Un zoo racheté par Sea Sheperd France

[bodega]

Je n'ai pas de point de vue sur les rhinocéros noirs, pas plus que sur les perroquets gris du Gabon. Pas contre, je sais que les travailleurs autistes asperger du Chalet ont retrouvé leur dignité au travail et c'est un point très positif à souligner.
Ensuite, c'est la question du modèle économique choisi par Rewild qui est interrogée. De ce point de vue, leurs problèmes internes sont plutôt inquiétants, comme est inquiétante leur attitude très agressive vis-à-vis de tous ceux qui leur posent des questions (monde des zoos et autorités publiques).
On assiste, un peu impuissant, à un combat ou chaque protagoniste semble ne souhaiter que la mort (symbolique) de l'autre. Pourtant, il faudra bien trouver des modes de collaboration dans l'avenir si on souhaite que les uns et les autres réussissent : Rewild leur ré-ensauvagement et les zoos leur mutation.

[candlemass]

Les soigneurs suivent rewild oui , et a choisir entre avoir des animaux pas bien dans des conditions merdique et la avoir des employeurs qui fond ce qu'il faut pour le bien des animaux , le choix est vite fait . contrairement a ce que vous pensez il y a un gros travail sur améliorer au mieux les condition des animaux mais aussi sur les conditions de travail du personnel .le choix est simple ,tu adhères et continue a faire ton taf dans de bonne condition ou ça te plait pas et tu va chercher du taf ailleurs .ils ont choisis d'adhérer . tant que tu ne vis pas les choses de l'intérieur ,tu te peux pas comprendre et juger les choix des gens .par réseaux sociaux c'est toujours compliqué d'arriver a se comprendre et juger est souvent la solution de facilité

Ne doit-ton pas plutôt dire que le soigneur se soumet et conserve son emploi et donc son salaire mensuel... ou alors il va au chômage?

Je ne crois pas que retrouver une place de soigneur animalier ailleurs est si simple...

[candlemass]

Rewild attaque plusieurs personnes (dont des soigneurs animaliers) pour diffamation suite aux commentaires contraires à leurs idées sur leur page Facebook. Ils réclament jusqu'à 40.000 euros par personne !

C'est culotté. Constamment dans l'attaque, jamais dans le dialogue !

N'est-ce pas une forme d'intimidation? Sérieusement, ce genre de plainte a-t-elle une chance d'aboutir? Et surtout de récupérer autant de fric par tête de pipe?
Ce qui m'interroge, c'est comment cette attaque va être financée par l'association? Plus précisément, avec quel argent?

[Thibaut]

C'est sur que Sea Sheperd qui avait demandé a ses sympathisants de brûler les centre de sauvegarde de la faune sauvage ne sont pas du genre à faire de l'acharnement.

[Boubouche]

Non les soigneurs ne se soumettent pas , c'est bien par choix qu'ils restent . certains étaient même sur le point de partir avant la reprise et on changés d'avis .vu les conditions subits depuis de longues années , la plus part étaient prêt a changer d'orientation professionnelle dégoûtés par le monde zoologique ....bcp sont déjà partis avant rewild et n'ont pas repris en zoo .

[GPN]

Franchement ça ne sert à rien de blâmer les soigneurs. Pas forcément besoin d'être en parfait accord avec son employeur pour travailler auprès de lui. Je connais des soigneurs d'Aspinall qui ne comprennent pas ses back to the wild mais qui restent pour d'autres raisons (familiales, économiques out tou simplement pour les animaux dont ils s'occupent !).

J'aimerai bien voir à quoi ressemble cette amélioration. Enfin je veux dire, concrètement !

[Antoine6259]

Déjà, je pense qu'inévitablement, le fait qu'il n'y ait plus de visiteurs doit faciliter les conditions de travail des soigneurs. Pour le reste, je doute fort que beaucoup auraient délibérément choisi de venir travailler pour cet "employeur".

[Thibaut]

Si c'est à moi que tu parlais GPN je ne critiquais pas du tout les soigneurs au contraire. Je préfère clarifier.

[didier]

La cagnotte n'évolue guère, 722 000 euros ce matin, il faut règler 600 000 euros à Sauveur Ferrara, payer le loyer à la famille Thomas, les salaires des employés, la nourriture et les soins des animaux, ce projet me semble difficilement viable à moyen terme ?

