Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar Philippe » Vendredi 27 Novembre 2015 19:17

Après 45 ans d’existence, le Vivarium de Lausanne ouvrira ses portes pour la dernière fois le 5 et 6 décembre 2015. L’entrée sera gratuite et de nombreuses animations ludiques et gourmandes attendront les visiteurs.

Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue
Le Vivarium de Lausanne ferme en effet ses portes avant de renaître au sein d’Aquatis au printemps 2017.
Les Lausannois pourront prendre congé de cette noble institution à l’occasion des deux dernières journées d’ouverture, où les entrées seront gratuites, les 5 et 6 décembre 2015. C’est dans une ambiance festive, avec raclette pour les plus gourmands, que les visiteurs pourront participer à des activités ludiques comme le nourrissage ou l’entrainement des reptiles.
A partir de janvier 2016, sept espèces seront placées en hibernation alors que d’autres s’installeront dans des institutions zoologiques ou resteront au sein du Vivarium.
Michel Ansermet, le directeur du Vivarium, deviendra, quant à lui, responsable de la construction du Terrarium, sous la houlette du Groupe BOAS. Le transfert définitif des animaux appartenant au Vivarium commencera début 2017.

Le projet Aquatis évolue


L’arrivée de nouvelles espèces a considérablement rallongé et enrichi le scénario du parcours de visite d’Aquatis. Ce sera plus de 10.000 animaux en provenance des cinq continents que les visiteurs pourront découvrir. Les premiers animaux arriveront au printemps 2016 et seront placés dans les quarantaines qui servira, à la fois, au contrôle sanitaire, à leur acclimatation et à leur croissance.
Dès leur arrivée, ces derniers feront l’objet d’un contrôle sanitaire strict. Le travail scientifique et scénographique dû à l’intégration du Vivarium de Lausanne ainsi qu’à l’acclimatation des animaux pouvant durer jusqu’à 12 mois, Aquatis ouvrira ses portes à Pâques 2017.

7 décembre 2015 : fermeture du Vivarium de Lausanne.

Janvier 2016 : mise en quarantaine des animaux du Vivarium.

Printemps 2016 : début de la mise en quarantaine d’animaux au sein d’Aquatis.

Début 2017 : début du transfert des animaux du Vivarium au sein d’Aquatis.

Pâques 2017 : ouverture d’Aquatis.
Source : page Facebook du Vivarium de Lausanne.
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
Philippe
 
Messages: 11543
Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar Vinch » Dimanche 29 Novembre 2015 10:04

Plus de détails sur le projet aquatis, à cette page wikipédia...
imaginez le futuroscope ou Vulcania mais sur le thème de l'eau, et avec un hotel de 900 places.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Aquatis
Avatar de l’utilisateur
Vinch
 
Messages: 6081
Enregistré le: Jeudi 22 Octobre 2009 19:49

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar Philippe » Samedi 05 Décembre 2015 10:08

Voici le lien vers un petit reportage de la Radio télévision suisse sur ce déménagement :
/www.rts.ch/play/tv/couleurs-locales/video/vd-le-vivarium-de-lausanne-ferme?id=7310123#t=10
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
Philippe
 
Messages: 11543
Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar Philippe » Lundi 07 Décembre 2015 12:13

Le Vivarium entre en hibernation

Après plus de 40 ans d’existence, le temple des reptiles a définitivement fermé ses portes hier. Pour mieux renaître d’ici à un an à Aquatis, futur grand centre dédié à l’eau douce.

Une grande page se tourne pour le Vivarium de Lausanne. Pour «Farouche», «Cléo», et «Leila» aussi. Ces trois grands crocodiles du Nil étaient là depuis les tout débuts de l’institution de Sauvabelin, créée en 1970 par Jean Garzoni. Les deux premiers continueront l’aventure du Vivarium à Aquatis, ce futur lieu qui sera entièrement dédié à l’eau douce. Quant à «Leila», d’une sous-espèce différente, elle partira pour Pierrelatte ou San Diego, dans le plus grand zoo du monde. Nostalgie…

Car si la date du départ de la demoiselle n’est pas encore définitivement prévue, le Vivarium a bel et bien fermé ses portes, hier soir. Après plus de 40 ans d’histoire, et un dernier week-end de portes ouvertes, qui a attiré des centaines de personnes tout au long de ces deux jours.

