Nouveauté 2016 au Parc des Félins : Terre des Singes

Nouvelles installations, arrivées et transferts d'animaux, événements...

Re: Nouveauté 2016 au Parc des Félins : Terre des Singes

Messagepar Philippe » Vendredi 16 Septembre 2016 16:45

Terre de singes, un nouveau parc animalier en Seine-et-Marne

Depuis hier, le parc animalier Terre de singes a ouvert ses portes. Il est situé près du Parc des félins, est géré par le même propriétaire, avec la même philosophie que ce dernier<.


Après les félins, c’est au tour des singes d’être en tête d’affiche ! Ouvert pour la première fois au public ce jeudi 15 septembre 2016, Terre des singes est un nouveau parc animalier qui propose une immersion dans le monde d’une espèce toute particulière de petit primate au poil roux : le macaque de Barbarie (Macaca sylvanus), également appelé magot.

Situé à quelques centaines de mètres du Parc des félins, qui attire chaque année près de 300.000 visiteurs, ce nouveau parc zoologique a d’ailleurs la même philosophie que son voisin. D’autant que les deux sites sont gérés par le même homme, Patrick Jardin. « Avec mon adjoint, Jonathan Patin, nous avions pour projet de nous étendre et de nous diversifier, explique cet amoureux des bêtes et de la nature. Ici, comme au Parc des félins, il est question du respect de l’animal en captivité. Nous voulons le présenter au public, c’est un moyen de le sensibiliser aux risques qui pèsent sur certaines espèces en disparition, mais pas au prix du malheur de nos bêtes. Depuis que je suis enfant, je m’oppose à tous les spectacles d’animaux. Je les trouve avilissants ! »

Par conséquence, à Terre de singes, exit les cages et les mises en scène. Les quelque cinquante magots sont en semi-liberté dans un enclos de 14 hectares avec un plan d’eau, dont 8 hectares en forêt. Au milieu, un sentier d’environ un kilomètre traverse le site, c’est la route empruntée par les visiteurs qui pénètrent par ce biais dans l’environnement des singes. L’occasion d’observer ces primates originaires du Maroc et de l’Algérie – c’est d’ailleurs réciproque – de les voir se comporter en groupe et de remarquer à quel point ils peuvent être similaires aux humains.

« Notre plus jeune a deux ans et notre doyenne en a 30, détaille Sofia Hammouchi, animalière et animatrice du parc. Ce sont des singes très intéressants. Leur structure sociale est caractérisée par des rapports de domination. L’important, c’est le nombre d’alliés qu’ils ont quand ils veulent s’imposer dans un groupe, ce n’est pas la force. »

Objectif : 200.000 visiteurs par an

D’autres primates peuvent également être observés de loin, à l’entrée du parc, bien qu’il ne s’agit pas là de l’attraction principale : tamarin lion doré, tamarin empereur, tamarin de Goeldi et ouistiti de Geoffroy.

Terre de singes est installé sur le terrain d’une ancienne ferme de la famille Cozon (cueillette de Lumigny) qui a été rénovée et ses abords aménagés. Les travaux ont commencé le 2 septembre 2015 pour s’achever récemment. En tout, 4,5 millions d’euros auront été dépensés par Patrick Jardin qui se repose aussi sur la sécurité financière du Parc des félins. « Nous visons l’objectif de 200.000 visiteurs par an », révèle-t-il avant d’insister sur une chose : « Nous ne conseillons pas aux gens de faire les deux parcs dans la même journée, ils n’auraient pas le temps d’observer pleinement tous les animaux. »

Une chose est particulièrement agréable pendant la visite : l’ambiance sonore composée des cris des singes. Il faut toutefois respecter certaines règles : ne pas manger, ne pas regarder fixement les primates dans les yeux (signe de provocation), ne pas les toucher ni les nourrir, ne pas crier et enfin de pas courir. Ceci pour éviter tout incident. « Les singes ne sont pas agressifs, mais ça reste des animaux. Notre équipe est là pour veiller au bon respect de ces règles », prévient le patron.


