Nouveautes 2018 dans les parcs francais

[GPN]

La Teste a la collection mais n'a pas la comm'. Donc imaginez avec une collection européenne...

[zoobeauval25]

On ne sait pas vraiment combien de visiteurs reçoit le zoo du bassin d'Arcachon chaque année... Mais imaginez la fréquentation du bassin d'Arcachon chaque été: il suffit que le parc mette des brochures dans quelques endroits bien choisis, et cela suffit pour rentabiliser le parc...

Je vais prendre un autre exemple pour cette histoire d'"animaux plus attractifs que d'autres": Un cheval de Przewalski dans un grand champ sans aucune pédagogie autour sera moins attractif qu'un zèbre dans le même champ. En revanche, si l'on expose aux visiteurs toute l'histoire de la réintroduction du cheval de Przewalski, il deviendra sans doute plus attractif que le zèbre.

[Viktier]

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il suffit que le parc mette des brochures dans quelques endroits bien choisis, et cela suffit pour rentabiliser le parc...

Si c'est aussi simple que ça, proposes leurs tes services! Avec de telles prévisions, ils risquent de t'embaucher...

[Thibaut]

Il n'a pas tout à fait tort. Si les brochures coûtent aujourd'hui cher et n'est pas très écolo il y a d'autre de communication très efficace avec peu de coût. Je pense au parc de la Sainte Croix très actif sur les réseaux sociaux, c'est le parc qui me donne le plus envie d'y aller via ce mode de communication, relation de proximité avec les visiteurs, photos magnifiques dans de superbes paysages. Amener du contenu original c'est pourtant pas compliqué. Il suffit juste d'avoir un bon community manager. Si un parc de la Sainte Croix peut le faire je pense que La Teste peut le faire aussi.

[raphaël]

Effectivement, la réponse n'est pas évidente et binaire.
Si on dit que Beauval a raison, qu'il faut faire ce qui fait venir, que les tigres blancs, les lions blancs ou les spectacles d'otaries sont le seul moyen d'attirer du monde, je pense qu'on rate complètement la mission pédagogique et de découverte qu'est le zoo.
Mais évidemment, si on espère faire un million de visiteurs avec l'insectarium de Besançon, on risque vite d'être rappelé à la réalité.

Les raisons du succès sont multiples et dépendent aussi de la définition du succès : la forêt des singes à Rocamadour, que des magots depuis vingt ans, quasiment 150 000 visiteurs, ça tourne à fond, ça coûte rien. Ce même parc aurait très bien pu décider il y a dix ans d'en profiter pour se développer, d'accueillir d'autres singes ou d'autres animaux européens, et peutêtre que la fréquentation aurait suivi... Ou serait resté la même, qui sait. Peut-être que Doué soignerait tous ses problèmes de stagnation en accueillant des éléphants, mais peut-être pas. Regardez La Flèche, avant 2017, le zoo a passé peut être dix ans sans une vraie espèce marquante comme nouveauté. C'est juste l'émission de télé qui a fait tripler la fréquentation, sans aucun investissement.
A Asson, zoo très axé sur les oiseaux et les primates, l'arrivée de tigre et zèbres n'a pas fait exploser l'affluence, alors qu'il s'agissait pourtant de vrais grands changements.

Tout ça dépend de plein de facteurs, la région, le tourisme local, la concurrence, la communication... Il est vrai que Sainte Croix ou Villards, par exemple, sont très très actifs sur Internet donc à mes yeux très attractifs, et j'ai plus envie d'aller découvrir ces parcs que d'autres zoos français plus généralistes avec pourtant plus de gros animaux.

[Philippe]

Sigean (Aude) : une volière de 10 000 m2, futur havre de paix pour 300 oiseaux protégés

Un impressionnant chantier à 3 millions d'euros est actuellement en cours à la Réserve africaine de Sigean : une volière géante qui vise à améliorer le cadre de vie des oiseaux.

Les travaux ont débuté à la rentrée mais le projet, lui, est déjà vieux de deux ans. Deux années d'études et de réflexion, traduisant à elles seules l'ampleur d'un ouvrage dont l'enjeu n'est pas seulement financier. Avec la future volière géante de la Réserve africaine de Sigean, c'est un environnement décuplé qui s'offrira d'ici cet été à des centaines d'oiseaux du site.