L’occasion pour les visiteurs d’admirer une dernière fois l’une des plus prestigieuses collections de serpents venimeux d’Europe et d’assister à des animations spectaculaires, comme le nourrissage de «Naga», le dragon de Komodo, tout excité à la vue des visiteurs se pressant devant son enclos. « Quand il voit tout ce monde, il sait que quelque chose d’agréable va arriver pour lui », explique Christelle, sa soigneuse attitrée. En l’occurrence, engloutir un chevreuil entier. Avec en prime, pour le public, des anecdotes sur l’animal et des réponses à leurs questions.

« Il n’y a qu’ici que l’on pouvait assister à de pareilles choses », confie Marc, un habitué des lieux. « Je venais au moins une fois par année, depuis mon enfance. Avec la disparition du Vivarium, c’est un bout de l’histoire de Lausanne qui s’envole… »

Rendez-vous en 2017

Pour mieux revivre ailleurs, espèrent la plupart… Et si d’autres regrettent le déménagement de cette institution mythique, qui a accueilli tous les petits Lausannois depuis 40 ans, elle a échappé au pire. Puisqu’en 2013, le Vivarium a failli fermer définitivement ses portes, suite à des problèmes de gestion dus à la précédente équipe dirigeante. Avant que la solution Aquatis se profile, suite à une importante mobilisation de la population.

C’est donc à Lausanne-Vennes, en 2017, que les visiteurs pourront retrouver une partie des protégés de Michel Ansermet, le directeur du Vivarium, et de son équipe. « Environ deux tiers des animaux viendront avec nous; les autres, qui ne rentrent pas dans les thématiques développées par Aquatis seront placés dans d’autres institutions, notamment en Allemagne et en Angleterre. Nous avons très attentivement choisi les lieux où ils iront. Mais ça ne nous empêchera pas de verser une larme au moment de leur départ.»

A l’inverse, d’autres animaux arriveront à Lausanne en provenance d’autres zoos pour intégrer Aquatis, après une année de transition sans visiteurs à Sauvabelin.


Comment garder son âme

En 2013, l’annonce fait l’effet d’une bombe. Le Vivarium, mythique institution lausannoise, incontournable lieu de visite des écoliers depuis plus de 40 ans, est menacé de faillite. La population se mobilise, les politiques s’agitent… Mais pas de solution concrète, jusqu’à ce que la carte magique sorte du chapeau : Aquatis!

En réalité, le Vivarium n’a jamais vraiment été sauvé, quoi qu’ait fanfaronné le comité de soutien. Il a été absorbé par une grosse structure, avec ses règles. D’où l’espoir de certains, jusqu’au dernier jour, que le projet ne se réalise pas. Mais cette fois, les jeux sont faits, l’institution de Sauvabelin a définitivement entamé sa mue ce week-end… Qu’en ressortira-t-il à Aquatis en 2017 ? Aura-t-elle perdu son âme, comme nombre le craignent?

Quand on connaît Michel Ansermet et son équipe de doux fous et passionnés insatiables, on ne peut être qu’être convaincus du contraire et persuadés qu’ils sauront injecter leur savoir-faire dans cette nouvelle aventure. Tout en continuant à murmurer à l’oreille des reptiles et des visiteurs.

Image
Jean Garzoni, herpétologue de renommée mondiale, a fondé le Vivarium de Lausanne en 1970.


Image
« Environ deux tiers des animaux viendront avec nous à Aquatis », Michel Ansermet, directeur du Vivarium de Lausanne.


Image
Dernières photos, dernières anecdotes distillées par l'équipe du «Viva»: le dernier week-end de portes ouvertes a attiré plusieurs centaines de personnes.

