Faune de l'Ouest américan

Taxonomie, éthologie... Voici le lieu de vos échanges animaliers !

Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar Therabu » Mercredi 02 Août 2017 18:26

fdjeux_fan a écrit:Magnifiques photos, par contre je n'arrive pas à aller sur ta page mise en signature ...


Elle n'est plus à jour en effet suite à l'absorption de Picasa dans Google+. Je suis en pleine réflexion sur la structuration de mes galeries et Google+ n'est vraiment pas adapté au partage.

Pour ceux qui veulent en découvrir un peu plus sur le milieu de la forêt humide tempérée, ce documentaire d'Arte (http://www.arte.tv/fr/videos/048549-001 ... -sur-terre) traite de cet écosystème en Colombie britannique, au Canada. La position plus septentrionale influe sur les espèces et le degré de civilisation permettant à de grosses espèces comme le grizzlys de toujours y vivre.
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar Therabu » Mercredi 02 Août 2017 19:17

J'enchaine avec la troisième partie de ce bestiaire nord-américain. Je vais cette fois-çi évoquer les zones désertiques, tout du moins très séches qui occupent une bonne partie du Sud-Ouest du continent. Je ne suis pas descendu suffisamment au Sud pour voir le très riche désert du Sonora ou de Joshua Tree. Ce sont plutôt les désert se situant dans l'ombre pluviométrique des Cascades et de la Serra Nevada se situant au nord de la grande faille que constitue le Grand Canyon. La diversité botanique et faunistique n'est surement pas aussi riche qu'au niveau de la frontière mexicaine où vivent de nombreuses espèces néotropicales (perroquets, pécaris, tatous & co). Mais il est intéressant de voir que ces paysages souvent lunaires sont ponctués de véritables oasis où la vie a juste besoin de l'ombre de quelques rochers et d'une source quasi-permanente d'eau pour se développer.

Les plus adaptés à cet environnement sont bien évidemment les reptiles, desquels les lézards sont les plus facilement visibles et les plus diversifiés. Plusieurs sont assez courants en terrariophilie.

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Aspidoscelis tigris

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Gambelia wislizenii

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Sceloporus magister

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Sceloporus graciosus

Les serpents aussi sont nombreux et quelques tortues vivent également dans ce milieu hostile mais sont plus difficiles à observer. L'autre classe d'animaux fréquemment rencontrée et très adaptés aux milieux secs sont les rongeurs, dont de nombreux écureuils terrestres, et les lapins.

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L'omniprésent lapin d'Aubudon

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Spermophile à manteau doré

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Chipmunk uinta

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Malgré les interdictions, les spermophiles des rochers profitent largement des touristes qui nourrissent les rongeurs qui n'hésitent pas à quémander ou à voler de la nourriture au sein même des campings ou des parkings fortement fréquentés.
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar Simon38 » Dimanche 06 Août 2017 17:35

Un grand merci pour le partage de ces aventures et de ces images somptueuses ! Rien n'est à jeter et chaque photo est un instantané de vie capté hors du temps, certaines possèdent une aura presque mystique tel ce pélican devant la houle des vagues ou ces otaries sur fond de coucher de soleil ! Merci !
"Je suis une part de tout ce que j'ai rencontré" José Ortega y Gasset.
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar selena2895 » Dimanche 13 Août 2017 20:22

Magnifiques photos! et je suis une connaisseuse sans vouloir me vanter.
Merci beaucoup de ce partage!!!
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar Therabu » Lundi 14 Août 2017 23:23

Quelques photos à venir, provenant aussi bien des déserts de l'est de l'Oregon, de l'Utah, nord Arizona ou Nevada.

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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar Therabu » Lundi 14 Août 2017 23:58

Les oiseaux restent les plus faciles à photographier en raison de leur nature moins timide et diurne contrairement à une bonne majorité des mammifères et reptiles qui peuplent le désert.

