Concernant le pape, on peut bien sûr considérer que le message, et la relation aux fidèles, est le plus important, comme le sermon du Christ sur la montagne ; encore que la montagne, ce n'est pas mal comme cadre.
Alors je tente un autre exemple : les oeuvres d'art, il me semble qu'elles ont en général un cadre monumental et presque aussi esthétique que les oeuvres elles-mêmes : Louvre, musée d'Orsay, de l'Ermitage...
okapi a écrit:Qu'est-ce qui modélise, module et affine une appréciation sinon la connaissance, voire une certaine compétence liée à l'expérience?
Je m'attendais un peu à cet argument. Comme pour l'art, on peut estimer que le jugement esthétique, ou autre, dépend d'une initiation, d'une certaine culture ou apprentissage préalable. C'est un argument qui convient assez bien à une perspective élitiste.
Pour les zoos je suis assez d'accord, une grille d'évaluation plus fine donnerait peut être des résultats plus contrastés. Pour Beauval comme pour les autres zoos...Quel résultat obtiendrait-on si les visiteurs devaient évaluer les installations intérieures du Bioparc, le bâtiment dans la pénombre des okapis, le vivarium dans une caverne à chauve-souris, et tous les autres logements que le public ne voit pas, notamment les jours d'hiver quand le parc est providentiellement fermé ?
En matière de patinage, je ne savais pas que les juges regardaient avant tout les chevilles des patineurs. Ah je repense tout d'un coup à la belle Katarina Witt...
Est-on bien sûr que le jury ne regardait que les chevilles ?