Aléas météorologiques en 2017

Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Philippe » Samedi 21 Janvier 2017 19:33

Vague de froid : les soigneurs du zoo de Fitilieu (38) aux petits soins pour les animaux

Le Nord-Isère a été particulièrement touché par la vague de froid polaire de cette semaine. Elle a donné pas mal de travail aux soigneurs du zoo.

Au zoo de Fitilieu (Isère), les chutes de température ravissent certains des animaux quand d'autres se réfugient au chaud. Les loups s'en accommodent parfaitement, tandis que les suricates restent à l'intérieur et se dorent la pilule sous des lampes chauffantes.

Quant aux soigneurs, ils doivent redoubler d'attention envers leurs 150 pensionnaires. A Fitilieu, les températures ont chuté jusqu'à moins douze degrés. Sous haute surveillance pour le moment, les animaux du zoo accueilleront de nouveau les visiteurs dès le 18 février.
Source (avec reportage vidéo) : http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 80099.html
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Philippe » Samedi 21 Janvier 2017 19:51

Jurques (14): à poils ou à plumes, les animaux aussi ont froid

La vague de froid n'est pas sans conséquence sur la faune. Au zoo de Jurques, dans le Calvados, les soigneurs redoublent d'attention pour éviter tout problème pour les animaux.

Au zoo de Jurques, toutes les pièces d'eau et abreuvoirs sont inutilisables. Il faut casser la glace! C'est l'une des conséquences de la vague de froid!
Bien que fermé durant deux mois au public,ce zoo continue de fonctionner l'hiver. Chaque jour, cinq soigneurs s'occupent des animaux. Et avec le froid, certains comme les manchots nécessitent une surveillance accrue." Il faut s'assurer plusieurs fois par jour qu'ils remontent à la surface. "

Davantage d'abri et de nourriture

Avec ces températures glaciales, les singes et les girafes passent plus de temps à l'abri. Conséquence, la note de chauffage et les frais vétérinaires augmentent. Les rations, elles, sont parfois doublées afin que les animaux résistent mieux au froid.
Source (avec reportage vidéo) : http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 80171.html
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Philippe » Dimanche 22 Janvier 2017 9:18

Narbonne : quand les animaux de la Réserve prennent leurs quartiers d’hiver

Avec des températures proches de zéro conjuguées à un vent glacial, certains animaux de la Réserve Africaine de Sigean font l’objet de toutes les attentions. Des mesures adaptées selon les espèces s’imposent alors.

Des gnous, des antilopes, des élans du Cap, des oryx… se rassasient du fourrage que les soigneurs viennent de déposer dans la plaine Africaine. La plaine africaine, à la Réserve de Sigean, c’est une étendue de 18 hectares sans prédateurs. Mais le danger, l’ennemi, ici, depuis quelques jours c’est un vent glacial qui balaie la vaste étendue.
« Nous érigeons des abris, des amoncellements de bûches, des branchages pour que les animaux puissent se protéger du vent », confie Gabriel De Jésus, le responsable de la communication de la Réserve. Des abris indispensables car les animaux eux aussi, bien que la plupart se sont adaptés au climat, ils n’en demeurent pas sensibles au froid ressenti.
« En plus de ces abris, nous confectionnons des litières cumulées. Ce sont des hangars ouverts dans lesquels les soigneurs déposent de la paille au-dessus des excréments de la veille ce qui permet de dégager de la chaleur », poursuit Gabriel de Jésus qui d’un coup d’œil sait pronostiquer l’état de santé d’un animal
Trente soigneurs sont mobilisés chaque jour pour s’occuper des animaux. Trois tonnes de nourriture distribuées chaque jour de l’année et plus par grand froid.

