
Et une photo de 2 jeunes casoars nés au parc dans les années 80. Le parc a reproduit 2 fois cette espèce avant de la voir disparaitre.

Vinch a écrit:Il faut savoir que les mélanines se ternissent et s'affadissent avec le temps.
De nombreux chats et panthères noirs de leur vivant ont fini complètement marron-rouge après des années à l'état de dèpouilles naturalisées, de pelotes de poils...
Alors, la couleur des moas...
Wilfried a écrit:Vinch a écrit:Il faut savoir que les mélanines se ternissent et s'affadissent avec le temps.
De nombreux chats et panthères noirs de leur vivant ont fini complètement marron-rouge après des années à l'état de dèpouilles naturalisées, de pelotes de poils...
Alors, la couleur des moas...
Surtout et quasi-exclusivement sur les animaux captifs exposés aux UV, ce qui n'arrive pas à leurs cousins sauvages, les individus mélaniques étant surtout présents en forêts denses...
L'auteur du bouquin que je cite évoque l'analyse de la forme des microscopiques pigments de mélanine présents dans les plumes, notamment la notable prépondérance de phéomélanine, au détriment de l'eumélanine. Il y a des gens qui travaillent sérieusement.
Une nouvelle raie à points bleus pour le lagon du pavillon tropical d’Océanopolis
L’équipe Aquariologie d’Océanopolis s’est déplacée, au mois de septembre dernier, à l’Aquarium d’Arnhem (Pays-Bas) afin de transférer vers Brest une jeune femelle de raie à points bleus (Taeniura lymna).
Cette raie, née dans un bassin de l’aquarium hollandais, va rejoindre un jeune mâle, né à Océanopolis, dans l’aquarium appelé « Le Lagon », à l’entrée du pavillon tropical. L’objectif est de former un nouveau couple, afin de produire une seconde génération née en aquarium.
La raie à points bleus est originaire des récifs tropicaux de la région indo-pacifique tropicale. C’est une espèce délicate à acclimater qui fait l’objet depuis quelques années d’un programme d’étude européen (European Studbook). Le but de ce programme est de favoriser la reproduction en captivité de cette espèce au sein des aquariums publics membres de l’union européenne des conservateurs d’aquariums (EUAC), afin d’éviter les prélèvements dans le milieu naturel.
Cette espèce peut atteindre une longueur d’environ 70 cm. Elle vit sur les récifs peu profonds, et se nourrit de crustacés, vers et mollusques. Elle est généralement observée sous les surplombs, où elle s’enfouit partiellement dans le sable.
Son mode de reproduction est ovovivipare, c’est-à-dire que les œufs se développent et éclosent dans le ventre de la femelle. Une femelle adulte peut avoir jusqu’à 7 petits (généralement un ou deux pour les jeunes adultes), deux fois par an. La gestation dure environ 5 mois, en fonction de la température de l’eau.
Pour l’observer, il faudra être attentifs et patients : en dehors des distributions de nourriture, ce nouveau petit spécimen aime se cacher sous les plateaux rocheux du lagon, ne laissant apparaitre qu’une petite partie de son corps.
Makalo et Ramsès sont les 2 nouvelles girafes stars du zoo de Montpellier
Le Parc de Lunaret à Montpellier accueille depuis début octobre, deux jeunes girafes mâles. Ramsès, girafe de Rothschild, âgé de 3 ans en provenance du parc zoologique de Valence en Espagne et Makalo, girafe réticulée, âgé de 2 ans qui arrive de Cologne en Allemagne.
Après une période d'adaptation et de mise en contact, les deux girafes Makalo et Ramsès sont dorénavant visibles.
Dans le même temps, Yoda, girafe de Rothschild âgé de 8 ans a quitté le parc de Lunaret pour le parc zoologique de Magdebourg, en Allemagne, afin de rejoindre des femelles en tant que reproducteur.
