaté l'ats lors de la présentation aux médias mercredi. Les pachydermes ont en outre à leur disposition des souilles, des bains et des douches.

Pour l'heure, quatre éléphantes habitent au zoo de Bâle. Elles seront rejointes cette année encore par un mâle.

Financée exclusivement par des dons, la construction a coûté 27 millions de francs, soit un million de moins que prévu. Cette économie a été possible grâce à une excellente maîtrise des coûts, ont souligné les responsables.

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Source : Le Nouvelliste.
Et une vidéo de l'installation :
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar Philippe » Jeudi 16 Mars 2017 11:18

Zoo de Bâle : un enclos interactif pour les éléphants

L’enclos d’origine datait des années 1950. Après trois ans de travaux, le nouvel enclos dédié aux éléphants, au zoo de Bâle, ouvre ses portes aujourd’hui. Plus vaste, avec un pavillon, l’espace « Tembea » offre davantage d’activités aux pachydermes et une cohabitation avec des espèces indigènes.


Le site n’avait pas bougé – ou presque – depuis son origine, dans les années 1950. Après trois ans de travaux – le défrichage et la démolition ont commencé en novembre 2013 –, les quatre éléphantes de zoo de Bâle ont pu découvrir leur nouvel espace.

Baptisé Tembea – qui signifie « déambuler », en swahili –, ce nouvel enclos est presque trois fois plus grand – 5.290 m², contre 2.000 m² avant, dont 4.340 m² en extérieur – et donne aux éléphants plus de possibilités pour s’occuper. Il a coûté 27 millions de francs suisses (25,2 millions d’euros), qui ont en majorité été donnés par des donateurs particuliers. Fin 2016, le compteur dénombrait 23.460 parrains, dont un donateur anonyme ayant offert 5 millions de francs (4,7 millions d’euros).

Faire marcher les éléphants


« Alors que les éléphants avaient l’habitude de se jeter sur les tas de fourrage installés par les soigneurs deux à trois fois par jour, ils devront maintenant chercher leur nourriture qui a été cachée dans 121 mangeoires réparties dans tout l’enclos, dont certaines sont gérées par informatique », explique le conservateur en charge des pachydermes, Adrian Baumeyer. Les bêtes pourront ainsi parcourir, jour et nuit, leur nouvel espace pour trouver de quoi manger.

S’ajoute à cette activité de recherche une division de l’espace en plusieurs secteurs « dont les liaisons peuvent varier entre les installations, donnant lieu à des sentiers chaque jour renouvelés », souligne la directrice du projet, Heidi Rodel.

L’objectif principal est d’empêcher que les éléphants ne s’ennuient. « Ce sont les ambassadeurs de leurs cousins dans la nature, précise le directeur du zoo, Olivier Pagan. Nous souhaitons montrer des éléphants au plus près de leur comportement naturel afin de promouvoir également, auprès du public, la protection de ces espèces menacées. »

L’espace extérieur a été aménagé par îlots de verdure ombragés, rappelant la savane africaine, avec des installations de sable, des bassins pour boire comme pour se laver et des poteaux rappelant les baobabs. Le sol, en asphalte coloré coulé dans l’enceinte, a été spécialement pensé pour être utilisé par les éléphants. En plus d’être particulièrement stable, il présente une résistance élevée aux sécrétions et se nettoie facilement.

Les soigneurs ne seront maintenant que très peu présents dans l’enclos. « C’est une nouvelle façon de prendre soin des animaux qui se met en place. En repensant cette gestion de l’éléphant, le contact s’en trouve facilité et détendu, mais aussi plus sécurisé pour le soigneur », analyse Adrian Baumeyer.

Les interactions se feront derrière les barrières et nécessitent un entraînement quotidien de l’éléphant pour qu’il réagisse calmement lorsqu’il s’agit de lui contrôler les dents, lui soigner les pieds ou lui nettoyer la trompe, mais aussi lors des interventions des vétérinaires. « L’entraînement constitue également un enrichissement bienvenu dans le quotidien du zoo », ajoute le conservateur.