L’eau principale préoccupation


« L’une de nos principales préoccupations en hiver c’est l’eau. Il faut absolument éviter que l’eau gèle dans les abreuvoirs, cela nécessite donc des rondes régulières de l’équipe des trente soigneurs pour empêcher que les animaux ne se déshydratent », reprend le directeur de la communication qui manœuvre lentement le minibus pour ne pas gêner des antilopes.
Un peu plus loin, deux soigneurs jettent d’un camion plateau des ballots de fourrage. Les antilopes et autres ruminants d’un pas lent suivent l’engin formant ainsi une curieuse procession.
D’autres animaux, : les girafes, les éléphants, les rhinocéros blancs… plus fragiles au froid bénéficient d’un régime spécial. « Ils sont hébergés dans des bâtiments chauffés et rentrent tous les soirs » précise Gabriel De Jésus. « Ils ont des horaires aménagés en quelque sorte. Les soigneurs leur ouvrent les portes des bâtiments dès que les températures le permettent », dit-il encore alors que des rhinos collés les uns aux autres se délectent de fourrage déposé derrière un abri et que des girafes balancent métronomiquement leur long cou vers, elles aussi, un petit-déjeuner hivernal. Les éléphants, eux, invisibles resteront au chaud.

Des singes en hiver

« Ils ne sont pas sortis », lance Gabriel De Jésus alors que son minibus vient de s’arrêter devant l’île aux singes. Pas fous ces primates, ces dix chimpanzés qui peuvent à loisir quitter par une petite trappe leur bâtiment chauffé également. C’est un immense local avec des plateformes sur lesquels ils peuvent faire leurs couches et avec des lianes artificielles… mais avec ce vent glacial, c’est cocooning pour tout le monde tant pis pour les visiteurs. Gabriel De Jésus jette un regard sur des nuages accrochés aux Corbières : « Avec la neige, il y aurait des photos magnifiques. Mais ça ne serait pas bon pour les animaux, vraiment pas bon pour eux? »

Pour eux, l’hiver ça ne change rien ! Alligators du Mississippi, pythons, tortues de Floride carnivores… tous ces reptiles restent dans des vivariums avec une température constante qui avoisine les 20° toute l’année. « Il y a bien les alligators mais vous ne les verrez pas », s’amuse à dire le directeur de la communication Gabriel De Jésus en s’approchant près d’un mini-plan d’eau. « Et pourtant, ils sont bien là ! Enfouis sans doute dans la vase qui est a température constante, ils ne remontent que quelques instants pour respirer », poursuit-il. Là, un autre bassin extérieur chauffé, mais l’eau semble figée, un miroir presque imperturbable… sauf que sous la surface des mâchoires pouvant atteindre une force de plus de 9.000 N (force Newton).

Comme dans toutes les réserves animalières la Réserve africaine de Sigean a dû, en raison de la grippe aviaire H5N8 confiner tous ces oiseaux. « On a capturé les flamants roses, pélicans. Ils ont été capturés aux filets et confinés dans des bâtiments », explique le directeur de la communication. Sur les plans d’eau, les flamants, canards et autres palmipèdes sont des oiseaux sauvages qui se sont parfois sédentarisés profitant « du gîte et du couvert » attendant des jours meilleurs pour remonter vers le nord de l’Europe.
Source : L'Indépendant.
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Philippe » Lundi 23 Janvier 2017 4:54

Vague de froid : les animaux au Parc de l'Auxois sont aux petits soins

Le Parc de l'Auxois en Côte-d'Or héberge 500 animaux de 90 espèces, originaires des quatre coins du monde. Ces derniers supportent plus ou moins bien les températures négatives de ces derniers jours. Les soigneurs redoublent d'attention pour tous les pensionnaires à poil et à plumes.

Des pensionnaires plus ou moins acclimatés
Par encore moins 10 degrés ce matin, dimanche 22 janvier 2017, les bassins du parc sont gelés. Certains animaux s'accommodent tant bien que mal du froid, d'autres sont, comme les loups arctiques, dans leur élément.
Ces pensionnaires sont arrivés au Parc en Juillet.

Avec le froid, une ration de viande supplémentaire
Pour les loups comme pour le couple de lions (Kawango et Mikroula), une ration de viande supplémentaire, soit un kilo de viande en plus tous les jours.
Ils ont aussi le choix de rester bien à l'abri ou de profiter de leur enclos.

Confinement pour les espèces exotiques

A l'opposé, d'autres espèces restent confinées, dans des bâtiments aménagés et chauffés : flamants rouges de Cuba ou bien les lémuriens.
Les loriquets sont suivis spécialement, et bénéficient de multiples visites de la part des soigneurs.

