Réunion de la CITES : un bilan satsifaisant

Réunion de la CITES : un bilan satsifaisant

Messagepar Math 63 » Vendredi 15 Juin 2007 21:00

Espèces menacées: bilan satisfaisant pour la CITES, tiraillée entre écologie et commerce
LA HAYE (AFP), 18:53
© AFP
Eléphant dans le parc Kruger, en mars 2006
Eléphant dans le parc Kruger, en mars 2006

La conférence de La Haye sur les espèces menacées a pris fin vendredi sur un bilan jugé satisfaisant, alors que ce forum des Nations unies cherche à redéfinir son rôle, partagé entre la nécessité de protéger la nature et d'organiser son exploitation commerciale.

Cette réunion de deux semaines de la Convention sur le commerce international des espèces menacées de faune et de flore sauvages (CITES) a permis d'imposer de nouvelles limites à une exploitation commerciale effrénée de nombreux animaux et plantes.

Une quarantaine de propositions ont fait l'objet de débats devant les représentants de 171 pays membres.

"Globalement, la conférence a été un succès, avec quelques décisions-clés sur les anguilles, les poissons-scies, les éléphants et les tigres" a estimé Susan Lieberman, directrice du programme des espèces au Fonds mondial pour la nature (WWF).

Les coraux rouges et roses n'ont cependant pu obtenir la protection de la CITES, les participants, qui avaient voté pour dans un premier temps, étant revenus sur leur décision lors d'un deuxième vote secret organisé à la fin des débats.

La solidarité africaine, proche d'éclater au sujet des éléphants, a fini par déboucher sur un compromis, pour un moratoire de 9 ans sur les ventes d'ivoire, salué par l'ensemble des ONG.
© AFP
Photo non datée de corail rouge de Méditerranée
Photo non datée de corail rouge de Méditerranée

Des restrictions au commerce international du poisson-scie, menacé par la surpêche, ont également été décidés.

Mais au-delà de ces espèces emblématiques, la CITES a également étendu sa protection à l'anguille européenne, le jour même où les ministres européens de la pêche décidaient à Luxembourg d'un plan de sauvegarde de l'espèce.

En revanche, une proposition visant à imposer des contrôles sur le commerce du requin taupe et de l'aiguillat commun ont été rejetés.

Et l'Union européenne a dû renoncer à demander des mesures de protection pour un bois tropical d'Amérique latine, le Cedrela, face à l'opposition des pays concernés par l'exploitation de cette plante.

La CITES entend cependant continuer à élargir son champ d'action. "Nous avons été tenus à l'écart des espèces marines et végétales commerciales et c'est en train de changer progressivement", a estimé Willem Wijnstekers, secrétaire général de la CITES, rappelant le cas de l'interdiction en 2006 des exportations de caviar.

Mais "quand les intérêts économiques d'une espèce deviennent plus importants, cela se traduit par des décisions plus politiques que scientifiques", a-t-il observé.

La CITES devra choisir entre deux voies d'avenir possibles, a estimé Jochen Flasbarth, chef de la délégation allemande, représentant l'Union européenne : "chercher des coins tranquilles où les intérêts de personne ne sont affectés, ou regarder là ou il y a de vrais problèmes pour la biodiversité dans le monde, c'est clairement dans les océans et les forêts, et dès qu'on s'en mêle, on est confrontés à de gros problèmes économiques".

Le commerce international des espèces sauvages représente entre 10 et 20 milliards d'euros par an et porte sur près de 350 millions de spécimens de plantes et d'animaux.

La CITES doit cependant compter avec les grandes organisations internationales telles que l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ou les organisations régionales de pêche.

Son plan stratégique 2008-2013 lui donne pour but de "veiller à ce que la CITES et les autres instruments et processus multilatéraux soient cohérents et s'appuient mutuellement".

Seul point noir, des moyens financiers dérisoires: le budget annuel de la CITES est de 4,5 millions de dollars, près de 100 fois inférieur à celui de certaines ONG.

La prochaine conférence de la CITES devrait se tenir au Qatar, en 2010.

source : orange.fr


Personellement, je ne trouve pas que ce bilan soit si positif, les éléphants n'ont obtenu qu'n répit de 9 ans, les pays possédant des stocks d'ivoires étant autorisés à en vendre ponctuellement, ce qui va encourager la demande, et docn l'offre, et donc une recrudéscence du braconnage.

Autre point, dire que "ce n'est pas bien ce que fait la Chine ne élvant des tigres pour le marché des médiacaments", çà a autant d'effet que si je jettais un cailloux dans un alc pour le faire déborder, c'est à dire nénat.

Voici queqlues uns des points noirsque j'ai relevé.

Et vous, vous en pensez quoi???
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