Pont-Scorff.Le zoo repris par les enfants Thomas

[didier]

Créé en 1973 par Maguy et Pierre Thomas, le zoo de Pont-Scorff (56) était à vendre depuis quelques mois. Ce n'est plus le cas. Des changements sont toutefois à prévoir. Les enfants de Pierre et Maguy Thomas reprennent totalement les rênes de la société, laissant à Alain Le Herrite, également actionnaire, le rôle de directeur. Pour l'instant, ce dernier n'a pas souhaité réagir. Le zoo est l'un des pôles touristiques important dans la région, avec près de 220.000 visiteurs.

[didier]

Suite de l'article :

Créé en 1973 par Maguy et Pierre Thomas, le zoo est devenu l'un des pôles touristiques important avec près de 220.000 visiteurs. Il devrait connaître dans les prochains mois un tournant, dont le premier acte vient d'avoir lieu. Véronique Halloui-Thomas, fille du fondateur, est devenue cogérante de la société aux côtés de sa mère. La Sarl Bretagne Zoo (1), qui gère le parc, a vu le jour en 1990 avec trois actionnaires: le couple Thomas et Alain Le Heritte, premier employé du parc que les fondateurs avaient souhaité associer au vu de son investissement. En 2001, préparant leur succession, Pierre et Maguy Thomas y avaient associé leurs enfants: Véronique et Olivier.

Le fondateur décédé en 2003 :

Le décès du fondateur, en 2003, avait redistribué les cartes: 20% pour Maguy, 30% pour Alain Le Heritte et 50% pour les enfants. Pour ces derniers, aujourd'hui, il n'est plus question de vendre leurs parts à un groupe extérieur. « On y a pensé, mais aucun n'avait de projet en lien avec l'état d'esprit du parc ». Ils souhaitent avoir toutes les cartes en main et reprendre les parts de leur mère à l'heure de la retraite. Et c'est là que les grands bouleversements sont à prévoir.

«La priorité c'est la saison»

« Compte tenu d'un pacte d'associés signé lors de la création de la société, Alain Le Heritte est tenu de nous vendre l'intégralité de ses parts. Cela devrait prendre 2-3mois », indique Véronique Halloui-Thomas qui souligne qu'il sera maintenu à son poste de directeur salarié. Pour elle, « ce changement n'aura pas d'influence sur le zoo». Tout juste évoque-t-elle quelques réorganisations du travail. Qu'en est-il des projets défendus par le futur ex-directeur actionnaire comme la création d'une serre? « Pour l'instant, la priorité c'est la saison. Il nous faudra ensuite tout remettre à plat. Que ce soit une serre ou autre chose, il nous faut du temps pour cette aventure. Une chose est certaine: il y aura des nouveautés en 2011 ».

source : http://lorient.letelegramme.com/local/m ... 968475.php

[Antoine6259]

La phrase qu'il aurait été intéressant de développer, c'est "aucun n'avait de projet en lien avec l'état d'esprit du parc". Comment définissent-ils l'était d'esprit du parc ? Et qui s'était proposé pour racheter ? Pour moi, la plus grande éventualité était que Pont Scorff soit racheté par un ou plusieurs des membres du groupe La Flèche/Pessac/Trégomeur/La Bourbansais/Le PAL. le risque aurait donc été que l'on se retrouve peu à peu avec un parc joli, mais standardisé.

Perso, j'ai visité Pont Scorff il y a bientôt un an. J'ai trouvé que le cadre du parc était agréable, mais que bon nombre d'enclos devenaient vieillissants (ceux des félins notamment) et que par sa configuration, le parc était plutôt mal fichu (mais on ne décide pas du relief.) Je pense qu'une restructuration pourrait être intéressante.

[raphaël]

A vrai dire, comme antoine, je vois mal comment on pourrait faire encore moins bien que le Pont Scorff actuel sur un site aussi beau.
Mais après, j'imagine que le changement sera aussi et surtout en coulisse, pour les conditions de travail des soigneurs ou l'entretien quotidien des animaux, ce que le visiteur ne voit pas forcément.

[Antoine6259]

Je n'ai pas non plus dit que Pont Scorff était mauvais, mais j'ai quand même eu l'impression d'un parc ancien, dont un certain nombre d'installations commençaient à devenir tristes et trop petites. Pour la configuration, je pensais plus particulièrement à la grande allée qui descend assez fortement, on la seule solution a été de mettre des volières et des enclos alignés le long du chemin. Mais sinon, la première partie du parc est agréable. D'autres enclos sont plutôt bien pour les animaux, mais l'esthétisme ne semble vraiment pas avoir été la priorité (éléphants, rhinocéros noirs, plaine Africaine...)

[maxime]

Autre article complémentaire tiré de Ouest France :

« C'est déjà effectif, je suis devenue la cogérante du zoo », explique Véronique Hallaoui, 45 ans, qui vit dans le Périgord depuis 2003, mais se rapatrie actuellement avec sa famille en Bretagne. C'est la fille de Pierre Thomas, créateur du zoo en 1973, décédé en 2003, et son frère, OIlivier, 35 ans, qui travaille dans le parc animalier, qui ont lancé ce rachat. Tous deux disposent déjà, entre donations et transmission de patrimoine, de 50 % du capital de la SARL Bretagne Zoo. Un projet de vente existait depuis 2008.

Une filiation qui s'explique. « Maman vient d'avoir 69 ans et demi, elle souhaite prendre sa retraite à la fin de l'année, alors qu'elle était toujours cogérante avec 20 % des parts. Nous nous sommes posé la question. Que faire ? Vendre ? Ou racheter ce parc, que nous connaissons depuis toujours, où nous avons passé notre enfance. Donc, être à sa tête pour une deuxième génération ».

C'est Pierre Thomas qui l'a créé, après s'être préalablement installé, comme dompteur de fauves, au Palméro à Guidel, avec, pour premier salarié, Alain Le Héritte qui en est le directeur, tout en détenant 30 % des parts de la société. La vente des parts de la SARL le contraignait à faire de même : elle se fera au profit des deux enfants du fondateur. Bénéficiant aussi des parts de leur mère, ils seront dans quelques mois, le temps que les démarches administratives suivent leur cours, propriétaires du zoo à 100 %. « Sans doute à la fin de l'été ou au début de l'automne », précise Véronique Hallaoui.

« Des idées pour 2011 »

Sans attendre, ils préparent la saison d'été, vitale pour le parc, qui reçoit 220 000 visiteurs par an. Aux 37 salariés et stagiaires, vont « venir s'ajouter les saisonniers. Ce sera la priorité du moment, avant d'envisager l'avenir. Nous avons déjà des idées nouvelles pour 2011, mais il est encore trop tôt pour en parler, pour améliorer le fonctionnement du zoo et donner un élan nouveau à la machine ».

Rien à voir cependant avec les fuites d'animaux (des panthères) intervenues dans des circonstances étranges il y a quelques mois. « Les portes et les serrures ont été changées afin de nous prémunir de telles choses, et l'enquête est toujours en cours. »

Par ailleurs, le zoo fait toujours partie du réseau des parcs français et européens pour la conservation des espèces menacées (European Association of Zoos and Aquaria) et peut, à ce titre, en bénéficier pour renforcer ses oeuvres vives.

Le directeur du site, Alain Le Héritte, qui tient la barre depuis le début des années 90 restera à cette fonction. « Sauf la vente de ses parts, rien ne va changer pour lui », indique Véronique Hallaoui. « Il fait très bien son travail et c'est le premier employé du parc ».

Source: http://www.ouest-france.fr/actu/actuLoc ... Locale.Htm