Source : Le Matin. Photos : Jean-Guy Python.
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
Philippe
 
Messages: 11543
Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar Philippe » Samedi 27 Août 2016 9:39

L’ex-directeur du Vivarium a lâché Aquatis

Lausanne; Engagé pour contribuer à la conception de la Cité de l’eau douce, à Vennes, Michel Ansermet a démissionné.

A la veille de la fermeture du Vivarium de Lausanne, en décembre dernier, la suite de la carrière de son directeur, Michel Ansermet, semblait garantir une certaine continuité. Il était en effet engagé par le groupe Boas, qui construit la Cité de l’eau douce, à Vennes. Huit mois plus tard, l’intéressé quitte le navire: sa démission prend effet à la fin du mois d’août.

Aquatis, qui ouvrira ses portes à Pâques 2017, présentera aux visiteurs 10.000 animaux. Des poissons, mais aussi les deux tiers des reptiles pensionnaires de l’ancienne institution de Sauvabelin, étranglée l’an dernier par les difficultés financières. Directeur du Vivarium depuis 2010, Michel Ansermet était chargé de la délicate mission d’intégrer ses pensionnaires dans le projet Aquatis. « Tout a été mis en place par rapport à la zoologie. Les données sont transmises, Aquatis doit maintenant les appliquer », déclare l’ancien directeur.

Autres perspectives


Mais ce sera donc sans lui. L’homme qui avait succédé au fondateur du Vivarium, Jean Garzoni, devenu lui-même une référence parmi les spécialistes des reptiles, ne se sentait pas à sa place au sein d’Aquatis. « Le projet ne correspond pas à ma vision, à mes perspectives zoologiques. Je souhaite m’engager au niveau international, auprès des zoos, dans les programmes de sauvegarde des espèces menacées », affirme-t-il, joint en Espagne, où il passe des vacances familiales. Sans négliger la visite de quelques zoos et leurs pensionnaires reptiles.

Concrètement, Michel Ansermet entend participer à la création d’un pôle de spécialistes qui seront mandatés par les zoos et vivariums pour mener à bien des expertises. Il assure qu’il ne part pas fâché: « Il ne s’agit pas d’un conflit. C’est plutôt mon envie de développement personnel qui a pris le dessus. Je souhaite faire quelque chose qui n’existe pas au niveau international. »

Ce projet était-il irréalisable en restant parmi les cadres du groupe Boas et d’Aquatis ? D’expérience, Michel Ansermet sait que les mandats qu’il entend assumer sont chronophages et énergivores. Et Bernard Russi, PDG de Boas, avait d’autres attentes : « Il a travaillé sur les concepts et nous nous trouvons au bout de ce processus. Pour la suite, j’attendais de lui qu’il s’occupe à 50% des relations publiques et à 50% des visites guidées. »

Dimension supérieure

Aquatis n’a donc pas réussi à intégrer l’ancien directeur du Vivarium. « Nous avons des procédures strictes, des normes de sécurité draconiennes. Cela implique de mettre sur pied une structure dans laquelle il se sentait à l’étroit », affirme Bernard Russi, qui ajoute : «J’ai toujours été un ardent défenseur de Michel Ansermet. Mais Aquatis est une entreprise importante et on ne peut y travailler, avec 10 000 animaux, comme on le faisait au Vivarium de Sauvabelin. Ce n’est pas la même dimension. »

Un nouveau «Monsieur Vivarium» sera-t-il engagé ? Pas au sens de ce que représentait l’ancien directeur de Sauvabelin : «Nous employons des professionnels compétents pour les soins aux animaux, y compris aux reptiles. Et nous avons engagé une directrice pour Aquatis, Angélique Vallée-Sygut, qui vient de l’Aquarium de Monaco, très rigoureuse », souligne Bernard Russi. Il assure que le départ de Michel Ansermet ne change rien à l’intégration dans le projet Aquatis des reptiles, toujours présents à Sauvabelin en attendant le déménagement.

Les amarres ne sont pas totalement rompues entre Aquatis et Michel Ansermet. Comme le relève Bernard Russi, le futur Centre de l’eau douce, dont le message portera sur la protection de l’environnement, confiera peut-être des mandats à l’expert des reptiles basé à Bottens.

