Créations

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Re: Créations

Messagepar fdjeux_fan » Jeudi 07 Décembre 2017 15:15

Suite à ma visite du "zoo" de l'Orangerie de Strasbourg je vous propose ici un réaménagement à moindre coût.

Tout d'abord le plan d'origine :

Image

Et donc ma proposition :

Image

Nous réduisons le nombre de cages et le nombre d'espèces présentées.

Nous fusionnons 4 enclos pour créer l'enclos n°1, au sol nous supprimons le pavage présent dans tout le parc, à la place nous mettons une zone herbeuse et plantation de quelques arbres, seront présentés des chats sauvages.

Nous fusionnons les 4 enclos suivants (dont la volière des macaques) pour créer l'enclos n°2, nous supprimons encore ici le pavage pour le remplacer par une zone herbeuse, plantation de quelques arbres et installation d'agrès, pour l'accueil de pandas roux.

L'idée est ici de présenter côte à côte 2 espèces de taille similaire mais de 2 continents différents.

L'enclos 3 (ex Nandous), fait face aux enclos 1 et 2 et présentera les Wallabies déjà présents actuellement dans la volière des cigognes.

L'enclos 4, fusion des petites cages de 1 à 7 et agrandissement pour créer une volière présentant en cohabitation une famille de mangoustes naine et des calaos à bec rouge ou à bec jaune. Ils entretiennent dans la nature des liens très étroits.

L'enclos 5, fusion des cages 8 à 13 présentera le Grand Hamster d'Alsace.

L'enclos 6, les cigognes restent, mais la volière est surélevée. Nous avons donc en face à face des cigognes (les migrateurs) et d'un côté un rongeur français (qu'ils peuvent rencontrer pendant leur période de nidification en France), et de l'autre les mangoustes (qu'elles peuvent rencontrer pendant la migration l'hiver en Afrique).

7 : la mini ferme reste en l'état (elle est en cours de rénovation)

Enfin nous prenons les 2 parcelles actuellement non utilisées et arborées pour la B.

Parcelle A, présentation en cohabitation des Nandous déjà présents, et de Mara.

Enfin Parcelle B, nous laissons la végétation dense mais y installons une immense volière, immersive (passage sur une passerelle traversant l'installation vers la mini ferme. Et nous présentons dans cette volière forestière, les Grands Tetras, en cohabitations avec d'autres oiseaux forestiers français, écureuil et à voire selon la possibilité une mare avec salamandre ou cistude.

Voila pour l'idée de réaménagement du zoo de l'Orangerie.

Présentation d'espèces des 5 continents, d'espèces en disparition sur le sol français, et sans trop de modification et d'investissement car nous sommes dans le cadre d'un zoo gratuit.
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Re: Créations

Messagepar Clemsy67 » Jeudi 07 Décembre 2017 18:12

@fdjeux-fan : tu es déjà allé a l'Orangerie ?
Ton plan est plutôt intéressant (même si je ne comprend pas pourquoi accueillir des pandas roux ou des mangoustes et conserver wallaby/nandou qui n'ont à mon avis rien à faire ici). Cependant on parle bel et bien d'une zone complètement pavée de taille réellement restreinte avec un unique bâtiment central.
Le manque de profondeur exclut pour moi la possibilité d'y accueillir des chats sauvages.
Pour un petit parc citadin comme celui là avec des moyens très limités, je ne vois pas l'intérêt d'accueillir des espèces non-européennes (surtout africaine ... le climat ne colle pas réellement).
Et petite erreur pour l'ancien enclos n°14 qui sert de cours aux soigneurs entre les loges des différentes espèces, donc pas vraiment possible de l'inclure dans un enclos.
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Re: Créations

Messagepar fdjeux_fan » Jeudi 07 Décembre 2017 21:56

J'y étais le week-end dernier.
Concernant le choix des espèces je trouvais intéressant de présenter des animaux de tous les continents. Donc je gardais ceux déjà présents (nandous et wallaby ) et J'y ajoutais de petites espèces attirantes pour le jeune public.

Il est vrai qu'on pouvait également présenter uniquement des espèces européennes.

Et pour l'enclos 14. C'est vrai qu'il s'agit d'une cour avec des paons.
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Re: Créations

Messagepar Therabu » Jeudi 21 Décembre 2017 18:58

En lien avec ce sujet : posting.php?mode=reply&f=8&t=12657#preview

raphaël a écrit:Allez, chiche Therabu, proposons notre projet pour Saint Quentin au nom du réputé forum des Zoos dans le monde !


Challenge accepted !
Il m'a semblé que le site était parsemé de quelques cours d'eau et était plutôt humide ce qui m'a amené à proposer une thématique autour de l'eau. J'ai donc cherché à établir un plan de collection avec des espèces :

- pas trop dangereuses
- pas trop fragiles et ne nécessitant pas d'importants investissements
- de taille limitée en raison de la surface totale (2,6 hectares)
- menacées
- faciles à obtenir voire même dont le programme de reproduction peine à placer les individus
- attractives pour le public

La zone Europe reconstitue un paysage de bocage du sud de la France où des ruisseaux et des haies paysagères séparent les espaces agricoles ou en friche. Cette mosaïque d'habitat est particulièrement riche, notamment au niveau de l'entomofaune et des oiseaux qui trouvent une diveristé de conditions de vie qui ne sont pas offertes dans un milieu plus homogène.
Parmi les espèces présentées, le vison d'Europe est certainement la plus mise en valeur en raison de son statut de conservation très précaire.
Des fosses, recouvertes de grillage fin permettent de présenter les reptiles et amphibiens des zones humides (cistudes, couleuvre, grenouilles) et de prairies (tortues de Hermann, lézards, vipère péliade). Les abords arborés d'un ruisseau sont aussi parfaits pour la colonie d'abeilles domestiques et une volière d'élevage des espèces de papillons locaux menacés pourrait aussi être envisagées.
Une petite mare, en milieu découvert, permet de présenter sous volière quelques anatidés menacés, dont certains éteints en France mais encore présents en Espagne comme la sarcelle marbrée, l'érismature à tête blanche et le fuligule nyroca. Avec eux évoluent des échasses blanches, des courlis et autres limicoles, des rolliers d'Europe qui pourront croquer quelques abeilles imprudentes, des huppes fasciées et des perdrix pour animer le sol voire à terme, des outardes canepetières.

La zone suivante concerne la vallée du Mekong, et plus particulièrement les plaines inondables du Cambodge. En fonction des moussons, le flux du Mékong s'inverse et le lac Tonlé Sap agit comme un réservoir important permettant de réduire les crues dues à la mousson.
L'espèce-phare de la zone, et la plus importante du parc est le banteng. Ce gros ruminant placide, fortement menacé affectionne cet habitat. Le programme de reproduction peine à placer les individus et un petit groupe reproducteur ou unisexe ne me paraît pas être trop difficile à gérer. L'endémique et tout aussi menacé cerf d'Eld partagerait cet habitat de prairie agrémenté d'un bassin. Je doute en revanche de la faisabilité d'accueillir une espèce de macaque menacée, comme les macaques à queue de cochon ou les macaques ours ou même de gibbons à favoris en terme de coût mais à étudier...
Seraient également présenté dans cette zone des loutres naines, des binturongs et des chats pêcheurs, une espèce aussi en manque de place malgré un statut de menace vulnérable dans la nature.
Sous volière, on pourrait voir un couple de grues antigone, des canards à ailes blanches et des mainates religieux et des faisans d'Edwards (même si ces derniers sont plus des habitants des montagnes annamitiques). D'autres passereaux, comme des garrluaxs pourraient rejoindre l'installation au fur et à mesure dans le cadre du programme Silent Forest, mais il y a également beaucoup à faire en terme de conservation sur les oiseaux d'Indochine, en particulier sur les échassiers des zones humides comme les marabouts, tantales et ibis de Davison par exemple. Un projet de bâtiment visitable pourrait être adjoint à plus longue échéance pour ajouter des roussettes de Lyle (Vulnérable, EEp) et des crocodiles du Siam (CR et en programme d'élevage).