Des petites attentions qui devraient permettre à tous les animaux de passer l'hiver sans souci. Et de recevoir leurs premiers visiteurs d'ici quelques semaines, le parc est actuellement fermé pour la période hivernale et sera ouvert à partir du samedi 18 février 2017.
Source (avec reportage vidéo) : http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 80453.html
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar abel » Mardi 24 Janvier 2017 19:15

Du côté de Peaugres:

LE SAFARI EN HIVER : STOP AUX IDÉES REÇUES !
Moins d’animaux visibles en hiver … Que nenni !

En hiver, beaucoup d'animaux sont confinés dans leur maison. Faux !
Il faudrait vraiment que les températures soient négatives et que les sols soient verglacés pour que le Parc décide de garder les girafes, éléphants,
rhinocéros à l'abri. Afin de prévenir toute glissade ou chute. Soigner une entorse d'une espèce de ce gabarit ne s'avèrerait en effet pas une tâche facile !
Les guépards, animaux plus fragiles surtout quand ils sont jeunes, peuvent également par températures extrêmes être confinés dans leur maison.
Mais cela reste exceptionnel. En Nord-Ardèche, en journée, le thermomètre ne descend que très rarement en dessous de zéro. (La nuit, la plupart des animaux sont rentrés dans leur maison... chauffée !).

En hiver, les animaux craignent le froid. Faux !
Les pensionnaires du Safari de Peaugres supportent très bien le froid.
Même ceux qui ont des origines africaines. Il ne faut pas oublier qu'en Afrique les nuits peuvent être très très fraîches. La plupart d'entre eux disposent d'ailleurs d'une fourrure d'hiver (bien plus belle qu'en été !) qui leur permet de passer leur journée à l'extérieur. C'est le cas notamment du lion. La grande fresque des lions découverte dans la Grotte Chauvet, rappelle d'ailleurs qu'il y a 36.000 ans, les lions vivaient en Ardèche !
L'hiver ardéchois, bien moins rude que la contrée d'origine de leurs ancêtres, ne pose évidemment aucun problème aux tigres de Sibérie, chameaux, ours polaires, panthères des neiges, ours noirs, loups, ...
D'autre part, la grande majorité des animaux de Peaugres sont nés en Europe et sont donc habitués à notre climat.

En hiver, les animaux sont moins visibles. Faux !
Bien au contraire ! Les pandas roux, par exemple, qui en été ne se déplacent qu'à la fraîcheur de la nuit, sont en hiver très actifs. La végétation, dépourvue de feuilles, offre moins de possibilités de cachettes aux animaux et permet par exemple d'observer sans difficulté des ours dans les arbres !
Loin de la foule de la période estivale, le parc est moins bruyant. De quoi permettre aux animaux, même les plus craintifs comme les guépards, les lynx ou les servals, de venir au plus près des visiteurs. Même les singes qui peuvent choisir de rester à l'intérieur restent visibles dans leur maison vitrée.

Ainsi, si chaque saison a ses avantages et ses inconvénients, elle offre toujours une vue différente du parc et de ses occupants !


Source: site internet du Safari de Peaugres.
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Philippe » Mercredi 25 Janvier 2017 5:06

Et un petit tour dans l'Indre avec La Nouvelle République du Centre-Ouest...

Les animaux de la Haute-Touche protégés du grand froid

Les animaux les plus fragiles du parc animalier de la Haute-Touche, à Obterre (36) bénéficient de mesures spécifiques pour lutter contre le grand froid.

Pour découvrir la vidéo : www.dailymotion.com/video/x59iwo3_video ... id_animals
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Elouan » Mercredi 25 Janvier 2017 20:03

Un nouveau passage par Jurques...

Près de Caen, les animaux du zoo sont protégés du froid

Les soigneurs du parc zoologique de Jurques près de Caen sont à pied d’œuvre depuis le début du mois de janvier 2017. En période de grand froid, il faut préserver au maximum les animaux.

Obi, Nabu et Awa sont au chaud. Cela fait déjà plus d’une semaine que ces girafes restent dans leur enclos chauffé de 10 m de haut. Hormis quelques petites balades pendant une après-midi ensoleillée.