L'EVAM étudie un achat à Sauvabelin

Fermé aux visiteurs depuis la fin de l’année dernière, le site de l’ancien Vivarium de Lausanne, à Sauvabelin, est toujours occupé par des animaux qui attendent leur déménagement à Aquatis, à Vennes.

En attendant l’ouverture, au printemps 2017, les pensionnaires sont passés sous l’égide de la future Cité de l’eau douce, qui paie les salaires des soigneurs. La Fondation du Vivarium de Lausanne, elle, n’a conservé que le terrain de 7.000 m2 situé en zone d’utilité publique, ainsi que les bâtiments. Avant de mettre un terme à son existence, la fondation doit vendre ces biens immobiliers. Elle souhaite en retirer 800.000 fr., histoire de couvrir l’hypothèque dont le montant se situe à 750.000 fr.
Qui pourrait bien s’y intéresser? La seule option sérieuse à l’étude est un achat par l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM). « Les démarches sont en cours », déclare Fabien Hohenhauer, président de la Fondation du Vivarium. L’EVAM confirme mener des études à ce sujet sans donner la moindre indication sur l’issue ni sur le nombre de demandeurs d’asile qui, si l’intérêt se confirme, pourraient être logés à cet endroit. L’EVAM rappelle que 620 migrants dorment dans des abris souterrains de la protection civile. La quête de solutions plus appropriées en surface est permanente.

Image
Directeur du Vivarium depuis 2010, Michel Ansermet était chargé de la mission d’intégrer ses pensionnaires dans le projet Aquatis. Elle sera menée à bien sans lui.
Source : 24 Heures.
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
Philippe
 
Messages: 11543
Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar Philippe » Jeudi 11 Mai 2017 7:46

Les bébés crocodiles sacrés se montreront fin septembre 2017

Lausanne. L’ouverture d’Aquatis est reportée de trois mois. Michel Ansermet, ex-patron du Vivarium, réintègre le projet.


Six bébés crocodiles sacrés fêtent leur 1er anniversaire à Sauvabelin dans l’ex-Vivarium de Lausanne, à deux pas de l’enclos de leurs parents, Cléo et Farouche. Toute la famille déménagera cet été à Aquatis, la cité de l’eau douce en phase d’aménagement à Vennes.

« Les petits sont encore timides », sourit Michel Ansermet, ancien directeur du vivarium fermé il y a deux ans. Ils sont rares, aussi. On ne dénombre en Europe qu’une poignée de crocodiles sacrés. « Il y en avait 1 million dans le lac Tchad dans les années 1940 et plus que trois en 2013. Un massacre. Une institution zoologique se doit d’assurer la sauvegarde des espèces menacées et de mener un travail scientifique. »

C’est justement le discours du Groupe BOAS, aux manettes d’Aquatis. Ce mégaprojet était initialement axé sur les poissons. En cours de route, BOAS décide d’intégrer les pensionnaires du Vivarium, menacé de faillite, et engage Michel Ansermet pour superviser leur venue. Mais le spécialiste des reptiles démissionne en août 2016, huit mois après son entrée en fonctions, expliquant alors que le projet « ne correspond pas à sa vision et ses perspectives zoologiques ». Il vient de réintégrer le navire.

Accorder les violons

Bernard Russi, PDG de BOAS, a su trouver les mots. « Je suis retourné le chercher parce que c’est le meilleur. Sans lui, le projet n’aurait pas été le même. Il a une telle connaissance des animaux, un tel amour pour eux. » Pour convaincre l’expert, il a fallu élargir ses responsabilités. « Il a des compétences qu’il n’avait pas au départ », lâche le patron de BOAS.