Une zone malgache, construite sous un filet et adjointe d'un bâtiment servant de loge pour les animaux permettrait de présenter les zones humides de l'île et une espèce en particulier : le petit happalémur du lac Alaotra.
Des lémurs à ventre roux évolueraient dans les buissons aux alentours puisque cette espèce semble pouvoir évoluer dans des zones de forêts secondaires ou dégradées et nécessite de l'espace. Les ombrettes, ibis huppés, canards de Meller, dendrocygnes, pintades huppées et foudis, si la largeur des mailles le permet, devraient pouvoir partager l'espace sans trop de soucis avec les lémuriens.
L'EEP du fossa manque de place et le carnivore est potentiellement visible dans tous les types d'habitat malgache. Je ne l'ait pas inclus dans le projet initial mais il pourrait être inclus dans un second temps, si les finances et l'espace le permettent.

J'ai du mal à évaluer l'espace à dédier à ces trois zones qui constituent à mes yeux le cœur du projet. Viennent ensuite, trois zones qui peuvent être intégrés selon l'espace résiduel et les contraintes locales.

La zone sud-américaine que j'ai choisi de traiter est le Llanos de Mojos, une savane à palmiers du nord de la Bolivie et qui constitue le seul endroit au monde où vit le ara à gorge bleue. Autre habitant charismatique, le grand fourmillier cohabite sans trop de soucis avec le chauna à collier. D'autres perroquets menacés vivent dans cette zone. Afin de répondre à la recommandation de l'EAZA de libérer des places pour l'élevage des amazones menacées, des piones à tête blanche et des amazones farineuses pourraient être accueillis en plus des fameux aras à gorge bleue.
Les singes sud-américains pourraient être représentés par les saïmiris de Bolivie, bien présents dans ce milieu et peut être plus facile à manager que les callitrichidés. Chez ces derniers, j'opterais pour une volière où cohabiteraient ouïstitis pygmées de l'Est et singes Goeldi, espèce vulnérable et en EEP. Des douroucoulis d'Azara pourraient peut être compléter cette cohabitation. Des hurleurs noirs pourraient évoluer également au dessus des tamanoirs.
J'aime bien l'idée des chiens des buissons, qui en plus ne doit pas être trop consommatrice de ressources. Mais la star des lieux pourrait être la loutre géante, classée menacée, en EEP, très active et en besoin d'espace. maintenant je suis conscient qu'il ne s'agit pas d'une espèce facile à accueillir.

Une petite zone africaine serait envisageable avec des cobes de Kafue ou Mrs Gray. A proximité, des mangoustes rayées, espèce ayant notamment réussi à s'adapter à l'Okavango, me paraissent plus adaptées que les suricates. Si ce thème est retenu, je trouve que les grues couronnées, espèce en danger dans le milieu naturel mais assez faciles à obtenir colleraient bien à cette zone. Une volière pour une colonie d'euplectes et de tisserins serait également intéressante en raison de la forte agitation et des constructions faites par les oiseaux.

Dernière zone proposée, l'Anhui, une province du centre de la Chine; où les marécages ont été convertis en rizières. Il s'agit pourtant d'une zone très importante pour les oiseaux asiatiques qui s'en servent soit de lieu de repos le long de leurs routes de migration, soit de lieu de reproduction ou d'hivernage. Cette thématique permettrait de présenter des cerfs du Père David et des hydropotes, deux espèces de cervidés menacés ainsi que de nombreux oiseaux, eux aussi menacés. Cela peut être des grues à cou blanc, des fuligules de Baer, oies cygnoïdes, sarcelles élégantes et de Formose. Des cormorans seraient aussi une espèce intéressante, notamment pour faire le lien avec la culture de cette région où les oiseaux sont dressés pour pêcher et doivent régurgiter leur prise. Une volière séparée permettrait d'exhiber deux autres espèces menacées du centre-sud de la Chine : le garrulax du Père Courtois, en danger critique d'extinction, et le tragopan de Cabot.
Enfin, il me semble envisageable d'avoir une présentation extérieure d'alligators de Chine pour les beaux jours, avec un bâtiment d'hivernage visible ou non du public. Ce dernier point est à investiguer, c'est une simple idée mais elle pourrait aussi permettre de présenter quelques unes des nombreuses espèces de tortues aquatiques de Chine, comme les tortues du genre Cuora ou Pelodiscus qui sont menacées en raison de leur commerce.

Voici pour mes idées. La surface impose forcément de faire des choix au niveau des espèces, peut être qu'avec vos contributions, nous pourrions éliminer certaines suggestions et resserrer les options envisageables pour arriver à quelque chose de réalisable.
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Re: Créations

Messagepar zoobeauval25 » Jeudi 21 Décembre 2017 19:36

Magnifique ! Là, Therabu, tu viens de me faire un très beau cadeau de Noël :mrgreen: !

Je vois que, cette fois, tu as plus fait dans le "global", mais c'est très bien fait. On voit que tu as vraiment privilégié des espèces menacées, et/ou importantes à accueillir et reproduire. L'idée de commencer par la zone européenne me plaît beaucoup, mais n'est-il justement pas possible de sortir par cette zone là ? Comme si le visiteur avait fait un tour du monde en une matinée par exemple.
Dans cette zone européenne, j'aurais trouvé intéressant que tu ajoutes des tortues de Floride récupérées de chez des particuliers. Une mini-ferme présentant des races domestiques françaises rares aurait pu également ajouter une attractivité non négligeable au parc, et allonger le temps de visite, tout en créant quelque chose d'utile.
La zone sur le Mékong est très sympa, et tu as bien orienté le plan de collection. Mais cela aurait été génial aussi, si les binturongs et loutres cohabitaient avec les bantengs ! Pour les gibbons, cela me paraît tout à fait possible car les bantengs et cerfs resteraient au sol, tandis que les gibbons se baladeraient à la cime des arbres. De plus, leur chant est très beau et dépaysant à entendre au début de la visite (mais j'imagine que tu as assez visité la Vallée des Singes pour l'entendre !). Des macaques, par contre... Là, c'est plus difficile, tu ne pourras pas faire comme à "Rimba", à Arnhem !

Une petite remarque: Cela aurait été intéressant de diversifier un peu les différentes structures: là, les zones sont toujours composés d'enclos et de volières. Des petites serres, des enclos d'immersion, cela aurait été sympa (et peut également ne pas coûter trop cher).

La zone malgache est très bien, mais pour moi, la zone africaine manque vraiment d'attractivité. L'Afrique, c'est un continent qui fascine les visiteurs, et on pouvais aller encore plus loin: j'aurais plutôt choisi de présenter "quand la savane est inondée", avec des babouins par exemple. C'est dommage aussi qu'elle ne soit pas juste après Madagascar, et non après une zone sud-américaine.

Pour cette dernière, je l'aime beaucoup, mais justement, la volière des primates aurait pu être remplacée par une serre... Même si, évidemment, il est toujours mieux de présenter les animaux à l'extérieur pour leur bien-être.

Quand aux marais chinois, j'ai été étonné de ne pas y retrouver la grue à cou noir ! Mais le reste est vraiment bien. C'est, pour le moment, ma zone préféré !

Bravo !
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Re: Créations

Messagepar okapi » Jeudi 21 Décembre 2017 20:00

J'aime bien la thématique centrale de l'eau, mais bantengs, cobes, cerfs, des volières forcément hautes et vastes, inévitablement quelques beaux pavillons d'interprétation, plus tout le reste, sur 2,6 hectares, ça me paraît beaucoup...
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Re: Créations

Messagepar Therabu » Vendredi 22 Décembre 2017 10:52

Okapi, évidemment que ça ferait trop ! Et tu as bien compris qu'entre toutes ces zones, il faudrait choisir lesquelles seraient appliquées au projet. La zone malgache et européenne sont d'assez faibles superficie, on peut à mon avis, envisager deux autres zones qui présentent des ongulés ou un grand carnivore comme le dhôle ou la loutre géante.
Pour zoobeauval, l'ordre de présentation n'est pas lié à celui de visite. Pour moi, cela doit avant tout dépendre du terrain, que je ne connais pas, pour définir la place de chacune. Effectivement, une petite zone pour espèces domestiques et procurer du contact aux enfants aurait toute sa place. Le bassin des carpes, s'inscrirait quant à lui bien dans la zone chinoise.
J'ai bien pensé à présenter les binturongs et les loutres en compagnie des ongulés mais cela implique des travaux importants de clôture. On ne retient pas de la même façon une loutre qu'un banteng et c'est donc beaucoup d'argent pour sécuriser un large périmètre contre l'évasion des mustélidés. Sans parler, de la difficulté supplémentaire de gérer de trop grandes cohabitations pour un petit parc avec peu de personnel. Mon interrogation sur les singes concerne également la manière de les retenir dans un enclos avec des moyens limités.

