Québec : préouverture du parc animalier Zoofari

Québec : préouverture du parc animalier Zoofari

Messagepar Philippe » Samedi 30 Août 2014 7:36

Aujourd'hui, samedi 30 août 2014, Zoofari procèdera à la préouverture de son parc animalier, unique en son genre au Canada, dans la banlieue de Québec.

Il s'agit d'un espace ceinturé de 5 kilomètres de circonférence, en pleine nature, permettant aux marcheurs dans des sentiers balisés de côtoyer, dans leur habitat naturel, de nombreuses espèces vivantes telles que cerfs rouges et sikas, wapitis, daims et mouflons. Il y a également un lac poissonneux ainsi qu'une fermette avec des animaux de la basse-cour. Selon les promoteurs du projet, il s'agit « d'une aventure en pleine nature inusitée et idéale pour toute la famille ».

Le concept Zoofari a notamment été développé pour devenir l'un des produits d'appels touristiques de la région de Québec. « En effet, de nombreux visiteurs étrangers manifestent depuis longtemps le désir de vivre l'expérience de la faune du Québec, sans pour autant trop s'éloigner de leur hôtel. En créant Zoofari, au nord de L'Ange-Gardien, et à seulement 25 minutes du centre-ville de Québec, nous devenons un incontournable pour de très nombreux visiteurs, tout en ayant la certitude de bonifier l'offre touristique de la région de la Capitale-Nationale », explique Yves Côté, le directeur général.

L'ouverture officielle aura lieu au printemps prochain, une aire d'accueil étant toujours en construction. D'ici là, et jusqu'au 2 novembre, les initiateurs du projet ont décidé d'ouvrir tout de même le parc animalier aux habitants de la région de Québec pour qu'ils vivent avant tout le monde cette expérience et afin de recueillir leurs commentaires. Les tarifs d'entrée ont été réduits.

Pour plus d'information sur l'expérience Zoofari, on peut consulter zoofari.ca

Source : www.newswire.ca
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Re: Québec : préouverture du parc animalier Zoofari

Messagepar Philippe » Dimanche 31 Août 2014 8:28

Zoofari : le parc où l'animal est roi

La région de Québec s'est réveillée samedi avec Zoofari, un nouveau parc animalier. Oubliez l'ancien Jardin zoologique et pensez plutôt à une expérience en forêt à L'Ange-Gardien où les wapitis et les cerfs sont rois.

Disons-le tout de suite: les créateurs de Zoofari veulent éviter que leur projet soit assimilé au «retour d'un zoo à Québec». «Ce n'est pas ça», tranche le directeur général et copropriétaire, Yves Côté.

«L'animal demeure la priorité, on est un site naturel avant tout», dit-il. «Peut-être que des gens vont nous demander si on est le nouveau zoo de Québec, mais on n'est pas un zoo. Le terme, on ne l'a pas trouvé, parce qu'il n'y a pas vraiment d'équivalent ailleurs. On est une forêt avec des animaux, un parc animalier, une observation faunique en nature», énumère M. Côté.

Situé à 30 minutes du centre-ville de Québec, Zoofari a d'abord été une pourvoirie où les chasseurs profitaient des grands espaces tout en admirant le Château Frontenac sur le dos des montagnes. D'ailleurs, le parc est toujours considéré comme une pourvoirie, glisse Yves Côté.

Les terrains appartiennent au promoteur immobilier Sébastien Leboeuf, qui a retenu l'attention à Québec dans la dernière année pour ses projets perdus ou abandonnés à d'autres mains.

Yves Côté précise que Sébastien Leboeuf ne fait pas partie des sept investisseurs qui ont investi jusqu'ici 1,1 million $ dans Zoofari. Le groupe lui loue plutôt ses terres.

À l'automne 2012, Le Soleil avait rencontré Sébastien Leboeuf et son frère Jérémi pour discuter des projets qu'ils avaient en tête pour la pourvoirie de 1.000 hectares, dont la valeur était alors de 1,9 million $.

Près de deux ans plus tard, seul Jérémi Leboeuf fait partie de l'aventure Zoofari. Avec ce projet, la pourvoirie a une vocation plus porteuse, selon Yves Côté. Celui qui a oeuvré toute sa vie dans l'industrie du tourisme avait été approché par les frères Leboeuf pour trouver le bon filon.

Après des mois de démarchage, notamment auprès de voyagistes en Asie, en Amérique du Sud et en Europe, l'idée de Zoofari a fait son nid.

«L'objectif, c'est que les gens qui viennent ici marchent en nature et voient des animaux. Ils ne verront peut-être pas tous les animaux. Ce serait même étonnant qu'ils voient toutes les espèces en une seule visite», concède M. Côté.

Vivre en nature


Ce type de visite laissée au hasard est inspiré du zoo de Paris, où «l'animal est roi» et peut donc se cacher quand bon lui semble. «Il faut que ça demeure comme s'il vivait en nature», insiste le père de deux enfants.