« Elles sont confinées quand il fait moins de 5 degrés à l’extérieur », explique Guillaume Ourry, le responsable du parc zoologique de Jurques. « C’est une espèce fragile. Nous avons peur qu’elles fassent des chutes. C’est alors difficile voire impossible de les soigner. »

Même si le mâle et les deux femelles peuvent tourner en rond, l’équipe de cinq soigneurs en profite pour développer le « médical training ». « On leur apprend à faire des gestes sur commande pour pouvoir mieux les manipuler en cas de soins », indique le directeur.


Article (avec vidéo) : http://www.ouest-france.fr/normandie/calvados/pres-de-caen-les-animaux-du-zoo-sont-proteges-du-froid-video-4755971
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Philippe » Jeudi 26 Janvier 2017 8:04

Et maintenant, direction le quart nord-est de l'Hexagone...

Coup de froid au zoo d'Amnéville (Moselle)

Les animaux de la savane et les grands singes redoutent aussi la rigueur de l’hiver. À Amnéville, tout est prévu pour parer rhumes et bobos… Même l’huile corporelle pour les rhinos et les hippos !

Elle court et dérape sur une plaque de verglas recouverte de sable avant de reprendre sa course à contresens pour retourner vers sa mère. Bayami est un bébé rhinocéros de 7 mois. " Il a pourtant fallu un bon quart d'heure pour réussir à les faire sortir du bâtiment ", rapporte le soigneur. Les animaux de la savane supportent mal la rigueur de l'hiver. Au parc zoologique d'Amnéville (Moselle), où les températures ont oscillé entre – 11 °C et 4 °C cette semaine, tout est mis en œuvre pour préserver les espèces les plus sensibles au froid. " Chez les rhinocéros, cela se voit tout de suite : ils grelottent ", indique-t-il. Contrairement aux apparences, leur peau est extrêmement fine. C'est la raison pour laquelle, l'hiver, ils sont douchés à l'eau chaude et enduits d'huile corporelle, tout comme les hippopotames. " Pour que leur peau ne s'assèche pas trop et éviter ainsi des crevasses ", explique la vétérinaire Adeline Noirault.

Des éléphants sensibles qui aiment la neige

Dans la plaine africaine, le soleil brille. " On les stimule à sortir une bonne heure le temps de faire le ménage, puis on refermera les portes et on fera remonter la température du bâtiment pour qu'elle soit à 18 °C la nuit ", précise le soigneur David Bilger, responsable des rhinocéros et des éléphants du zoo d'Amnéville.
Au plafond de la maison des éléphants, des ventilateurs permettent de faire redescendre l'air chaud de manière que le sol ne soit pas trop froid. Il y a aussi un énorme propulseur à air chaud devant lequel Gonit, la femelle, et Niko, le mâle, aiment se prélasser. " Si nous les laissions dehors, ils risqueraient des engelures aux oreilles ", poursuit le soigneur. Les oreilles de l'éléphant, qui l'aident à combattre la chaleur en lui permettant de réguler sa température grâce à une vascularisation très importante, sont tout particulièrement sensibles au froid. Cela ne les empêche pas d'aimer la neige. " Ça les éclate, confie David Bilger. Mais comme ils ont de grosses pattes plates, les extérieurs sont rapidement damés, et s'il gèle la nuit, cela devient une grande patinoire. On ne peut pas prendre le risque d'une chute. Même si ce sont des animaux qui ont de bons appuis. Contrairement aux girafes. Quand elles sont effrayées, ça part dans tous les sens. Elles peuvent très facilement glisser et se faire mal. "

Au zoo d'Amnéville, où le mercure est déjà descendu jusqu'à – 22 °C en 1999, l'adaptation au froid est permanente. Le parc animalier s'est doté de bassins autochauffants pour que les animaux puissent continuer à s'abreuver normalement. Celui des otaries est pourvu de sondes permettant de chauffer l'eau. " Sa contenance est de 2 millions de litres. Avec la pression, la glace pourrait causer des dégâts considérables ", indique le directeur zoologique Hervé Santerre qui se rappelle de l'année où le bassin des ours polaires avait gelé au point que ses deux pensionnaires pouvaient se mettre debout sur la glace et arriver à hauteur des baies vitrées.
" Cela nous a mis un peu de stress. Nous avions découpé des carrés de glace à la tronçonneuse et brassé la glace à l'aide d'une pompe." Aujourd'hui âgés de 28 ans, les ours blancs font partie des "papys du zoo", comme les appelle Hervé Santerre. L'un d'eux souffre d'arthrose. Or les douleurs sont plus marquées par temps froid. Leur enclos a été réaménagé pour réduire la hauteur des marches et remplacer les zones de cailloux par du sable.