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Le bruant à gorge noire est commun dès qu'il y a quelques buissons

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Plus bas dans les déserts côtiers, on peut observer le colibri d'Allen, endémique de la côte et qui hiverne au Mexique. Celui-çi était accompagné d'un roitelet à couronne rubis :

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Le grand corbeau s'adapte parfaitement tout type d'environnement, y compris les déserts.

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Le gobemoucheron gris m'en a fait baver en raison de sa vélocité. Il pourchasse les insectes aussi bien en vol qu'au sol avant de retourner se cacher sous le couvert des buissons.

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Les personnes que j'accompagnais étaient étonnés lorsque je leur ai montré cet engouvelment d'Amérique, parfaitement mimétique

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Le solitaire de Townsend affectionne les bois de genévriers en haut des plateaux comme ici à Bryce Canyon pour nicher. Il fait partie de la famille des merles et se comporte comme un gobemouche.

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Le geai buissonnier affectionne les mêmes types de milieux où ils occupent une niche écologique semblable à nos pies bavardes

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Enfin le fameux canyon de Zion, creusé par la rivière constitue une véritable oasis en été où se rassemble la faune. Chez les oiseaux, le résident le plus notable est certainement le dindon d'Amérique, le fameux "glou-glou" d'Obélix avec sa drôle de touffe de plume sur le poitrail.

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Le cerf mulet ou cerf à queue noire se distingue du cerf de Virginie par une taille supérieure, de plus grandes oreilles ou bien le bout de la queue marqué de noir comme le désigne bien ses différentes appellations. Il est incroyable de pouvoir approcher les cervidés avec autant de facilité et de décontraction quand le moindre chevreuil décampe à 200 mètres en France. Ici, ils ont compris qu'ils ne craignaient rien des hommes qui étaient synonymes de nourriture facile mais également de protection contre les attaques nocturnes des couguars.

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Je me sens vraiment privilégié d'avoir pu approcher facilement des mouflons du désert lors de ma visite hivernale à Zion. Les bighorns redescendent à plus basse altitude en cette saison pour trouver leur maigre pitance sur les parois enneigées de grès allant du rose soutenu à une belle couleur crème. Les mâles aux longues cornes semblent accaparés par les femelles et ne descendent pas aussi bas, trop occupés à leur joutes. Jeunes comme adultes subissent parfois les attaques des couguars qui parviennent ici à vivre à proximité des hommes avec une incroyable discrétion.
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar Clemsy67 » Mardi 15 Août 2017 9:43

Un grand bravo pour toutes ces photos Therabu, je reste scotché face à ces paysages ...
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar Philippe » Mardi 15 Août 2017 10:56

Merci Therabu pour ces nouvelles images qui donnent envie de partir à la conquête (naturaliste) de l'Ouest...
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar abel » Mardi 15 Août 2017 18:07

Les mots me manquent pour décrire ces paysages et cette faune :shock: ... Merci de nouveau Therabu de nous partager ces images de ton séjour!
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar didier » Mardi 15 Août 2017 20:14

Merci pour le voyage, le dindon d'Amérique a attisé ma curiosité, j'ignorais qu'il y avait des dindons sauvages dans l'Ouest américain.
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar Therabu » Samedi 19 Août 2017 15:42

J'attaque la dernière ligne droite de ce reportage américain avec le dernier milieu que j'ai distingué : les Rocheuses et les hautes plaines intérieures. La géographie/géologie des US au delà des chaines de montagnes côtières n'est pas si simple. Au Nord, de vastes dépressions amènent de manière très douce vers les refliefs dicontinus des Rocheuses. Par endroits, comme dans la Teton Range, une plaque s'est affaissée donnant lieu à dénivelés impressionnants. Ailleurs, l'activité géologique a au contraire émoussé le relief comme dans le Yellowstone, pourtant adjaçent au Grand Teton National Park. Ce lieu est bien connu avec ses populations de bisons et de grands prédateurs mais surtout les multiples sources d'eau chaude colorées et les geysers.