Michel Ansermet est désormais le Monsieur Reptiles d’Aquatis. Il supervise en ce moment la construction de terrariums sur mesure pour ses protégés. « Nous n’étions pas fâchés avec M. Russi, assure-t-il. Nous étions d’ailleurs restés en contact pour d’autres projets. Il a confiance en moi et en mon équipe. Nous pouvons par exemple concevoir les enclos comme nous le souhaitons. Dans un chantier comme celui-ci, il y a beaucoup de corps de métier et chacun cherche le lead. L’animal est ma priorité, un point c’est tout. »

Aquatis emploie 200 collaborateurs sur le site et extra-muros. Accorder les violons et les désirs des muséographes et des spécialistes des différentes espèces n’a pas été une mince affaire. « On a trouvé une alchimie et la bonne place pour les bonnes personnes, assure Bernard Russi. Dans un chantier si colossal, il est essentiel que les gens communiquent, se comprennent et se respectent. Des changements ont été faits au niveau de la coordination depuis quelques mois et cela marche très bien. Tous les feux sont au vert. »

Reste que l’ouverture, annoncée pour Pâques 2017, puis le 30 juin, est repoussée une fois encore, au 28 septembre exactement. La conséquence de difficultés financières (lire ci-dessous) ? « Non, répond Bernard Russi. C’était de la sagesse. Nous travaillons avec du vivant. Nous avons décidé de prendre le temps de stabiliser les aquariums, de les régler, de gérer la température, la dureté de l’eau… »

Grandes ambitions

Les poissons sont pour la plupart déjà achetés et réservés; les plus chers valent 15.000 francs. Une partie d’entre eux vit déjà dans les sous-sols du bâtiment aux écailles d’argent mais la majorité arrivera cet été. Ils côtoieront deux tiers des 200 pensionnaires de l’ancien vivarium lausannois (environ 34 espèces), dont les mascottes du lieu : le taïpan du désert, le dragon de Komodo et Kouma l’iguane.

Un millier de personnes sont attendues à l’inauguration de l’aquarium-vivarium. Elles découvriront 10.000 animaux au fil d’un parcours à travers les cinq continents. L’ouverture officielle est annoncée deux jours plus tard, le 30 septembre.

La directrice d’Aquatis, Angélique Vallée-Sygut, spécialiste de l’environnement marin et ancienne employée du Musée océanographique de Monaco, table sur 450.000 visiteurs la première année puis 380.000 en rythme de croisière.


Un budget colossal et largement dépassé

L’intégration des reptiles du vivarium dans le projet Aquatis a engendré d’importantes dépenses.
En novembre 2016, le patron du Groupe BOAS, Bernard Russi, disait se battre pour limiter les dépassements. « On sait que le budget sera dépassé mais si c’est de 10 millions, alors je ne suis pas d’accord », déclarait-il dans ces colonnes.
« On est dans les 10 millions », rapporte-t-il aujourd’hui ( ndlr: sur un budget total de 80 millions comprenant l’hôtel ), qualifiant cette somme de « plus-value ».

« Il faut comprendre que le projet a été entièrement revu depuis ses débuts. Reprendre le vivarium l’a complexifié et bonifié. Les gens croient que l’on fait tout bêtement un aquarium et un vivarium alors qu’en réalité on construit un peu une arche de Noé dont l’un des buts est la sauvegarde des espèces en voie de disparition dans leur milieu naturel. Au niveau de la mise en scène, des lumières, on présentera des choses jamais vues en Suisse. C’est le projet d’une vie. Les gens qui visitent le chantier sont bluffés. »
Pour surveiller les dépenses, chaque facture est désormais validée avant achat par le directeur des finances de BOAS.
Source (avec vidéo des petits crocodiles) : www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-r ... y/16599955
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
Philippe
 
Messages: 11543
Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar Philippe » Vendredi 11 Août 2017 16:50

Un spinosaure toutes dents dehors à Aquatis

LausanneAquatis a dévoilé jeudi 10 août 2017 son attraction phare: un spinosaure articulé grandeur nature.

Après trois mois de sculpture, trois autres de travail de motorisation et une première structure métallique trop grande pour rentrer dans la fosse volcanique d’Aquatis, le spinosaure est enfin prêt à montrer son sourire acéré aux visiteurs. Aussi grand (12 m de long) que le dinosaure qui foulait la terre à -100 millions d’années, cette reproduction articulée est toutefois plus légère, environ 500 kg contre vingt tonnes pour le spécimen disparu.

