Zoo de Maubeuge

[didier]

Franchement c'est désolant d'envoyer ces 2 femelles qui coulaient une retraite tranquille à Maubeuge, dans ce parc qui a mauvaise réputation, d'autant que l'enclos n'est pas adapté à de jeunes mâles.

[Philippe]

Zoo de Maubeuge: les tigres au rendez-vous mais pas l’extension

Pendant que les pandas de Pairi Daiza se goinfrent de bambous, les tigres blancs du zoo de Maubeuge s’apprêtent à exhiber leur magnifique pelage à une quarantaine de minutes de là. Le parc animalier rouvre samedi. Avec quelques nouveautés au programme. Daisy et Dina, deux éléphantes, ont fait leurs valises direction Majorque, en Espagne. Les deux « vieilles filles » du zoo, qui cohabitaient depuis huit ans, seront remplacées par de jeunes mâles fringants, âgés de cinq ans.

Grâce à sa participation à un programme européen d’élevage, l’équipe maubeugeoise accueille également une nouvelle panthère du Sri Lanka, une femelle qui a pris le temps de s’acclimater auprès du mâle. Soigneurs et vétérinaires n’ont qu’une hâte : qu’ils fassent des petits !

Enjeu de campagne

Situé dans un magnifique écrin, les fortifications Vauban, le zoo de Maubeuge a été créé en 1955 par le docteur Forest. Mais son avenir aujourd’hui est plus qu’incertain. La municipalité sortante avait un grand projet, en faire le pendant terrestre de Nausicaà. Des zones devaient être aménagées par continent sur 16 hectares, avec la création d’une vaste serre tropicale, la rénovation des remparts et de nouveaux enclos. Mais le financement posait question (36 millions d’euros pour la première tranche ferme).

Faute de pouvoir nouer un partenariat public-privé, un marché de conception-réalisation a été conclu en juin avec Eiffage construction Artois-Hainaut. Le projet devait être supporté à 100 % par des financements publics mais qui n’étaient pas encore complètement ficelés.

L’extension du zoo a été un des enjeux de la récente campagne des municipales, la quasi-totalité des candidats s’y opposant fortement. Or, Maubeuge a viré à droite dimanche et Arnaud Decagny, chef de file de la liste victorieuse, fait partie de ces détracteurs. Il a annoncé qu’il se pencherait en priorité sur ce dossier. L’avenir du zoo reste donc en suspens.

Les tarifs restent inchangés dans cette structure de 7 ha qui compte environ 300 animaux de 60 espèces différentes. Il faut compter entre 5 et 9 euros selon les âges.

Source : La Voix du Nord.

[okapi]

Adieu Pessac, au revoir Maubeuge… Décidément la politique est fatale aux zoos… Reste Lille: la victoire peut donner des ailes!

[Philippe]

Maubeuge : les animaux s'entraînent pour la visite médicale

Les soigneurs du zoo pratiquent le "Medical Training". Il s'agit d'une méthode d'apprentissage, qui prépare les animaux à rencontrer le vétérinaire. Deux jeunes éléphants sont en formation, actuellement. Lorsqu'ils quitteront Maubeuge, passer une visite médicale sera pour eux une formalité !

Ils s'appellent Ananda et Yoe Ma : deux jeunes éléphants mâles qui font les pitres en permanence dans l'enclos. "Dès leur première sortie, ils ont sauté dans le bassin," raconte le soigneur carolo Emmanuel Casagrande. Quelques jours plus tard, ils ont arraché des barbelés, se sont jetés sur les clôtures... Bref : avec ces deux "loustics", le spectacle est garanti. Mais comment soigner ces éléphants "adolescents", particulièrement remuants ? C'est le défi des soigneurs, et du "médical training". "Un jeu de patience", admet Marie, une autre soigneuse du zoo. Elle s'occupe des carnivores, dont les ours à lunettes. "Le médical training prend énormément de temps. Cela reste des animaux sauvages, on ne fait pas du dressage avec eux !"

Eviter les anesthésies

Pratiquement, l'objectif est d'enseigner aux animaux quelques gestes "basiques" : donner la patte, montrer les dents, tourner la tête, ou tout simplement... rester tranquille pendant que le vétérinaire les examine. "Grâce au medical training, on évite d'anesthésier les animaux," précise le directeur du zoo, Jimmy Ebel. "Les endormir, cela représente toujours un risque et on ne peut pas le faire tous les jours ! Lorsqu'un animal est entraîné à passer les visites médicales, c'est une véritable valeur ajoutée. C'est une sécurité aussi pour les soigneurs en contact avec l'animal."

Source : http://www.rtbf.be

[Philippe]

L’avenir de l’extension du zoo se jouera ce mercredi au conseil municipal de Maubeuge

Va-t-on vers l’abandon de l’extension du zoo ? C’est en tout cas le souhait du maire de Maubeuge, Arnaud Decagny. Ce mercredi après-midi, il soumet une délibération au conseil municipal pour abandonner ce projet qui avait tant agité la campagne des municipales.

