zoovenirs a écrit:Et quelques chiffres pour compléter. Terre des lions représente une extension de 1 hectare avec un enclos pour lions d’Afrique de 5 250 m2 et un enclos de 1 450 m2 pour lycaons.
Et pour les guépards ?
zoovenirs a écrit:Et quelques chiffres pour compléter. Terre des lions représente une extension de 1 hectare avec un enclos pour lions d’Afrique de 5 250 m2 et un enclos de 1 450 m2 pour lycaons.
Source : Le Courrier de l'Ouest.Le Cratère des carnivores prend forme au Bioparc
Doué-la-Fontaine, mardi 18 juin. L’aménagement du Cratère des carnivores devrait être terminé pour la fin de l’année si tout va bien. Auquel cas, le Bioparc rouvrirait exceptionnellement pour les vacances de Noël.
Le chantier a démarré il y a huit mois. Deux hectares sont en cours d’aménagement au Bioparc de Doué-la-Fontaine pour accueillir lions et guépards à la fin de l’année.
C’est un chantier qui ne passe pas inaperçu, que l’on soit à l’extérieur ou à l’intérieur du Bioparc de Doué-la-Fontaine. Après avoir conçu la vallée des rhinocéros et érigé la plus grande volière d’Europe, le site touristique s’est lancé un nouveau défi : une extension de plus de deux hectares pour accueillir, à la fin de l’année, des lions et des guépards.
Le cratère des carnivores, c’est le nom qui sera donné à ce nouvel espace, prend forme depuis huit mois déjà en lieu et place d’un champ nu mitoyen des quinze hectares actuels du zoo. D’importants travaux de terrassement ont déjà été réalisés mais il reste encore de milliers de tonnes de faluns à charrier pour donner à ce cratère son aspect définitif. Au mieux, les visiteurs pourront le découvrir pour les vacances de Noël. Au plus tard, son ouverture sera reportée en février.
40.000 tonnes de matériaux brassées
Quatre "« nouveaux »" lions, attendus en septembre, disposeront d’un hectare où le relief sera très contrasté. Entre les dômes et les parties creusées dans le sous-sol, près de dix mètres ! Soit près de 40.000 tonnes de matériaux brassées. L’idée était de recréer les milieux naturels africains où évoluent habituellement ces félins. « On vise l’excellence pour les animaux. Tout a été pensé en se mettant à leur place. On veut leur offrir de bonnes conditions, ce qui est bon pour leur comportement naturel », assure François Gay, directeur du Bioparc. Il en va aussi de la préservation des espèces. Tout doit en effet concourir à favoriser leur reproduction.
Dans le même esprit, un hectare est aussi prévu pour accueillir trois nouvelles femelles guépards qui s’ajouteront aux trois femelles présentes actuellement. Les félins auront tout loisir de s’offrir les pointes de vitesse dont ils sont capables sur ce nouveau terrain de jeu. En plus de ces gros carnivores, des otocyons (une espèce de renard à grandes oreilles), des oryctéropes (un cochon de terre d’Afrique du Sud) et des suricates feront leur entrée au Bioparc.
Limiter l’impact visuel
Ces aménagements ont aussi été conçus de manière à ce que les clôtures assurant la sécurité des visiteurs comme des animaux soient le moins visibles possible. Les blocs de béton qui forment une partie de l’enceinte, seront masqués et végétalisés pour limiter l’impact visuel.
Idem pour la volière de 20.00 m2 également en cours de construction. Elle accueillera une quinzaine de nouvelles espèces africaines : oiseaux, singes et petits herbivores. Son ouverture a été repoussée au printemps 2021. « Nous avons rencontré des difficultés sur le chantier qui ont généré un surcoût. »
Deux millions d’euros : c’est l’investissement global consenti par le Bioparc pour la création de ce nouvel espace. Une enveloppe de 1,5 million d’euros avait été prévue au départ. La Région prête 300.000 € et subventionne cette extension à hauteur de 75.000 €.
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