Panne de chauffage chez les gorilles

Les orangs-outans, eux, sont confinés dans leur bâtiment depuis novembre. " Ils peuvent développer les mêmes maladies que l'homme : rhume, grippe, gastro-entérite ", indique Juan Pons, responsable du secteur des grands singes, en observant Putri (princesse en indonésien), son bébé de 9 mois à son cou, suspendue à une grille par laquelle est soufflé l'air chaud. " On essaie de leur proposer encore plus d'activités pour qu'ils ne s'ennuient pas ", insiste Juan Pons, qui a pu résoudre rapidement la seule panne de chauffage de l'hiver dans le bâtiment des gorilles.
" Quand ils commencent à avoir froid, ils mettent leur bras en écharpe sur l'épaule opposée et ils cherchent les points les plus chauds en hauteur. " À 33 ans, le dominant de ce groupe de mâles est aussi le plus vieux. Soudain, un tout jeune gorille, Upala, lui balance un pneu à la tête. " Il est très permissif avec les jeunes, explique Juan Pons. Mais c'est aussi politique. Si Ya Kwanza conserve son rôle de dominant, c'est parce qu'il a le soutien des trois autres. Sans cela, son jeune rival, Lengaï, aurait déjà pris sa place. "

À chacun des cinq repas servis en hiver, les soigneurs prennent soin de servir Ya Kwanza le premier. Pour le renforcer dans son rôle de dominant. Et éviter un coup d'État. Aussi bien qu'un coup de froid.

Image

Au zoo d'Amnéville, une mère orang-outan et son petit de 9 mois se cachent sous une bâche en attendant de pouvoir sortir.
Source : JDD.
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Elouan » Jeudi 26 Janvier 2017 16:50

Comment s’adaptent les animaux des parcs animaliers de Haute-Vienne

Au Parc du Reynou au Vigen, il y a trois catégories d’animaux : ceux qui adorent le froid, ceux qui ne sont pas dérangés et ceux qui le craignent.
Si les panthères des neiges, les pandas roux, les tigres, chameaux et autres onagres s'accommodent sans soucis des températures négatives qui sévissent depuis une bonne dizaine de jours en Haute-Vienne, ce n'est pas la tasse de thé de tous les résidents du parc zoologique.

Les girafes, par exemple. Par ce froid, elles passent une bonne partie de la journée dans leur bâtiment chauffé à 12-15 °C. Mais elles ne crachent pas sur une petite sortie quand il fait soleil. Certains singes sont eux confinés. Pas par risque de maladie. Seulement car l'eau qui entoure leur enclos a gelé. Voyant cela, ils pourraient être tentés de s'enfuir. Et puis, il y a les rhinocéros, une espèce sujette aux rhinites d'irritation par temps froid.

Non là où les températures négatives sont les plus problématiques, c'est pour l'équipe de soignants. « Il faut apporter de l'eau à tous les animaux car elle gèle dans les abreuvoirs, reconnaît Franck Haelewyn, le vétérinaire. On redoute plutôt les variations de températures rapides de l'automne. Les animaux n'ont pas encore leur poil d'hiver. Ça peut les affaiblir. Alors qu'en cette saison, ils sont naturellement bien protégés. »

Grippe aviaire

Quant à l'épidémie de H5N8 qui a touché la France en 2016, elle a entraîné le confinement d'une partie des canards, oies, signes et paons du parc. Ils seront relâchés après avoir été vaccinés (la primo vaccination doit être suivie d'un rappel un mois plus tard). Mais rassurez-vous, ils seront quand même visibles depuis leur volière pour la réouverture du parc. Elle est prévue le samedi 4 février, à 10 heures.


