Nouveautes 2018 dans les parcs francais

[okapi]

Même s'il ne dédaigne pas de petites proies, le loup à crinière est essentiellement frugivore...

[abel]

A propos de la cohabitation au CERZA:

Cette année la femelle tapir a mis-bas. La mère et son petit restent isolés de la plaine en attendant que le petit devienne assez grand pour ne plus courir de danger face aux loups à crinière.

Extrait de la thèse vétérinaire sur le loup à crinière soutenue en décembre 2005 par Mélanie Pignorel, téléchargeable au lien suivant:
www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=2005lyon119.pdf

J'imagine que c'est la même chose pour les capybaras. De mémoire, la cohabitation avait été stoppée au CERZA en raison des capybaras en effet, à voir si ça marchera à Lille, mais en tout cas, comme Joseph, j'espère que l'enclos sera réaménagé pour l'occasion.

[okapi]

On peut supposer aussi que l'espace a une incidence sur le comportement inter-espèces: l'enclos de Lille n'est pas très vaste et surtout pas vraiment une plaine d'herbes hautes, je ne suis pas sûr qu'un grand bac à sable sera à la hauteur de ces enjeux de cohabitation.
De mémoire, le patron du Cerza craignait plus pour ses loups, victimes potentielles de l'agressivité des cabiais ou des tapirs, que pour les autres occupants de l'enclos. C'est un prédateur, c'est sûr, mais qui aime autant les pommes et les poires que les mulots ou les grenouilles...

[raphaël]

Le zoo de Champrepus ouvrira en avril une volière de 10 mètres de haut sur 500 m2. Seront présentés des perroquets, perruches soleil et des ibis.

j'imagine qu'il s'agit d'une réhabilitation intéressante de l'ancien enclos des tigres, mais que devient l'espace tropical situé juste avant ? Fusionné ? Transformé ?
Car il s'agissait déjà d'une volière avec ibis et perroquets, mais moins impressionnante.

Pour les loups à crinière, ce sont bien des omnivores au régime alimentaire proche du renard. Les plus grosses proies sont les oiseaux terrestres (cailles et perdrix, enfin leurs équivalents en Amérique du sud) et les cobayes. Les capybaras peuvent être agressifs, les tapirs aussi selon les individus. La meilleure solution est peut être de n'avoir aucune espèce en reproduction, ce qui serait logique vu les situations des EEP.

[Antoine6259]

Pas le souvenir d'avoir déjà vu des reproductions de cabiais à Lille, je pense qu'il n'y a que des mâles ou que des femelles. En revanche j'ai plusieurs fois vu des reproductions chez les tapirs, mais je me demande en effet si elle n'était pas stoppée pendant un temps car le couple s'était déjà trop reproduit ? (mais peut-être aussi n'est-ce plus le même couple depuis le temps ?) Pour les loups à crinière aucune idée, mais à part Doué, dans tous les parcs où j'ai pu en il y avait deux individus séparés, mais ils étaient du même sexe, et il n'était pas envisagé d'accueillir des reproducteurs.

[Joseph]

Actuellement les deux cabiais présentés sont bien un mâle et une femelle arrivés la saison dernière.
Pour ce qui est des tapirs, il s'agit d'un groupe de trois femelle. Il y a tout de même eu une naissance en septembre dernier car une des femelle était déjà pleine en arrivant un an auparavant.

[abel]

Les loups à crinière sont en effet omnivores, chassant généralement de petites proies (reptiles, rongeurs, tatous), mais il y a déjà eu des observations de loups à crinière chassant avec succès des cerfs des pampas, cervidés de taille moyenne certes bien plus petits que les cerfs de nos forêts mais mesurant tout de même de 1 à 1,20 m et pesant de 20 à 40 kg. Mais les risques pour des tapirs et capybaras adultes restent minimes je pense, le problème étant bien sûr les petits, peut-être qu'il est prévu de ne pas faire de reproduction en effet. Il est vrai qu'au CERZA, ce ne sont pas les loups à crinière mais les capybaras qui ont posé problème pour la cohabitation.
Au niveau de la surface, l'enclos du CERZA faisait environ 3200 m2. D'après Géoportail, l'enclos de Lille ferait environ 1900 m2, en prenant en compte dans cette mesure le bâtiment, mais pas la petite partie boisée qui n'est, à ma connaissance (Joseph pourra peut-être me le confirmer), pas accessible aux animaux de l'enclos sud-américain. Et la configuration de l'enclos est bien différente. A voir donc.