Les propriétaires ont décidé d'ouvrir les portes de leur Zoofari le plus discrètement possible. Un simple communiqué de presse envoyé vendredi, une page Facebook et un site Web. L'effet de surprise était recherché.

Mais pas question pour eux de battre des records d'achalandage dès les premiers mois. «On ne veut pas avoir un million de personnes l'année prochaine, illustre Yves Côté. Il faut que l'expérience demeure nature.»

Le parc est accessible au public depuis samedi, et jusqu'au 2 novembre. L'ouverture officielle se fera au printemps, histoire de s'ajuster aux commentaires des premiers visiteurs.

«Si jamais ça va bien, on peut agrandir le parc animalier, on a du territoire à profusion. Mais ce n'est pas l'objectif des gens autour de la table. On s'offre un trip qui peut être financièrement intéressant, mais qui va permettre de faire plaisir aux enfants», résume Yves Côté.

Les croisiéristes dans la mire

Les créateurs du Zoofari, paradis des cervidés à L'Ange-Gardien, ont dans leur mire les croisiéristes qui font escale à Québec.

Pour ses débuts, Zoofari propose des visites quotidiennes où - en échange de 11 $ pour un enfant et de 20 $ pour un adulte - il est possible d'admirer des daims, des thars de l'Himalaya ou des mouflons. Un enclos qui fait 4,2 km de circonférence est divisé en deux parties, dont l'une est réservée aux cervidés plus «sociables» avec lesquels les visiteurs peuvent entrer en contact.

L'autre ambition des investisseurs du parc animalier est d'attirer les nombreux croisiéristes qui s'arrêtent quelques jours, voire quelques heures au port de Québec. L'option «Grand Zoofari», qui varie de 80 $ à 85 $, prévoit un tour guidé en voiture safari, dans une portion de forêt où les animaux sont en liberté.

L'idée est de «rapprocher le centre-ville de la nature» et de produire des retombées pour l'industrie touristique de Québec, indique le directeur général de Zoofari, Yves Côté. L'excursion guidée sera également offerte au grand public, précise-t-il.

Des ententes ont également été signées avec des voyagistes américain et ontarien qui ont l'intention d'amener des groupes de jeunes au parc le printemps prochain, révèle M. Côté.

Source : La Presse.
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Re: Québec : préouverture du parc animalier Zoofari

Messagepar Philippe » Dimanche 21 Décembre 2014 10:00

Zoofari: au royaume des animaux

(Québec) Depuis hier, les amateurs de plein air peuvent désormais s'aventurer dans les bois à la recherche d'animaux et être certain à 99 % de faire des rencontres. Le Parc animalier Zoofari a devancé d'un an son ouverture en hiver afin que petits et grands rendent visite aux wapitis, aux cerfs rouges, aux daims et aux sangliers présents sur le territoire.

Ce type de visite est inspiré du zoo de Paris, où «l'animal est roi» et peut donc se cacher quand bon lui semble. Plus de 100 animaux sont présents sur le domaine et le directeur général et copropriétaire, Yves Côté, espère en compter entre 150 et 175 au printemps.

Situé à une demi-heure du centre-ville de Québec, à L'Ange-Gardien, Zoofari a d'abord été une pourvoirie où les chasseurs pouvaient admirer la nature, mais aussi le Château Frontenac. Hier, lors de la visite du Soleil, une dizaine de marcheurs en raquette visitaient le site.

Pour M. Côté, «l'animal est la priorité» au Parc animalier Zoofari. Il refuse cependant de comparer l'endroit à un nouveau zoo. «On est une forêt avec plusieurs animaux que les gens viennent voir.»

Mais d'où vient l'idée d'un Zoofari ?

L'histoire débute lors d'un voyage de pêche entre gars. Le directeur général, M. Côté, fait la rencontre d'un autre amant de la nature, Jérémie Leboeuf, qui est propriétaire avec son frère Sébastien de terres sur la Côte-de-Beaupré. Les deux hommes se côtoient durant leur séjour de pêche, sans se douter qu'ils allaient devenir partenaires d'affaires dans un futur rapproché.

«Nous avions un ami en commun, qui a parlé de moi à Jérémie [quelque temps après le voyage de pêche] lorsque ce dernier cherchait un moyen pour développer son domaine», explique au Soleil M. Côté, qui oeuvrait à l'époque pour l'entreprise américaine Explorica. «J'aimais mon travail, j'avais de bonnes conditions. Je m'occupais des groupes d'étudiants en visite au Québec. J'étais aussi chargé de développer le marché du Québec pour l'entreprise.»

En décembre 2012, Jérémie Leboeuf invite M. Côté à venir visiter son territoire. Coup de foudre. Plus convaincu que jamais, M. Côté réalise le potentiel de l'endroit. Le hic, comment l'exploiter à son maximum ?

«Au départ, les propriétaires, la famille Leboeuf, voulaient garder l'aspect de pourvoirie», raconte le directeur. «Ce n'est pas un secteur où tout va bien actuellement. Il y a de moins en moins de chasseurs. Nous avons alors regardé le marché américain pour avoir une clientèle hors Québec. À partir de ce moment, j'ai lâché mon emploi pour travailler pour eux.»

