Un "Ecoparc" à Mercey (Haute-Normandie) !
MERCEY.L'ancienne décharge devient, au fil du temps, un parc animalier. Anes et lamas passent des jours paisibles dans leurs enclos. Quatre wallabies viennent de les rejoindre.
Un lieu de promenade accessible et gratuit où les animaux dans leur enclos jalonnent le parcours. C'est ce qu'est devenu le site qui, pendant des années, a été la décharge pour les ordures ménagères du secteur. La volonté de revalorisation par le Setom (Syndicat mixte pour l'étude et le traitement des ordures ménagères), lors de la reprise en 2002, en a fait un lieu de promenade mais aussi un refuge pour une cinquantaine d'espèces d'oiseaux. Au fil du temps, les animaux ont investi le lieu pour le plus grand bonheur des enfants et des adultes.
Le Setom a tout d'abord mis en place un enclos pour deux ânes. Ils se sont parfaitement adaptés et depuis un ânon est né au sein de l'Ecoparc, preuve de bien-être des animaux. Le « bébé » a été baptisé Victor par le personnel du site.
Par la suite, deux lamas se sont installés. Leur espace de vie a été choisi en fonction de la végétation. En effet, ces camélidés sont particulièrement friands de ronces. Sauf ceux de l'Ecoparc qui préfèrent les petits encas généreusement apportés par les promeneurs. De plus, ils jouent les stars devant les appareils photographiques. Ils cohabitent avec deux moutons et deux cygnes. Il y a une quinzaine de jours, deux paons et quatre wallabies de Bennett sont arrivés.
Ces derniers se sont vite adaptés au lieu et deviennent un peu moins sauvages de jour en jour. Dans leur enclos d'environ deux hectares, ils se baladent, grignotent les jeunes pousses ou s'abritent du soleil dans leur cabane. Un second abri sera bientôt installé afin qu'ils soient plus à l'aise. Ces petits kangourous viennent de la ferme de Beaumont, à Eu, en Seine-Maritime. Marc Amblot, travaille sur le site de l'Ecoparc. Passionné de nature, il est devenu le soigneur attitré des animaux. « Je leur donne à manger tous les matins », explique Marc Amblot. Il s'occupe aussi des visites du vétérinaire quand elles sont nécessaires et veille à ce que tous les animaux ne manquent jamais d'eau. Marc Amblot connaît bien tous ses protégés et leurs préférences en matière de friandises. « Les wallabies aiment bien les quartiers de pommes, les carottes et les biscottes », précise le soigneur. Toutefois, ils ne sont pas contre un petit-déjeuner de jeunes pousses en remplacement des granulés que leur propose leur hôte.
Concernant leur terrain de jeu, la clôture est électrifiée. Non pas pour éviter leur fugue mais bien pour les protéger d'éventuels prédateurs qui pourraient venir les menacer.
Tout le personnel de l'Ecoparc espère que, comme chez les ânes, une ou plusieurs naissances viendront enrichir la famille des marsupiaux.
Source : Paris Normandie
MERCEY.L'ancienne décharge devient, au fil du temps, un parc animalier. Anes et lamas passent des jours paisibles dans leurs enclos. Quatre wallabies viennent de les rejoindre.
Un lieu de promenade accessible et gratuit où les animaux dans leur enclos jalonnent le parcours. C'est ce qu'est devenu le site qui, pendant des années, a été la décharge pour les ordures ménagères du secteur. La volonté de revalorisation par le Setom (Syndicat mixte pour l'étude et le traitement des ordures ménagères), lors de la reprise en 2002, en a fait un lieu de promenade mais aussi un refuge pour une cinquantaine d'espèces d'oiseaux. Au fil du temps, les animaux ont investi le lieu pour le plus grand bonheur des enfants et des adultes.
Le Setom a tout d'abord mis en place un enclos pour deux ânes. Ils se sont parfaitement adaptés et depuis un ânon est né au sein de l'Ecoparc, preuve de bien-être des animaux. Le « bébé » a été baptisé Victor par le personnel du site.
Par la suite, deux lamas se sont installés. Leur espace de vie a été choisi en fonction de la végétation. En effet, ces camélidés sont particulièrement friands de ronces. Sauf ceux de l'Ecoparc qui préfèrent les petits encas généreusement apportés par les promeneurs. De plus, ils jouent les stars devant les appareils photographiques. Ils cohabitent avec deux moutons et deux cygnes. Il y a une quinzaine de jours, deux paons et quatre wallabies de Bennett sont arrivés.
Ces derniers se sont vite adaptés au lieu et deviennent un peu moins sauvages de jour en jour. Dans leur enclos d'environ deux hectares, ils se baladent, grignotent les jeunes pousses ou s'abritent du soleil dans leur cabane. Un second abri sera bientôt installé afin qu'ils soient plus à l'aise. Ces petits kangourous viennent de la ferme de Beaumont, à Eu, en Seine-Maritime. Marc Amblot, travaille sur le site de l'Ecoparc. Passionné de nature, il est devenu le soigneur attitré des animaux. « Je leur donne à manger tous les matins », explique Marc Amblot. Il s'occupe aussi des visites du vétérinaire quand elles sont nécessaires et veille à ce que tous les animaux ne manquent jamais d'eau. Marc Amblot connaît bien tous ses protégés et leurs préférences en matière de friandises. « Les wallabies aiment bien les quartiers de pommes, les carottes et les biscottes », précise le soigneur. Toutefois, ils ne sont pas contre un petit-déjeuner de jeunes pousses en remplacement des granulés que leur propose leur hôte.
Concernant leur terrain de jeu, la clôture est électrifiée. Non pas pour éviter leur fugue mais bien pour les protéger d'éventuels prédateurs qui pourraient venir les menacer.
Tout le personnel de l'Ecoparc espère que, comme chez les ânes, une ou plusieurs naissances viendront enrichir la famille des marsupiaux.
Source : Paris Normandie