Nouveautés 2019 dans les parcs français

[raphaël]

Comme annoncé dans la rubrique "dépliants", il semble bien que la Réserve Zoologique de Calviac franchisse un pas en 2019 avec l'arrivée d'hippopotames pygmées !
Étonnamment, malgré la photo, il n'est pas mentionné qu'il s'agit d'une nouveauté sur la couverture du dépliant.
Calviac n'ayant pas de zone africaine jusqu'à présent, c'est un nouveau secteur géographique qui se crée dans le parc. Peut-être d'autres espèces avec dans le futur ou dès cette année ?



Source : Facebook de la Réserve Zoologique de Calviac

[Philippe]

Zoo de Mulhouse (68) : c’est parti pour une nouvelle saison

Le parc zoologique et botanique de Mulhouse, premier site touristique du Haut-Rhin, lance ce week-end des 6 et 7 avril 2019 sa nouvelle saison, dans le cadre fleuri du marché aux plantes. Nouveaux animaux, petit train électrique, rendez-vous animaliers, évènements en tous genres… 151 ans après son ouverture, le parc est plus vivant que jamais.

Sur les hauteurs du Rebberg, une nouvelle saison démarre au ^parc zoologique et botanique. Avec 330.000 visiteurs accueillis en 2018, 150 ans après son ouverture au public en 1868, l’aventure de l’un des plus anciens zoos de France se poursuit avec une multitude de projets et d’évènements.

Si le projet phare du zoo pour les prochaines années, le nouvel espace Horizon Afrique avec l’arrivée de girafes, gazelles et hippopotames, n’ouvrira ses portes qu’en 2021, « les premiers coups de pioche seront donnés en septembre, explique Fabian Jordan, président de Mulhouse Alsace agglomération, qui assure la gestion du parc. Le zoo est l’un de nos fleurons et ce projet de 9 millions d’euros est un investissement important pour l’agglomération, essentiel pour l’attractivité du territoire. »

Les okapis et les takins : nouveaux pensionnaires du zoo

En attendant ce nouvel espace, les équipes du zoo ne ménagent pas leurs efforts pour proposer aux visiteurs une saison 2019 riche en nouveautés. Du côté des animaux, un animal mythique va faire son arrivée à Mulhouse d’ici le mois de juin : l’okapi.
Très menacée dans la nature, cette espèce rare est encore méconnue et le zoo de Mulhouse sera le quatrième parc français à en accueillir des représentants : deux mâles en provenance de parcs allemands. Autres nouveaux venus cette année, deux jeunes takins du Sichuan. Issus de la famille des chèvres, les takins ressemblent pourtant plus à des bovins, avec leur imposante stature. Là aussi, il s’agit d’une espèce très menacée, emblématique de sa région et peu représentée dans les zoos.

« L’accueil de ces espèces à Mulhouse témoigne du rôle fondamental du Parc dans la lutte contre l’extinction animale que nous vivons actuellement, souligne Olivier Becht, député du Haut-Rhin et conseiller communautaire chargé du suivi des grands projets du Parc. A l’heure où certains s’en prennent aux zoos, il faut rappeler le travail mené par le zoo de Mulhouse, reconnu dans le monde entier pour son travail de conservation et de reproduction des espèces. »

Les rendez-vous animaliers : des moments privilégiés avec les soigneurs

Pour mieux connaître les animaux et leurs milieux naturels et découvrir les actions de sauvegarde et de conservation menées par le parc mulhousien, le zoo a mis en œuvre les rendez-vous animaliers.
Plébiscités par le public en 2018, ces rendez-vous quotidiens font leur retour, avec une vingtaine de propositions différentes, à raison de dix programmées tous les jours, entre 10h et 16h30. Menés par Cyrielle et Laura, deux animatrices du parc, ces temps forts sont l’occasion de découvrir l’enrichissement des activités ou encore l’entraînement médical des ours polaires ou des pandas roux et d’échanger en direct avec les soigneurs. « L’entraînement médical permet d’éviter le stress de la capture et de l’anesthésie pour les animaux, explique Cyrielle, l’une des animatrices. Il permet de réaliser un suivi médical dans le cadre d’un travail de coopération avec l’animal, qui repose sur le volontariat de celui-ci. » Des opérations médicales « douces », qui mettent l’accent sur le bien-être animal, et font la joie des visiteurs qui peuvent découvrir le parc et ses coulisses de manière inédite.

