Le Parc animalier d'Auvergne poursuit son développement pour protéger les espèces menacées
Axant sa philosophie sur la préservation des espèces menacées, le Parc animalier d’Auvergne investit pour accueillir à l’avenir de nouveaux pensionnaires. La structure vient d’inaugurer un nouvel enclos, spacieux et complexe, pour ses tigres.
S’ils ont passé une grande partie de leur vie dans un cirque, Saphyr et Noëia coulent désormais une retraite heureuse au Parc animalier d’Auvergne. Encore un peu plus depuis quelques semaines où ces deux tigres hybrides profitent d’un enclos d’un hectare agrémenté de rochers, arbres, bassin, grottes… Il est surplombé d’une imposante passerelle en bois pour leur observation.
Sauvegarder les espèces menacées
« Nous avons voulu un enclos complexe qui leur permet d’avoir un espace aussi riche que leur milieu naturel et qui leur permet de s’occuper », justifie Pascal Damois, qui dirige la structure depuis six ans avec Rémy Gaillot.
Depuis 2012, 4 millions d’euros ont été injectés pour le développement du site, dont un million sur la période 2018-2020, permettant de financer l’enclos des tigres mais aussi le restaurant en 2020.
Le nouvel enclos, justement, a été équipé d’un pré-parc, qui permettra, à terme, de séparer les mâles des femelles lorsque seront arrivés à Ardes-sur-Couze des tigres de Sibérie issus d’un programme de reproduction européen.
« Le parc a un rôle d’acteur dans la conservation des espèces et constitue une solution concrète pour la sauvegarde de la biodiversité aujourd’hui menacée », assure Pascal Damois.
C’est ainsi que sur les 65 espèces présentes à Ardes-sur-Couze (dont dix domestiques), 40 sont issues d’un programme de reproduction européen.
Objectif : 100.000 euros pour protéger la nature
Le Parc animalier d’Auvergne a d’ailleurs mis en place cette année le dispositif Euro nature. Chaque client paie son entrée un euro plus cher, somme qu’il voit défiler sur un compteur installé à l’entrée du parc. « L’idée est de parvenir à collecter 100.000 euros et de les donner, de manière transparente, à des associations qui œuvrent pour la protection de la nature », insiste Pascal Damois.
Cinq nouvelles espèces en 2019
Parmi les 65 espèces présentes au Parc animalier d'Auvergne, on en dénombre cinq nouvelles : binturong, écureuil de Prévost, cerfs huppés, gorals (caprin d’Asie) et le saïmiri du Pérou (singe).
Les tigres du Parc animalier d’Auvergne disposent désormais d’un double enclos de presque un hectare qui, agrémenté de nombreuses spécificités (roche, arbres, bassin, grottes…), rend l’endroit « aussi riche que leur milieu naturel ».
Source :
La Montagne.