Source: http://www.lepopulaire.fr/limoges/loisirs/animaux/2017/01/26/comment-sadaptent-les-animaux-des-parcs-animaliers-de-haute-vienne_12258248.html
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Philippe » Mercredi 01 Février 2017 11:51

Zoo de Pessac (33) : le quotidien des animaux en hiver

Quel est alors le quotidien des animaux en captivité en cette période hivernale ? Rencontre avec les soigneurs animaliers du zoo de Pessac.

Les parcs zoologiques ont aujourd'hui deux missions : préserver certaines espèces et transmettre au grand public.

" Il y a quelques dizaines d'années, on considérait les parcs zoologiques un peu désuets, avec beaucoup de barreaux, beaucoup de conditions carcérales. Et tout ça a très bien évolué dans le temps. On a aujourd'hui vraiment le souci du bien-être animal. On met en place des programmes d'enrichissement du milieu pour occuper les animaux en captivité
", affirme Mathieu Dorval, directeur du zoo de Pessac.

Le quotidien des animaux en captivité

Avant de libérer les animaux, chaque journée commence par l'inspection des clôtures.
" Le grillage sert de clôture primaire pour empêcher les animaux de sortir. Il y a la clôture électrique en plus pour les dissuader de s'approcher du grillage ", explique Arthur Beraud, soigneur animalier.

Un contact radio permanent est fondamental : les six soigneurs du zoo de Pessac ne peuvent pénétrer les enclos des animaux dangereux qu'une fois par jour.

Les températures négatives ne posent étonnamment pas de problèmes pour les félins, pourtant taillés pour la savane africaine.
" Ce sont des animaux qui sont nés en captivité. Ils n'ont jamais connu une vie en Afrique. C'est donc des animaux qui sont beaucoup plus habitués au climat français et européen ", déclare Eléa Le Rider, soigneuse.

Contrairement aux guépards, certaines des cinquante espèces du zoo telles que les autruches et les girafes préfèrent rester au chaud pendant cette vague de froid.
Source (avec reportage vidéo) : http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 87157.html
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Philippe » Mercredi 01 Février 2017 12:01

Le Guerno (56) : le parc de Branféré lutte contre l’hiver

Le gel plus une campagne de vaccinations ont donné du fil à retordre aux soigneurs du parc animalier du Guerno. Ils sont les gardiens du bien-être de cent cinquante espèces.

Plusieurs espèces du parc animalier de Branféré commencent tout juste à mettre le nez dehors et ainsi retrouver leur lieu de vie. La raison : le froid glacial qui régnait sur la France la semaine dernière. Capucins, antilopes et loutres ont été mis à l’abri dans des endroits couverts et chauffés, en attendant que ça passe.

Pas de problème avec le froid pour les wallabys

Les 1.200 animaux du parc n’ont pas véritablement souffert du froid. « La plupart des espèces se sont acclimatées depuis plusieurs générations, explique Anthony Dabadie, chef soigneur. Ces animaux sont nés en captivité dans des zoos européens. » Comme la centaine de wallabys (un kangourou de petite taille) qui attend sagement, chaque matin, sa ration de nourriture, devant la cuisine du parc. Pour eux, le froid n’est pas un problème.

Un bain à tour de rôle

Quant à Ajang et Maya, les deux jeunes rhinocéros arrivés en 2015, ils passent tout l’hiver dans la « vallée indienne ». Une structure impressionnante qui regroupe différentes espèces de cette partie du globe. Les locaux sont chauffés, comme le bassin intérieur où les deux mammifères de près deux tonnes se baignent à tour de rôle.Pour Ajang, le mâle, le bain se passe le matin. Michael Michault, le soigneur attitré, n’oublie pas de mettre à l’eau une grosse boule de bois. « C’est son ballon de foot », précise-t-il. Maya attend l’après-midi et préfère s’occuper avec un rondin.