Un parc qui soigne ses pensionnaires et ses visiteurs

Soucieux du bien-être de ses pensionnaires, le parc ne l’est pas moins de celui de ses visiteurs. Le « Zoo express », petit train du parc qui permet à tous, et notamment aux personnes âgées et à mobilité réduite, de découvrir l’ensemble du site, reprend du service cette année avec une grande nouveauté : il est désormais 100% électrique. Silencieux et propre, il dessert l’intégralité du parc et circule tous les jours entre avril et septembre. Pour 2€ (gratuit pour les personnes à mobilité réduite et les moins de quatre ans), les visiteurs peuvent l’emprunter tout au long de la journée.

Autre nouveauté du côté de la billetterie, avec l’arrivée d’un Pass famille « qui permet de réduire le coût de la visite pour les parents et leurs enfants » comme le souligne Brice Lefaux, le directeur du parc.
L’achat en ligne des tickets d’entrée est désormais possible, permettant de fluidifier les entrées et de gagner du temps sur sa visite.
Enfin, dans le cadre d’un partenariat avec Soléa, les visiteurs qui empruntent l’un des bus électriques du réseau de transport de l’agglomération pour se rendre au parc, bénéficient d’une réduction sur le billet d’entrée.

Du côté de la restauration, le partenariat avec l’Auberge du zoo permet au zoo de proposer de nouveaux produits, le plus souvent bio et de qualité, dans le cadre de zones thématiques qui suivent celles de l’implantation des enclos.

Un haut-lieu botanique

Avec 3.500 variétés de plantes, huit jardins thématiques et une vingtaine de superbes arbres remarquables, le parc zoologique et botanique de Mulhouse détient le label Jardin remarquable. Ses collections florales et botaniques se découvrent en toutes saisons, dans le cadre notamment des visites guidées botaniques, les premiers mercredis de chaque mois. Cette année, la rocaille des plantes d’Alsace va s’agrandir en accueillant les plantes de la rocaille jurassienne, impactée par les travaux du nouvel espace Horizon Afrique. Un parcours pédagogique y est également en préparation.

Source : http://www.mplusinfo.fr

[Philippe]

A Calviac, la nouvelle espèce sera visible à partir de la mi-juillet.
viewtopic.php?f=8&t=14860&start=15#p168772
Ne pas présenter l'hippo pygmée comme une nouveauté peut aussi s'expliquer par un choix graphique voire éthique ou encore par le souhait de pouvoir garder le même dépliant deux saisons de suite par exemple, non ?

[didier]

Une vidéo de l'arrivée des girafes au zoo du Bois d'Attilly :

https://www.facebook.com/zooattilly/vid ... 415835025/

Elles seront visibles après le 15/04/2019, elles sont actuellement en quarantaine.

[Philippe]

Forêt d’Orient (Aube) : de nouveaux aménagements à l’Espace Faune

Pas de naissances d'animaux durant l'hiver mais de nouveaux bâtiments en projet. L'Espace Faune de la Forêt d'Orient accueille de nouveau les visiteurs, depuis ce lundi 1er avril, pour la saison. Le parc animalier, qui réunit sept espèces différentes en semi-liberté, a pour volonté de renforcer son accueil du public. Reportage.

Source (avec vidéo) : www.canal32.fr/thematiques/societe/suje ... -2019.html

[Philippe]

Mulhouse (68) : takin, okapi, propithèque et compagnie

Des takins, des okapis (en juin), des tapirs malais l’an prochain : en accueillant de nouvelles espèces menacées et/ou méconnues, le parc zoologique et botanique de Mulhouse réaffirme son rôle de défenseur de la biodiversité. Et de pôle d’attractivité touristique pour l’agglo.