Si cette délibération est adoptée par la majorité des élus, cela signera l’arrêt définitif du projet d’extension qui avait été mis sur pied par Rémi Pauvros et l’équipe municipale sortante. La fin d’un agrandissement du parc animalier dans les remparts, sur 16 hectares, avec des zones par continent, une grande volière, une serre tropicale… Un marché d’un peu plus de 62 millions d’euros qui avait été attribué en juin 2013 à un groupement d’entreprises mené par Eiffage construction Artois Hainaut. Et qui avait donc commencé à travailler depuis lors.

Aujourd’hui, Arnaud Decagny veut casser ce contrat, parce qu’il n’a eu de cesse de critiquer le projet pendant la campagne, arguant notamment que le financement était incertain. « Est-ce que l’Agglo peut encore mettre 10 millions dans un zoo aujourd’hui quand on voit sa situation financière ? », interroge-t-il.

D’autres millions à payer

De toute façon, que le projet soit abandonné ou pas, il coûtera aux Maubeugeois. Il y aurait, selon Arnaud Decagny, 4,5 millions d’euros environ qui ont déjà été payés sur les 62 millions d’euros mandatés. Et les négociations avec le groupement d’Eiffage aboutiront nécessairement sur d’autres millions à payer. S’ajoutent théoriquement d’autres pénalités car les études et les premiers travaux de réparation des remparts ont été suspendus par l’Agglo, qui assurait la maîtrise d’ouvrage par délégation, en avril 2014 (lire aussi ci-dessous). Voilà assurément un zoo qui rend chèvre.

Le conseil municipal se réunit ce mercredi à 17 h dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville de Maubeuge.

Decagny veut faire payer l’Agglo

Sur la délibération soumise mercredi au conseil, il est mentionné un ordre de service pris le 3 avril 2014 par l’Agglo « portant arrêt des études de conception et de la réparation avancée de certaines parties des remparts dans le zoo existant ». En tout état de cause une suspension de ce qui avait déjà été engagé. Un document signé par Michel Lo Giaco qui paraphait à cette époque-là pour Rémi Pauvros, encore techniquement maire et président de l’Agglomération.

Ce qui a surpris Arnaud Decagny : « En principe, ils devaient gérer les affaires courantes et ils n’avaient pas, le 3 avril, autorité à prendre un arrêt de suspension du zoo, dans la mesure où le conseil municipal de Maubeuge n’avait pas délibéré. » Fin juin, il a demandé à ce que l’Agglo relance les opérations. « La suspension entraînait des pénalités de 14.000 euros TTC par jour », justifie-t-il. Des sommes qu’il voudrait désormais faire payer à l’Agglo.

Source : La Voix du Nord.

[Philippe]

Maubeuge: l’extension du zoo officiellement abandonnée par les élus mercredi soir

Ce mercredi soir, le conseil municipal a décidé à la majorité, et huit voix contre du groupe d’opposition « Maubeuge toujours ! », d’abandonner le projet d’extension du zoo. Et d’enterrer définitivement, avec ce choix, le projet phare engagé par l’équipe sortante menée par Rémi Pauvros. La page se tourne symboliquement.

« C’est avec amertume que je prends la parole pour évoquer un projet éminemment économique et touristique qui devait rayonner bien au-delà du territoire », a regretté Nathalie Montfort, qui avait porté le dossier lors du mandat précédent. Mais c’est bien évidemment l’intervention de Rémi Pauvros qui était attendue ce mercredi, lui qui avait fondé beaucoup d’espoirs dans cette réalisation dantesque, non sans avoir envisagé un référendum citoyen pendant l’entre-deux tours des élections municipales. Pour l’ancien maire de Maubeuge, ce projet aurait permis de combler le déficit structurel de l’ordre de 700 000 €. « Cette charge restera, a-t-il prévenu. Et puis, il y aura un impact sur les entreprises qui pourraient être amenées à prendre de malheureuses décisions en termes d’emploi. » Rémi Pauvros a enfin souligné qu’à son sens le coût lié à l’abandon du projet serait peu ou prou la part à charge de la ville dans cet investissement.

Six millions d’euros d’études

L’arrêt entériné ce mercredi aura évidemment des conséquences financières pour la commune. La majorité n’a pas donné d’estimation car les négociations s’ouvrent officiellement avec Eiffage, qui avait remporté le marché de conception-réalisation en juin 2013. Des études ont néanmoins déjà été lancées, pour plus de 6 millions d’euros qu’il faudra payer. Sans compter les pénalités à négocier avec l’entreprise. Un coût sur lequel les élus de la majorité ne se sont pas appesantis hier, préférant pointer un financement beaucoup trop incertain ou des difficultés administratives. « On allait droit dans le mur avec ce dossier », a résumé Arnaud Decagny, qui entend associer l’Agglomération Maubeuge val de Sambre à la suite des opérations. Quant aux remparts, il est prévu une intervention considérée comme « urgente » avec un nouveau marché.

Source : La Voix du Nord.