[okapi]

Surtout, l'enclos du CERZA avait un fort dénivelé et de belles aspérités visuelles... A Lille, c'est un grand terrain vague: à moins de le planter vigoureusement et de le transformer radicalement, l'ensemble risque d'être à la fois petit et sinistre...

[AdrieenCottrel]

Les démonstrations de fauconnerie auront lieu à 11h30 et 15h les 3-4 et 10-11 mars prochain dans l'ancien espace des éléphants. Un espace "vide" de 1800 m2 pour permettre aux rapace de voler dans un environnement dégagé.

Nos jardiniers sont actuellement sur le coup pour aménager cette zone encore en chantier il y a quelques jours !

Source : Facebook du Zoo d'Amiens Metropole

[Joseph]

D'après Géoportail, l'enclos de Lille ferait environ 1900 m2, en prenant en compte dans cette mesure le bâtiment, mais pas la petite partie boisée qui n'est, à ma connaissance (Joseph pourra peut-être me le confirmer), pas accessible aux animaux de l'enclos sud-américain.

Cette partie boisée est bien en partie accessible aux animaux, mais seulement aux cabiais (et donc surement maintenant aux loups) car délimitée par des piquets en bois qui empêche le passage des tapirs. Cette petite partie est donc assez végétalisée avec de nombreux buissons et végétation basse, les cabiais s'y trouvent la plupart du temps.
Je vous ramènerais des photos de tout ça après ma visite d'ici quelques jours !

[abel]

D'accord, merci pour cette réponse Joseph !

Sinon, du côté de Doué-la-Fontaine, les îles des gibbons ont été agrémentées de nouveaux troncs et lianes, et c'est mieux que rien, en attendant probablement le départ d'une ou plusieurs espèces et la rénovation totale de ce secteur dans quelques années:

Les îles de nos gibbons se sont métamorphosées : de grands troncs d'arbres et de nouvelles lianes ont été installés pour que les primates déploient encore plus leurs acrobaties aériennes ! À découvrir dès aujourd'hui sous un beau soleil d'hiver...

1ère phase des travaux : creuser des trous pouvant accueillir les troncs et déplacer ces derniers sur les îles (ici l'île des gibbons à mains blanches).

1ère phase des travaux : déplacer les troncs, la manœuvre est périlleuse !

2ème phase des travaux : accrocher les nouvelles lianes (ici sur l'île des gibbons à favoris roux).

2ème phase des travaux : accrocher les nouvelles lianes (ici sur l'île des gibbons à favoris roux).

L'île des gibbons siamangs avec la nouvelle installation.

L'île des gibbons à favoris roux.

L'île des gibbons à mains blanches.

Source: page Facebook du Bioparc de Doué-la-Fontaine.

Par ailleurs, d'après une réponse sur leur page Facebook, le Bioparc aurait reçu il y a peu de nouveaux touracos géants.

[Vinch]

Bon, je suis rassuré: la plupart des espèces de gibbons du Bioparc vont rester encore un certain temps. Mais je pensais que la famille des gibbons à mains blanches était déjà partie ?

[snockot]

C'est peut être dû aux photos, mais je ne vois pas vraiment de différence entre avant et après ces travaux...

[david]

Disons que les troncs d'arbres sont plus hauts que les précédents et peut-être plus nombreux.
Bonne nouvelle pour les touracos géants cela va apporter plus de vie après le départ des autres touracos. C'est une très belle espèce ! Toujours dans le sanctuaire une femelle okapi et une cercopitheque devaient également arriver il me semble ?

[kelloche53]

C'est bizarre car d'après leur site il ne reste que les touraco de livingstone et les géants qui étaient sur le site ne le sont plus

Je suis triste de ne pas avoir découvert doué plus tôt je n'aurais pas connu le sanctuaire rempli de toutes ces espèces de touraco :/