Je me rend compte que je n'avais pas spécifié que la volière malgache était immersive et que s'il y a des saïmiris, il s'agirait également d'un territoire d'immersion. Par contre, pour les serres, hormis si ce sont des serres de maraîchage comme à Spay, je ne pense pas que ce soit dans le budget d'un petit parc public en phase de création.

Les babouins ? Je ne vois guère l'intérêt en terme de conservation hormis les babouins de Guinée même s'ils ne sont que quasi-menacé. C'est pas facile à présenter, et guère lié à la problématique de l'eau. Pour les grues à cou noir, elles vivent bien plus en hauteur, sur le plateau du Tibet et quelques plateaux du Yunnan. La grue à cou noire est rare en captivité, plus souvent dans des mains privées que de parcs zoologiques alors que la grue à cou blanc est sous un EEP, bénéficie d'un programme de réintroduction, est plus facile à obtenir pour les zoos européens et les effectifs sauvages sont inférieurs à celle de la grue à cou noir d'après les estimations de Birdlife pour l'UICN. Je ne vois donc pas d'argument pour privilégier cette espèce sur la grue à cou blanc.
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Re: Créations

Messagepar zoobeauval25 » Vendredi 22 Décembre 2017 12:52

Effectivement, j'avais mal réfléchi pour ces espèces... Pour l'espace des bantengs, une île, comme à Arnhem, me paraît être une bonne solution...
Pour l'argument "c'est cher", j'ai envie de dire que des grandes volières, c'est cher aussi...
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Re: Créations

Messagepar okapi » Vendredi 22 Décembre 2017 18:10

Non, je n'avais pas compris que c'était une liste de souhaits! C'est vrai que c'est bientôt Noël! L'exercice est amusant, mais tel quel, le plan de collection est cohérent et probablement assez excitant pour susciter une visite: si on doit retrancher certaines parties, et donc plusieurs espèces, pour des raisons d'espace, ça va flinguer une partie de l'intérêt... Bon, c'est vrai aussi que tout ça est très virtuel et que ça tient plus du rêve que de la réalité, donc on peut tout se permettre! Alors, j'aimerais bien de beaux pavillons d'interprétation pour chacune des zones, de jolis bâtiments intégrés avec plein de dispositifs interactifs, des espaces de médiation, des expositions, de petites espèces... bref, toutes sortes de choses pour doubler le temps de visite!
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Re: Créations

Messagepar zoobeauval25 » Vendredi 22 Décembre 2017 20:02

Oui, je suis bien d'accord avec Okapi. C'est bien de faire du réalisme, mais après, pour progresser encore et encore dans ses créations (ce qui est le but), c'est moins bien...
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Re: Créations

Messagepar raphaël » Samedi 23 Décembre 2017 19:43

Beau travail Therabu !

Tu as prouvé exactement mon point : on peut très bien écrire un zoo de petite superficie qui concilie attractivité maximum et intérêt conservatoire.
Même si on limite ce zoo de même pas 3 ha à Asie et Madagascar, entre lémuriens, fossas, loutres, bantengs, oiseaux colorés des deux continents et roussettes, je pense qu'on a de quoi remplir le cahier des charges. Allez, soyons plus concrets : Madagascar peut s'écrire sur moins de 5000 m², la zone asiatique peut prendre un peu plus d'1 hectare, en ajoutant chiens des buissons, saimiris et aras pour une zone sud américaine, on tient la superficie en restant dans la limite. Mais tes autres options sont tout aussi intéressantes pour y piocher.
Tu envoies quand, ton mail, aux porteurs de projet ? :D
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
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Re: Créations

Messagepar lagirafedu25 » Vendredi 05 Janvier 2018 19:10

Hello tout le monde ! Suite à la réparation de mon vieil ordi par on oncle, et que je n'avais pu rallumé depuis 2015, j'ai pu retrouver toutes mes données ainsi que quelques projets zoologiques. Je vous poste les 2 seuls que j'ai réussi à récupérer sous un bon format qui correspond à mon ordinateur actuel.
Le premier est une refonte du zoo de Maubeuge totalement fictive. Le deuxième est un projet totalement inédit qui n'est pas repris d'un zoo existant. Il s'agit d'une sorte de réserve africaine qui rassemble les différents pays du Sud de l'Afrique. Chaque pays est une zone avec ses espèces endémiques. J'ai vraiment passé beaucoup de temps sur ce projet, quand mon ordinateur a planté il n'était pas terminé d'ailleurs.
Je vous laisse donc lire tout ça. Ne faites pas attention aux multiples fautes d'orthographe... Je n'avais pas envie de passer tout mon temps à corriger.
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Re: Créations