S’ils ne partagent plus leur espace avec les soigneurs, les éléphants accueilleront tout de même quelques visiteurs : une cinquantaine de possibilités de nidification existent pour les oiseaux indigènes – cigognes en tête, mais aussi hirondelles et moineaux – et une douzaine de zones d’hivernage pour les chauves-souris ont été aménagées.

Un pavillon éducatif

À l’intérieur, le pavillon accueille aussi quelques terrariums et aquarium pour mettre en avant d’autres espèces « en mouvement » : des xénopes d’Afrique – une espèce de grenouille –, des rats bruns, des fourmis moissonneuses ou encore différents types de poissons. L’espace couvert est aussi l’occasion d’éduquer le public à l’animal, grâce notamment à des illustrations, textes et éléments interactifs donnant des informations sur les mouvements des animaux – la migration des éléphants, mais aussi la propagation des rats à travers le monde ou les déplacements des fourmis. Les enfants peuvent, pour leur part, communiquer à distance grâce au « téléphone des éléphants ».

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Un observatoire a été construit à proximité pour permettre une vue plus aérienne sur le nouvel enclos dédié aux éléphants, mais aussi consulter des informations sur les cigognes.

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C’est un système informatique qui gère l’organisation des repas, descendant – ou non – de la nourriture, suivant les heures.

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Dans le pavillon, les soigneurs ont un accès plus facile aux éléphants pour les entraînements quotidiens ou les actes de soin… mais toujours derrière une barrière.

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Dans tout l’espace, plus de 120 mangeoires sont disséminées pour inviter les éléphants à être actifs dans la recherche de leur repas.

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Les quatre éléphantes – Rosy, Maya, Heri et Malayka – ont vite pris leurs marques dans leur nouvel espace.

Source : L'Alsace.
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar raphaël » Vendredi 17 Mars 2017 14:51

4000m² extérieurs pour des éléphants...
Tout ça pour plus de 20 millions d'euros. Certes, il y a de la technologie très moderne, du substrat de qualité. Les zoos urbains font vraiment tout pour pouvoir conserver des éléphants malgré le manque d'espace, mais cela va vite devenir une situation intenable.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar okapi » Vendredi 17 Mars 2017 15:01

Oui, c'est plutôt triste... En fait, on vante avant tout un enclos high tech, bien plus qu'une savane impressionnante par sa simplicité, mais dont l'immensité serait la garantie de comportements naturels: évidemment, le zoo n'a pas la possibilité de créer une telle savane de dix hectares, alors il invente des éléments de substitution et s'offre des éléphants savants... C'est presque ridicule en fait: ces bêtes vont être conditionnées par ces appareils de distribution et oublier le reste... Sans négliger le fait qu'un tel enclos ne pourra jamais accueillir un vrai troupeau, donc, en terme de socialisation, c'est encore raté...
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar Philippe » Jeudi 27 Avril 2017 19:47

La belle Rangi ne veut pas encore de son Mekong

Une panthère des neiges femelle a fait la connaissance du mâle Mekong à son arrivée au zoo de Bâle. Mais le prétendant peine à conclure.

Rangi, une femelle âgée de 2 ans, est arrivée de France le 12 mars dernier au zoo de Bâle pour être rapidement présentée à Mekong, 2 ans également, un jeune mâle né dans le parc rhénan.

Ce ne fut pas vraiment le coup de foudre. Malgré l'intérêt de Mekong, Rangi est restée prudente et distante. A chaque tentative de rapprochement, le mâle ne rencontrait que feulements et grognements. Mekong, impressionné, partait alors se cacher. « Les premiers temps, c’est à peine si on voyait le bout de sa queue dépasser d’une rocher », rapporte le zoo.

La glace commence à se briser

Depuis, le climat entre les deux panthères semble s’être réchauffé. Rangi se présente de plus en souvent dans l’enclos extérieur et appelle Mekong, qui lui répond volontiers. Les soigneuses et soigneurs commencent aussi à gagner la confiance de la jeune femelle, qui s’approche timidement lorsqu’ils l’appellent. Rangi se montre aussi moins timide avec les visiteurs et ne craint plus de se prélasser nonchalamment dans l’enclos, même par forte affluence.

