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Ceux qui me connaissent peuvent me reconnaitre ???
et le parc tel qu'il va se présenter à quelque chose prés:

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Contre-projet au « super-zoo » Le zoo, cheval de bataille
Le projet de parc animalier Save est un argument clé de la droite et du centre.
« Ce sera ‘‘Save qui peut’’», ironise l’UMP Éric Martin. Le ton est donné. Si la droite et le centre ont déjà moult fois dit qu’ils étaient contre le projet Save et pour le maintien du zoo actuel, avec des aménagements et une possibilité d’extension, ils profitent de leur deuxième lettre de campagne pour présenter leur « projet alternatif ». L’espace du Bourgailh de part et d’autre de l’avenue de Beutre, jusqu’au zoo maintenu à sa place actuelle, serait aménagé. « Pour des loisirs de pleine nature gratuits », souligne Éric Martin. Cet aménagement mêlerait créations et équipements existants : promenades, jeux, maison de la nature, serre, terrains de sport, aires de pique-nique. « Le zoo redeviendrait privé », ajoute Franck Raynal. « Tout cela ne coûterait que 3 millions d’euros, et non 41. »
Éric Martin pense que ce chiffre sera largement dépassé.
Mais même en restant dans cette enveloppe, les deux élus sortants de l’opposition estiment que la dépense pour les Pessacais ira bien au-delà de la participation de la ville sur le papier : 7 millions. « Car cela n’intègre pas le rachat du zoo (2,6 millions), le déplacement de la déchetterie (2,6 millions) et la requalification de l’avenue de Beutre. Qu’il y ait des travaux de mise en sécurité à faire, on ne le conteste pas. Mais on estime le surcoût dû à Save à 3 ou 4 millions. Au total, cela fait 10 millions d’euros. En ajoutant les 8 millions de la CUB qui ne profiteront pas à autre chose, cela fait 25 millions. En plus, il y a un emprunt de 19 millions contracté par la Société d’économie mixte locale (Semi) constituée essentiellement des collectivités locales. La Caisse des dépôts et la Caisse d’épargne que l’on nous présente comme des actionnaires privés ne sont que des prêteurs. Le Club des entreprises de Pessac ne s’est engagé que pour une action à 10 euros. Reste la Saur, à hauteur de 14 %. Mais elle y a un intérêt stratégique : renforcer son implantation sur les marchés de l’eau aquitains, en améliorant sa visibilité auprès des élus. »
Sylvie Trautmann (UDI) juge les élus de gauche, bien « naïfs » d’avoir cru à l’engagement moral de Stéphane Da Cunha de réinvestir les 2,6 millions d’euros de la vente du zoo dans le futur projet : « Ce qu’il n’a pas fait, expliquant qu’il n’était pas viable. » L’opposition enfonce le clou : « Il y a un gros risque que cela ne marche pas et les collectivités devront encore payer. »
Évidemment, la majorité fait une autre lecture du dossier qui semble maintenant bien engagé… « Sauf si nous sommes élus », précise Franck Raynal. « Il n’est pas trop tard. »
Municipales à Pessac : le projet de nouveau zoo divise les candidats
C'est l'un des enjeux du second tour des élections municipales dimanche à Pessac : Jean-Jacques Benoit, le maire socialiste sortant, défend le projet de création d'un parc zoologique au Bourgailh. Mais son challenger UMP, Franck Raynal, juge cette réalisation coûteuse et inutile, et promet de l'abandonner s'il est élu.
Il y avait déjà le Zoo de Pessac, il y aura bientôt un nouveau parc zoologique et botanique. C’est le souhait de l’équipe du maire actuel, le socialiste Jean-Jacques Benoit. Un projet initié et appuyé par Alain Rousset depuis 1989, président de la Région et dernier sur la liste du maire sortant.
Ce parc d’une vingtaine d’hectares pourrait ouvrir dès 2017 sur le site de l'ancienne décharge du Bourgailh, et remplacerait le zoo actuel . Il coûterait 41 millions d’euros, répartis entre la ville, la CUB, la région et des investisseurs privés. « Une dépense inutile », selon l’équipe de Franck Raynal, le candidat UMP. L’opposition préfère utiliser l'argent pour rénover les écoles ou créer de nouveaux équipements de proximité,
« Nous devons investir pour le quotidien des Pessacais, pas pour le tourisme des Aquitains », Eric Martin, co-listier de Franck Raynal.