Messagepar lagirafedu25 » Vendredi 05 Janvier 2018 19:11

Refonte intégrale du zoo de Maubeuge
Intro : Le zoo de Maubeuge fête en 2015 ces 60 ans. A cette occasion, le parc va se lancer dans un large projet de rénovation qui verra les installations, devenus vétustes, se transformer en de larges espaces où vivront les animaux. Ceux-ci profiteront d'enclos plus grands et mieux adaptés à leurs besoins. En effet, le projet est de recréer des zones englobant les 5 continents et d'intégrer les animaux à chacunes en faisant un maximum de cohabitations inter espèces. De nouvelles espèces s'ajouteront à celles déja présentent pour ainsi apporter encore plus de diversité aux biozones. Le parc sera agrandit sur plusieurs hectares. Un point d'honneur a été mis sur la végétation des zones. Celle-ci est copier sur les milieux dans lesquels vivent les animaux. La pédagogie sera aussi mise en avant grâce à de nombreuses pancartes informatives ainsi qu'un kiosque d'animation par biozones.
Entrée :
Nous entrons dans une belle structure faite de bois avec une architecture plutôt moderne dans laquelle a été intégré une végétation luxuriante. Des bambous, des palmiers et de nombreuses autres plantes et fleurs colorées donnent une touche de nature sauvage à l'enceinte. Après nous être procuré notre billet d'entrée ainsi que des prospectus contenant plan et animations, nous entrons dans le parc.
Afrique :
La première zone thématique qui est l'Afrique, se profile derrière un restaurant au style masaî. A l'entrée de celui-ci, un petit parc de 500 m² au sol en terre sèche avec des clôtures en branches et agrémenté de quelques rochers et d'un abri accolé au restaurant est le lieu de vie d'un mâle et 2 femelles moutons du Cameroun arrivés récemment de la Citadelle de Besançon, une dizaine de pintades de Numidie ainsi que les 2 femelles watussis présenter auparavent avec les autruches. En face, une grande volière de 40 m² aménagé par des arbres morts, des arbustes et des nichoirs, est le lieu de vie de 3 couples de perroquets gris du Gabon. Le restaurant permet également de manger en tête à tête avec les girafes de Rotshild. Le groupe actuel se compose de Kango, un mâle arrivé de Pairi Daiza, de Kitalé, une jeune femelle venant du Pal, de Zahora, autre jeune femelle arrivée du Gaia Park, et de Eura et son petit Windigo, tout deux arrivés de Dublin. Ce groupe se partagent une vaste plaine de 2,2 ha avec un groupe reproducteur de 7 zèbres de Chapman (1.3.3), le groupe de base étant constitué de Napo, le mâle, ainsi que 2 juments et 2 poulains. Les autres individus sont originaires de la Barben, des cobes de Lechwe arrivé de la Haute-Touche (1.3.0), 6 femelles gnous bleus (dont 2 âgées seulement de quelques mois) arrivé de Sigean, 4 couples de grues royales, des autruches (1.2.0), une famille de potamochères (1.1.2) et un couple de calao terrestre. La plaine est constitué de 2 grands bosquets d'arbres entouré de rochers (où grues et calaos peuvent se réfugier, l'un des 2 bosquets permet également de cacher les bâtiments des animaux), de plusieurs troncs, souches et rochers, de grands arbres du côté restaurant et d'un point d'eau bien végétalisé. La plaine est légèrement vallonée. Une cabane en hauteur permet de nourrir les girafes avec un animateur. Un chemin qui longe la plaine mais cette fois-ci à la hauteur du sol nous conduit vers le bâtiment des animaux de la plaine dans lequel on peut entrer et observer les loges de nuits. En sortant du restaurant, nous avançons sur un autre chemin plus ombragé au bout du quel une île se dévoile, ce bel espace de 650 m² est constitué d'un beau gazon parsemé d'arbres, de rochers, de buissons et d'agrès. Cette île est le lieu de vie de colobe guéréza (1.2.4). Puis le chemin sort du bois pour arrivé dans une petite clairière dans laquelle 2 petits enclos ont été construits. Le premier de 75 m² en sable et aménagé de rochers et plantes désertiques accueille un couple de fennecs et leurs 5 petits. Une vitre permet de voir leur installation intérieur quand ils ne peuvent pas sortir. L'autre enclos plus grand de 200 m² tout en herbe et graviers avec quelques rochers et arbustes habrite un groupe de 8 tortues sulcata, 3 tortues sillonnées et un couple de tortues géantes d'Aladabra. Au fond de la clairière, un kiosque d'animation permet de réaliser de petits bricolages avec des objets voués au recyclage et de s'informer sur les animaux du désert et pourquoi certains sont-ils menacés. Après la clairière, une autre île de 570 m² très fortement végétalisé et complétée par des agrès, des cordes et des petites cabanes est la lieu de vie d'un couple de varis à ceinture blanche et leurs 2 petits, de 4 mâles varis roux, de lémurs couronnés (2.2.1) ainsi qu'un groupe de makis cattas (1.3.5). Nous sortons du bois et débouchons sur un grand enclos de 6000 m² à un mètre en contrebas du sentier. Cet enclos en 2 parties est constitué pour la première de 3500 m² d'un grand plan d'eau, d'une plage en terre délimitée par des troncs, des branchages, ainsi que des rochers. Un parasol en paille offre de l'ombre aux animaux. L'autre partie de 2500 m² est elle plus petite avec un grand bassin peu profond, un sol herbeux et quelques arbustes et buissons. Le premier enclos est habité par des hippopotames amphibies, 2 femelles, Abby et Basta, déjà présentes sur le parc avant sa rénovation, qui ont été rejointes il y a peu par un jeune mâle de 6 ans venu de Cologne. Les 5 autres espèces ont elles accès aux 2 parties grâce a un passage étroit de 2 mètres barré par des potaux verticaux. Il s'agit d'une colonie d'une vingtaine d'ibis sacré, de 3 couples d'oies d'Egypte, de 4 pélicans blancs, de cobes defassas (1.2.2) et d'un groupe reproducteur de sitatungas (1.4.4).
Asie :
La zone asiatique est celle qui a le moins changée. En effet les enclos des éléphants et des fauves ayant été rénovés il y a peu de temps et étant proches les uns des autres, ont facilités les travaux de la zone. La végétation tropicale nous plonge davantage dans cet univers étrange que sont les pays d'Asie. A l'entrée de cette zone, on découvre un vaste enclos, doté de 3 points d’observation, construit en 2011. Agrémenté de promontoires en bois, d’arbres, de bosquets, de rochers, de troncs nus et d’un bassin à aquavision, il héberge un couple de tigres blancs. Le couple est composé de Shilong, le mâle et de Radja, la femelle. Ces animaux étaient déjà au parc. En face des tigres, un bel enclos herbeux aménagé en pente et agrémenté d’arbres, de rochers et de bosquets habrite un groupe de lions d’Asie. Il est composé de Rakhsa, le mâle, de Bayan et Kira, les femelles. Kira est arrivée récement de la citadelle de Besançon, elle a rejoint le couple il y a 2 mois pour se reproduire. Après une petite montée, le visiteur trouve le bâtiment de nuit des éléphants puis un peu plus loin, découvre l’enclos des panthères du Sri Lanka. Surmonté d’un filet, leur enclos est agrémenté d’arbres, de bosquets, de troncs et de rochers. Le couple actuel est composé d’un mâle, arrivé du zoo de Barcelone, et d’une femelle provenant de St-Martin-La-Plaine. Ils sont accompagnés de 2 petits né au début de l'année. Un peu plus loin, le visiteur découvre un vaste enclos sableux agrémenté d’arbres, de rochers, de troncs nus, d’un bassin et de divers enrichissements. De larges câbles électriques séparent les animaux des visiteurs. Yoema et Ananda, 2 jeunes éléphants asiatiques, occupent l’enclos. Ils remplacent les 2 éléphantes Daisy et Dina parties au zoo de Majorque. Une animation de nourrissage a lieue tout les jours. En face des éléphants se trouvent un grand plan d'eau avec en son centre une île herbeuse, plantée d'arbres et de buissons et aménagée avec des nombreux agrès, des cordes etc... Cette île est le lieu de vie d'une famille de gibbon à mains blanches composé d'un couple reproducteur ainsi que leur dernier fils. 7 pélicans frisés occupent le plan d'eau ainsi que d'autres oiseaux aquatiques d'Asie tels que des canards mandarins, des cormorans, des aigrettes... Le chemin continue nous menant à une grande plaine de 1,5 ha à la végétation rase avec quelques tas de rochers, de petits bosquets d'arbustes et d'un plan d'eau. Cette plaine asiatique héberge un petit groupe de nilgauts (1.3.2), un troupeau d'antilopes cervicapres (1.9.6), des cerfs axis (1.6.3), une dizaine d'oies à têtes barrées ainsi que 3 couples de grues demoiselles. A côté de cette plaine, un enclos de 4000 m² et aménagé avec des troncs, rochers et un sol herbeux et sableux héberge un couple de chameau de Bactriane et leur fille ainsi qu'un trio de jument de Prejwalski. Un affût en hauteur permet d'avoir une vue sur l'ensemble de la plaine et une yourt mongole reconstituée offre des informations sur la vie dans les prairies d'Asie ainsi que l'utilisation du chameau par les hommes. Nous longeons la plaine jusqu'à un petit enclos buissoneux, agrémenté de troncs et de rochers de 100 m². Ici vit un groupe de porc-épics indiens (2.3.2). Ce groupe à jadis été le plus grand d'Europe avec 18 individus. En face de cet enclos se trouve une grande volière rectangulaire de 400 m² très végétalisé et aménagé de substrat en gravillons, d'un petit plan d'eau, de troncs et de petits rochers et le lieu de vie d'un couple de grue antigone et de leurs 3 gruons qui vivent avec un petit groupe de muntjacs de Chine (1.3.2). La zone se tremine par un enclos terreux et sableux de 100 m² agrémenté de de 2 troncs, d'une cabane en bois ainsi qu'un trou d'eau bétonné. Cet enclos héberge une espèce domestique, le cochon vietnamien. Au parc, 3 femelles se partagent l'enclos. A noter que des paons bleus vivent en liberté sur cette zone.