[Vinch]

Encore faut-il que le Tribunal du Commerce accepte l'achat de la société Bretagne Zoo (Zoo de Pont Scorff) à partir de fonds provenant de dons exemptés d'impôts.
Pour l'heure, la société semble toujours appartenir à Sauveur Ferrara.

[Okapia.J]

"Le coucou pratique le parasitisme de couvée, qui consiste pour la femelle à pondre dans le nid d'une autre espèce afin que celle-ci assure la couvaison de l’œuf puis l'alimentation du jeune individu."

[candlemass]

Si c'est à moi que tu parlais GPN je ne critiquais pas du tout les soigneurs au contraire. Je préfère clarifier.

Idem pour moi. Mon commentaire sur les soigneurs n'était pas une critique.

Ma remarque prend les soigneurs comme exemple mais elle concerne tous les travailleurs. En général, rare sont les personnes sont les personnes qui peuvent s'offrir le luxe de quitter un emploi suite à des désaccords avec la politiques ou la philosophie de la direction.

Ex: je suis contre l huile de palme. Si la boîte iu je bosse n utilise pas de l huile durable. Je ne peu pas du jour au lendemain quitter mon boulot.

De plus les soigneurs ont des liens très forts avec les animaux. Au point de rester sur place pour les animaux malgré une mauvaise situation.

[Philippe]

Comment Rewild s’occupe de l’ancien zoo de Pont-Scorff

Le zoo de Pont-Scorff a été repris par l’association Rewild en décembre 2019. Où en est l’équipement, et avec quel projet, deux mois plus tard ? Que se passe-t-il désormais dans l’enceinte de l’ancien zoo de Pont-Scorff ? Où en est le projet de transformation du parc en centre de réhabilitation d’animaux sauvages par Rewild ? Décryptage.

Seuls des bénévoles gèrent le site depuis décembre 2019. Faux

Au rachat du zoo par l’ONG Rewild Rescue Center, il y a deux mois, il restait 17 salariés en poste au zoo de Pont-Scorff. Bien loin des 36 personnes reprises par Sauveur Ferrara en septembre 2017. « Toutes travaillent encore avec le directeur Jérôme Pensu aujourd’hui. Y compris les personnes du Chalet (en partenariat avec l’Établissement et service d’aide par le travail de Guidel) à qui nous voulons faire encore plus de place », assure la coprésidente Lamya Essemllali. Rewild assure avoir reçu énormément de demandes de bénévolat. « Une organisation avec un planning dédié démarrera dans deux à trois semaines », prolonge l’équipe.

Rewild paie tout avec les fonds de la cagnotte. Vrai

Lancée à grand renfort de publicité par le journaliste Hugo Clément le 22 décembre 2019, la cagnotte en ligne a récolté 600.000 € en cinq jours. Toujours active, elle affiche à ce jour 722.500 € de dons et 24.700 contributeurs, avec un objectif d’1 M€. Que va en faire Rewild ? « Cette cagnotte est pour l’heure notre unique source de trésorerie. Ce sera ainsi tant que le lieu sera fermé au public, indique Lamya Essemllali. Cette somme sert à financer les salaires mais également à rembourser le déficit de 800.000 € du zoo. Il a été convenu avec Sauveur Ferrara d’éponger cette dette avant le 20 mai. »
À l’avenir, Rewild n’entend pas mettre le site sous cloche « mais les recettes qui proviendront d’une ouverture au public selon des modalités qui restent à définir (expos, conférences, merchandising, opération soigneur d’un jour) seront de toute manière marginales. L’économie du site sera basée sur cette cagnotte mais surtout sur des opérations de mécénat et des dons en ligne. On va d’ailleurs lancer un nouveau site pour faciliter cette démarche ».