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Plus au Sud, cette logique est interrompue par l'immense faille, elle est visible de la lune, que constitue le Grand Canyon qui lacère complétement le haut plateau du Kaibab, situé à plus de 2000 mètres. Cet ensemble géologique immense, appelé the Grand Staircaise (le grand escalier) rassemble plusieurs des parcs nationaux les plus fameux de l'Ouest américain. L'altitude s'abaisse doucement vers Salt Lake City avant de remonter brusquement vers les Rocheuses.Les effets conjugués du vent, de la pluie et des variations de températures donne lieu à des formes rocheuses extravagantes.

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Les hauts plateaux sont couverts de forêts de conifères, seuls capables d'endurer les longs étés secs et les hivers rigoureux et enneigés jusqu'en Avril/Mai. Ainsi, les cônes sont la nourriture principale de nombreuses espèces à l'instar des geais, casses-noix et écureuils.
Chacun les stock et les consomme à sa manière. Ce milieu est intéressant car on voit beaucoup d'espèces que l'on s'attendrait à voir dans des milieux beaucoup plus chauds. La proximité de ce désert froid avec des déserts bien plus chauds dans la vallée a mené certaines espèces à s'adapter.

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Casse-noix d'Amérique

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Mésangeai du Canada

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Junco ardoisé

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Tangara à tête rouge

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Sceloporus tristichus, endémique d'Arizona

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L'écureuil du Kaibab
Cette sous-espèce est endémique des forêts de pins ponderosa de la face nord du Grand Canyon formée par le plateau de Kaibab. Le reste de l'espèce se trouve bien plus au sud, séparé par le Colorado. Contrairement à l'intuition, ce n'est pas le relief du canyon en lui même qui a séparé les sous-espèces mais le réchauffement qui a poussé les pins dont ce nourrit l'animal plus en altitude. Ne trouvant plus sa nourriture au fond du canyon, les populations se sont retranchées chacunes sur un versant du Grand Canyon et sont depuis isolées génétiquement. Il se distingue par sa queue blanche très marquée.

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Tamia amène

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Cerf mulet
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar Therabu » Lundi 21 Août 2017 22:08

Le vaste écosystème appelé Greater Yellowstone englobe non seulement le parc national, très touristique, ainsi que Grand Teton National Park qui est voisin, mais aussi de nombreuses terres sauvages bénéficiant de statuts de protection divers. Ce vaste ensemble offre une large diversité de biotopes et des superficies importantes permettant de maintenir des espèces dépendantes de larges espaces.

Grand Teton est un parc montagneux. La chaine de montagne s'élève doucement, presque de manière imperceptible sur sa face ouest . Il s'agit en fait d'une plauqe tectonique soulevée par le passage d'une seconde plaque en dessous ce qui donne lieu à des reliefs vertigineux sur la face orientale. Cet habitat convient parfaitement aux marmottes à ventre jaune dont j'imagine que la biologie est proche de la marmotte des Alpes.

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Parmi les autres espèces montagnardes, on peut rencontrer ce pic à tête blanche.

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Tamia amène

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Merle d'Amérique

C'est aussi un terrain apprécié par les ours noirs. Ils sont assez nombreux mais pas faciles à voir. Yellowstone s'apparente en certains endroits à un vrai zoo, principalement lorsqu'un ours se trouve dans les parages. J'ai eu la chance d'observer une ourse et ses petits. La mère voulait traverser mais malgré la présence d'un ranger qui ordonnait aux personnes de rentrer dans leur voiture pour des raisons de sécurité et de laisser un passage, la femelle a préféré ramener sa progéniture dans la forêt en attendant qu'un moment plus calme leur permette de traverser.

J'ai été plus chanceux avec cet individu en photo car nous avons été parmi les premiers à le repérer. Il ne s'est pas attardé mais a tout de même permis quelques prises de vue avant que la foule ne s'amasse et fasse fuir le plantigrade.