Amériques :
Nous abordons ensuite la zone des Amériques. Là encore une forte végétation s'offre à nous avec des plantes tropicales. Le premier enclos est une petite île de 300 m² au sol herbeux et buissoneux agrémenté de nombreux agrès, cordes, plateformes et autres structures d'escalades. Cette île habrite une cohabitation originale entre un groupe de 8 mâles ouistitis à toupets blancs, une famile de tamarins lions à tête dorés (1.1.3), un groupe de sakis à face blanche (2.2.2), un couple de kamichi à collier et d'une famille de capybaras (1.2.5). Une grande volière pénétrante au sol en écorce faites de troncs et d'agrès permet de voir les primates en intérieur quand le temps ne le permet pas. En face du batîment accueillant la volière, une autre grande volière de 2200 m² héberge 2 colonies de aras : des aras macaos (2.2.3) et des aras millitaires (3.3.4), ainsi que d'autre oiseaux : des ibis rouge, des agamis trompettes, des échasses d'amériques, des vanneaux armés, des spatules roses, des sarcelles de Bernier et des chevaliers gambettes. Leur installation est très végétalisé avec de nombreux perchoirs ainsi que des nichoirs. Le sol est herbeux et terreux avec un joli point d'eau entouré de rochers et d'une petite plage en sable. Avant de monter sur les remparts, un petit enclos de 60 m² très végétalisé et agrémenté de cabanes, de troncs, de rochers ainsi qu'un petit plan d'eau est le lieu de vie de l'unique espèce nord-américaine de la zone. Un petit groupe d'un mâle et de 3 femelles ratons-laveurs. Une animation de nourrissage permet de nous présenter ces animaux sympatiques. En montant le haut des remparts, nous longeons un vaste enclos en pente douce de 5300 m². Cet enclos en contrebas du sentier en 2 parties héberge un groupe de 3 mâles ours à lunettes, Uco et Amadore, déjà présent avant la rénovation du parc, ont été rejoint par Traxi, un autre mâle venu de Pont-Scorff. Un quatrième mâle devrait bientôt les rejoindre. L'autre espèce vivant avec les ours est une bande de coatis à queue annelées (5.7.4). L'enclos est constitué d'une partie au sol sec de terre et d'herbes, agrémenté de quelques troncs, souches, rochers, plateformes ainsi qu'un point d'eau. L'autre partie est séparée du reste par un simple fil éléctrique qui dissuade les ours de traverser. Elle est fortement végétalisé avec de nombreux arbres et structures d'escalades pour les coatis. Une animation de nourrissage se déroule tout les après-midi. Une fois arriver au sommet des remparts, nous arrivons sur une petite place arborée où nous trouvons un petit restaurant accolée à un volière pénétrante de 950 m² bien végétalisée et fermée d'un côté par une falaise de 7 mètres de haut. Elle est aménagée de perchoirs et de nichoirs avec un sol sec, gravillonneux et herbeux, plusieurs tas de branches sèches, des buissons et un plan d'eau au centre. Cette volière héberge principalement des oiseaux: une vingtaine de perruches de Patagonie, 5 vanneaux du Chili, 3 couples de sternes incas, 2 couples d'ibis à face noire dont un des couples est accompagné d'un jeune et 1 couple de bernache de Magellan. Mais aussi des mammifères : 1 groupe de poudous des Andes (1.2.1) et 2 femelles tatous à 6 abndes. De l'autre côté de la place s'élève un ponton en bois. Là s'offre à nous une gigantesque plaine herbeuse et vallonée parsemée de petits bosquets d'arbres et d'arbustes et de buissons. La végétation laisse vraiment penser que nous sommes en Patagonie. Une passerelle nous permet de surplomber les 3 enclos. Le premier de gauche de 2 ha habrite un grand troupeau de guanacos (1.12.9) qui sont accompagnés par une bonne quarantaine de maras et des nandous américains (3.5.12). Le deuxième de 1,5 ha héberge un groupe de vigognes (1.4.2), des nandous de Darwin (3.3.0), une dizaine d'oies de Magellan, une quinzaine de maras et de très rares cerfs de pampa (1.2.1). La partie de droite est un complexe de 3 enclos servant pour l'élevage du loup à crinières. Les herbes sont très hautes et les buissons plus nombreux. Les 3 femelles de la Haute Touche présentes sur le site avant sont toujours les mêmes. Dans le premier enclos vit le couple reproducteur, Salma et Alby, jeune mâle arrivé du Zoo des Sables. Dans le deuxième enclos vivent Pampa et Inca, les 2 autres femelles. Le plus petit enclos se situant entre les 2 premiers sera la nurserie des loups quand il y aura des petits. Au bout de la passerelle, nous descendons dans une petite coure entourée de murs de rochers où sont installés 4 petits enclos en herbe aménagé avec des rochers et des petites cabanes en bois. Ces enclos hébergent chacun un petit groupe de cobayes. Les murs de droite sont persés de vitres pour admirer Pampa et Inca. La coure nous conduit dans une petite maison péruvienne reconstituée où l'on pourra se documenter sur la faune et la flore des pays comme l'Argentine, le Pérou et le Chili et apprendre l'art du tissage de la laine d'alpaga. En effet, derrière la maison en sortant dans une autre petite coure, un petit enclos entourer de clôtures en murets, au sol en herbe agrémenté d'un gros tronc d'arbre, de quelques rochers et d'un abri en pierre habrite 2 femelles alpagas accompagnés chacunes par un fils de 6 mois. Ces animaux proviennent d'un élevage non loin du zoo et sont ici dans un but pédagogique. Puis le visiteur emprunte un autre sentier entre les alpagas et les loups pour descendre un escalier le menant la zone suivante.
Océanie :
La zone suivante est l'Océanie. La végétation sur cette zone devient plus boisé et moins sèche. Le visiteur est invité à rentrer dans un bois qui redescend des remparts avant d'arriver à 2 grands enclos de 2000 m² chacun. Ils ont les 2 une végétation aux herbes hautes avec quelques trous de terres par endroit et beaucoup de buissons, d'arbres et d'arbustes, ainsi que des troncs et des pierres. Les deux enclos sont respectivement occupés par un mâle et une femelle casoar à casque. Ces 2 individus vivent séparément pour respecter le mode de vie solitaire de ces animaux. Un kiosque au style australien joignant les 2 enclos présente des documents sur les arborigènes ainsi que sur la faune et la flore d'Australie et sert d'affût sur les enclos. Pour compléter cet espace, 3 petites volières octogonales de 30 m² très végétalisées et aménagées avec des nichoirs, des branches nues et des perchoirs présentent respectivement un couple de martins chasseurs géants, 3 mâles pigeons gouras et une colonie d'une dizaine de perruches ondulées. Derrière ces installations, 2 grandes plaines se présentent alors, celle de droite de 4000 m² au gazon ras, dénudée de toute autre végétation et entouré de grands arbres permet d'apprendre l'art du boomerang. Celle de gauche est un enclos de 1h au sol en herbe, en sable et en gravier, aménagée avec plusieurs petits bosquets d'arbustes, un point d'eau, des rochers et légèrement valloné, est le lieu de présentation d'un groupe de kangouroux roux (1.2.2), d'un groupe d'émeus (2.3.0), d'un grand groupe reproducteur de wallabies de Bennett (1.6.7) ainsi que 2 couple d'oies céréopses respectivement accompagnés par 2 et 3 petits. Puis nous nous rendons à la dernière zone.
Europe :
La dernière zone qui est l'Europe, à une végétation commune de nos régions, faite avec des plantes et arbres locaux. Le premier enclos est une très grande prairie de 1,2 h herbeuse, parsemée de rochers, de buissons et de troncs et compléter par un large plan d'eau très végétalisé. Cet enclos pénétrant (en suivant un chemin en gravier passant au milieu de l'enclos) héberge un grand troupeau de mouton d'Ouessant (1.15.12), une colonie d'une quinzaine de tadorne de Belon ainsi que 10 cigognes blanches. Celles-ci sont des oiseaux venant de centre de sauvetage qui ne peuvent plus voler et donc impossible pour elles de retourner dans la nature. Un petit groupe de 8 daims (1.5.2) venus du parc du bois de Chaillus complète la prairie depuis 1 semaine. Au milieu de cet espace, un kiosque en bois donne des informations sur les dangers que peuvent rencontrer les animaux de notre continent, en appuyant sur les cigognes qui sont victimes du poison, des fils éléctriques etc... Ainsi que des informations sur les animaux de nos prairies et les animaux d'élevage préférés en Europe. En sortant de ce parc, 2 grandes volières similaires se collent l'une à l'autre. Elles sont rocheuses et plantées de buissons, de sapins et d'arbres morts avec un filet tendu au-dessus. La première de 2500 m² qui est complétée avec des structures d'escalades et des plateformes habrite un couple de lynx scandinave. La deuxième de 2000 m² complétée par des perchoirs, présente 2 couples de vautours fauves dont l'un des deux élève un petit au nid, un couple de vautour pernocptère, un couple de vautour moine et une dizaine d'ibis chauves. En continuant dans un petit chemin boisé, nous débouchons sur un large plan d'eau bien végétalisé et traversé par un ponton en bois, qui habrite une colonie d'une soixantaine de flamants roses et différents anatidés européens. La visite se termine alors ici.
lagirafedu25
 