Les travaux ne sont pas encore programmés ni lancés. Vrai

Les architectes Mathieu Lebecq et Grégory Claret, à Biarritz, sont en train de plancher à un projet de restructuration des 700 m2 de bâtiments. Ils ont été mis dans la boucle par Jérôme Pensu et s’activent pour l’instant bénévolement. Grégory Claret a passé trois jours sur place mi-janvier. Un permis de construire devrait être déposé à la mairie de Pont-Scorff d’ici les élections. Il concerne en priorité l’espace restauration. Aucun chiffrage du projet ni d’autre calendrier plus précis ne sont pour l’instant avancés. Dans sa dernière lettre ouverte au président Macron, Rewild indique qu’un audit vient d’être lancé.

Il n’y a jamais eu de tentatives ailleurs avant. Faux

Le directeur Jérôme Pensu n’est pas arrivé à Pont-Scorff par hasard. En 2010, l’expert environnement, alors responsable du centre de soins Alca Torda de Pouydesseaux (Landes), a été à l’origine d’un projet de station d’élevage et de conservation d’espèces animales en danger d’extinction, baptisé « Biome ». Après sept ans et plusieurs lieux envisagés, dont un ancien parc d’élevage de faisans, le projet a été abandonné il y a trois ans, suite à des dissensions avec la Fédération de chasse des Landes. En 2011, d’importantes levées de fonds avaient été réalisées, pour réunir les 15 M€ nécessaires au lancement.

La soirée de solidarité de Lorient n’aura pas lieu. Vrai et faux

Initialement annoncée le 6 février 2020 à Lorient, avec des personnalités comme Hugo Clément ou le fondateur de SeaSheperd Paul Watson, la soirée de bienfaisance, organisée pour Rewild par un prestataire privé, a été repoussée à une date ultérieure. Une décision prise le jour juste après la saisie de 55 perroquets gris du Gabon, le 31 janvier dernier. Pour Rewild, « ce report est lié au manque de disponibilité des invités et absolument pas aux circonstances et à de quelconques pressions ». Une soirée est désormais plutôt envisagée à Paris, avant une nouvelle initiative à Lorient « dans quelques mois ».

Source : Le Télégramme.

[Philippe]

Zoo de Pont-Scorff : l’architecte de Biarritz soutient Rewild « par conviction »

Les architectes biarrots Mathieu Lebecq et Grégory Claret réalisent les plans de réhabilitation de l’ancien zoo de Pont-Scorff pour Rewild. Un « mécénat de compétence » en signe d’engagement et d’amitié.

C’est par le nouveau directeur du site de Pont-Scorff, Jérôme Pensu, que les deux architectes de Biarritz Mathieu Lebecq et Grégory Claret se sont engagés dans le nouveau projet de Rewild. « Nous avions déjà travaillé sur les plans du Biome, qui ne s’est pas réalisé. La faute à des pressions politiques », détaille Grégory Claret, malheureusement pas surpris de « l’acharnement » dont Rewild dit aujourd’hui de nouveau être victime.

L’architecte de 41 ans s’engage cette fois-ci encore « par conviction, auprès de gens qui se donnent à 200 % et pour un site magnifique ». Il est venu sur place trois jours, mi-janvier, faire un état des lieux des 700 m2 de bâtiments.

« Il y aura destruction et reconstruction, réhabilitation et rénovation plus légère. » Le binôme planche sur de futurs ateliers, un laboratoire pour le repas des animaux, une école pour former les soigneurs et des parties destinées au public et à l’immersion virtuelle. Il s’agira de faire de Pont-Scorff une vitrine des pratiques vertueuses pour le bâtiment.

« Le premier permis de construire concernera l’espace restauration. Il devrait être déposé d’ici avril 2020. » Leur démarche se fait sous la forme d’un mécénat de compétence. « On ne chiffre rien pour l’instant. C’est en avançant les plans que l’on détermine les montants et les priorités. »

Grégory Claret a passé trois jours dans l’enceinte de l’ancien zoo de Pont-Scorff, mi-janvier 2020. L’architecte de Biarritz planche pour l’instant bénévolement sur la restructuration du site pour Rewild.

Source : Le Télégramme.

[Okapia.J]

J'ai bien lu, "opération soigneur d'un jour" ? Et ça ce n'est pas "se faire de l'argent sur le dos des animaux" ? En gros on fait comme les zoos, mais pas tout à fait comme eux quand même. Le plus inquiétant c'est qu'ils annoncent ne vivre que sur la cagnotte en ligne ...