Corée du Sud : des « biodômes» géants pour protéger les espèces menacées
Courant 2016, les biodômes du centre de recherche de la vallée d’Yeongyang-gun devraient voir le jour. Destiné à la fois à la préservation et à l’étude des espèces menacées, il est conçu pour accueillir le grand public au sein de structures high-tech enserrées dans cet écrin de verdure.
Des réserves naturelles 2.0 ? On les appelle « biodômes » et ils ont été inventés en Corée du Sud. Ce sont de gigantesques dômes de verre high-tech destinés à abriter des espèces en voie de disparition, qui ainsi préservées pourront croître et multiplier.
À l’origine du concept, le studio Samoo. Il s’agit d’ériger dans la vallée d’Yeongyang-gun un vaste centre de recherche de plus de 16.000 mètres carrés ouvert tant au grand public qu’aux scientifiques étrangers. Sa fonction est ainsi triple : préserver les espèces rares ou menacées (animales et végétales), étudier lesdites espèces (recherche scientifique) et permettre au grand public de les connaître et de les observer. Le centre comprend ainsi une zone principale, une zone de recherche et une troisième pour le logement. La première est destinée au public ; la seconde à l’élevage et à la recherche ; la troisième enfin comprend des maisons d’hôtes destinées à accueillir aussi bien les scientifiques que les visiteurs.
Géothermie et énergie solaire
Si, malgré leur élégance, les dômes de verre risquent de briser l’harmonie du paysage environnant, les bénéfices que doit en retirer l’écosystème de la vallée de Yeongyang-gun, et plus généralement le pays, devraient largement compenser ce désagrément.
Si le choix s’est porté sur la vallée de Yeongyang-gun, c’est qu’elle présente deux avantages notables. D’une part, elle constitue la zone la moins polluée du pays. D’autre part, les collines qui la bordent sont suffisamment hautes pour permettre aux oiseaux de prendre leur envol une fois qu’ils auront été adaptés à leur environnement.
Entamée en décembre 2015, la construction du centre devrait s’achever dans le courant de l’année. Elle est conçue de manière à permettre la plus grande autonomie énergétique possible, avec le recours notamment à l’énergie solaire et à la géothermie.
Source :
Zaman.
