raphaël a écrit:Pour mettre en valeur la faune des montagnes himalayennes ou de la savane africaine, je ne vois pas bien le besoin de creuser les carrières 10 ans à l'avance.
La finalité de ces carrières n'est pas d'héberger une faune de montagne ou savane, mais de recréer une forêt dense, adaptée notamment aux espèces arboricoles de la jungle africaine, ou asiatique, ou sud-américaine...
Un exemple a été donné avec le " Sanctuaire des okapis", pourquoi ne pas continuer sur la même voie ?
raphaël a écrit:Donc, le problème du Bioparc, ce qui empêche la fréquentation de décoller, ça serait de ne pas laisser la végétation pousser dans les carrières ?
Mon idée n'était justement pas de faire décoller la fréquentation mais de tabler sur un nombre d'entrées constant, égal à celui d'aujourd'hui. Etant donné que je doute fort que la fréquentation n'atteigne jamais les 300 000 visiteurs et au delà, qu'elles que soient les nouveautés à venir. Cela fait trente ans que les entrées restent stables autour de 200000, et je ne vois pas de raisons pour que cela change, au regard de la situation géographique
du Bioparc et de la concurrence environnante. Sauf à réaliser une construction hors norme, à plus de 30 millions d'euros : complexe marin, serre tropicale géante...ou arrivée d'une espèce mythique.
Un projet à l'économie. Sans les investissements et dépenses occasionnés par les dernières installations ( 2017, 2020), les bénéfices annuels auraient peut être été de 200, 300 000 euros par an. Soit 2, 3 millions sur 10 ans. Largement de quoi financer le creusement de quelques carrières, leur végétalisation à long terme, et sans avoir besoin de recourir à des emprunts privés ou publics qui viennent grever les comptes.
Cela aurait eu au moins le mérite d' éviter la situation actuelle, bien décrite par Emil19 : les charges de la dette augmentent, alors que le CA stagne. Une situation financièrement périlleuse.