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Enfin, le dernier jour j'ai surpris un ours sur un sentier alors que je randonnais à l'avant de mon groupe. Les randonneuses avec qui j'étais ont eu une sacré montée d'adrénaline lorsque je leur ait raconté que l'ours ne m'a senti/entendu qu'à une dizaine de mètres et que l'animal s'était enfui quelques mètres plus loin dans un vacarme de branches cassées. Il ne faisait que manger des myrtilles et est allé trouvé sa pitance un peu en contrebas dans la forêt. Un grand souvenir ! Néanmoins, il n'est pas superflu de prendre quelques précautions comme marcher en groupe, faire du bruit si l'on est seul (une clochette est parfaite) ou d'avoir un spray poivré à portée de main. Un peu égoïste et désirant voir des animaux sauvages, je n'ai respecté aucune de ces règles. J'ai la prétention de savoir comment réagir avec des animaux sauvages et d'avoir le sang froid nécessaire mais je savais que je prenais un risque, bien que la probabilité d'une attaque soit très faible.

Les grizzlys, autrement plus dangereux que les baribals sont bien plus difficiles à observer. Cet endroit est le seul aux Etats-Unis en dehors de l'Alaska où vivent encore les ours bruns. En été, ils préfèrent les hauteurs où il pâturent à la recherche de mites, riches en protéines et qui se trouvent en masse sous les rochers, ou bien d'herbes grasses. Je les ai vu en haut d'une colline éloignée de plus d'un kilomètre à la longue vue. J'ai également pu observer dans des conditions similaires une tanière de loups gris. Les jeunes jouaient au petit matin à l'entrée de leur tanière sous la surveillance d'un ou deux adultes couchés dans un rayon d'une centaine de mètres. Sans des indications d'habituées de la fameuse Lamar Valley, nous aurions pu passer devant sans rien apercevoir. Néanmoins, le rassemblement de naturalistes enthousiastes présent avant l'aube incite à s’arrêter le long de cette piste sans issue.

Plus bas dans la vallée, les ruisseaux qui dévalent les pentes voient leur cours ralentir et envahir de larges zones marécageuses. Cet habitat permet à une riche végétation de se développer et est très apprécié de nombreuses espèces d'oiseaux.

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Grue du Canada au loin

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Cygne trompette

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Balbuzard pêcheur avec une prise

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Une "cité" d'hirondelle à front blanc située sous un aplomb rocheux

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Bruant familier

Yellostone est bien évidemment reconnu pour son activité géologique extraordinaire. Parmi les formations remarquables, se trouve Mammoth Hot Springs, une fontaine de travertin.

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Des sources chaudes chargées de minéraux jaillissent de la terre en des endroits divers. En se refroidissant à l'air libre, les minéraux se déposent et forment des vasques le long de la colline. Les sources s'éteignent au bout d'un moment quand d'autres se forment à proximité, faisant de ce lieu un paysage mouvant. Les variations de températures s'expliquent par des températures différentes permettant à une micro-flore/faune variée de s'installer, conférant des couleurs irréelles à ce lieu.
Cet environnement à priori inhospitalier à été choisi par une petite colonie de pluviers kildir pour élever sa progéniture à l'abri des prédateurs. Les jeunes, de nature nidifuges étaient probablement âgés de quelques jours et étaient vraiment marrants à observer. Le plus incroyable est que les masses de touristes qui fréquentent le lieu ne distinguaient jamais les formes de vie discrètes qu'ils avaient sous les yeux. Si le plumage des adultes est assez mimétique, la livrée des jeunes est saisissante d'efficacité !

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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar abel » Mardi 22 Août 2017 10:51

Tu me fais rêver avec tes photos et ton texte Therabu ! Un ours noir à une dizaine de mètres, quelle chance ! Un peu dangereux certes, mais un souvenir impérissable, sans aucun doute.
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar Joseph » Mardi 22 Août 2017 11:15

Encore merci Therabu pour ces merveilleuses photos qui nous font voyager !
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Re: Faune de l'Ouest américan

Messagepar Panda21 » Mardi 22 Août 2017 11:28

Sublime, quelle chance d'avoir pu observer tous ces animaux sauvages dans un tel milieu
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