Alain Rousset promet 500.000 visiteurs
« Ca permet de garder les espaces verts et d’avoir un lieu de loisir à proximité », se défend Alain Rousset qui promet entre 300.000 et 500.000 visiteurs par an et un parc rapidement rentable
« Le parc créerait des emplois : 80 pour sa construction puis 140 pour sa gestion » assure Alain Rousset.
Mais ses adversaires n'y croient pas. Selon eux, Pessac n’est pas la Palmyre et il n’y aura jamais autant de visiteurs que prévu.
La SEML (Société d’économie mixte locale) zoo de Bordeaux-Pessac, qui gère le zoo actuel, devrait aussi avoir à sa charge son successeur. Mais en cas d’élection de Franck Raynal au second tour, le projet pourrait avorter malgré l'avancée des discussions.
Save bouge encore
Tandis que les dinosaures donnent de la voix avec l’Opération Raptors, les politiques affûtent leurs arguments pour ou contre le projet de parc animalier et végétal.
Même pas peur ! D'avoir caressé virtuellement un très méchant dinosaure type raptor n'a pas convaincu le nouveau maire Franck Raynal (UMP) de revenir sur sa décision d'arrêter le projet de parc animalier et végétal. En prenant ses fonctions samedi, il avait rappelé sa volonté de « solder le projet Save et lancer un nouveau projet d'aménagement du Bourgailh ». C'était un « point central » de sa campagne. « Je n'ai pas changé et ni Alain Rousset, ni moi n'en avons parlé », a-t-il déclaré hier, lors de l'inauguration de l'Opération Raptors.
Si son discours fut bref, celui du député socialiste et président de région, s'est quand
même attardé sur le zoo en précisant : « C'est le lieu d'attraction touristique le plus important de l'agglomération. » Le directeur Raphaël Dupin a confirmé : « En entrées payantes. » Environ 100 000 par an.
Save contre le Musée du vin
Après avoir insisté sur l'aspect économique du tourisme, Alain Rousset a souhaité au zoo « le plus bel avenir ». Or depuis 1989, il voit cet avenir sous forme de parc botanique et zoologique. C'est son idée, avec un objectif de 300 000 visiteurs par an.
Même s'il « note que Franck Raynal a redit samedi son intention d'arrêter », il ajoute : « Il faut qu'il comprenne l'intérêt économique pour la ville. Les élus ne doivent plus se positionner comme donneurs de subventions, mais aussi comme investisseurs. »
L'affaire dépasse Pessac : « C'est une opération novatrice qui s'inscrit dans un pacte d'agglomération, avec le Musée des civilisations du vin et le Grand Stade, où intervient aussi la région. » Alain Rousset parle de « devoir républicain ».
La CUB, maintenant, c'est Juppé. Patrick Guillemoteau, encore président pour quelques jours du Syndicat mixte Pôle touristique du Bourgailh veut croire que c'est « un homme d'honneur » : « Il ne peut pas avoir pris l'argent pour le Musée du vin et dire ‘‘Je reviens sur ma parole'' pour Save, projet qu'il a accompagné. Seul Franck Raynal a voté contre. »
D'un autre côté, si c'est la volonté du nouveau maire de Pessac… « J'ai d'autres priorités pour la ville », réaffirme Franck Raynal. « Les équipements sportifs, les écoles. » Et pour lui, pas de problème, on est « en deçà du point de non-retour. D'après ce que je sais, le montant des dédits n'est pas très important. »
Coûteuse rupture ?
Patrick Guillemoteau, par ailleurs avocat, n'est pas tout à fait d'accord. « Le contrat est signé. Si la Ville le rompt, elle devra payer. » Il estime l'ardoise, « hors recours » entre 2,8 et 3,5 millions. « En outre, 5,5 millions ont déjà été dépensés pour le rachat du zoo, les études et les premiers acomptes. On a dépassé le stade du projet. Ce serait du gaspillage, d'autant que le zoo actuel, aura besoin d'une remise aux normes de 1,5 million, sur un site contraint de 4 hectares qui ne lui appartient pas. »
Mais Franck Raynal avait évoqué la revente à un privé. Une seule chose le ferait reculer : « Que la Région paie ce que doit payer Pessac. » Le président Alain Rousset se dit prêt à « examiner une baisse de la part de Pessac ». Il laisse aussi entendre que Save « pourrait aller à Mérignac (partenaire qui dispose d'une vingtaine d'hectares sur le site) et Pessac n'aura rien ».
Pour lui, ce serait folie de se priver des promesses du projet avec « 140 emplois à la clé ». Un argument qu'il ne manquerait pas de reprendre s'il devait lui-même se lancer dans la course à la mairie… dans six ans. Or, ce serait toujours d'actualité !
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