Une orque tue sa dresseuse aux USA

[Math 63]

USA: une orque tue sa dresseuse dans un parc aquatique de Floride

Une dresseuse d'orques d'un parc d'attractions aquatique de Floride (sud-est des Etats-Unis) a été tuée mercredi en pleine représentation par un de ces mammifères marins dont elle s'occupait, ont annoncé la police et la direction du parc.

"Un de nos dresseurs les plus expérimentés s'est noyé lors d'un accident avec une de nos orques", a indiqué Dan Brown, directeur général du parc Seaworld à Orlando.

Au cours d'une conférence de presse, la police a réfuté le scénario d'une attaque lorsque la dresseuse, dont l'identité n'a pas été révélée, était hors de l'eau. Elle aurait d'abord glissé dans le delphinarium, où elle a été ensuite attaquée par l'orque. "Elle a apparemment glissée ou est tombée. Elle a été agressée de façon fatale par l'animal. C'est une mort accidentelle, une mort tragique", a déclaré Jim Solomons, du bureau du shérif du comté d'Orange.

Toutefois, des témoins, cités par des chaînes de télévision, ont raconté que l'orque a chargé, s'est hissé hors de l'eau et a saisi la jeune femme entre ses mâchoires au niveau de la taille sur le bord de l'aquarium.

L'employée, âgée de 40 ans, venait juste de terminer son introduction du spectacle à venir. L'orque, nommé Tilikum, l'a ensuite entraînée dans l'eau, la secouant de toutes parts comme une poupée de chiffon au point qu'elle aurait perdu une chaussure, selon un témoin cité par CBS.

Plusieurs dizaines de spectateurs étaient présents au moment du drame. "L'animal a décollé de je-ne-sais-où, a saisi l'entraîneur par la taille et l'a secouée violemment. Les sirènes se sont mises à sonner, tout le monde est parti en courant", a raconté Victoria Biniak, une spectatrice, à plusieurs chaînes de télévision.

Tilikum, qui signifie "ami" en langue indienne Chinook, est une des vedettes du Shamu Stadium de Seaworld qui organise des spectacles avec des dauphins dressés, des phoques et ces puissants épaulards, dont les mâles peuvent mesurer jusqu'à 8 mètres de long et peser entre 5 et 7 tonnes.

Mais Tilikum, qui est en captivité au delphinarium d'Orlando depuis 1992, a déjà été impliqué dans deux incidents graves, selon la société protectrice des animaux, The Humane Society of the United States.

En 1991, alors qu'il était l'hôte du parc aquatique canadien de Sealand of the Pacific, le prédateur aurait, avec deux autres orques, noyé une jeune entraîneuse, la maintenant dans sa bouche sous l'eau jusqu'à la noyade devant des spectateurs horrifiés.

En 1999, en Floride cette fois, un homme qui apparemment s'était introduit la nuit dans le parc pour nager dans l'aquarium, a été retrouvé mort, le corps nu et lacéré indiquant que l'animal l'avait traîné contre les murs de la piscine, selon The Human Society.

Les orques ou épaulards, qui ont le surnom de "baleines tueuses" en anglais et sont reconnaissables à leur livrée noire et blanche, sont de redoutables chasseurs qui se nourrissent de phoques, d'otaries et d'autres baleines. En liberté, elles ne s'attaquent généralement pas à l'homme. Mais elles ont une technique de chasse opportuniste qui favorise l'échouage, lorsque l'animal n'hésite pas à s'échouer avec force sur le rivage pour attraper sa proie, en général des lions de mer ou des phoques, entre ses mâchoires.

Source : orange.fr

[LE CHAT]

en étant cynique je dirais >> yessssssss bonne nouvelle

il ne faut pas oublier que les orque ne sont pas de dauphin mais des gros prédateurs marins qui peuvent tuer une baleine

ex : dressage de fauve = dressage d'épaulard

[isabelle]

relevé tout à 'lheure sur le site de LCI :

Sa sœur l'affirme. Dawn Brancheau la dresseuse tuée par un orque mercredi, n'aurait pas souhaité que l'animal ait à subir les conséquences du tragique accident. Tilikum, l'épaulard meurtrier, va rester au Seaworld, le parc d'attraction de Floride où a eu lieu le drame. "A ce stade, Tilikum reste avec nous, a déclaré jeudi à l'AFP, le responsable des spectacles du parc. Nous allons réévaluer nos procédures de sécurité et la façon dont nous travaillons avec lui, mais l'orque reste ici avec les sept autres épaulards qui forment sa famille". Tous les shows du delphinarium sont toutefois annulés jusqu'à nouvel ordre.

L'animal, qui a passé 27 ans en captivité, est la vedette d'un spectacle du parc mais surtout un précieux mâle reproducteur. "Il vaut des millions de dollars", assure Naomi Rose, spécialiste des mammifères marins pour The Humane Society. "C'est pour cela qu'ils le gardent", renchérit auprès de l'AFP Rector, un ancien dresseur de dauphins interrogé. "Si cela avait été un gros chat ou un ours, on l'aurait euthanasié dès son premier accident mortel", ajoute-t-il.

"Pour eux, un aquarium, c'est comme une baignoire"

Les organisations de défense des animaux ont réclamé que le cétacé soit installé dans "un sanctuaire côtier" où "on lui apprenne à se réajuster pour éventuellement être remis en liberté", affirme Debbie Leahy de l'organisation PETA. "Je les enjoins fortement à le mettre dans un large enclos en pleine mer, pour qu'il puisse faire de l'exercice et réduire son niveau de stress", a ajouté Naomi Rose. "Je ne pense pas qu'il ait attaqué la dresseuse en soi, il a juste voulu jouer", suggère-t-elle.