La volière et ses perroquets
Se rendre à Terre de singes, c’est aussi l’occasion de contempler des… oiseaux. Une volière de 1.600 m2 sur une hauteur moyenne de 4,5 mètres peut être explorée par les visiteurs. En tout, 80 psittacidés (perroquets, perruches, aras, amazones, etc.) évoluent librement dans un espace intérieur et un autre extérieur. Pourquoi leur présence ici ? « Pour montrer aux gens que les oiseaux ça vole », répond Patrick Jardin.
Source : Le Pays Briard.
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Re: Nouveauté 2016 au Parc des Félins : Terre des Singes

Messagepar abel » Vendredi 16 Septembre 2016 17:52

Vinch a écrit:
Philippe a écrit:Voici le lien vers une interview de Patrick Jardin (et d'une soigneuse de Terre de Singes). Regardez bien jusqu'à la fin avec un clin d'oeil à Pierre Gay et une citation qui ravira Raphaël :wink: :
http://videos.leparisien.fr/video/terre ... ogle.fr%2F

En effet, une très belle citation, pleine de justesse et devenue célèbre, de Pierre Gay, sur laquelle chaque directeur de parc zoologique devrait longuement cogiter dessus, car les animaux sauvages, surtout les espèces en voie de disparition, ne sont pas seulement des faire-valoir, il faut les respecter et oeuvrer pour contre leur déclin et celui de leur milieu...
Et Patrick Jardin, lors des débuts du CERZA, avait déjà beaucoup d'admiration pour Pierre Gay et m'en parlait comme d'un modèle.


Effectivement, c'est une belle citation, tout à fait adaptée au contexte.

didier a écrit:Qui d'autres ? La plupart des parcs accueillant plus de 100 000 visiteurs présentent des spectacles d'otaries ou d'oiseaux, à part Doué, le Parc des Félins, le CERZA, le PZP, la ménagerie du JDP, la Vallée des Singes, Champrépus, Thoiry, vous en voyez d'autres ?


Je pensais aussi à des directeurs de parcs plus petits :wink: . Et puis je rajouterais à ta liste pas mal de parcs publics, comme Lyon, Mulhouse, Lille ou Montpellier.
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Re: Nouveauté 2016 au Parc des Félins : Terre des Singes

Messagepar didier » Vendredi 16 Septembre 2016 19:13

J'avais volontairement mis de côté les parcs gratuits, ils n'ont pas besoin de contraindre des otaries à jouer de la trompette pour rameuter les foules.
Le zoo de Jurques a présenté à une époque un spectacle de rapaces, ce n'est plus le cas depuis pas mal de temps, je l'avais également oublié dans ma liste.
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Re: Nouveauté 2016 au Parc des Félins : Terre des Singes

Messagepar Philippe » Lundi 03 Octobre 2016 4:01

En immersion parmi les macaques de Barbarie

À Lumigny (Seine-et-Marne), Terre de Singes vient d’ouvrir ses portes et propose à ses visiteurs une expérience au plus près des animaux.

Près de 80 « magots », leur surnom, mangent, se baladent à nos côtés ou se chamaillent.
Adieu les soucis de la ville. Oublié, le bruit des voitures sur la départementale voisine. Lorsque l’on pénètre dans les 13 hectares de l’enclos, les petits macaques de Barbarie guettent notre « intrusion » dans leur habitat.

Avant de passer les portes, les instructions sont strictes : pas de nourriture, pas de caresses, les doudous et tétines doivent être rangés dans les sacs et, surtout, pas de contact visuel prolongé, « car les singes pourraient prendre cela pour une provocation », précise Sofia, une soigneuse. Et au vu de la dentition de cette espèce, personne n’a envie de risquer une morsure.

1,5 km de parcours au plus près des animaux

Après seulement quelques pas, la méfiance entre l’animal et le visiteur est donc réciproque. Mais très vite, cette sensation s’estompe. Sous les arbres, le long d’un sentier d’un kilomètre et demi, près de 80 « magots », leur surnom, mangent, se baladent à nos côtés, se chamaillent. « Il y a de la vie avec ces animaux », s’enthousiasme Patrick Jardin, qui ouvre ici son quatrième parc animalier.

Au fil du parcours, les soigneurs présentent plus en détails les caractéristiques des « magots » : leurs origines en Afrique du Nord, leur alimentation omnivore, leur organisation hiérarchique en différents groupes... Et leur goût pour la politique ! « Ils passent leur temps à se rendre des services pour avoir des alliés en cas de bataille. Ils se souviennent très bien de qui leur doit quoi », précise Sofia.

Ressortir de l’enclos ramène brutalement à la réalité. Mais, heureusement, l’expérience se prolonge sous une volière de 1.500 m².

Des singes, mais pas que !

Le contraste est saisissant car le bruit est presque assourdissant. Mais, ici aussi, les 80 oiseaux sont au plus près du public : aras, amazones et perruches, de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Il faut bien sûr veiller à ne pas se faire « baptiser » par les oiseaux, mais, ça aussi, ça fait partie de l’immersion.

Selon le rythme, le tour du parc peut prendre de deux heures à une demi-journée. Le tout avec une petite saveur de safari en Afrique.
Source : L'Est Eclair.
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