Parc animalier de Pradinas :
Ces ours qui font grogner la fondation Bardot
Dans le cadre de la Magie de Noël, l’esplanade Gambetta sera le cadre d’un numéro de dresseur d’ours le mardi 21.
Dans le viseur des anti-corridas chaque été, avec, en août dernier, la dénonciation du soutien « déguisé » de la municipalité aux rendez-vous taurins, la mairie est, depuis hier, l’objet des critiques de la Fondation Brigitte Bardot. En cause, une des nouveautés de la Magie de Noël, avec la programmation, mardi, de quatre séances de démonstration de dressage d’ours (et rapaces) sur l’esplanade Gambetta.
La mairie avait pourtant pris ses précautions. Précisant, dans le programme officiel, que « ces numéros sont réalisés par un dresseur professionnel dans le plus strict respect de l’animal et des conditions de sécurité ».
L’ajout ne suffit visiblement pas à convaincre la Fondation : « Du respect de l’animal, il n’y en a pas, précise un membre du bureau de la protection animale de la Fondation. L’ours est utilisé, asservi, exhibé. La place d’un ours, ce n’est pas au bout d’une corde. »
Constat sans concession possible qui a donc amené la Fondation à adresser, hier, une lettre ouverte au député-maire Jean-Claude Pérez : « Nous en appelons à vos qualités de cœur afin que vous preniez conscience du caractère indigne et immoral de telles exhibitions dans lesquelles la nature même de l’animal est inhibée, asservie pour le seul plaisir de l’homme. »
Pas d’appel direct à l’annulation du spectacle, même si, reconnaît sans peine le chargé de communication, « c’est la direction que nous souhaiterions voir prendre ». Mais rappelle le bureau de protection animale, « il ne s’agit que d’une lettre ouverte, avec des arguments, pour sensibiliser les mairies. On sait bien que ce n’est pas illégal. On leur laisse libre appréciation ».
Du côté de la mairie, c’est avec certitude et sérénité que Jean-Noël Lloze, élu en charge des animations, souligne la qualité du « spectacle » proposé par Jean-Philippe Roman, responsable du parc animalier aveyronnais de Pradinas et dresseur animalier impliqué avec ses ours et loups dans les tournages de Gladiator ou des Visiteurs II. « Ce n’est pas du cirque. L’ours n’a pas de muselière, il n’est pas déguisé, il a ses griffes, toutes ses dents. C’est un dresseur qui travaille en symbiose avec son animal. »
Et d’insister : « On est là avec des gens passionnés par leurs animaux et leur élevage, tout simplement. » Un principe que répète l’une des responsables du parc de Pradinas : « Le traitement des animaux, c’est très bien que la fondation s’en occupe, mais on s’en occupe pour eux. On travaille à l’affection. Evidemment, ce sont des animaux qui sont nés en captivité mais, à la différence de cirques, ils ne sont pas en cage toute l’année. »
Source : http://www.midilibre.com/articles/2010/ ... 82916.php5
Ces ours qui font grogner la fondation Bardot
Dans le cadre de la Magie de Noël, l’esplanade Gambetta sera le cadre d’un numéro de dresseur d’ours le mardi 21.
Dans le viseur des anti-corridas chaque été, avec, en août dernier, la dénonciation du soutien « déguisé » de la municipalité aux rendez-vous taurins, la mairie est, depuis hier, l’objet des critiques de la Fondation Brigitte Bardot. En cause, une des nouveautés de la Magie de Noël, avec la programmation, mardi, de quatre séances de démonstration de dressage d’ours (et rapaces) sur l’esplanade Gambetta.
La mairie avait pourtant pris ses précautions. Précisant, dans le programme officiel, que « ces numéros sont réalisés par un dresseur professionnel dans le plus strict respect de l’animal et des conditions de sécurité ».
L’ajout ne suffit visiblement pas à convaincre la Fondation : « Du respect de l’animal, il n’y en a pas, précise un membre du bureau de la protection animale de la Fondation. L’ours est utilisé, asservi, exhibé. La place d’un ours, ce n’est pas au bout d’une corde. »
Constat sans concession possible qui a donc amené la Fondation à adresser, hier, une lettre ouverte au député-maire Jean-Claude Pérez : « Nous en appelons à vos qualités de cœur afin que vous preniez conscience du caractère indigne et immoral de telles exhibitions dans lesquelles la nature même de l’animal est inhibée, asservie pour le seul plaisir de l’homme. »
Pas d’appel direct à l’annulation du spectacle, même si, reconnaît sans peine le chargé de communication, « c’est la direction que nous souhaiterions voir prendre ». Mais rappelle le bureau de protection animale, « il ne s’agit que d’une lettre ouverte, avec des arguments, pour sensibiliser les mairies. On sait bien que ce n’est pas illégal. On leur laisse libre appréciation ».
Du côté de la mairie, c’est avec certitude et sérénité que Jean-Noël Lloze, élu en charge des animations, souligne la qualité du « spectacle » proposé par Jean-Philippe Roman, responsable du parc animalier aveyronnais de Pradinas et dresseur animalier impliqué avec ses ours et loups dans les tournages de Gladiator ou des Visiteurs II. « Ce n’est pas du cirque. L’ours n’a pas de muselière, il n’est pas déguisé, il a ses griffes, toutes ses dents. C’est un dresseur qui travaille en symbiose avec son animal. »
Et d’insister : « On est là avec des gens passionnés par leurs animaux et leur élevage, tout simplement. » Un principe que répète l’une des responsables du parc de Pradinas : « Le traitement des animaux, c’est très bien que la fondation s’en occupe, mais on s’en occupe pour eux. On travaille à l’affection. Evidemment, ce sont des animaux qui sont nés en captivité mais, à la différence de cirques, ils ne sont pas en cage toute l’année. »
Source : http://www.midilibre.com/articles/2010/ ... 82916.php5
