RESERVE SUD-AFRICAINE
Introduction :
Cette gigantesque réserve de 500 hectares représente les pays Sud-Africains tel que l'Afrique du Sud, le Mozambique, le Botswana, le Zimbabwe et la Namibie avec des milieux qui vont des savanes montagneuses aux déserts arides, en passant par les côtes océaniques et les broussailles. Elle présente le plus souvent des espèces endémique de ces régions et surtout des espèces rares ou en voie d'extinction, tel que le zèbre de Hartmann, le gnou à queue blanche, la hyène brune ou encore la girafe d'Angola, pour contribuer à leurs conservations et leurs reproductions, de nombreux programmes d'élevages sont ainsi créés. Les animaux sont présentés dans de grands enclos, bassins ou volières recréant leurs milieux naturels où ils peuvent s'épanouir et se reproduire en toute quiétude. Le terrain choisi pour ce projet y est très favorable puisqu'il s'agit des grandes collines sèches que l'on peut voir dans le Sud de la France. Elles sont très propice à cette présentation car elles ressemblent énormément aux côtes de l'Afrique du Sud et elles sont pour la plupart très proches de la mer ce qui est favorable pour les animaux marins. Il y a une grande diversité d'espèces de mammifères, d'oiseaux et de reptiles aussi bien marins que terrestres allant du daman des rochers à l'éléphant du Namib. La réserve compte pas moins d'une soixantaine d'enclos et volières avec de nombreuses cohabitations inter-espèce dont certaines regroupent une dizaine d'espèces différentes. Les animaux ne seront pas seulement derrière les grillages avec comme une distance entre eux et les visiteurs, nous seront invités à entrer sur leurs territoires et nous irons chercher le contact vers eux . C'est pour ça que les volières sont quasiment toutes pénétrentes ainsi que certains enclos. On note également la présence de nombreux animaux sauvages qui vivent des excréments ou parasites des animaux, ou qui profite de leurs nourritutres et de leurs point d'eau : des échassiers (cigognes, hérons, aigrettes...), des pique-boeuf, des anatidés (oies, canards...), des foulques, des oiseaux marins (mouettes, goélands, bécasses...), des bousiers et autres insectes et même de petits rongeurs. Autre remarque, le parc obtient des records en matière de reproduction des animaux (hormis quelques-uns difficiles à élever), c'est pourquoi une même espèce peut se retrouver à plusieurs endroits dans le parc (notemment les pintades, les grues, certaines antilopes et les autruches). La visite prendra aux visiteurs une journée entière.
La Namibie :
Nous commençons notre périple par la Namibie avec le désert du Namib qui nous fera déboucher sur le Damaraland plus tard. Cette partie de la zone , qui est la plus aride et de loin la plus grande, est entourée de hautes falaises ce qui permet d'y incruster les bâtiments des animaux pour faire le plus naturel et le plus discret possible et possède une terre sèche et sabloneuse avec quelques bosquets d'arbres , beaucoup de rocailles, les plantes y sont rares mais l'on compte quand même des buissons épineux et des plantes adaptées à cet environnement. Nous abordons le premier enclos à notre droite qui est celui des éléphants du Namib. Il est divisé en deux parties : une de 1 hectare pour le mâle reproducteur, l'autre , de 3 hectares pour les 4 femelles et les 2 jeunes. Nous sommes séparés des animaux par un large fossé sec qu'ils ne peuvent franchir car du côté des éléphants, il y a de gros troncs d'arbres et des rochers surmontés d'un fil éléctrique pour ne pas gêner la vue des visiteurs. Les enclos sont terreux avec de larges substrats de sable et de gravillon. Il y a quelques îlots d'arbres entourés de rochers et de troncs pour offrir de l'ombre aux animaux et un point d'eau dans chaque enclos assez profond pour que les éléphants puissent s'immerger. Les mastodontes vivent en compagnie d'un groupe d'une vingtaine de pintades de