gibbon a écrit:Un seul parc zoologique en Grèce!?!
LZDLM en répertorie trois. D’autres recherches sur le net m’ont permis d’en trouver une dizaine. Ce n’est pas beaucoup, dans tous les cas.
gibbon a écrit:Un seul parc zoologique en Grèce!?!
Vinch a écrit:LZDLM en répertorie trois.
Communiqué de presse - Aide au nourrissage des animaux pour les parcs zoologiques, les refuges et les cirques itinérants
Les établissements ouverts au public qui détiennent des animaux sauvages ne peuvent ouvrir du fait de la crise sanitaire en cours.
Alors que la perte de recette pose des difficultés à financer le nourrissage et les soins apportés aux animaux, qui représentent une part importante des charges de ces établissements, le gouvernement a décidé de réitérer son soutien au nourrissage et au soin de ces animaux.
Les cirques bénéficieront ainsi d’un renouvellement de leur aide au nourrissage, selon les mêmes modalités que précédemment.
Les parcs zoologiques, aquariums et refuges pourront bénéficier du fonds de solidarité renforcé qui permettra la prise en charge complémentaire de 70 à 90% de leurs charges fixes, leur permettant ainsi de faire face aux dépenses liées au nourrissage des animaux
Dans le cadre de cette mobilisation, le gouvernement a décidé en outre d’octroyer une aide exceptionnelle au zoo-refuge de la Tanière (Eure-et-Loir) pour lui permettre de poursuivre le nourrissage des animaux qu’il accueille et contribuer ainsi à notre politique en faveur du bien-être animal.
"La situation sanitaire est difficile pour toutes et tous. Pour les zoos, cirques itinérants, aquariums ou refuges qui sont normalement ouverts au public, le risque est de ne plus avoir les moyens de financer le nourrissage ou les soins à leurs animaux. Je ne laisserai pas ces structures et leurs animaux dans une situation intenable. Le gouvernement, et mon ministère en particulier, va les soutenir pour qu’ils puissent passer cette période difficile."
Barbara Pompili
La ministre de la Transition écologique promet 360.000€ lors de sa visite à La Tanière de Nogent-le-Phaye
En déplacement au zoo-refuge La Tanière de Nogent-le-Phaye, le vendredi 5 mars 2021, la Ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a accordé une aide exceptionnelle de 360.000€, aux époux Violas, patrons de la structure animalière.
"Impressionnant. Touchant. Cadre de vie idéal", la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a fait l'éloge du zoo-refuge La Tanière, ce vendredi 5 mars, lors de sa visite des lieux, à Nogent-le-Phaye.
Mais la représentante de l'Etat ne s'est pas déplacée pour faire du tourisme en Eure-et-Loir. Elle annonce :
"Nous allons donner 360.000€ au refuge de La Tanière pour lui permettre de nourrir les animaux [N.D.L.R. ils sont actuellement 600]. En cette période de crise sanitaire, le gouvernement intervient auprès de ceux qui sont en difficulté afin de les aider à passer ce cap. Là, il y avait une urgence."
BARBARA POMPILI (ministre de la Transition écologique)
Elle a souligné que l'Etat avait versé 14 millions d'euros en 2020 pour soutenir les structures animalières.Au fur et à mesure de la découverte des lions, des tigres, des éléphants, des singes, des ours et des otaries, la ministre a salué l'investissement des époux Violas :
"Ce qui a été réalisé ici est remarquable. L'équipe est formidable et je constate qu'il existe une grande compétence professionnelle, à tous les postes, avec des gens formés, diplômés, pour accueillir ces animaux saisis chez des particuliers, lors de trafics ou encore ceux des cirques itinérants, qui doivent s'en séparer."
BARBARA POMPILI (ministre de la Transition écologique)
Et de préciser : "Ici, ils bénéficient d'une meilleure vie."
Patrick Violas est soulagé par ce soutien financier car son zoo-refuge ne pouvait pas bénéficier d'un fond de solidarité. Il fait de l'humour pour commenter cette aide : "Comme nos animaux, on ne rentrait dans aucune cage. Vous en avez créé une. Cette somme est primordiale car nous devons sauver d'autres animaux qui sont en attente."
Le patron du zoo-refuge a également précisé devant les nombreux médias : "Je remercie aussi le public qui a vu notre une longue vidéo (1,5 millions de vues), sous forme de SOS, diffusée début mars. Leurs dons sont également vitaux pour nous. Mais ce que nous voulons, c'est ouvrir au public." Le site serait viable avec 150.00 visiteurs annuels.
En 2020, La Tanière a reçu 900.000€ de dons, notamment de l'étranger, avec un versement de 20.000€ d'un Suisse, et un autre, du producteur de Mylène Farmer.
Nouvelle aide ?
Si le zoo-refuge ne peut pas ouvrir au printemps, la direction devrait de nouveau solliciter, financièrement, l'Etat. Présent, au même titre que Françoise Souliman, préfet d'Eure-et-Loir, et que diverses personnalités locales, Marc Fesneau, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne, est resté prudent sur l'avenir : "Nous ne pouvons pas faire de projection."
Les deux représentants de l'Etat ont également insister sur l'implication du député Guillaume Kasbarian sur le dossier de La Tanière. Présent, ce dernier a confié : "Je me suis battu comme un lion pour décrocher cette aide, j’ai mis beaucoup de pression. L’enveloppe globale a été réunie après de multiples réunions interministérielles consacrées à La Tanière." Il a ajouté :
"Quand on vote une loi pour lutter contre la maltraitance animale, on se doit de mettre les moyens en face, pour continuer à nourrir, soigner et sauver ces animaux en détresse. D’autant plus que La Tanière représente un intérêt considérable pour l'attractivité de l’Eure-et-Loir."
