Le parc des félins, c'est bien plus qu'un zoo :
L’an dernier, 246 000 visiteurs ont découvert ses 150 animaux au coeur de la Brie. Le Parc des félins inaugure Mission Nature, un pas de plus pour la sauvegarde des espèces.
Un manteau de fourrure en guise de ruban d’inauguration, cisaillé par les élus de la région et du département : au Parc des félins, le ton est donné. En inaugurant samedi l’attraction Mission Nature, un petit train qui emmène les visiteurs à travers le parc, le fondateur du centre zoologique de Nesles, troisième destination touristique du département, a une fois de plus marqué son engagement militant dans la lutte contre la disparition des animaux.
Financée à hauteur de 100000 € par les conseils régional et départemental — sur 1 M€ au total —, Mission Nature emmène le visiteur à la découverte des richesses animales pendant les dix-neuf minutes que durent un film et des saynètes expliquant le braconnage, la déforestation et autres menaces à la survie des espèces. « Nous n’avons pas de leçons à donner, nous essayons simplement de faire prendre conscience de l’impact de notre activité et de nos achats », explique Patrick Jardin, le fondateur et directeur, évoquant la responsabilité de marques comme Nutella, Häagen-Dazs ou Nestlé qui utilisent l’huile de palme dont la culture massive en Asie entraîne la disparition des tigres.
Un message qui semble entendu par les politiques présents : « Nous autres, élus territoriaux, ne voyons qu’à travers nos problématiques locales. Presque à en oublier ces enjeux qui nous dépassent. Le Parc des félins est l’occasion pour la Seine-et-Marne de devenir moteur de ce combat. Dès aujourd’hui, je vais m’y impliquer personnellement », a annoncé Lionel Walker, conseiller général et parrain de la panthère des neiges née début juin.
Mais l’engagement du parc repose aussi sur le programme européen de reproduction des animaux. Depuis plusieurs mois, une vague de naissances a déferlé sur les 60 ha de Lumigny, portant à plus de soixante le nombre de nouveau-nés depuis sa création en octobre 2006.
Début mai est née Daïna, la panthère des neiges, dont les ancêtres arpentaient les montagnes d’Asie centrale. Les visiteurs peuvent l’admirer en famille dans son enclos.
Le couple de tigres de Sibérie, Natasha et Nicolaï, sont les heureux parents de trois boules de poils — deux mâles et une femelle. Lovés dans leur cage, les bébés, nés le 2 juin et pesant 1 kg chacun — contre 200 kg à 300 kg à l’âge adulte —, rejoignent le peuple des 500 tigres de l’espèce nés en captivité. Seuls 450 individus peuplent à l’état sauvage les frontières russes, chinoises et coréennes.
Toujours dans la partie Asie, trois autres peluches vivantes ont vu le jour : deux femelles et un mâle panthères de l’Amour (ou panthères de Chine), une espèce originaire de cette région traversée par le fleuve séparant la Russie et la Chine. Là-bas, seuls 30 individus vivent à l’état sauvage contre 200 dans les parcs zoologiques.
Chez les voisins lémuriens aussi, la saison des amours a porté ses fruits. Cette fois, les visiteurs pourront voir ces animaux peu farouches déambuler entre leurs jambes, avec leurs bébés sur le dos! L’occasion de s’attendrir devant les lémurs à la longue queue rayée noir et blanc, sautant d’arbre en arbre, leur progéniture accrochée au ventre. Ne manquez pas le tout dernier bébé lémur à ventre roux
Source : http://www.leparisien.fr/seine-et-marne ... 005451.php
L’an dernier, 246 000 visiteurs ont découvert ses 150 animaux au coeur de la Brie. Le Parc des félins inaugure Mission Nature, un pas de plus pour la sauvegarde des espèces.
Un manteau de fourrure en guise de ruban d’inauguration, cisaillé par les élus de la région et du département : au Parc des félins, le ton est donné. En inaugurant samedi l’attraction Mission Nature, un petit train qui emmène les visiteurs à travers le parc, le fondateur du centre zoologique de Nesles, troisième destination touristique du département, a une fois de plus marqué son engagement militant dans la lutte contre la disparition des animaux.
Financée à hauteur de 100000 € par les conseils régional et départemental — sur 1 M€ au total —, Mission Nature emmène le visiteur à la découverte des richesses animales pendant les dix-neuf minutes que durent un film et des saynètes expliquant le braconnage, la déforestation et autres menaces à la survie des espèces. « Nous n’avons pas de leçons à donner, nous essayons simplement de faire prendre conscience de l’impact de notre activité et de nos achats », explique Patrick Jardin, le fondateur et directeur, évoquant la responsabilité de marques comme Nutella, Häagen-Dazs ou Nestlé qui utilisent l’huile de palme dont la culture massive en Asie entraîne la disparition des tigres.
Un message qui semble entendu par les politiques présents : « Nous autres, élus territoriaux, ne voyons qu’à travers nos problématiques locales. Presque à en oublier ces enjeux qui nous dépassent. Le Parc des félins est l’occasion pour la Seine-et-Marne de devenir moteur de ce combat. Dès aujourd’hui, je vais m’y impliquer personnellement », a annoncé Lionel Walker, conseiller général et parrain de la panthère des neiges née début juin.
Mais l’engagement du parc repose aussi sur le programme européen de reproduction des animaux. Depuis plusieurs mois, une vague de naissances a déferlé sur les 60 ha de Lumigny, portant à plus de soixante le nombre de nouveau-nés depuis sa création en octobre 2006.
Début mai est née Daïna, la panthère des neiges, dont les ancêtres arpentaient les montagnes d’Asie centrale. Les visiteurs peuvent l’admirer en famille dans son enclos.
Le couple de tigres de Sibérie, Natasha et Nicolaï, sont les heureux parents de trois boules de poils — deux mâles et une femelle. Lovés dans leur cage, les bébés, nés le 2 juin et pesant 1 kg chacun — contre 200 kg à 300 kg à l’âge adulte —, rejoignent le peuple des 500 tigres de l’espèce nés en captivité. Seuls 450 individus peuplent à l’état sauvage les frontières russes, chinoises et coréennes.
Toujours dans la partie Asie, trois autres peluches vivantes ont vu le jour : deux femelles et un mâle panthères de l’Amour (ou panthères de Chine), une espèce originaire de cette région traversée par le fleuve séparant la Russie et la Chine. Là-bas, seuls 30 individus vivent à l’état sauvage contre 200 dans les parcs zoologiques.
Chez les voisins lémuriens aussi, la saison des amours a porté ses fruits. Cette fois, les visiteurs pourront voir ces animaux peu farouches déambuler entre leurs jambes, avec leurs bébés sur le dos! L’occasion de s’attendrir devant les lémurs à la longue queue rayée noir et blanc, sautant d’arbre en arbre, leur progéniture accrochée au ventre. Ne manquez pas le tout dernier bébé lémur à ventre roux
Source : http://www.leparisien.fr/seine-et-marne ... 005451.php