Numidie, 2 couple de outarde de Rüppell et un groupe de 9 mâles springbok. Ces animaux peuvent allé d'un enclos à l'autre grâce à de petits passages dans la clôture. L'enclos d'en façe, de 550 m², est celui des chacals à chabraque, un couple y vit avec leurs 3 petits de l'année. L'enclos est constitué de dizaines de buissons, d'arbustes et de troncs d'arbres pour faire office de cachette, des rochers et une fausse termitière pour permettre aux chacals d'avoir des points de vue asser haut, et une tanière en roche pour s'habriter. Un autre enclos 10 mètres plus loin, de 300 m² et pareil à celui des chacals est le lieu de vie d'une famille d'otocyon (3.2.4) qui cohabite avec des tortues à soc d'Afrique du Sud (2.6.0) qui se reproduisent fréquemment au parc mais les petits sont mis à la nursery invisible du public, tout semble bien se passer entre les 2 espèces . Puis nous continuons notre chemin sur 50 mètres au mileu des rochers avant d'arriver sur une passerelle à 3,5 mètres du sol qui surplombe une grande plaine de 2,5 hectares. Elle est du même style que celle des éléphants mais légèrement vallonnée et comporte plus d'accacias sur les côtés avec un point d'eau vers le milieu . Cette plaine habrite un groupe de girafes d'Angola (1.3.6), des oryx gemsbok (1.5.3) et un troupeau de springbock (4.18.10) dont 3 individus noirs, ce qui veut dire que le troupeau possède ce gêne si rare, ainsi qu'une dizaine de pintades huppées et des autruches (1.3.12). De nombreuses naissances surviennent chaque année sur cette plaine. Les antilopes ont une zone de repli où elles seules peuvent accéder si elles souhaitent s'isoler des girafes et des autruches. Puis nous continuons notre chemin tandis que le terrain commence à s'incliner légèrement et que les rochers se resserent de plus en plus, c'est le territoire des hyènes brunes. Sur la droite, le mur de pierre commence à se percer de petites vitres qui nous laisse voir l'enclos des canidés : il est très buissoneux avec 6 ou 7 arbustes par-ci par-là et quelques rochers. Un couple y vit mais aucune naissance n'a encore eu lieu . Pourtant ils ont de la place : 1500 m², et il y a même un petit enclos secondaire de 400 m² sur la falaise, derrière les loges de nuit. Le chemin continue à descendre et nous arrivons sur une large plage de rocher, les aboiments que nous entendons ne donne aucun doute sur les animaux que nous découvrons alors : une colonie d'otarie à fourrure du Cap d'une trentaine d'individus qui ont un accès direct à un grand morceau de mer mais limité par des clôtures marines à une cinquantaines de mètres de la plage, les otaries disposent de grands rochers sur lesquels se reposer et une bande de sable. Si l'on va à gauche, on descend dans un tunnel vitré sous-marin à l'intérieur du bassin des otaries . A droite se trouve un autre enclos dans lequel il faut pénetrer pour continuer la visite. Du même style que les otaries mais agrandi jusqu'aux touffes d'herbes hautes pour favoriser la nidification des oiseaux, d'ailleurs des catiches ont été installé en plus, et qui longe une partie de la falaise. C'est le lieu de vie de la plus grande colonie de manchot du Cap captive au monde : 150 individus sur un territoire de 1 hectares pour une cinquantaine de naissances chaque année. Cet enclos ne dispose pas d'aquavision comme les otaries. Les manchots et les otaries n'ont pas de bâtiments car ils sont parfaitement adapté à cet environnement et de toute façon ils sont trop nombreux pour tous être loger. Puis nous nous dirigeons vers une grotte qui marque la transition entre le désert du Namib et le Damaraland. Les parois sont vitrées et nous laisse voir des vivariums, aquariums ou terrariums abrtitant de petits animaux du désert comme des lézards, serpents, tortues, insectes, scorpions, rongeurs et des poissons océaniques ou crustacés . Puis nous sortons de la grotte pour entrer dans la Damaraland...