Un rapprochement fructueux

Le but de ce « mariage arrangé » est que les deux tourtereaux, qui ne sont encore que des adolescents, fassent en sorte de donner naissance à des petits. Car, à l’état sauvage, les panthères des neiges sont menacées d’extinction. On sait très peu de cette espèce, en raison de son mode de vie discret et reclus. 75% des dernières panthères des neiges vivent en Chine, en Inde, au Kirghizistan, en Mongolie et au Pakistan. Quelque 4.000 à 6.500 individus occupent un vaste territoire englobant les régions montagneuses d’Asie centrale (jusqu’à 4.500 mètres d’altitude). Leur survie est surtout menacée par la pénurie de proies, chassées par les animaux d’élevage. Les panthères des neiges sont aussi abattues, car elles chassent le bétail.

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Source : 20 Minutes.
Rangi (ci-dessus en photo) est originaire du zoo de La Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique).
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar Philippe » Samedi 13 Mai 2017 14:33

Un éléphant mâle arrive au zoo de Bâle

Jeudi 11 mai 2017 Jack, un éléphant mâle de 24 ans, a rejoint l’espace «Tembea» dédié aux éléphants, qui a ouvert ses portes en mars au Zoo de Bâle. À l’état sauvage, les éléphants sont une espèce menacée. Le zoo de Bâle a donc décidé de soutenir un projet de protection des éléphants au Kenya.

Le voyage a duré de longues 30 heures depuis le zoo de Sosto (en Hongrie) jusqu’aux portes du zoo de Bâle, où le gigantesque container spécial du camion a été déchargé sur une semi-remorque et conduit jusqu’à l’espace des éléphants.
Une grue a ensuite soulevé le container et Jack a pu franchir la porte de sa nouvelle maison. Le mâle va désormais découvrir dans un premier temps son espace privé, puis dans un second temps les femelles Rosy (22 ans), Maya (23 ans), Heri (41 ans) et Malayka (46 ans). Pour l’instant Jack ne se montre que de temps en temps au public, car il a le choix de se tenir soit à l’intérieur du pavillon, soit dans les espaces extérieurs.

Le convoi exceptionnel (le poids de Jack est évalué entre 4 et 5 tonnes), a été encadré par des soigneurs du zoo de Bâle et des collaborateurs du zoo de Sosto. Toutes les deux à trois heures, ils ont vérifié que Jack allait bien et lui ont au besoin donné de l’eau et de la nourriture. À son arrivée à Bâle, l’éléphant s’est montré quelque peu sceptique : « Au départ, Jack n’a sorti que la trompe hors du container », raconte le conservateur Adrian Baumeyer. « Mais l’odeur et les cris des femelles ont fini par le décider. »

Naissances attendues

De grands espoirs reposent sur Jack : « Jack devra un jour assurer sa descendance », déclare le directeur du zoo Olivier Pagan. « Les éléphants de Bâle font partie du programme européen d’élevage et de conservation (EEP) et nous espérons qu’ils permettront bientôt d’agrandir encore le programme. » Or les chances de réussite sont plutôt bonnes, car Jack est déjà devenu papa en 2015 et une femelle attend un bébé de lui à Sosto. Mais il faudra faire preuve d’un peu de patience encore avant que les choses ne se concrétisent à Bâle. Chez les éléphants, la gestation dure près de deux ans (22 mois) et les femelles ne sont fécondables que pendant les quelques jours que dure ce que l’on appelle l’œstrus. Le mâle ne rendra visite aux femelles qu’à cette période, exactement comme dans la nature.

Nouveau mode d’élevage déjà éprouvé chez les mâles de Bâle

Avec l’installation du nouvel espace Tembea, les éléphants bénéficient tous désormais d’une méthode d’élevage dite de « contact protégé ». Celle-ci inclut un entraînement quotidien qui permet de renforcer la confiance mutuelle et durant lequel l’homme et les animaux sont toujours séparés par une barrière. L’entraînement répond à des critères modernes concernant les conditions de vie des animaux; il facilite les examens vétérinaires et permet aux soigneurs de soigner les pieds des éléphants, de rincer leur trompe ou de contrôler leurs dents. Au zoo de Bâle, ce contact protégé est pratiqué depuis longtemps auprès des éléphants mâles. Il avait déjà apporté de bons résultats avec le prédécesseur de Jack, Yoga (20 ans), qui a quitté le zoo pour la Suède en 2013 en raison des travaux de construction du nouvel espace.