« Les petites volières aux volumes limités, on n'en veut plus », résume Antoine Joris, directeur zoologique de la Réserve. « Notre objectif premier consiste donc à améliorer le cadre de vie de ces animaux et à augmenter leurs effectifs, car plus ces espèces coloniales et grégaires sont nombreuses, plus elles tendent à se reproduire. » Concrètement, les oiseaux répartis actuellement dans différentes volières du site seront regroupés dans un gigantesque espace de 10.000 m2 fermé par d'immenses filets en acier, pour une « hauteur de plafond » variant de 7 à 12 m.

Quarante espèces cohabiteront

« Il s'agit exclusivement d'espèces issues de zones humides africaines, poursuit le spécialiste. On trouve des oiseaux aquatiques, arboricoles mais aussi nécrophages, puisque nous intégrerons trois espèces de vautours dont deux sont extrêmement menacées. »
Les actuels résidents à plumes de la Réserve africaine ne représenteront en effet qu'environ 50 % des occupants de la future volière : les autres rejoindront le site spécialement pour cette occasion. Héron strié, spatules, ibis sacré, grue royale, tantale ibis, perroquet ou encore canard à bec rouge : au total près d'une quarantaine d'espèces, soit pas moins de 300 volatiles.

« La liste a été établie à partir des bonnes relations que ces oiseaux entretiennent les uns avec les autres en milieu naturel, précise Antoine Joris. Il n'y a aucun prédateur, et ces animaux ont l'habitude de vivre en colonies diversifiées. »

Des primates, des tortues et des alligators

A terme, d'ailleurs, on ne trouvera pas seulement des oiseaux dans la volière. Ils partageront aussi ce terrain de jeu avec une vingtaine de primates, 200 à 300 tortues (!)… et une quinzaine d'alligators. En vérité, rien d'étonnant : la zone d'implantation de cette nouvelle infrastructure correspond au secteur dévolu à ces augustes reptiles. « La volière a été pensée pour que tous les oiseaux soient en sécurité. Le plan d'eau des alligators, par exemple, fera 1m50 de profondeur : c'est trop pour les espèces les plus chétives. »

Un ultime être vivant complétera toutefois ce tableau : l'homme. Compte tenu des dimensions de l'ouvrage, les visiteurs pourront en effet déambuler à l'intérieur sans constituer une source de stress pour les animaux. Néanmoins, et si la volière sera bien accessible cet été, elle ne comptera alors qu'une centaine d'occupants.
Le peuplement des lieux se fera progressivement, par étapes, avec une période d'adaptation pour les oiseaux dont l'acclimatation sera la plus délicate. Il faudra donc attendre l'horizon 2020 pour voir cette réalisation prendre son réel envol… ce qui ne l'empêchera pas de nous faire déjà lever les yeux au ciel.

« Les espèces sauvages ne seront pas concernées ! »

Le nouvel outil du parc zoologique de Sigean ne possède pas seulement des vertus animalières et commerciales : il répond aussi à des impératifs sanitaires que les responsables ne pouvaient plus ignorer.

« En cas de grippe aviaire, nous sommes obligés de regrouper et de confiner tous les oiseaux de la Réserve, afin qu'ils ne soient pas en contact avec les oiseaux qui sont simplement de passage », explique le directeur zoologique. « Les textes en vigueur s'appuient en effet sur la théorie selon laquelle les oiseaux sauvages sont les vecteurs premiers de cette maladie : avec la future volière, nos oiseaux seront toujours ensemble et ne se mélangeront plus avec les autres », souligne-t-il.

Antoine Joris profite donc de l'occasion pour faire une mise au point définitive : « Les oiseaux sauvages ne se retrouveront pas dans la volière ! Pour eux, ça ne change absolument rien, ils continueront d'avoir librement accès à l'étang. »

Reste que la réalisation en cours en entraîne également de nouvelles dans son sillage. « L'actuel vivarium sera détruit et entièrement reconstruit à neuf, légèrement au-dessus du site actuel, de manière à le mettre à l'abri des inondations », indique le responsable. Juste à côté, la maison des alligators est en train de s'ouvrir vers l'extérieur, avec un plan d'eau qui offrira à ses résidents de véritables bains de soleil (et donc d'ultraviolets).

« Nous introduirons aussi des primates sur place, afin d'insuffler au lieu davantage de vie et de diversité. » Quant aux deux principales « anciennes » volières, elles formeront à terme une seule et même entité plus vaste, destinée à héberger des oiseaux de plus petit gabarit.

Depuis le début de la semaine, le «squelette» de la future volière est assemblé à l'aide d'une grue et d'une nacelle. Suivra l'installation des filets en acier : six mois de travail en perspective.

Source : La Dépêche.