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Re: Créations

Messagepar lagirafedu25 » Vendredi 05 Janvier 2018 19:12

RESERVE SUD-AFRICAINE
Introduction :
Cette gigantesque réserve de 500 hectares représente les pays Sud-Africains tel que l'Afrique du Sud, le Mozambique, le Botswana, le Zimbabwe et la Namibie avec des milieux qui vont des savanes montagneuses aux déserts arides, en passant par les côtes océaniques et les broussailles. Elle présente le plus souvent des espèces endémique de ces régions et surtout des espèces rares ou en voie d'extinction, tel que le zèbre de Hartmann, le gnou à queue blanche, la hyène brune ou encore la girafe d'Angola, pour contribuer à leurs conservations et leurs reproductions, de nombreux programmes d'élevages sont ainsi créés. Les animaux sont présentés dans de grands enclos, bassins ou volières recréant leurs milieux naturels où ils peuvent s'épanouir et se reproduire en toute quiétude. Le terrain choisi pour ce projet y est très favorable puisqu'il s'agit des grandes collines sèches que l'on peut voir dans le Sud de la France. Elles sont très propice à cette présentation car elles ressemblent énormément aux côtes de l'Afrique du Sud et elles sont pour la plupart très proches de la mer ce qui est favorable pour les animaux marins. Il y a une grande diversité d'espèces de mammifères, d'oiseaux et de reptiles aussi bien marins que terrestres allant du daman des rochers à l'éléphant du Namib. La réserve compte pas moins d'une soixantaine d'enclos et volières avec de nombreuses cohabitations inter-espèce dont certaines regroupent une dizaine d'espèces différentes. Les animaux ne seront pas seulement derrière les grillages avec comme une distance entre eux et les visiteurs, nous seront invités à entrer sur leurs territoires et nous irons chercher le contact vers eux . C'est pour ça que les volières sont quasiment toutes pénétrentes ainsi que certains enclos. On note également la présence de nombreux animaux sauvages qui vivent des excréments ou parasites des animaux, ou qui profite de leurs nourritutres et de leurs point d'eau : des échassiers (cigognes, hérons, aigrettes...), des pique-boeuf, des anatidés (oies, canards...), des foulques, des oiseaux marins (mouettes, goélands, bécasses...), des bousiers et autres insectes et même de petits rongeurs. Autre remarque, le parc obtient des records en matière de reproduction des animaux (hormis quelques-uns difficiles à élever), c'est pourquoi une même espèce peut se retrouver à plusieurs endroits dans le parc (notemment les pintades, les grues, certaines antilopes et les autruches). La visite prendra aux visiteurs une journée entière.
La Namibie :
Nous commençons notre périple par la Namibie avec le désert du Namib qui nous fera déboucher sur le Damaraland plus tard. Cette partie de la zone , qui est la plus aride et de loin la plus grande, est entourée de hautes falaises ce qui permet d'y incruster les bâtiments des animaux pour faire le plus naturel et le plus discret possible et possède une terre sèche et sabloneuse avec quelques bosquets d'arbres , beaucoup de rocailles, les plantes y sont rares mais l'on compte quand même des buissons épineux et des plantes adaptées à cet environnement. Nous abordons le premier enclos à notre droite qui est celui des éléphants du Namib. Il est divisé en deux parties : une de 1 hectare pour le mâle reproducteur, l'autre , de 3 hectares pour les 4 femelles et les 2 jeunes. Nous sommes séparés des animaux par un large fossé sec qu'ils ne peuvent franchir car du côté des éléphants, il y a de gros troncs d'arbres et des rochers surmontés d'un fil éléctrique pour ne pas gêner la vue des visiteurs. Les enclos sont terreux avec de larges substrats de sable et de gravillon. Il y a quelques îlots d'arbres entourés de rochers et de troncs pour offrir de l'ombre aux animaux et un point d'eau dans chaque enclos assez profond pour que les éléphants puissent s'immerger. Les mastodontes vivent en compagnie d'un groupe d'une vingtaine de pintades de Numidie, 2 couple de outarde de Rüppell et un groupe de 9 mâles springbok. Ces animaux peuvent allé d'un enclos à l'autre grâce à de petits passages dans la clôture. L'enclos d'en façe, de 550 m², est celui des chacals à chabraque, un couple y vit avec leurs 3 petits de l'année. L'enclos est constitué de dizaines de buissons, d'arbustes et de troncs d'arbres pour faire office de cachette, des rochers et une fausse termitière pour permettre aux chacals d'avoir des points de vue asser haut, et une tanière en roche pour s'habriter. Un autre enclos 10 mètres plus loin, de 300 m² et pareil à celui des chacals est le lieu de vie d'une famille d'otocyon (3.2.4) qui cohabite avec des tortues à soc d'Afrique du Sud (2.6.0) qui se reproduisent fréquemment au parc mais les petits sont mis à la nursery invisible du public, tout semble bien se passer entre les 2 espèces . Puis nous continuons notre chemin sur 50 mètres au mileu des rochers avant d'arriver sur une passerelle à 3,5 mètres du sol qui surplombe une grande plaine de 2,5 hectares. Elle est du même style que celle des éléphants mais légèrement vallonnée et comporte plus d'accacias sur les côtés avec un point d'eau vers le milieu . Cette plaine habrite un groupe de girafes d'Angola (1.3.6), des oryx gemsbok (1.5.3) et un troupeau de springbock (4.18.10) dont 3 individus noirs, ce qui veut dire que le troupeau possède ce gêne si rare, ainsi qu'une dizaine de pintades huppées et des autruches (1.3.12). De nombreuses naissances surviennent chaque année sur cette plaine. Les antilopes ont une zone de repli où elles seules peuvent accéder si elles souhaitent s'isoler des girafes et des autruches. Puis nous continuons notre chemin tandis que le terrain commence à s'incliner légèrement et que les rochers se resserent de plus en plus, c'est le territoire des hyènes brunes. Sur la droite, le mur de pierre commence à se percer de petites vitres qui nous laisse voir l'enclos des canidés : il est très buissoneux avec 6 ou 7 arbustes par-ci par-là et quelques rochers. Un couple y vit mais aucune naissance n'a encore eu lieu . Pourtant ils ont de la place : 1500 m², et il y a même un petit enclos secondaire de 400 m² sur la falaise, derrière les loges de nuit. Le chemin continue à descendre et nous arrivons sur une large plage de rocher, les aboiments que nous entendons ne donne aucun doute sur les animaux que nous découvrons alors : une colonie d'otarie à fourrure du Cap d'une trentaine d'individus qui ont un accès direct à un grand morceau de mer mais limité par des clôtures marines à une cinquantaines de mètres de la plage, les otaries disposent de grands rochers sur lesquels se reposer et une bande de sable. Si l'on va à gauche, on descend dans un tunnel vitré sous-marin à l'intérieur du bassin des otaries . A droite se trouve un autre enclos dans lequel il faut pénetrer pour continuer la visite. Du même style que les otaries mais agrandi jusqu'aux touffes d'herbes hautes pour favoriser la nidification des oiseaux, d'ailleurs des catiches ont été installé en plus, et qui longe une partie de la falaise. C'est le lieu de vie de la plus grande colonie de manchot du Cap captive au monde : 150 individus sur un territoire de 1 hectares pour une cinquantaine de naissances chaque année. Cet enclos ne dispose pas d'aquavision comme les otaries. Les manchots et les otaries n'ont pas de bâtiments car ils sont parfaitement adapté à cet environnement et de toute façon ils sont trop nombreux pour tous être loger. Puis nous nous dirigeons vers une grotte qui marque la transition entre le désert du Namib et le Damaraland. Les parois sont vitrées et nous laisse voir des vivariums, aquariums ou terrariums abrtitant de petits animaux du désert comme des lézards, serpents, tortues, insectes, scorpions, rongeurs et des poissons océaniques ou crustacés . Puis nous sortons de la grotte pour entrer dans la Damaraland...
Le Damaraland :