Le zoo de Bâle soutient un projet de protection des éléphants

La population d’éléphants en Afrique a fortement baissé au cours des dernières années. Un recul essentiellement dû au braconnage et aux conflits avec l’homme. Depuis l’ouverture du nouvel espace des éléphants Tembea, le zoo de Bâle soutient ainsi le projet «Anti-Poaching» de la «Big Life Foundation» (BLF) au Kenya par un don annuel de 50 000 francs. L’objectif du projet dans l’écosystème d’Amboseli-Tsavo à la frontière de la Tanzanie est de protéger les éléphants du braconnage et de désamorcer les conflits entre le peuple Massaï et les animaux.

Tembea : au-delà des éléphants


Dans le nouvel espace dédié aux éléphants, le thème du mouvement est central. Les éléphants côtoient d’autres animaux comme des rats bruns, des fourmis moissonneuses, plusieurs espèces de poissons et des xénopes. La plateforme d’observation aménagée devant le pavillon offre une vue exclusive sur les nids des cigognes redevenues indigènes, qui volent en liberté dans la région. Des espaces de nidification ont été spécialement aménagés pour elles dans l’espace des éléphants. Les autres animaux indigènes n’ont pas été oubliés non plus: à l’intérieur et autour du pavillon, des douzaines de zones de nidification et d’hivernage pour chauves-souris et quelque 50 possibilités de nidification ont été aménagées pour les oiseaux indigènes.

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Source : site du zoo de Bâle.

Pour précision (et sauf erreur de ma part), Jack est né dans le milieu naturel en 1992 dans le parc national Kruger (Afrique du Sud).
Il a rejoint le West Midland Safari Park (Royaume-Uni) le 13 février 1998 avant d'être transféré au zoo de Sosso (Nyiregyhazi Allatpark) le 9 novembre 2011.

Voici un lien vers une vidéo présentant Jack dans l'installation du zoo suisse : www.youtube.com/watch?v=vZgRw1JR_ds
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar Philippe » Dimanche 14 Mai 2017 8:24

Je ne résiste pas à partager cette photo de jack mise en ligne ce dimanche matin sur la page Facebook du zoo de Bâle :
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar furylion » Dimanche 14 Mai 2017 9:20

Philippe a écrit:Pour précision (et sauf erreur de ma part), Jack est né dans le milieu naturel en 1992 dans le parc national Kruger (Afrique du Sud).
Il a rejoint le West Midland Safari Park (Royaume-Uni) le 13 février 1998 avant d'être transféré au zoo de Sosso (Nyiregyhazi Allatpark) le 9 novembre 2011.

Il me semblait que les zoo ne se fournissaient plus dans la nature !
Pourquoi cet éléphant fait-il exception ?
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar MartinKülker » Dimanche 14 Mai 2017 12:47

furylion a écrit:
Philippe a écrit:Pour précision (et sauf erreur de ma part), Jack est né dans le milieu naturel en 1992 dans le parc national Kruger (Afrique du Sud).
Il a rejoint le West Midland Safari Park (Royaume-Uni) le 13 février 1998 avant d'être transféré au zoo de Sosso (Nyiregyhazi Allatpark) le 9 novembre 2011.

Il me semblait que les zoo ne se fournissaient plus dans la nature !
Pourquoi cet éléphant fait-il exception ?


Je pense que sa mère a été tué et un orphelinat à du l’héberger.
Ça reste que une supposition, si quelqu’un à plus d'info.
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar Therabu » Lundi 15 Mai 2017 11:02

J'étais persuadé que le plan était de faire revenir le mâle Yoga qui semble NZ jamais avoir enfanter a Bâle.
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Re: Zoo de Bâle 2017

Messagepar nigousse68 » Lundi 15 Mai 2017 16:16

Je trouve cette photo d'une infinie tristesse ce pauvre éléphant cerné par le béton( vrai? faux?) tentant d'atteindre ce brin de verdure, et en plus il a été arraché à son milieu naturel c'est bien triste.
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