[snockot]

Merci Philippe pour cet article, qui réponds donc à une interrogation que nous avions ici : http://www.leszoosdanslemonde.com/forum/viewtopic.php?f=7&t=13536&hilit=sigean : les alligators (américains) partageront bien la volière des oiseaux africains.

Concernant la liste des espèces d'oiseaux, j'imagine qu'on retrouvera à peu près celles de la réserve des hippos et du sanctuaire des okapis ? Les quelques noms d'espèce cités dans l'article tendent à le confirmer. Reste à savoir quelles seront les espèces de primates qui rejoindront ces oiseaux. Des petits primates peu dangereux j'imagine, puisqu'il s'agira d'un espace pénétrant. Cercopithèques ? Lémuriens ?

[nico]

Villars les dombes

Dans des conditions climatiques difficiles, les travaux de la Plaine Africaine ont repris dès le 2 Janvier.
Au programme de ce début d'année : aménagement de l'enclos de oiseaux terrestres, grande cascade et plage des flamants. A la fin du mois, les travaux d'élévation de la grande volière (3000 m²) débuteront.





Source : Facebook du parc

[nico]

Zoo de Montpellier

Du mardi 16 janvier au vendredi 19 janvier inclus, certains chemins et donc certains animaux ne sont pas accessibles.

Afin de bien préparer votre visite, voici un plan détaillant ces informations :




Source : fb du parc

[nico]

Parc Animalier des Pyrénées

Un point sur les travaux du Parc !
- Bassin des loutres cendrées, la plus petite des loutres, en cours de construction,
- Il fait face à l'espace qui accueillera deux autres nouveaux pensionnaires du parc : les pandas roux !
- L'îlot des pélicans frisés, comptants parmi les oiseaux les plus lourds à pouvoir voler, commence aussi à prendre forme,
- Le nouveau bar-restaurant est également en plein chantier comme vous pouvez le voir.




Source : fb du parc

[nico]

Sur sa page facebook , légendia parc dévoile une nouvelle espèce en 2018 : Le bison d'Europe. Reconnaissable par sa force et sa vivacité le Bison, animal sauvage adepte des steppes, saura vous impressionner par sa prestance.
A découvrir dès le 11 Février 2018 !

[nico]

Zoodyssée

Une équipe de Zoodyssée était au Parc Zoologique de Paris hier pour aller chercher une nouvelle espèce : la vipère péliade (Vipera berus). 3 jeunes sont arrivées à Zoodyssée.

Cette vipère ne dépasse que rarement les 65 cm. Comme dans la majeure partie des espèces de vipères d’Europe, il est possible d’avoir des individus mélaniques, c’est-à-dire entièrement noirs.

Vipera berus est venimeuse, elle possède des glandes à venin reliées à des crochets canaliculés longs d’environ 5 mm qui permettent d’injecter le venin dans les tissus des proies. Au repos les crochets sont repliés vers l’arrière dans l’intérieur de la bouche.

Source : fb du parc

[AnimauxEtZoos]

Merci pour toutes ces nouveautés partagées nico ! On verra bien ce qu'elles vont donner.

[nico]

On continue :

Zoo d'Amiens Métropole

Nouveauté 2018: la loutre cendrée d'Asie (Amblonyx cinereus).

La loutre cendrée d'Asie est originaire des zones humides d'Asie du sud-est. C'est à la fois la plus petite espèce de loutres, mais aussi la plus sociable puisqu'elle peut vivre en groupe d'une dizaine d'individus. A l'aise aussi bien sur terre que dans l'eau, la loutre cendrée d'Asie est carnivore, elle se nourrit aussi bien de poissons que de crustacés ou de mollusques.

Les loutres arriveront d'ici le 1er février dans un enclos entièrement réaménagé pour l'occasion. Elles intégreront, à terme, l'espace Archipels, qui sera consacré aux écosystèmes menacés d’Asie du sud-est et qui ouvrira au printemps 2019.


Source : fb du parc

[abel]

Merci Nico pour ces partages et merci Philippe pour cet intéressant article sur la grande volière de Sigean. Personnellement, il s'agit du projet de nouveauté 2018 qui m'enthousiasme le plus pour le moment, reste à voir comment ce sera fait. Les alligators et les tortues en cohabitation avec tous ces oiseaux, c'est une idée originale mais peut-être un peu risquée en ce qui concerne les alligators. Mais à voir aussi. Un bémol quand même, la cohérence géographique, parce que les alligators dans une volière africaine... J'ai aussi peur que cette volière soit un peu surchargée.