Le Damaraland :
Cette zone est constitué de 2 enclos seulement dont le plus grands a une superficie de 20 hectares. Dès la sortie de la grotte nous avons 2 possibilitées de déplacement, la première en camion de safari et l'on passe à travers le grand enclos et la 2ème à pied qui nous fait longer les 2 enclos. Le plus grand est très sec constitué d'arbres, d'arbustes et de buissons et le sol est fait de sable, de gravillon et de terre sèche, un paysage de désolation mais qui est cepandant agrémenté d'un large point d'eau peu profond dans lequels les animaux peuvent s'y rafréchir. Plusieurs grands troupeaux d'herbivores peuplent cet espace, 46 gnous bleus, presque autant de zèbres du Damara, une trentaine d'autruches, 32 oryx beisa, 87 springboks, 24 grands koudous, une vingtaine de outardes à miroir blanc et une soixantaine de pintades de Numidie. Les animaux de cette plaine n'ont pas de reproductions contrôlées donc beaucoup de petits voient le jour chaque année, on intervient seulement quand il y a trop de mâles pour éviter les combats, ces derniers sont alors transférés dans d'autres parcs. Les animaux de cette plaine n'ont pas de batîments non plus. L'autre enclos est plus petit : 4 hectares. Il est plus rocailleux et buissoneux avec de nombreuses possibilitées de cachettes . Une troupe de lion d'Angola habite cet espace (2.7.12). Des petits sont nés récement. Cette espèce marque la fin de la zone namibienne .
L'Afrique du Sud :
Nous entrons alors en Afrique du Sud, cette zone est beaucoup plus verdoyante que la précédente et a la particularité de mélanger savane et montagne. Nous y trouvons une végétation de savane, plus dense, avec en sus des graminés, buissons à fruits ou connifères, mais toujours des accacias et même quelques baobabs, qui pour certains sont creusé à la base du tronc pour faire des abris aux animaux . Nous abordons alors les premiers enclos... c'est en fait un complexe fait de 4 enclos de 400 m² chacun ainsi qu'un noctarium. Deux des enclos sont occupés chacun par un couple d'oryctérope du Cap ainsi que leurs petits, le troisième est habité par un couple de serval et le quatrième habrite un couple de ratel. Le noctarium quand à lui permet de voir les loges de nuit des animaux qui sont aménagées sous la forme de tanière. Un grand noctarium de 30 m² situé vers la sortie et aménagé par de nombreux branchages habrite quand à lui un petite famille de galago (1.2.2). Puis le chemin continue à travers les herbes hautes de la savanes et nous fait descendre dans une petite vallée dans laquelle se trouve une immense volière pénétrante de 2800 m², avec un filet naturellement maintenu par quelques arbres dont 4 baobabs qui vont continuer à grandir. Pour l'instant le filet est tendu à 14 mètres du sol pour permettre le plus de place possible. Dans les arbres, on peu voir comme des bottes de foin qu'on aurait défait et disposé à certains endroits en masse compact percé de centaines de trous. Ce sont en fait les nids des principaux habitants de cette volière : une colonie de 70 tisserins à tête rousse. D'autres oiseaux habitent également la volière : 4 couples de tourterelles du Cap, 7 pintades de Numidie, un couple de grue du paradis, un couple de calao à bec rouge, 2 couples de touraco louri, 3 sarcelles d'été et un couple de nette brune. La végétation y est basiques : une quinzaine de gros buissons, une dizaine de grands arbres type accacias et les fameux baobabs, un petit point d'eau entouré de pierres grises où les oiseaus peuvent se désaltérer et des herbes hautes partout, ainsi qu'un monticule de terre creusé à 2 endroits... C'est là que nous découvrons qu'une espèce de mammifère assez étrange habite la volière, le lièvre sauteur, 2 couples et un jeune s'ébattent dans la volière. Cette espèce qui est de plus en plus rare se reproduit très bien au parc, des naissances sont enregistrées chaque année. Un groupe de dik-diks de Kirk (1.3.3) vit également à leurs côtés. Puis nous sortons de la volière. Nous avançons et remontons sur un plateau peu élevé très broussailleux et où les arbres se font rares quand soudain notre attention est portée sur un clic-cloc étrange provenant d'un animal, un mâle éland du Cap . Nous entrons alors dans un autre enclos de contact divisé en 2 parties, l'une est traversé par un petit chemin de terre dans lequel se promène une grande famille de suricate (12.8.5) et l'autre, inaccessible pour les visiteurs est le lieu de vie d'un petit troupeau d'éland du Cap (1.4.3), des sassabys (1.2.1), très rare en captivité, des outardes plombées (2.2.4) et 2 couples d'autruches ainsi que les jeunes de l'année . Un petit point d'eau permet aux animaux de se rafréchir . Ces 5 espèces peuvent cohabiter ensemble au sein de cet enclos là mais la partie contact n'est réservé qu'au suricates . Ces derniers, pas farouche du tout s'approche sans crainte des visiteurs. Puis le chemin continue