« Casser la glace chaque jour »

Le froid a donc surtout posé problème aux équipes. L’une des particularités du parc de Branféré est l’absence d’enclos. Des cours d’eau forment des barrières naturelles, et permettent aux animaux de s’abreuver. Le souci, c’est le gel : quatre à cinq centimètres d’épaisseur d’après les équipes. « Il a fallu casser la glace chaque jour, à différents endroits et trouver des solutions de recours pour faire boire les animaux, puisque des canalisations ont également gelé. »

Deux jours de vaccinations

A cela s’est ajoutée une campagne de vaccinations contre la grippe aviaire. Le rappel tombait pile la semaine dernière. Quinze soigneurs et deux vétérinaires ont mis deux jours pour mener à bien leur mission, dans des conditions extrêmes.Pour les espèces qui sont restées en extérieur, la tâche n’a pas été facile. Les soigneurs ont dû rabattre de petits groupes de volatiles dans des clôtures en filet. « Il fallait respecter un ordre bien précis, poursuit Anthony Dabadie. Les oies sont plus faciles à capturer le matin, car on sait qu’elles se regroupent à un certain endroit. Les flamants roses sont facilement sujets au stress et ont l’habitude de se rassembler avant la tombée de la nuit. Donc, il était impossible de les vacciner en fin de journée pour éviter de les perturber. »
Désormais, le froid s’en est allé, le parc de Branféré peut retrouver son rythme avant la prochaine ouverture, samedi 4 février 2017.

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Anthony Dabadie, chef soigneur, sert le petit-déjeuner à la centaine de wallabys, qui évoluent en toute liberté dans le parc.

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Une complicité indéniable existe entre « Ajang », un rhinocéros mâle, et son soigneur attitré, Michaël Michault.

Image
Deux femelles cerf cochon, originaires d'Asie sont arrivées il y a quelques semaines dans le parc.
Source : Ouest-France.
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar abel » Mercredi 01 Février 2017 17:50

C'est amusant, cette masse grouillante de wallabys :lol: !
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar nico » Samedi 04 Février 2017 12:16

Planet Exotica Royan

Cher public,
Nous vous informons que suite aux intempéries de cette nuit, le parc a subi quelques dégâts et sera donc exceptionnellement fermé aujourd'hui...
Nous nous excusons pour la gêne occasionnée...

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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Vinch » Samedi 04 Février 2017 17:52

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une complicité indéniable existe entre « Ajang », un rhinocéros mâle, et son soigneur attitré, Michaël Michault


Ajang est le fameux rhinocéros indien qui avait très grièvement blessé un soigneur en novembre 2014, lorsqu'il était encore à Whipsnade.
http://www.francetvinfo.fr/animaux/un-g ... 49587.html
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Re: Aléas météorologiques en 2017

Messagepar Philippe » Samedi 18 Février 2017 22:37

Mervent (85) : au zoo, comment les animaux traversent l’hiver

Fermé au public jusqu’au week-end dernier, le Natur’zoo de Mervent protège certains animaux des froides températures et de l’humidité. Tandis que d’autres se sont adaptés au climat vendéen.

Il est 9 h 30, le zoo s’éveille dans le calme. Au moindre mouvement, la douzaine de petits singes verts ou saïminis s’agglutinent derrière la vitre et observent avec curiosité. Ceux-là, « ce sont les plus fragiles du Natur’zoo », indique Guillaume Romano, un des responsables. Dans le groupe, « il n’y a que des mâles » car non seulement ils craignent le froid et mais ils ont encore plus peur des femelles ! « Une fois honorées, elles les dominent au point de les frapper. Si bien que nous ne les laissons jamais ensemble. » Pour les occuper, « on organise des jeux autour de la nourriture », ils adorent….

À l’entrée du parc, également derrière une vitre très épaisse, les tigres de Malaisie se pavanent. Eux « supportent très bien les écarts de température » et profitent de l’extérieur toute l’année. Il est 10 h 30, leurs voisins les lions dorment encore.

Si les loups se laissent observer (de loin), on ne verra pas les baribals, ce matin. Les ours sont encore en « hivernation ». Et non hibernation, où le sommeil est extrêmement profond. En l’occurrence, il dort beaucoup, sort des galeries qu’ils ont creusées l’été dernier, pour manger. « C’est l’époque où les femelles peuvent mettre bas. »

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Le tigre de Malaisie s'adaptent fort bien aux écarts de températures de l'hiver.
Source (avec reportage vidéo) : http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-l ... er-4809397
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
Philippe
 
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Tigre en mouvement