Cette zone est constitué de 2 enclos seulement dont le plus grands a une superficie de 20 hectares. Dès la sortie de la grotte nous avons 2 possibilitées de déplacement, la première en camion de safari et l'on passe à travers le grand enclos et la 2ème à pied qui nous fait longer les 2 enclos. Le plus grand est très sec constitué d'arbres, d'arbustes et de buissons et le sol est fait de sable, de gravillon et de terre sèche, un paysage de désolation mais qui est cepandant agrémenté d'un large point d'eau peu profond dans lequels les animaux peuvent s'y rafréchir. Plusieurs grands troupeaux d'herbivores peuplent cet espace, 46 gnous bleus, presque autant de zèbres du Damara, une trentaine d'autruches, 32 oryx beisa, 87 springboks, 24 grands koudous, une vingtaine de outardes à miroir blanc et une soixantaine de pintades de Numidie. Les animaux de cette plaine n'ont pas de reproductions contrôlées donc beaucoup de petits voient le jour chaque année, on intervient seulement quand il y a trop de mâles pour éviter les combats, ces derniers sont alors transférés dans d'autres parcs. Les animaux de cette plaine n'ont pas de batîments non plus. L'autre enclos est plus petit : 4 hectares. Il est plus rocailleux et buissoneux avec de nombreuses possibilitées de cachettes . Une troupe de lion d'Angola habite cet espace (2.7.12). Des petits sont nés récement. Cette espèce marque la fin de la zone namibienne .
L'Afrique du Sud :
Nous entrons alors en Afrique du Sud, cette zone est beaucoup plus verdoyante que la précédente et a la particularité de mélanger savane et montagne. Nous y trouvons une végétation de savane, plus dense, avec en sus des graminés, buissons à fruits ou connifères, mais toujours des accacias et même quelques baobabs, qui pour certains sont creusé à la base du tronc pour faire des abris aux animaux . Nous abordons alors les premiers enclos... c'est en fait un complexe fait de 4 enclos de 400 m² chacun ainsi qu'un noctarium. Deux des enclos sont occupés chacun par un couple d'oryctérope du Cap ainsi que leurs petits, le troisième est habité par un couple de serval et le quatrième habrite un couple de ratel. Le noctarium quand à lui permet de voir les loges de nuit des animaux qui sont aménagées sous la forme de tanière. Un grand noctarium de 30 m² situé vers la sortie et aménagé par de nombreux branchages habrite quand à lui un petite famille de galago (1.2.2). Puis le chemin continue à travers les herbes hautes de la savanes et nous fait descendre dans une petite vallée dans laquelle se trouve une immense volière pénétrante de 2800 m², avec un filet naturellement maintenu par quelques arbres dont 4 baobabs qui vont continuer à grandir. Pour l'instant le filet est tendu à 14 mètres du sol pour permettre le plus de place possible. Dans les arbres, on peu voir comme des bottes de foin qu'on aurait défait et disposé à certains endroits en masse compact percé de centaines de trous. Ce sont en fait les nids des principaux habitants de cette volière : une colonie de 70 tisserins à tête rousse. D'autres oiseaux habitent également la volière : 4 couples de tourterelles du Cap, 7 pintades de Numidie, un couple de grue du paradis, un couple de calao à bec rouge, 2 couples de touraco louri, 3 sarcelles d'été et un couple de nette brune. La végétation y est basiques : une quinzaine de gros buissons, une dizaine de grands arbres type accacias et les fameux baobabs, un petit point d'eau entouré de pierres grises où les oiseaus peuvent se désaltérer et des herbes hautes partout, ainsi qu'un monticule de terre creusé à 2 endroits... C'est là que nous découvrons qu'une espèce de mammifère assez étrange habite la volière, le lièvre sauteur, 2 couples et un jeune s'ébattent dans la volière. Cette espèce qui est de plus en plus rare se reproduit très bien au parc, des naissances sont enregistrées chaque année. Un groupe de dik-diks de Kirk (1.3.3) vit également à leurs côtés. Puis nous sortons de la volière. Nous avançons et remontons sur un plateau peu élevé très broussailleux et où les arbres se font rares quand soudain notre attention est portée sur un clic-cloc étrange provenant d'un animal, un mâle éland du Cap . Nous entrons alors dans un autre enclos de contact divisé en 2 parties, l'une est traversé par un petit chemin de terre dans lequel se promène une grande famille de suricate (12.8.5) et l'autre, inaccessible pour les visiteurs est le lieu de vie d'un petit troupeau d'éland du Cap (1.4.3), des sassabys (1.2.1), très rare en captivité, des outardes plombées (2.2.4) et 2 couples d'autruches ainsi que les jeunes de l'année . Un petit point d'eau permet aux animaux de se rafréchir . Ces 5 espèces peuvent cohabiter ensemble au sein de cet enclos là mais la partie contact n'est réservé qu'au suricates . Ces derniers, pas farouche du tout s'approche sans crainte des visiteurs. Puis le chemin continue et nous passons à l'enclos suivant de 450 m², il colle au dernier et est beaucoup plus dense en végétation et compte beaucoup d'arbustes et de buissons ainsi que quelques accacias . Les clôtures sont très haute (5 mètres) et le dessus est éléctrifié . Il est le lieu de vie d'une petite antilope solitaire très répandue en Afrique du Sud mais pourtant peu connue : le steenbok . Un couple et leur dernier rejeton ainsi qu'une jeune femelle arrivée il y a peu y vivent en compagnie d'un grand groupe de singe vervet (5.7) mais aucune naissance n'est encore survenu, ainsi que des grues de paradis (2.2.1) . De nombreuses interactions sont observés entre les trois espèces . D'autres oiseaux sont en projet d'intoduction mais les espèces n'ont pas encore été choisis . Puis nous sortons de l'enclos . Nous continuons sur le chemin tandis que le terrain commence à être de plus en plus accidenté mais reste correct. Un nouvel enclos se profile alors au milieu de la végétation buissonneuse. Il est formé sur toute une pente de colline et parsemé de troncs, de buissons et de rochers. Un point d'eau dans lequel pousse des plantes aquatiques se situe tout en bas de cet enclos. Les espèces présentées ici sont le réduncas des montagnes (1.5.4) et des ourébis (1.2.2). Nous reprenons le chemin au milieu des collines. Nous longeons alors un enclos de 2 hectares en peente auussi sur la gauche où le paysage est plus boisé, on note l'apparition de connifères et d'herbes rases avec de gros rochers gris sortant de terre. Nous voyons alors déboulé au galop du fond de l'enclos un troupeau mélangeant 2 espèces : des zèbres de montagne (1.4.3) et des gnous à queue blanche (1.8.5) . Ces animaux sont très menacés dans la nature et le parc est fier de présenter chaque année plusieurs nouveaux petits . Et sur la droite, nous surplombons une plaine très vaste de 8 hectares en contrebas, avec un paysage plat, mis à part quelques légers vallonements . Très peu d'arbres jonchent cette plaine mais le peu qu'il y a sont des connifères ou des accacias ainsi que de gros troncs morts. La végétation y est moyenne mais très diversifié avec de nombreuses plantes et buissons et il y a un grand point d'eau le long de la petite falaise qui nous tient en hauteur par rapport à la plaine. Nous nous tenons devant la plaine la plus diversifiée en espèce de toute la réserve. Des rhinocéros blanc du Sud (1.3.1), des damalisques à front blanc (1.6.4), des grand koudous, (1.3.4),des cobs defassa (1.8.6) des impalas (3.12.18), des autruches (2.4.3), des marabouts (4.3.0), des grues courronnées (5.5.4), des outardes kori (3.3.2), une trentaine de pintades de Numidie et même de très rares hirolas (1.3.5), les seuls en Europe, une espèce extrêmement rare et que la réserve réussi à faire reproduire chaque année. Puis nous continuons notre route à travers cette savane, entre les rochers et à l'ombre des arbres quand on se rend compte que ces derniers sont de plus en plus nombreux... Nous nous enfonçons dans une forêt, nous marchons sur une centaine de mètres quand nous aperçevons un enclos très boisé, des clôtures très hautes de 4 mètres nous sépare des animaux. Un nouveau petit troupeau d'impalas (1.10.9) vit dans cet enclos. Un famille de phacochères vit en leur compagnie avec leurs 5 petits derniers. Un petit trou d'eau boueux permet aux phacochères de se baigner. 20 mètres plus loin se tient un nouvel enclos. Une grande fosse de 2000 m² dans laquelle se trouve de nombreux rochers, arbres morts, troncs, 2 fausse termitières, un sol en herbe et en sabla plus un petit bassin. Cet espace et le lieu de vie d'un grand groupe de 35 babouins chacma dont de nombreux jeunes. Le chemin continue et sort de la forêt pour se poursuivre sur un chemin rocailleux qui prend de l'altitude et nous arpentons un paysage plus méditéranéen. Un petit enclos de 70 m² se profile alors entre les rochers et les buissons. Un groupe de daman des rochers y vit (5.8.13). Ces petits animaux dispose d'un joli enclos ombragé par des renfonçements dans la roche ce qui forme de petite terrasse moussue. Ils vivent en compagnie d'un couple de porc-épic et leur dernier petit ainsi qu'une jeune femelle qui vient d'être introduite au petit groupe. A côté se trouve une volière de 40 m² qui est le lieu de vie d'un couple de calao trompette et leur dernier petit. Un peu plus loin, une large vitre nous fait décovrir deux autres volière de 650 m² chacunes entourées de parois rocheuse et très garnies de végétation, de troncs et de rochers dans lesquelles sont présentés respectivement une femelle caracal avec ses 2 petits et le mâle. Nous continuons sur une dizaine de mètre avant d'arriver à l'enclos des mangoustes rayées. Une petite colonie d'une vingtaine d'invidus occupe un bel espace très fourni au sol en sable de 40 m². C'est sur ces enclos que l'on fait la transition entre l'Afrique du Sud et le Cap de Bonne Espérence .