et nous passons à l'enclos suivant de 450 m², il colle au dernier et est beaucoup plus dense en végétation et compte beaucoup d'arbustes et de buissons ainsi que quelques accacias . Les clôtures sont très haute (5 mètres) et le dessus est éléctrifié . Il est le lieu de vie d'une petite antilope solitaire très répandue en Afrique du Sud mais pourtant peu connue : le steenbok . Un couple et leur dernier rejeton ainsi qu'une jeune femelle arrivée il y a peu y vivent en compagnie d'un grand groupe de singe vervet (5.7) mais aucune naissance n'est encore survenu, ainsi que des grues de paradis (2.2.1) . De nombreuses interactions sont observés entre les trois espèces . D'autres oiseaux sont en projet d'intoduction mais les espèces n'ont pas encore été choisis . Puis nous sortons de l'enclos . Nous continuons sur le chemin tandis que le terrain commence à être de plus en plus accidenté mais reste correct. Un nouvel enclos se profile alors au milieu de la végétation buissonneuse. Il est formé sur toute une pente de colline et parsemé de troncs, de buissons et de rochers. Un point d'eau dans lequel pousse des plantes aquatiques se situe tout en bas de cet enclos. Les espèces présentées ici sont le réduncas des montagnes (1.5.4) et des ourébis (1.2.2). Nous reprenons le chemin au milieu des collines. Nous longeons alors un enclos de 2 hectares en peente auussi sur la gauche où le paysage est plus boisé, on note l'apparition de connifères et d'herbes rases avec de gros rochers gris sortant de terre. Nous voyons alors déboulé au galop du fond de l'enclos un troupeau mélangeant 2 espèces : des zèbres de montagne (1.4.3) et des gnous à queue blanche (1.8.5) . Ces animaux sont très menacés dans la nature et le parc est fier de présenter chaque année plusieurs nouveaux petits . Et sur la droite, nous surplombons une plaine très vaste de 8 hectares en contrebas, avec un paysage plat, mis à part quelques légers vallonements . Très peu d'arbres jonchent cette plaine mais le peu qu'il y a sont des connifères ou des accacias ainsi que de gros troncs morts. La végétation y est moyenne mais très diversifié avec de nombreuses plantes et buissons et il y a un grand point d'eau le long de la petite falaise qui nous tient en hauteur par rapport à la plaine. Nous nous tenons devant la plaine la plus diversifiée en espèce de toute la réserve. Des rhinocéros blanc du Sud (1.3.1), des damalisques à front blanc (1.6.4), des grand koudous, (1.3.4),des cobs defassa (1.8.6) des impalas (3.12.18), des autruches (2.4.3), des marabouts (4.3.0), des grues courronnées (5.5.4), des outardes kori (3.3.2), une trentaine de pintades de Numidie et même de très rares hirolas (1.3.5), les seuls en Europe, une espèce extrêmement rare et que la réserve réussi à faire reproduire chaque année. Puis nous continuons notre route à travers cette savane, entre les rochers et à l'ombre des arbres quand on se rend compte que ces derniers sont de plus en plus nombreux... Nous nous enfonçons dans une forêt, nous marchons sur une centaine de mètres quand nous aperçevons un enclos très boisé, des clôtures très hautes de 4 mètres nous sépare des animaux. Un nouveau petit troupeau d'impalas (1.10.9) vit dans cet enclos. Un famille de phacochères vit en leur compagnie avec leurs 5 petits derniers. Un petit trou d'eau boueux permet aux phacochères de se baigner. 20 mètres plus loin se tient un nouvel enclos. Une grande fosse de 2000 m² dans laquelle se trouve de nombreux rochers, arbres morts, troncs, 2 fausse termitières, un sol en herbe et en sabla plus un petit bassin. Cet espace et le lieu de vie d'un grand groupe de 35 babouins chacma dont de nombreux jeunes. Le chemin continue et sort de la forêt pour se poursuivre sur un chemin rocailleux qui prend de l'altitude et nous arpentons un paysage plus méditéranéen. Un petit enclos de 70 m² se profile alors entre les rochers et les buissons. Un groupe de daman des rochers y vit (5.8.13). Ces petits animaux dispose d'un joli enclos ombragé par des renfonçements dans la roche ce qui forme de petite terrasse moussue. Ils vivent en compagnie d'un couple de porc-épic et leur dernier petit ainsi qu'une jeune femelle qui vient d'être introduite au petit groupe. A côté se trouve une volière de 40 m² qui est le lieu de vie d'un couple de calao trompette et leur dernier petit. Un peu plus loin, une large vitre nous fait décovrir deux autres volière de 650 m² chacunes entourées de parois rocheuse et très garnies de végétation, de troncs et de rochers dans lesquelles sont présentés respectivement une femelle caracal avec ses 2 petits et le mâle. Nous continuons sur une dizaine de mètre avant d'arriver à l'enclos des mangoustes rayées. Une petite colonie d'une vingtaine d'invidus occupe un bel espace très fourni au sol en sable de 40 m². C'est sur ces enclos que l'on fait la transition entre l'Afrique du Sud et le Cap de Bonne Espérence .
