Clères : l'heure est aux travaux

[Philippe]

Le parc animalier et botanique a fermé ses portes dimanche pour la campagne d’hivernage. Une pause prétexte à d’importants travaux.

Un saison clôturée en douceur... Le parc animalier et botanique de Clères a fermé ses portes au public 1er novembre 2015, dernier jour des vacances scolaires et dimanche de Toussaint pour une fois quasi printanier.

Cette année, le site a maintenu ses 90.000 entrées malgré une saison écourtée par une campagne de vaccination. L’arrivée des pandas roux n’est pas étrangère à ce succès. Les visiteurs sont nombreux à assister aux repas « bambouesques » de Packa et Poya, les nouvelles stars du parc accueillies en juillet.

Les plus fragiles à l’abri

Pendant la fermeture hivernale, les animaux les plus fragiles sont mis à l’abri. Les gibbons bénéficieront à la réouverture, en mars prochain, d’un nouvel espace reproduisant leurs conditions de vie dans la nature. Les volières Jean Delacour, du nom du fondateur du parc, et les faisanderies seront rénovées selon le programme de travaux du Département, propriétaire du domaine.
Le dossier aménagement billetterie-boutique-salles pédagogiques, à la place des bâtiments abattus pour vétusté, suit son cours. « La période est très chargée pour l’équipe du parc, rappelle la directrice Anne Dijon. Administratifs, scientifiques, jardiniers, soigneurs et personnels maintenance travaillent ensemble sur beaucoup de projets réalisés en commun. »
En novembre aura lieu le comptage des animaux nés en semi-liberté. Julie Lévrier, biologiste capacitaire responsable des collections animales, continue avec le vétérinaire Yannick Roman les recherches scientifiques initiées par Jean Delacour. Ils travaillent sur la tuberculose aviaire.

Quant au travail du parc sur la campagne Eaza 2015 « Pole to pole », opération de sensibilisation aux dangers qui menacent les pôles, il vient d’être présenté à l’Elysée dans le cadre de la COP 21.

Source : Paris-Normandie.

[didier]

C'était carrément scandaleux d'héberger des gibbons dans une volière aussi exigüe, j'espère que le changement sera radical, je tâcherai d'aller vérifier ça au printemps prochain.

[abel]

Effectivement, ce ne sera pas du luxe...

[okapi]

Il ne faut pas crier victoire trop vite: je ne sais pas quels sont les moyens mis en oeuvre pour cette rénovation, mais rien n'assure que le changement sera radical... Il faut raser ces volières et oublier définitivement l'idée de gibbons dans cet espace étriqué, coincé entre des murailles qui protègeraient idéalement un petit jardin exotique... Le communiqué évoque la construction "d’un nouvel espace reproduisant leurs conditions de vie dans la nature." ce qui est sans doute la chose la plus inquiétante qui soit dans un parc qui ne va évidemment pas se doter d'une serre tropicale d'un hectare! Il faut espérer qu'il s'agira bien d'une portion de forêt protégée et surtout pas d'une autre cage dont l'aspect neuf sera le seul atout...