GUILLAUME KASBARIAN (député d'Eure-et-Loir)
Zoo de La Boissière fermé : l'incompréhension
Fermé depuis octobre, le zoo de La Boissière dénonce une situation injuste et incohérente. Le parc aurait de quoi faire venir des visiteurs avec ses nouveaux jeunes pensionnaires.
Par Nicolas Le Port Publié le 10 Mar 21 à 15:02 mis à jour le 10 Mar 21 à 15:14
Malgré la bonne nouvelle de la naissance d’un bébé rhino au zoo de la Boissière fin décembre, Sébastien Laurent, le gérant du parc, est remonté comme une pendule.
Car contrairement aux annonces initiales du gouvernement, le parc n’a finalement pas pu rouvrir le 13 février dernier au public : « Nous sommes fermés depuis bientôt cinq mois et le gouvernement ne nous donne aucune visibilité sur une date de réouverture. Nous ne sommes donc pas en mesure d’en annoncer une. Seule certitude : le parc est fermé pour les vacances d’hiver, ce qui est forcément frustrant pour l’équipe, tout comme le fait de ne pas pouvoir faire profiter nos visiteurs des dernières naissances. »
Pour le gérant du parc, « cette situation est incompréhensible et injuste car notre zoo est à 100 % en extérieur. Nous n’arrivons donc pas à comprendre pourquoi nous devons rester fermés alors qu’il n’y a pas plus de risque sanitaire chez nous que dans les magasins ou même dans la rue. Quand on apprend ensuite que le Jardin des plantes de Nantes continue d’accueillir les visiteurs quasiment sans aucun protocole sanitaire, on est écœurés. Là-bas, les visiteurs entrent dans la mini-ferme comme dans un moulin, sans aucun contrôle.
Pourquoi n’avons-nous plus le droit d’accueillir du public dans nos 4,2 km d’allées qui font quatre à cinq mètres de large alors que des milliers de visiteurs sont venus chez nous l’été dernier dans de bonnes conditions sanitaires ? Restauration, culture et tourisme sont actuellement les grands perdants de cette crise sanitaire alors qu’il n’y a strictement aucune raison valable à cela ! »
Ouverture espérée le 26 mars
Du côté des finances du zoo, elles ne sont pas encore dans le rouge, « mais plutôt dans l’orange actuellement. En effet, pour limiter la casse, nous avons reporté la création de la vallée des ours à 2022. C’est globalement le même topo pour plein d’autres travaux que nous avons décalés pour les mêmes raisons. Heureusement que nous avons fait une belle saison l’an dernier avec un très bel été 2020, sans quoi ce serait encore plus compliqué ».
Concernant la date de réouverture du zoo, Sébastien Laurent table, au mieux, sur fin mars : « Nous espérons sincèrement ouvrir avant le 26 mars car c’est la date à partir de laquelle nous sommes censés ouvrir tous les jours. Il nous tarde de retrouver les visiteurs ! »
Var : le zoo de Sanary-sur-Mer en pleine crise financière
Comme de nombreux secteurs d'activités, les parcs animaliers attendent leur prochaine réouverture au public avec impatience. C’est le cas du zoo de Sanary-sur-Mer qui voit ses revenus financiers chuter jour après jour. En attendant, il faut tenter de survivre à cette crise.
Publié le 28/02/2021 à 08h01
Sur le site et la page Facebook du zoo de Sanary-sur-Mer, depuis le mois de novembre, un message sans équivoque :
« Suite aux mesures gouvernementales annoncées , ZOA ferme ses portes jusqu'à nouvel ordre.
Comme lors de la précédente fermeture, les soigneurs vont travailler en équipe réduite et continuer à prendre soin des animaux du parc.
Nous avons déjà hâte de vous retrouver, prenez soin de vous. »
Privé de publics et donc revenus financiers, le propriétaire de ce zoo tente de se débrouiller pour maintenir les installations en état et les animaux en bonne santé en espérant une réouverture rapide. Un véritable challenge.
« Tous nos projets sont en stand by » Frédéric Tardy, Directeur du zoo
Dans le zoo de Sanary-sur-Mer, une volière devait être construite pour accueillir des petits singes africains. Mais depuis la crise sanitaire, ce projet a dû être abandonné.
" Nous n’avons plus les moyens de faire intervenir une entreprise externe, donc nous travaillons en interne."
Frédéric Tardy, Directeur du zoo
Pendant le premier confinement, ce zoo avait bénéficié d’aides de la part du gouvernement, à hauteur de 30.000 euros. Mais elles sont, pour l’heure, toujours en négociation.
"Nous essayons d’avancer comme nous le pouvons. On puise dans notre trésorerie mais elle n’est pas extensible à l’infini."
Frédéric Tardy, Directeur du zoo
30 mille euros par mois dépensés à perte pour maintenir le zoo
Nourrir les quelques 300 animaux du parc, entretenir les installations comme les enceintes notamment coûtent au directeur du zoo 30 mille euros par mois. Pour garder la tête hors de l’eau, il a divisé par 3 son budget d’aménagement annuel. Seuls l’accueil et les chemins d’accès pont été rénovés.
Les conséquences sur les salariés
Lors du premier confinement, les aides de l’état n’avaient pas empêché le placement en chômage partiel de la quasi-totalité des employés. Qu’en sera-t-il de ce confinement ? Une question qui hante les esprits.
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