Qui connaît les takins ? Ce nom primesautier est trompeur. Les takins sont des caprins à l’allure rustique, un peu bovins sur les bords, mastocs. Ces chèvres chevelues sont une espèce emblématique de l’Himalaya et de l’ouest de la Chine, parfaitement adaptées à la vie en montagne. « Une espèce menacée dans la nature et peu représentée dans les parcs zoologiques » , a souligné Benoît Quintard, directeur adjoint du zoo de Mulhouse. Deux bonnes raisons pour le parc mulhousien de présenter cette nouvelle espèce. Deux jeunes mâles d’un an, demi-frères, originaires du zoo de Berlin, sont arrivés la semaine dernière à Mulhouse, où ils partagent en bonne intelligence l’enclos des bharals, autres ongulés himalayens.

Peu communs aussi, mais nettement plus connus, et même mythiques, les okapis n’arriveront au parc que fin mai pour être présentés au public en juin. Cette espèce au look improbable, découverte il y a à peine un siècle dans la forêt équatoriale du Congo, est apparentée à la girafe. « C’est une espèce classée sur la liste rouge de l’IUCN [Union internationale pour la conservation de la nature] , très menacée dans la nature, car vivant dans des zones de guerre » , a précisé Benoît Quintard. Le zoo de Mulhouse sera le quatrième en France à accueillir des représentants de cette espèce délicate. « Un vrai challenge ! » Deux mâles sont attendus et rejoindront un enclos de forestier de plus de 4.000 m²

Takins et okapis sont les deux nouvelles espèces présentées cette année par le parc zoologique et botanique de Mulhouse, qui a dévoilé ce vendredi 5 avril 2019 le programme de sa nouvelle saison. Si le parc est ouvert chaque jour de l’année, il prend son rythme de croisière au printemps et le marché aux plantes qui se tient ce week-end lance en quelque sorte les festivités. Présentés par le directeur Brice Lefaux, une quinzaine de grands rendez-vous égrèneront la saison, jusqu’à l’automne.

Tapirs en 2020, plaine africaine en 2021

Après une année 2018 marquée par les festivités des 150 ans du parc, et en attendant les tapirs malais pour 2020 et l’ouverture de l’espace africain, avec girafes, hippopotames nains, etc., en 2021, c’est une saison moins forte qui s’ouvre pour le parc. Mais les élus ont tenu à rappeler leur foi en ce lieu, « un de nos fleurons » , comme l’a souligné Fabian Jordan, président de Mulhouse Alsace agglomération (M2A), qui gère le parc. « Le tourisme et donc le zoo font partie de nos choix importants » , a-t-il insisté, en précisant que les premiers coups de pioche pour la plaine africaine, projet à 9 millions d’euros, se feraient en septembre. « Pour l’instant, on est dans les temps. » Objectif, à terme : « Passer le cap du million de visiteurs. » Un but pour le moins ambitieux sachant que le zoo de Mulhouse a accueilli 330.000 visiteurs en 2018.

L e député du Haut-Rhin et élu communautaire, Olivier Becht, a préféré mettre l’accent sur un autre aspect. « Il est important de dire à quoi sert un parc zoologique, alors que certains groupes un peu extrêmes s’en prennent à ces lieux, a-t-il souligné. Nous vivons en ce moment la 6e extinction des espèces et au zoo de Mulhouse, nous prenons notre part, la part du colibri, à la lutte contre cette extinction. » Et cela « à travers le soutien à des programmes de conservation des espèces, 18 in situ [dans la nature] et 87 programmes internationaux de reproduction en parc, dont huit sont coordonnées par Mulhouse ». Un travail « reconnu au niveau international ».

