Pour la contribution concernant les okapis,c’est Eric13 qui en avait parlé dans ce post:
viewtopic.php?f=19&t=13682&p=152492&hilit=Okapi+anvers#p152492Le but premier d’un EEP, il ne faut pas l’oublier, est de constituer des populations viables de 250 à 500 individus par espèce en conservant, sur 150 ans, plus de 90% de la diversité génétique des individus fondateurs de la population.
Même chose pour l’ESB qui, toutefois, ne concerne pas forcément des espèces menacées mais des espèces qui pourraient l’être. Le suivi est moins rigide que dans un EEP et les recommandations sont bien moins oppressantes, en tetme d’enclos extérieurs, abris, etc...
Le but final d’un EEP ou d’un ESB n’est en principe pas la réintroduction, mais il peut le devenir. Néanmoins, étant donné que ces animaux captifs ne doivent pas être considérés comme des objets décoratifs qu’on met derrière une vitrine mais plutôt comme des ambassadeurs de leur espèce, la participation au moins financière à des programmes de conservation in-situ recommandés par le coordinateur devrait être une obligation SQN. Ce n’est pas le tout de se refiler des animaux gratuitement entre membres de l’EAZA, mais il faut être logique: une espèce menacée supode protection in-situ et préservation du biotope restant, voire recobstitution de son milieu. Et ça, ça coûte des sous.