Naissance au zoo d'Amnéville

[fabien]

Nouveau carnet rose au zoo d’Amnéville. Le parc animalier compte neuf pensionnaires de plus, dont trois tigres sibériens. Un petit événement, car cette espèce est menacée, avec moins de 1 000 individus répertoriés.

L’allaitement des petits tigres sibériens a commencé à l’abri des regards. Comme cela se pratique avec chaque nouvel arrivant dans le zoo, on leur a posé une puce électronique pour faciliter leur suivi.

D’abord un grognement sourd, comme une mise en garde. Et puis ce rugissement soudain et terrifiant qui vous découpe…

La scène se passe au zoo d’Amnéville, dans le box où Toundra, une femelle tigre, va allaiter ses petits pendant plusieurs semaines. Philippe Cammarata, l’un des responsables animaliers du site, tente de la rassurer de sa voix reposante. Mais les babines restent rétractées, les crocs bien en évidence. Le regard est glaçant.

Agressive de nature, Toundra protège Oussouri, Igor et Taïga, qui sont nés le 15 octobre. Pour les responsables du zoo, l’arrivée des deux mâles et de la femelle est un événement important, puisque l’espèce en question – des tigres sibériens – est menacée de disparition, en raison notamment de conflits avec l’homme. Il en reste à peine un millier dans l’immensité de la taïga de l’ancien pays des tsars.

Un troisième touraco

Les bébés resteront au minimum un an avec leur mère, avant d’être transférés dans d’autres parcs zoologiques, en France ou à l’étranger, en tenant compte notamment de la génétique. « Cette mesure s’impose avant tout pour éviter la consanguinité », explique l’animalier. Leur père ? Un molosse de 230 kg, prénommé Alexeï, bonne pâte et plus enclin à faire la sieste qu’à s’amuser avec sa marmaille.

Chez les coatis et les touracos, l’heure est aussi à la présentation des petits derniers. Chez les premiers, des petits carnivores sud-américains, proches des ratons laveurs et des pandas, cinq bébés sont élevés au sein de la meute.

Quant au couple de touracos, un volatile africain très coloré, qui a intégré le zoo en 2009, il s’agissait d’une première naissance.

Source Le Républicain Lorrain