Pour Frédéric Ravatin, PDG de Créatime, responsable de la scénographie d’Aquatis, « ce gros poulet, carnivore et piscivore, à la vie semi-aquatique, illustre parfaitement la complémentarité entre les milieux terrestre et aquatique présents à Aquatis. Il permet également d’évoquer l’évolution et le cycle de la vie ».

Pour honorer les mots d’ordre d’Aquatis « immersion et interactivité », Frédéric Ravatin a prévu d’ajouter une « mise en scène subaquatique, avec des projections contre les parois ». Le spinosaure, qui ouvre sa gueule et remue la tête, devrait même émettre un grognement rauque.

Si tout va bien, les curieux pourront apercevoir le spinosaure dès le 21 octobre. L’inauguration, d’abord annoncée au 30 septembre, a en effet dû être repoussée.

Source : 24 Heures.
Et un lien vers une vidéo de cette attraction : https://www.youtube.com/watch?v=jt0iElfp-7k
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
Philippe
 
Messages: 11543
Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar furylion » Vendredi 11 Août 2017 18:40

Merci Philippe pour l'article.
Si le concept a l'air intéressant, le rendu fait très "carton pâte" pour l'instant.
Avatar de l’utilisateur
furylion
 
Messages: 926
Enregistré le: Lundi 26 Septembre 2016 7:50
Localisation: Paris

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar okapi » Vendredi 11 Août 2017 22:14

Carrément grotesque...
okapi
 
Messages: 12061
Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar Philippe » Samedi 21 Octobre 2017 9:13

Le plus grand aquarium d’eau douce d’Europe ouvre ses portes

A Lausanne, un monstre de 3500 mètres carrés ouvre ses portes. Bienvenue à Aquatis, le plus grand aquarium-vivarium d’eau douce d’Europe.

C’est un voyage à travers les cinq continents que nous propose Aquatis, le nouvel aquarium de Lausanne, qui a ouvert ses portes samedi 21 octobre 2017. Cet établissement de 3.500 mètres carrés, encore en chantier trois jours avant son ouverture, peut se vanter d’être le plus grand aquarium-vivarium d’eau douce de toute l’Europe.
10.000 poissons venus d’Afrique, d’Europe, d’Océanie, d’Amérique et d’Asie se partagent 46 aquariums dans lesquels deux millions de litres d’eau douce ont été versés. Ce projet n’aura pas été rendu possible sans le biologiste Frédéric Ravatin, qui a imaginé l’intégralité de la scénographie de l’aquarium. Grâce à des jeux de miroirs, écrans, projections et superbes maquettes, cet artiste-scientifique nous en apprend davantage sur les différences espèces exposées. A tel point que les animaux pourraient passer en second plan…

On découvre ainsi dans un sublime décor de glaciers des populations de poissons vivants dans les cours d'eau des Alpes, puis des bassins de poissons originaires du lac Léman, situé au pied même de la ville de Lausanne. Loches, gardons, lottes et perches s’entremêlent le long d’un cours d’eau projeté sur un miroir au sol, comme si on était à bord du bateau qui le traverse. Grâce aux dons du vivarium de Lausanne, de nombreuses espèces locales comme le silure, qui peut atteindre 2,50 mètres de long, ont pu rejoindre Aquatis, créant ainsi un espace centré autour de la région du Rhône.

Un autre espace nommé «Evolution» traverse les différents niveaux pour permettre aux visiteurs de découvrir des espèces qui ont peuplées nos lacs et mers il y a des millions d’années. Saviez-vous que les baleines étaient des mammifères terrestres autrefois ? Vous croiserez aussi l’arapaïma, un poisson d’Amazonie menacé d’extinction qui peut vivre dans des eaux peu oxygénés et qui développer des aptitudes humaines, tout le bossu de Malawi, un poisson qui protège ses bébés dans sa bouche.
Puis dans les espaces «Afrique», «Asie» ou «Océanie», les crocodiles sacrés du nord de l’Afrique, les vipères du Gabon de l’Ouest, le dragon de Komodo, les raies d’eau douce de Leopolde ou les piranhas à ventre rouge feront frémir les plus petits.