Le Cap de Bonne-Esperance :
Nous arrivons sur ce qui est la pointe extrême Sud de l'Afrique. La plus petite zone de la réserve. Le paysage ne change pas beaucoup mais on est de nouveau à côté de la mer donc les plantes grasses sont là et le relief se fait plus éscarpé. Nous faisons route à travers un paysage de roche et nous sinuons entre les pierres. Puis nous pénétrons dans un large espace plat et ouvert de 1,5 hectares avec quelques petits bosquets d'arbres et des rochers ainsi que des troncs. Le sol est gravilloneux avec des herbes rases . De grands animaux se distinguent alors entre les ombres des arbres : il s'agit là du plus grand troupeau de girafe du Cap d'Europe. Ici, 23 girafes se partage l'enclos : un vieux mâle de 25 ans, 12 femelles et 10 jeunes dont 4 âgés seulement de moins de 3 mois. Elles vivent en compagnie d'un petit groupe de bubale rouge (1.4.2), un couple de calao terrestre et des marabouts (2.2.0). Le chemin se poursuit, longeant la plaine. Puis s'offre à nous 2 sentiers, l'un mène à gauche et nous rend au bâtiment des animaux. Nous voyons les loges de nuit des animaux depuis une hauteur qui équivaut à celle des girafes, derrière des vitres. L'autre chemin mène à au bas d'une falaise rocheuse et nous entrons dans une autre grande volière de 4000 m² et de 12 mètres de haut. Elle englobe une partie de la falaise dans laquelle les oiseaux font leurs nids, une partie de la plage parsemé de gros rochers et de touffes d'herbes salines, et un bras de mer d'environ 70 m². Un point d'eau douce de 60 m² a été aménagé avec de gros troncs d'arbres servant de perchoirs. Ici, vit une autre colonie de manchots du Cap plus petite, des fous du Cap, des sternes bridées, des cormorans africains, des bécasseaux de l'Anadyr, des échasses blanches, des mouettes tydactiles et des océanites tempête. Le sentier fait un boucle à travers la volière et nous fait remonter sur le sentier de départ. Nous nous retrouvons de nouveau dans les escarpements rocheux.
Retour en Afrique du Sud :
Un autre petit enclos de 100 m² semblable à ceux des mangoustes/damans habrite un couple d'oréotrague avec 2 de leurs petits. Le sentier descend alors et nous fait déboucher sur une large plaine herbeuse et buissoneuse avec beaucoup d'arbustes qui nous indique que nous somme retourner en Afrique du Sud. Le chemin file droit entre 2 grand enclos qui habrite 2 des plus grands prédateurs d'Afrique du Sud. Du côté gauche de 1,5 hectares, 3 soeurs guépard vivent paisiblement ensemble. Et à droite, l'une des plus grande meute de lycaon d'Europe se partage le territoire de 2,5 hectares. Ce sont en effet 8 mâles et 7 femelles qui élèvent ensemble 5 petits nés cette année. Troisième portée pour ce groupe qui se porte à merveille, les 2 premières ont été rappatriées en Afrique de Sud et au Botswana dans des centres d'éducation à la vie sauvage pour ensuite les relachés dans leur milieu naturel. Après ces enclos, le paysage change, il se fait plus coloré avec l'apparition des premiers marécages de la nouvelle zone qui se profile bientôt.
