Auarium de la Rochelle : 800 000 visiteurs médusés…
L'aquarium fête ses 10 ans avec des cadeaux à l'attention des petits et grands.
C'est sans doute le plus vieux couple de l'aquarium. Des poissons anges français. Mariés depuis quinze ans, ils ondulent en cadence dans leur robe bleue tachetée de jaune. Quinze ans, soit dix de plus que l'aquarium lui-même qui, à l'époque où il a accueilli les anges (bizarre, comme nom, on dirait des dorades peintes), était encore situé sur le port de plaisance des Minimes. Un peu à l'étroit, dans les 1 600 mètres carrés ouverts en 1988.
Un pas de géant
Tel qu'il était alors, ce concentré de vie marine constituait le plus grand aquarium de France. Pourtant, certaines espèces ne pouvaient s'y ébattre à leur aise. C'est pourquoi, le 21 décembre 2000, Roselyne et Pascal Coutant ouvraient, à quelques encablures du Vieux Port, un nouvel aquarium presque six fois plus grand. Un pas de géant qui dotait La Rochelle à la fois d'un équipement de dimension européenne et d'un atout touristique majeur. Car, dix ans après, l'intérêt pour l'aquarium ne se dément pas. 800 000 visiteurs, en moyenne, y découvrent chaque année les beautés et les mystères de la vie marine.
12 000 habitants, poissons et invertébrés, vivent dans les eaux de l'aquarium. De drôles de phénomènes, la plupart. Prenez les requins : deux requins gris, deux femelles, rien à espérer de ce côté. Mais les autres, deux requins marteau du même âge (9 ans et demi), garçon et fille, qui devraient se faire des mamours, étant donné qu'ils atteignent la maturité sexuelle. Eh bien, pas de naissance à l'horizon. « Il y a quelque temps, on a assisté à un semblant de parade, et c'est tout », raconte Mathieu Coutant.
Ce n'est sans doute que partie remise, tant les pensionnaires de l'aquarium apprécient leur environnement. Ainsi, les carangues jaunes, « qui ont grandi ici ». Comme les poissons clowns, copains comme tout avec les anémones où ils pondent leurs œufs, qui « se sentent bien ». Et comme les coraux, dont la splendeur et la profusion surprennent, d'autant qu'elles sont dues à… du bouturage. « On obtient une nouvelle colonie avec une branche de la précédente. Mais, il y a dix ans, il n'y avait aucun invertébré ici », explique Mathieu, passionné par la reproduction des espèces tropicales.
Raie guitare, requin dormeur
Fils de Roselyne Coutant, petit-fils de René le fondateur, Mathieu représente la troisième génération de Coutant atteinte par le virus de l'aquariophilie. Lui adore les méduses. D'ailleurs, à l'aquarium, ces mollasses se prélassent comme des stars et dans toutes les eaux possibles. Méduses blanc nacré en forme de trèfle à quatre feuilles, parachutes à filaments orange, voilettes de mariées en dentelle ivoire…
Un peu plus et ces invertébrées feraient oublier au visiteur le sourire de la raie guitare, les ouïes étranges du requin dormeur, la matraque du poisson-scie et la queue en mousseline jaune du poisson chirurgien. De quoi rester médusé.
Source : http://www.sudouest.fr/2010/12/21/aquar ... 05-739.php
L'aquarium fête ses 10 ans avec des cadeaux à l'attention des petits et grands.
C'est sans doute le plus vieux couple de l'aquarium. Des poissons anges français. Mariés depuis quinze ans, ils ondulent en cadence dans leur robe bleue tachetée de jaune. Quinze ans, soit dix de plus que l'aquarium lui-même qui, à l'époque où il a accueilli les anges (bizarre, comme nom, on dirait des dorades peintes), était encore situé sur le port de plaisance des Minimes. Un peu à l'étroit, dans les 1 600 mètres carrés ouverts en 1988.
Un pas de géant
Tel qu'il était alors, ce concentré de vie marine constituait le plus grand aquarium de France. Pourtant, certaines espèces ne pouvaient s'y ébattre à leur aise. C'est pourquoi, le 21 décembre 2000, Roselyne et Pascal Coutant ouvraient, à quelques encablures du Vieux Port, un nouvel aquarium presque six fois plus grand. Un pas de géant qui dotait La Rochelle à la fois d'un équipement de dimension européenne et d'un atout touristique majeur. Car, dix ans après, l'intérêt pour l'aquarium ne se dément pas. 800 000 visiteurs, en moyenne, y découvrent chaque année les beautés et les mystères de la vie marine.
12 000 habitants, poissons et invertébrés, vivent dans les eaux de l'aquarium. De drôles de phénomènes, la plupart. Prenez les requins : deux requins gris, deux femelles, rien à espérer de ce côté. Mais les autres, deux requins marteau du même âge (9 ans et demi), garçon et fille, qui devraient se faire des mamours, étant donné qu'ils atteignent la maturité sexuelle. Eh bien, pas de naissance à l'horizon. « Il y a quelque temps, on a assisté à un semblant de parade, et c'est tout », raconte Mathieu Coutant.
Ce n'est sans doute que partie remise, tant les pensionnaires de l'aquarium apprécient leur environnement. Ainsi, les carangues jaunes, « qui ont grandi ici ». Comme les poissons clowns, copains comme tout avec les anémones où ils pondent leurs œufs, qui « se sentent bien ». Et comme les coraux, dont la splendeur et la profusion surprennent, d'autant qu'elles sont dues à… du bouturage. « On obtient une nouvelle colonie avec une branche de la précédente. Mais, il y a dix ans, il n'y avait aucun invertébré ici », explique Mathieu, passionné par la reproduction des espèces tropicales.
Raie guitare, requin dormeur
Fils de Roselyne Coutant, petit-fils de René le fondateur, Mathieu représente la troisième génération de Coutant atteinte par le virus de l'aquariophilie. Lui adore les méduses. D'ailleurs, à l'aquarium, ces mollasses se prélassent comme des stars et dans toutes les eaux possibles. Méduses blanc nacré en forme de trèfle à quatre feuilles, parachutes à filaments orange, voilettes de mariées en dentelle ivoire…
Un peu plus et ces invertébrées feraient oublier au visiteur le sourire de la raie guitare, les ouïes étranges du requin dormeur, la matraque du poisson-scie et la queue en mousseline jaune du poisson chirurgien. De quoi rester médusé.
Source : http://www.sudouest.fr/2010/12/21/aquar ... 05-739.php