Sensibiliser les visiteurs

Ce sont des spécialistes de la biodiversité du CNRS et de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) qui ont participé à la création de ces espaces de vie aquatique et terrestres, afin que chaque espèce soit au plus près de son habitat naturel, bien qu’elle soit en captivité. Et ça a déjà fait son effet. « Les crocodiles sacrés et des raies se sont déjà reproduits de manière inattendue. Ces reproductions en captivité permettent de limiter les prélèvements d’animaux dans la nature », nous explique Angélique Vallée Sygut, océanographe et directrice d’exploitation d’Aquatis.

Selon elle, ces prouesses pourraient -peut-être- à terme entraîner des projets de réintroduction d’espèces en voie d’extinction dans la nature. « Il faut le faire intelligemment. Il ne s’agit pas de réintroduire des espèces pour le plaisir. Il faut voir comment ces animaux s’adaptent à leur nouveau milieu », nuance-t-elle. Sensibiliser le public à la préservation des espèces les plus fragiles et comprendre leur environnement en mettant en valeur des espèces en voie de disparition, c’est aussi un des buts d’Aquatis.

Ces motivations n’ont toutefois pas convaincu les défenseurs de la nature. La Fondation Franz Weber a dénoncé le fait de garder des espèces en captivité. « Il est farfelu de vouloir enfermer le monde marin, c’est cruel pour les animaux et absurde de créer un environnement entièrement artificiel et de plonger le public dans une fausse réalité », a déclaré à 20 Minutes Vera Weber, sa présidente.

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Source : Paris Match.
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
Philippe
 
Messages: 11543
Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar Philippe » Samedi 21 Octobre 2017 9:18

Et un lien vers un petit reportage vidéo : www.capital.fr/lifestyle/suisse-le-plus ... ne-1250483
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
Philippe
 
Messages: 11543
Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar orycterope » Samedi 21 Octobre 2017 9:50

«Ces reproductions en captivité permettent de limiter les prélèvements d’animaux dans la nature »


Au moins, c'est franc, mais on voit bien là la différence entre les zoos, qui affirment ne plus prélever dans la nature, et les aquariums, qui eux le font toujours...
orycterope
 
Messages: 332
Enregistré le: Dimanche 02 Juillet 2017 22:17

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar Panda21 » Samedi 21 Octobre 2017 18:32

C'est peut-être beau, mais bon 29 francs suisses l'entrée, soit 25 euros, pour des poissons d'eau douce et quelques reptiles c'est scandaleux. Plus cher que les zoos de Zurich ou de Bâle, sérieux... Je sais que la vie est chère en Suisse, que les salaires sont plutôt élevés, mais faut pas déconner...
Panda21
 
Messages: 2152
Enregistré le: Mercredi 15 Avril 2009 20:19

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar okapi » Samedi 21 Octobre 2017 19:14

La beauté de la chose, c'est que tu n'es pas obligé d'y aller! Si le prix est aussi élevé, c'est d'une part parce qu'il faut rembourser les travaux et d'autre part parce qu'ils ont fait le pari du spectaculaire, donc d'embarquer le visiteur pour autre chose qu'un parcours devant des aquariums. De toute façon, tout est hors de prix en Suisse!
okapi
 
Messages: 12061
Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02

Re: Le Vivarium de Lausanne prépare sa mue vers Aquatis

Messagepar AnimauxEtZoos » Samedi 21 Octobre 2017 19:24

Je m'y rends bientôt donc je pourrais vous dire si ça vaut vraiment 29 francs. :D
AnimauxEtZoos
 
Messages: 455
Enregistré le: Dimanche 04 Septembre 2016 13:36

Suivante

Retourner vers Actualités

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 22 invités

Tigre en mouvement