Le Botswana :
Nous avançons sur ce qui est la lisière d'un marécage, le paysage n'est pas encore tout à fait humide et aquatique mais quelques trous d'eau végétalisé par des joncs et des roseaux sont déjà là. Le sol meuble est recouvert d'une herbe plutôt haute et bien verte. Le paysage arboricole est constitué de bosquets d'arbres et des palmiers de différentes espèces apportent une touche exotique à la plaine. Tout le long de cette zone et la suivante nous avançons sur une passerelle en bois, qui traverse le milieu de chaque partie qui ne possède pas de gros animaux, à environ 50 cm du sol pour nepas avoir les pieds dans l'eau. Des hennissements familiers nous font chercher à travers la végétation les animaux si représentatifs de l'Afrique que nous connaissons tous. Sous nos yeux, un enclos de 3 hectares adjoint à un autre plus grand de 4 hectares a été placé, profitant du paysage pas encore très humide pour présenter les zèbres du Botswana. Troisième sous-espèce du parc, ces animaux qui ressemblent beaucoup aux zèbres de Grant n'en sont pas moins différents par leur crinière très courte. Le choix d'avoir 4 sous-espèce de zèbres a été choisis pour montrer la diversité parmi les espèces. La quatrième, le zèbre de Chapman, apparaitra au Mozanbique. Au parc, les zèbres du Botswana sont représenter par un petit troupeau constitué d'un étalon, 7 juments et 5 poulains. Ils sont accompagnés par un trio de rhinocéros blancs du Sud (1.2.0) et un large troupeau de pukus (2.19.

. Ces antilopes vivent pricipalement sur le grand enclos de 4 hectares auquel ils ont accès qui est fait d'un marécage très humide, de plusieurs îlots terreux fortement végétalisé. Ce site est très favorable à la nidification de tous les oiseaux avec lesquels le parc obtient de nombreuses naissances. Sur l'ensemble de la zone sont présentés en total liberté : des oies armées de Gambie, des ouettes d'Egypte, des dendrocygnes voeufs/fauves, des grues royales/caronculées, des jabirus d'Afrique, des aigrettes garzettes, des hérons goliath/cendrés/garde-boeufs, des grèbes huppés, des cigognes blanches/noires/d'Abdim, des talèves d'Allen, des ombrettes africaines, des blongios nains, des marabouts d'Afrique, des tantales ibis, des galinules poule d'eau, des ibis sacrés/falcinelles/hagedash, des pélicans blancs/gris, des foulques caronculées, des becs-ouverts africains, des échasses blanches, plusieurs espèces de vanneaux, de canards, de chevaliers, de bécasses etc... Mais également beaucoup d'oiseaux non aquatiques qui nichent dans les arbres et qui sont eux aussi en total liberté tels que de nombreux passeraux, des guêpiers, des tourterelles, des francolins, des martins pêcheurs etc... Tout ces oiseaux vivent en total liberté sur l'ensemble du parc, mais ont tous préférances pour les zones humides du Botswana et du Zimbabwe et reste donc sur ces zones plutôt que d'allé nicher dans les zones plus arides d'Afrique du Sud, de Namibie et du Mozambique. Nous avançons sur cette passerelle tout en ayant le regard attiré par des oiseaux différents à chacun de nos pas. Tout en continuant notre chemin, le marais se fait de plus en plus ouvert et la végétation aquatique prédomine malgré la faible profondeur de l'eau. D'énormes bosquets de papyrus sont le terrain de jeu idéal de nombreux oiseaux. Une large baie terreuse accolé d'arbres et de buissons coupe avec l'eau omniprésente. Se reposant et ruminant sur cette berge, un important troupeau de cobe de lechwe rouge (8.34.26). Certains adultes broutent encore tandis que les jeunes jouent ensemble. Plus loin, l'eau est de plus en plus profonde et elle atteint les 2m à certains endroits. Dans ce lac se distinguent de grosse masse flottante d'une couleur brun rosée. Ce sont en fait des hippopotames amphibies qui vivent sur un large territoire de 2 hectares, nous pouvons y admirer un mâle dominant accompagné de 6 femelles et 4 petits. De l'autre côté de la passerelle, à droite, la berge de terre est assiègé par une vingtaine de crocodile du Nil qui profite du soleil. Ces animaux sont tous des mâles issus de différents parc.