Avec l'accueil de ces nouveaux pensionnaires et le départ de Yoda, le parc de Lunaret s'inscrit dans le cadre du programme de reproduction européen des girafes. Il adhère à l'E.A.Z.A. (European Association of Zoos and Aquaria) qui pilote des programmes d'élevages. L'objectif est de coordonner la gestion et la reproduction en captivité pour les espèces menacées (espèces classées vulnérables ou en danger d'extinction selon les critères de l'UICN).
Deux nouveaux rhinocéros indiens au zoo du bassin d'Arcachon !
Jeudi 5 novembre 2015, Jari et Kiran, deux jeunes mâles rhinocéros indiens venant du zoo de Bâle (Suisse), ont été transférés à la Teste-de-Buch (33).
Les deux nouveaux pensionnaires ont rejoint le mâle Bys dans son enclos et la cohabitation entre les trois se passent très bien.
Nouvelles girafes au zoo de Montpellier : un voyage au long cou
Elles sont arrivées. Majestueuses. Calmes. Élancées. Attentives. Depuis début octobre, le mercato des girafes a battu son plein. Tandis que Yoda (8 ans) a quitté le parc de Lunaret pour rejoindre celui de Magdebourg (Allemagne), et ce afin d'y tenir un rôle de reproducteur, Ramsès (3 ans) et Makalo (2 ans), deux jeunes girafes, ont rejoint Montpellier. La première, girafe de Rothschild (*), est en provenance du parc zoologique de Valence, en Espagne. La seconde, réticulée (*), âgée de 2 ans, arrive de Cologne en Allemagne. Toutes les deux sont des mâles. Une colocation entre garçons en somme.
" C'est ce qu'on appelle un “Bachelor group”, autrement dit un enclos de célibataires ", dévoile Baptiste Chenet, 29 ans, vétérinaire et chef du service animalier. Celui-ci explique qu'il s'agit d'une mesure de sécurité pour les animaux. " Quand il y a une femelle au milieu de plusieurs mâles, ils finissent par s'entre-tuer. " Alors, mieux vaut prévenir.
Au parc de Lunaret pour " y passer leur adolescence "
Et leur acclimatation semble se passer à merveille. " Elles se sont très bien comportées dès leur arrivée ", confesse le vétérinaire. Pourtant, l'une a parcouru 700 km depuis le sud, tandis que l'autre en a effectué 200 de plus depuis le Nord. Le tout dans des remorques spécialisées, pouvant embarquer des bébés de 800 kg chacun, et avec la possibilité de régler leurs toits de 3 à 5 mètres de haut. Et pour tous ceux qui se posent la question : oui, ces camions empruntent l'autoroute et peuvent passer sous les ponts, sans pour autant décapiter nos amies ruminantes ! D'ailleurs, elles ont repris leurs bonnes habitudes. " Elles adorent les biscottes, le feuillage frais et la barbotine, un mélange de farines de céréales ", détaille Baptiste Chenet.
Ces arrivées entrent dans le cadre de deux projets. D'abord, celui qui consiste à "rénover" le zoo montpelliérain. " Ici, nous possédons beaucoup d'espèces dites “pédagogiques”. C'est-à-dire des animaux qui suscitent l'admiration et la pédagogie, comme les wallabies par exemple. Mais désormais, nous allons nous intéresser à la conservation des “variétés” ", confesse Baptiste Chenet. Ainsi, nos deux girafes ont-elles été envoyées à Montpellier pour y " passer leur adolescence ". Puis, dès qu'elles seront en âge, elles suivront le même destin que Yoda, pour y découvrir les joies du coït. C'est le second projet. Celui de l'EEP, un gigantesque programme de reproduction européen des girafes. Ce dernier ne cherche pas à faire des croisements, mais au contraire à conserver les espèces naturelles. Ramsès et Makalo ne resteront donc pas éternellement à Montpellier. Autant en profiter dès à présent.
(*) La girafe réticulée est reconnaissable par des tâches régulières, délimitées par d'épaisses lignes blanches. La girafe de Rothschild, à ses tâches irrégulières brun foncé.
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