Durant près de huit mois, M. Côté cogite afin de trouver une solution pour que la pourvoirie de 1000 hectares devienne intéressante financièrement. Après avoir visité différents salons de chasse et de pêche au Canada et aux États-Unis, l'homme d'affaires réalise que le marché américain est plus ou moins rentable.

«C'est là que j'ai proposé un mariage pourvoirie et tourisme», soutient le dg. «Nous avions un produit touristique, d'observation faunique, qui viendrait combler les périodes où il n'y a pas de chasse.» L'idée fait alors son chemin.

À l'automne 2013, M. Côté présente son produit à différentes agences de voyages afin de recueillir leurs impressions. Conclusion : «On ne pouvait pas vendre ça à nos clients... de la chasse à 150 pieds d'une autre personne.»

Finalement, c'est quelque temps après l'événement Bienvenue Québec en 2013 - un salon pour l'industrie touristique québécoise - que l'idée du Zoofari a éclos. «J'ai fait la proposition aux deux frères de laisser tomber la pourvoirie et de couper le territoire en deux. On fait un développement touristique et on va chercher d'autres investisseurs privés. On fait un territoire sans chasse. Je voulais que les gens puissent voir des animaux

Trouvant le projet intéressant, les deux frères donnent le feu vert. M. Côté déniche alors quatre autres partenaires financiers intéressés par l'aventure, dont le consultant en touriste qui avait procédé à l'analyse du produit.

En janvier 2014, le projet final est présenté à l'Office du tourisme de Québec. «J'avais étudié le plan de développement de l'Office afin que notre produit réponde à leur demande», conclut avec le sourire le père de deux enfants. «Il voulait notamment qu'on approche la nature du Vieux-Québec et qu'on augmente la qualité du produit hivernal québécois.»

Le 30 août dernier, le Parc animalier Zoofari a officiellement ouvert ses portes.

Du camping l'été prochain

Le directeur général et copropriétaire du Parc animalier Zoofari, Yves Côté, aimerait offrir dès l'été prochain aux visiteurs la possibilité de faire du camping dans la forêt. «Les gens pourraient dormir une nuit dans la nature. Il y aurait aussi un guide», soutient M. Côté. Pour l'heure, ceux voulant visiter le site doivent débourser 11 $ pour un jeune (3 à 14 ans) et 20 $ pour un adulte. Il est aussi possible de louer des raquettes.
Pour plus d'information : http://zoofari.ca.

Source : La Presse.
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Re: Québec : préouverture du parc animalier Zoofari

Messagepar Philippe » Vendredi 12 Juin 2015 4:43

Nouveau parc animalier sur la Côte-de-Beaupré

Neuf ans après la fermeture du zoo de Québec, un nouveau parc animalier voit le jour, cette fois à L'Ange-Gardien. Après une période d'essai, le parc Zoofari a ouvert officiellement ses portes jeudi 11 juin 2015.

Le parc animalier, qui bénéficie du soutien du ministère du Tourisme, propose l'observation de 27 espèces animales, dont plusieurs dans leur habitat sauvage.

Des enclos, une petite fermette, mais aussi un sentier en forêt ont été aménagés pour permettre l'observation des animaux, explique Vivianne Chabot, responsable des opérations à Zoofari. « Le visiteur quand il vient, il faut qu'il se dise qu'il vient faire de la randonnée en forêt pour faire de l'observation. Il faut se mettre sur le mode safari un petit peu, puis être à l'écoute, être à l'affût », mentionne-t-elle.

Sur le site, le mouton de Jacob, les cerfs et les mouflons, par exemple, cohabitent avec les autres espèces animales réparties sur superficie de 10 kilomètres carrés.


Steeve Gaudreault, directeur général du parc animalier Zoofari, estime que les amateurs seront comblés. « On a des bernaches canadiennes qui ne sont pas du Québec, on a des cerfs Sika du Japon, on a des daims de l'Europe, un petit cochon vietnamien parce qu'on a une petite fermette avec des faisans et toutes sortes d'oiseaux, des mouflons de Corse », dit-il.

Jean-François Côté, président du conseil de l'Office du tourisme de Québec, croit que le parc pourra attirer les familles et les touristes de toutes les régions du Québec. « Il y a l'aventure immersive qui je pense va être vraiment intéressante pour les croisiéristes », ajoute-t-il.

Les conditions météo ont retardé l'ouverture de quelques semaines. L'achalandage prévu de 25.000 visiteurs cette année a donc été révisé à la baisse à 20.000.
Une dizaine d'emplois ont été créés pour ce projet qui a nécessité un investissement de plus d'un million de dollars. Le parc Zoofari devrait être ouvert à l'année.

Image
Source (avec reportage vidéo) : http://ici.radio-canada.ca/regions/queb ... upre.shtml
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Re: Québec : préouverture du parc animalier Zoofari

Messagepar Antoine » Vendredi 12 Juin 2015 11:52

Merci Philippe pour l'article et le lien :wink:

Encore un parc qui va beaucoup plaire à okapi !
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