Le Cap de Bonne-Esperance :
Nous arrivons sur ce qui est la pointe extrême Sud de l'Afrique. La plus petite zone de la réserve. Le paysage ne change pas beaucoup mais on est de nouveau à côté de la mer donc les plantes grasses sont là et le relief se fait plus éscarpé. Nous faisons route à travers un paysage de roche et nous sinuons entre les pierres. Puis nous pénétrons dans un large espace plat et ouvert de 1,5 hectares avec quelques petits bosquets d'arbres et des rochers ainsi que des troncs. Le sol est gravilloneux avec des herbes rases . De grands animaux se distinguent alors entre les ombres des arbres : il s'agit là du plus grand troupeau de girafe du Cap d'Europe. Ici, 23 girafes se partage l'enclos : un vieux mâle de 25 ans, 12 femelles et 10 jeunes dont 4 âgés seulement de moins de 3 mois. Elles vivent en compagnie d'un petit groupe de bubale rouge (1.4.2), un couple de calao terrestre et des marabouts (2.2.0). Le chemin se poursuit, longeant la plaine. Puis s'offre à nous 2 sentiers, l'un mène à gauche et nous rend au bâtiment des animaux. Nous voyons les loges de nuit des animaux depuis une hauteur qui équivaut à celle des girafes, derrière des vitres. L'autre chemin mène à au bas d'une falaise rocheuse et nous entrons dans une autre grande volière de 4000 m² et de 12 mètres de haut. Elle englobe une partie de la falaise dans laquelle les oiseaux font leurs nids, une partie de la plage parsemé de gros rochers et de touffes d'herbes salines, et un bras de mer d'environ 70 m². Un point d'eau douce de 60 m² a été aménagé avec de gros troncs d'arbres servant de perchoirs. Ici, vit une autre colonie de manchots du Cap plus petite, des fous du Cap, des sternes bridées, des cormorans africains, des bécasseaux de l'Anadyr, des échasses blanches, des mouettes tydactiles et des océanites tempête. Le sentier fait un boucle à travers la volière et nous fait remonter sur le sentier de départ. Nous nous retrouvons de nouveau dans les escarpements rocheux.
Retour en Afrique du Sud :
Un autre petit enclos de 100 m² semblable à ceux des mangoustes/damans habrite un couple d'oréotrague avec 2 de leurs petits. Le sentier descend alors et nous fait déboucher sur une large plaine herbeuse et buissoneuse avec beaucoup d'arbustes qui nous indique que nous somme retourner en Afrique du Sud. Le chemin file droit entre 2 grand enclos qui habrite 2 des plus grands prédateurs d'Afrique du Sud. Du côté gauche de 1,5 hectares, 3 soeurs guépard vivent paisiblement ensemble. Et à droite, l'une des plus grande meute de lycaon d'Europe se partage le territoire de 2,5 hectares. Ce sont en effet 8 mâles et 7 femelles qui élèvent ensemble 5 petits nés cette année. Troisième portée pour ce groupe qui se porte à merveille, les 2 premières ont été rappatriées en Afrique de Sud et au Botswana dans des centres d'éducation à la vie sauvage pour ensuite les relachés dans leur milieu naturel. Après ces enclos, le paysage change, il se fait plus coloré avec l'apparition des premiers marécages de la nouvelle zone qui se profile bientôt.
Le Botswana :
Nous avançons sur ce qui est la lisière d'un marécage, le paysage n'est pas encore tout à fait humide et aquatique mais quelques trous d'eau végétalisé par des joncs et des roseaux sont déjà là. Le sol meuble est recouvert d'une herbe plutôt haute et bien verte. Le paysage arboricole est constitué de bosquets d'arbres et des palmiers de différentes espèces apportent une touche exotique à la plaine. Tout le long de cette zone et la suivante nous avançons sur une passerelle en bois, qui traverse le milieu de chaque partie qui ne possède pas de gros animaux, à environ 50 cm du sol pour nepas avoir les pieds dans l'eau. Des hennissements familiers nous font chercher à travers la végétation les animaux si représentatifs de l'Afrique que nous connaissons tous. Sous nos yeux, un enclos de 3 hectares adjoint à un autre plus grand de 4 hectares a été placé, profitant du paysage pas encore très humide pour présenter les zèbres du Botswana. Troisième sous-espèce du parc, ces animaux qui ressemblent beaucoup aux zèbres de Grant n'en sont pas moins différents par leur crinière très courte. Le choix d'avoir 4 sous-espèce de zèbres a été choisis pour montrer la diversité parmi les espèces. La quatrième, le zèbre de Chapman, apparaitra au Mozanbique. Au parc, les zèbres du Botswana sont représenter par un petit troupeau constitué d'un étalon, 7 juments et 5 poulains. Ils sont accompagnés par un trio de rhinocéros blancs du Sud (1.2.0) et un large troupeau de pukus (2.19.8). Ces antilopes vivent pricipalement sur le grand enclos de 4 hectares auquel ils ont accès qui est fait d'un marécage très humide, de plusieurs îlots terreux fortement végétalisé. Ce site est très favorable à la nidification de tous les oiseaux avec lesquels le parc obtient de nombreuses naissances. Sur l'ensemble de la zone sont présentés en total liberté : des oies armées de Gambie, des ouettes d'Egypte, des dendrocygnes voeufs/fauves, des grues royales/caronculées, des jabirus d'Afrique, des aigrettes garzettes, des hérons goliath/cendrés/garde-boeufs, des grèbes huppés, des cigognes blanches/noires/d'Abdim, des talèves d'Allen, des ombrettes africaines, des blongios nains, des marabouts d'Afrique, des tantales ibis, des galinules poule d'eau, des ibis sacrés/falcinelles/hagedash, des pélicans blancs/gris, des foulques caronculées, des becs-ouverts africains, des échasses blanches, plusieurs espèces de vanneaux, de canards, de chevaliers, de bécasses etc... Mais également beaucoup d'oiseaux non aquatiques qui nichent dans les arbres et qui sont eux aussi en total liberté tels que de nombreux passeraux, des guêpiers, des tourterelles, des francolins, des martins pêcheurs etc... Tout ces oiseaux vivent en total liberté sur l'ensemble du parc, mais ont tous préférances pour les zones humides du Botswana et du Zimbabwe et reste donc sur ces zones plutôt que d'allé nicher dans les zones plus arides d'Afrique du Sud, de Namibie et du Mozambique. Nous avançons sur cette passerelle tout en ayant le regard attiré par des oiseaux différents à chacun de nos pas. Tout en continuant notre chemin, le marais se fait de plus en plus ouvert et la végétation aquatique prédomine malgré la faible profondeur de l'eau. D'énormes bosquets de papyrus sont le terrain de jeu idéal de nombreux oiseaux. Une large baie terreuse accolé d'arbres et de buissons coupe avec l'eau omniprésente. Se reposant et ruminant sur cette berge, un important troupeau de cobe de lechwe rouge (8.34.26). Certains adultes broutent encore tandis que les jeunes jouent ensemble. Plus loin, l'eau est de plus en plus profonde et elle atteint les 2m à certains endroits. Dans ce lac se distinguent de grosse masse flottante d'une couleur brun rosée. Ce sont en fait des hippopotames amphibies qui vivent sur un large territoire de 2 hectares, nous pouvons y admirer un mâle dominant accompagné de 6 femelles et 4 petits. De l'autre côté de la passerelle, à droite, la berge de terre est assiègé par une vingtaine de crocodile du Nil qui profite du soleil. Ces animaux sont tous des mâles issus de différents parc.
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Re: Créations

Messagepar Djeiran » Vendredi 05 Janvier 2018 21:17

Merci pour ces projets lagirafedu25. J'aime beaucoup ton projet de la réserve africaine, il est très cohérent et je trouve ça bien de ne se concentrer sur un seul continents. Cependant il y a un truc qui me dérange (c'est aussi le cas avec Maubeuge ) c'est que tu mutiles les oiseaux et je trouve ça triste de faire ça de nos jours. Pour Maubeuge certains trucs me dérangent :
- pourquoi tu te focalise sur l'actuelle collection du zoo et ne pas plus varier.
-pourquoi garder les espèces domestiques (guanacos, vigognes, chameaux,...) ça n'a aucun intérêt pour la conversation.
- je trouve que ta plaine asiatique pourrais plutôt accueillir les éléphants car ça n'a pas trop d'intérêt d'y mettre que des oiseaux et antilopes.

Bref j'aime tes projets mais ils ne sont pas parfaits .
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