Un kangourou vu en Vendée

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Un kangourou vu dans un camping de Challans (Vendée) :

Les kangourous aiment-ils le camping ? Les marsupiaux ne sont pas connus pour être des adeptes du caravaning, ni même pour habiter des mobile-homes. Cependant, certains membres de l'espèce semblent apprécier le camping le Ragis à Challans ! Hier vers midi, Jérémy Blaevoet, vacancier venu de Tourcoing, a eu la surprise d'apercevoir un kangourou (certainement un wallaby de Bennet) près de son mobile-home. "Ca surprend un kangourou en Vendée. Au début, je pensais que c'était un gros ragondin".

Déjà aperçu tôt le matin, l'animal, sans doute entré par un trou dans le grillage, errait à la recherche de la sortie et s'est enfui par la toute. Il ne serait pas le seul : une famille d'anglais, dont le salon de jardin a été renversé par le kangourou, dit en avoir ensuite vu un deuxième.

Le gérant du camping l'a déjà aperçu il y a trois semaines près de chez elle. Se serait-il échappé d'un zoo ? d'une ménagerie ? Ou d'un particulier qui a de nouveaux animaux de compagnie ?...

Source : Journal Ouest France du 16 juin 2010

Habitant moi-même à Challans, si je l'aperçois dans mon jardin, je ne manquerai pas de vous faire part en exclusivité des photos du "wallaby vendéen"

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Une autre évasion de wallaby, cette fois dans le nord de la France. L'animal a été retrouvé mort.

Le kangourou aperçu cette semaine par plusieurs témoins près du cimetière britannique de Flesquières a été retrouvé hier matin un kilomètre plus loin, au bord de l'autoroute A 26, à hauteur de Marcoing. Ce sont des agents de la Sanef qui ont ramassé sa carcasse.

Il s'agissait probablement d'un wallaby de Bennet, un animal très commun en Australie, mais plus rare sous nos cieux. La directrice du zoo de Lille, Géraldine Cassiat-Morisset, explique que c'est un animal « qui s'adapte très bien au climat de nos régions ». C'est même une espèce « qui se retrouve à l'état sauvage en Angleterre ». En France, on en trouve une importante communauté dans la forêt de Rambouillet, près de Paris.

La dernière fois qu'on en a vu dans le Nord, c'était à Roncq, près de Lille, en août 2009. Lui aussi avait été percuté par une voiture. En 2008, un couple vagabond avait été aperçu à plusieurs reprises aux environs de Saint-Amand-les-Eaux.
Celui de Flesquières avait l'habitude de côtoyer des humains. Éric Fraybin, un habitant de Flesquières qui l'a croisé deux fois dans la semaine, témoigne de son attitude peu farouche : « Il attendait en me regardant, et quand je m'approchais, il reculait un peu. » Il mesurait environ « un mètre dressé sur ses pattes », précise-t-il.

Le marsupial ne s'est manifestement pas échappé du parc animalier d'Estourmel, distant d'une trentaine de kilomètres. Alertés dès mardi par téléphone, les employés du parc ont compté leurs wallabies. Aucun ne manquait à l'appel. Reste l'hypothèse d'un particulier qui l'aurait élevé comme animal de compagnie.

C'est inhabituel. « On ne vend pas ça en animalerie », affirme Géraldine Cassiat-Morisset. Mais c'est possible. On peut acheter un tel animal à condition de « le déclarer en préfecture ». Trois autorisations ont été délivrées depuis 2007. « Mais normalement, il doit être marqué, précise la directrice. Et on doit déclarer aussi quand il s'est échappé. » •

Source : http://www.lavoixdunord.fr