Tilikum est un récidiviste. Cet orque mâle de 30 ans, long de 6,71 m et lourd de 5,4 tonnes, est déjà impliqué dans deux accidents mortels depuis 1991. Le drame de mercredi s'est déroulé lors du déjeuner public de l'orque, devant une cinquantaine de spectateurs. Selon les témoignages, la dresseuse a été soudainement saisie par le cétacé au niveau de la taille ou de la queue de cheval. Il l'a ensuite secouée violemment et traînée au fond de l'eau. "Il l'a gardée sous l'eau un bon moment puis il est sorti, il l'avait dans sa bouche", a raconté à l'AFP Sue Nichols, une spectatrice.

"C'est un accident assez fréquent", a déploré Debbie Leahy, rappelant que "la captivité n'est pas faite pour ces prédateurs, qui peuvent nager jusqu'à 100 km par jour" et sont appelés "baleines tueuses" en anglais, bien que dans la nature ils ne s'attaquent pas à l'homme. "Pour eux, être dans un aquarium c'est vivre dans une baignoire", a-t-elle résumé.

[pazero]

"Il vaut des millions de dollars", "C'est pour cela qu'ils le gardent", "Si cela avait été un gros chat ou un ours, on l'aurait euthanasié dès son premier accident mortel", "Pour eux, un aquarium, c'est comme une baignoire"

[maxime]

La mort d'une dresseuse tuée par un orque aux U.S.A :
L'occasion pour le groupe Sea-Life de distancer les SeaWorld

La tragique mort de l'une des dresseuses du Sea World Orlando (Etats-Unis, Floride), tuée par l'orque Tilikum, a bouleversé le monde des delphinariums et des aquariums. Mais ce terrible incident a également eu pour impact de montrer au grand public que le groupe anglais "Sea-Life", qui gère plus d'une trentaine d'aquariums (dont l'un à Marne la Vallée), est totalement différent des sociétés "Sea World" qui existent principalement en Amérique. Britta, porte-parole des huit Sea-Life allemands, nous en dit plus "La philosophie des Sea-Life n'est pas d'amuser le grand public à travers des spectacles, mais bien de présenter des poissons ou des invertébrés marins menacés ou rares dans leur biotope reconstitué le plus fidèlement possible. Ainsi, nous nous opposons clairement au maintien en captivité des grands requins ou des mammifères marins, notamment par l'intermédiaire de la WDCS, la Whale and Dolphin Conservation Society, que nous soutenons depuis 2009, par exemple lors de campagnes lors de la chasse intensive des baleines ou dans les manifestations anti-delphinariums. Lorsque l'on présente des animaux aussi dangereux que les orques, l'accident est inévitable. Les Sea-Life ont ainsi pris le pari, difficile mais réussi, de montrer que la pédagogie alliant le ludique est le meilleur moyen de sensibiliser le public à la cause animale, sans pour autant afficher en tête de liste des dauphins tursiops ou des otaries."

Article écrit et composé par Maxime suite à la traduction de l'allemand de Sea Life Aquarien distanzieren sich von Delfinarien und Shows mit Walen und Delfinen"

[loup-blanc]

Il profite bien de l'accident,pour ce faire de la pub,comme quoi, il serait de écologique!

[Vinch]

en étant cynique je dirais >> yessssssss bonne nouvelle

Je trouve, comme toujours, que ce genre de commentaire déshonore complètement celui qui le produit...
C'est clair que les mammifères marins n'ont rien à faire dans les dolphinariums, chlorés à outrance pour que l'eau reste claire en permanence, ont un psychisme très altéré et une longévité très réduite, du fait de pathologies variées...
Mais de là à se réjouir de la mort d'une dresseuse, c'est franchement limite...

il ne faut pas oublier que les orque ne sont pas de dauphin mais des gros prédateurs marins qui peuvent tuer une baleine

Les orques sont de véritables dauphins, ce sont les plus grands des Delphinidés...
Et toutes les espèces de dauphins sont prédateurs... On n'en connait aucun d'herbivores...
Bien évidemment, ils n'ont pas tous la capacité de tuer des baleines et se contentent pour la plupart de prédater des poissons...

[loup-blanc]

Pour compléter,ils y a que les orques de Basse Californie qui ont cette méthode de chasse,pendant l'immigration des baleines.

[Vinch]

Il existe trois populations différentes d'orques, qui sont génétiquement différentes, ont des vocabulaires et des comportements très différents et des morphologies assez différentes égalements: les residents, les transients et les off-shore...

Autant dire une spéciation dans trois directions... Pour l'instant, ce ne sont ni des espèces différentes, ni des sous-espèces distinctes, mais on parle plutôt d'écotypes différents qui ne se croisent pas.

Et les residents et les off-shores se nourrissent exclusivement de poissons, tandis que les transients se nourrissent surtout de mammifères marins...

On trouve ces trois types d'orques à peu près tout le long des côtes américaines... Et en ce qui concerne les transients et les residents, on trouve plusieurs zones où elles sont sympatriques, mais elles restent bien isolées reproductivement parlant...

On pense que les orques les plus nombreuses sont les off-shore et les residents, tandis que les transients sont les moins fréquentes...

http://www.whalesbc.com/
http://wildwhales.org/?page_id=44
http://www.springerlink.com/content/v1g789226878800w/
http://www.nmfs.noaa.gov/pr/species/mam ... rwhale.htm