Lieu touristique, lieu scientifique, espace de sensibilisation aux enjeux environnementaux, mais aussi simplement but de promenade, classé jardin remarquable, le zoo de Mulhouse peut se découvrir cette saison en petit train électrique. On pourra aussi y déguster, au self de l’Auberge du zoo, de nouveaux plats exotiques, en rapport avec les espèces présentées. Et la mise en place par Soléa (compagnie de transport de l’agglomération mulhousienne), d’un ticket « green zoo », pour inciter les visiteurs à monter en bus (10 % de réduction sur l’entrée au parc) est une belle manière de mettre en pratique les convictions écolos défendues par cette institution.

Un des deux takins du Sichuan qui partagent l’enclos des bharals au zoo de Mulhouse. Ces caprins himalayens sont des nouveaux hôtes du parc.

Source (avec reportage vidéo) : www.lalsace.fr/haut-rhin/2019/04/06/tak ... -compagnie

[didier]

Et aucune amélioration en vue pour les primates, présentés pour la plupart dans des conditions déplorables, c'est vraiment consternant.

[Simon38]

Bonne nouvelle pour Calviac ! Et c'est prometteur pour la suite. Même si le site est encore un petit, je verrais bien des okapis débarquer là-bas un de ces jours !

[Antoine6259]

Et aucune amélioration en vue pour les primates, présentés pour la plupart dans des conditions déplorables, c'est vraiment consternant.

Certains devraient pouvoir profiter d'un déménagement avec la partie africaine. On pourrait aussi imaginer un déplacement d'une autre espèce à proximité des okapis.

[okapi]

Certes, mais nous parlons bien d'échéances lointaines et ces singes vivent dans ces boîtes depuis 2006... Quelle vie pour ces animaux...

[didier]

Et puis, le pire du pire, ce sont les gibbons, je les vois mal déménager dans une zone africaine.

[GPN]

Personne ne relève l'objectif d'un million de visiteurs ? Ça me paraît immense...

[okapi]

C'est énorme, certes, mais c'est aussi une question d'élan: la création d'une grande zone africaine avec des girafes comme pivot, pour un zoo de ville, c'est un pari classique et assez facile à "gagner". Je soupçonne surtout l'équipe du parc et la ville de Mulhouse lorgner sur l'exemple de Bâle en s'appuyant sur ses atouts, notamment sa dimension botanique. Je ne suis pas sûr que le million de visiteurs soit si facilement atteignable, mais une augmentation sensible de la fréquentation, c'est un objectif raisonnable. L'arrivée d'okapis, de girafes, d'hippopotames nains, de tapirs malais, de takins, c'est à l'évidence un choix stratégique fort et le zoo vise un changement de statut en terme de collection. Jusque-là, il n'y a pas beaucoup de cohérence et la perception globale du parc reste floue: c'est un beau jardin avec des espèces très disparates. La construction d'une grande zone africaine est une manière de structurer autrement la visite et entrainera sans doute d'autres modifications, mais le voisin suisse est un bon modèle à observer. Les contraintes et les circonstances de création et de développement sont différentes et nul doute que la savane africaine est un pion avancé par Mulhouse en préfiguration de l'ouverture de l'aquarium de Bâle qui risque bien de siphonner pas mal de visiteurs potentiels.

[Philippe]

L'objectif affiché est d'arriver au niveau du voisin, tout proche même si de l'autre côté de la frontière.

[okapi]

C'est un bel objectif, mais le voisin Suisse va frapper un grand coup avec son aquarium! Même si le zoo de Mulhouse est deux fois plus vaste que celui de Bâle, il est moins bien équipé structurellement pour prétendre rivaliser avec son concurrent immédiat. La "charpente" de Bâle est bien plus solide que celle du zoo français, notamment pour ce qui concerne le bâti et la succession de pavillons thématiques, toujours très attractifs. Mulhouse est un parc éclaté et ses rares constructions sont sans gloire: la Singerie devrait être rasée, les lémuriens sont logés dans des conditions honteuses et la plupart des loges de nuit sont uniquement fonctionnelles. Bâle a une envergure nationale, sinon internationale, Mulhouse reste à l'échelle de la France un parc régional. Mais les choses peuvent évoluer!