Safari de Peaugres

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Safari de Peaugres

Messagepar Magnardf » Vendredi 10 Juillet 2009 19:47

Depuis plusieurs années, je visite régulièrement un parc zoologique en particulier, il ne se situe qu'à quelques dizaines de minutes de chez moi. Mes vingt-et-une visites de cette année m'ont permis de réaliser de nombreux clichés, marlgré la neige, lors de l'ouverture, ou la pluie. J'ai décidé de réaliser un descriptif de visite de ce parc, j'ai nommé le...

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Safari Parc de Peaugres
07340 Peaugres
FRANCE

Présentation
Le Safari de Peaugres présente une collection zoologique de 900 animaux répartis en 130 espèces, du petit panda à l'éléphant africain, en passant par le guépard, l'ours polaire, le tapir terrestre, le mandrill, présentés sur un immense terrain de 80 hectares.

Horaires d'ouverture
Le parc ferme ses portes durant la période hivernale, du 16 Novembre au 6 Février inclus. Les horaires d'ouverture, d'arret du fonctionnement des caisses et de fermeture totale correspondent à des périodes vertes, jaunes et rouges. Un tableau regroupant toutes ces informations est visible sur le site internet du parc à l'adresse suivante : http://www.safari-peaugres.com/fr/horaires.html.

Tarifs d'entrée
Le tarif regroupe les visites du parc à pied et du parc en voiture. L'entrée est gratuite pour les enfants de moins de 3 ans. Pour marquer les 35 ans du parc, toute personne qui s'y rend le jour de son anniversaire entre gratuitement durant cette année.
Adulte (à partir de 13 ans) : 18,00 €
Enfant (de 3 à 12 ans) : 14,50 €
Etudiant et personne handicapée : 14,50 €
Un Pass' annuel, permettant de visiter à volontée le parc pendant une année, est proposé au visiteur pour le prix de deux entrées.

Animations
Durant toute l'année, plusieurs animations sont proposées au visiteur, mais vairent en fonction des périodes :
11H00 : Repas des loutres, des pandas puis des pélicans
11H30 : Entraînement médical des otaries
14H35 : Repas des loups à crinière
14H55 : Repas des manchots
15H15 : Entraînement médical des otaries
15H15 : Goûter des lions et des lycaons
15H30 : Repas des singes
16H00 : Goûter des vautours fauves
16H15 : Goûter des tigres et des loups
16H50 : Goûter des girafes
17H15 : Repas des lémuriens

14H05 : Repas des hyènes
14H15 : Repas des ours noirs et polaires
15H05 : Entraînement médical des éléphants*

Personnel du zoo
28 personnes travaillent tout au long de l’année au Safari et environ quarante-cinq en saison. La directrice du parc est le Docteur vétérinaire Christelle Vitaud.
On trouve des soigneurs, qui se chargent du nettoyage d’enclos, de maisons ou de cages de nuit ; de l’enrichissement du milieu ; de l’aménagement des enclos ; des animations en saison ; de l’entrainement médical de certains animaux (otaries, éléphants, rhinocéros)… Il y a aussi un chef soigneur, appelé aussi responsable animalier, qui encadre les soigneurs.
Une personne se charge de la pédagogie au zoo, très présente dans les allées (cabanes pas bêtes, Zoolympiades).

Conservation EEP
Le Safari de Peaugres est membre de l'EAZA (Association Européenne des Zoos et Aquariums), ainsi que de la WAZA (Association Mondiale des Zoos et Aquariums), et participe à 24 programmes d'élevage dont le bongo de montagne, le loup à crinière, le manchot du cap, l'oryx d'Arabie, la panthère des neiges ou l'ours polaire qui se reproduisent tous régulièrement : on compte au zoo environ 70 naissances chaque année.

Nourriture pour les animaux
Chaque année à Peaugres c'est :
....120 tonnes de foin
....75 tonnes de pommes
....3800 salades
....11700 oeufs
....2,5 tonnes de légumes
....9,5 tonnes de fruits
....15 tonnes de luzerne
....18 tonnes de carottes
....40 tonnes de viande
....62 tonnes de granulés ou croquettes
....450 litres de lait
....3100 yaourts
....5,5 tonnes de biscottes
....200 boîtes

Historique
En 1974, le Vicomte Paul de la Panouse fonde le Safari Parc du Haut-Vivarais à Peaugres, en Ardèche. A son ouverture, il n'existe qu'un parc visitable en voiture, où le visiteur découvre à l'intérieur de son véhicule la Vallée des Singes, le Parc des Lions, le Parc à Ours et Bisons, la Vallée des Herbivores ; ainsi qu'un vivarium, installé dans le château du parc.

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L'année suivante, le parc à pied est créé. Le concept double du Safari plait aux visiteurs qui affluent et les nouveautés s'enchainent :
1975 : Ouverture du parc à pied.
1993 : Création d'une allée de promenade dans l'enclos des lémuriens.
1994 : Création d'un labyrinthe de miroirs à la fin du vivarium.
1996 : Mise en place d'un spectacle en vol libre avec rapaces, cigognes et ibis. Naissance d'un orang-outan de Sumatra et de guépards, première d'une longue série.
1999 : Arrivée d'un couple d'ours polaires et création du tunnel de verre.
2000 : Construction de deux bassins pour accueillir les otaries de Californie et les manchots du Cap.
2002 : Les lions partent à Thoiry en échange d'un groupe réduit dans le circuit à pied au niveau du tunnel de verre.
2003 : Création d'une aire de jeux immense sur un hectare.
2004 : Aménagement d'une plaine sud-américaine et arrivée des tapirs terrestres, capyabaras, maras et nandous.
2005 : Création de la maison des rhinocéros et des girafes au parc voiture.
2006 : Installation des cabanes pédagogiques pour apprendre aux enfants tout en s’amusant.
2008 : Rénovation de la maison des éléphantes, construction d'une nouvelle boutique.

*Ces horaires peuvent être soumis à des modifications et correspondent à ceux de la période rouge. La seconde liste correspond aux horaires des animations du parcours voiture.
² Je me suis permis d'intégrer ces cartes postales de la collection de Jonas pour agrémenter le compte-rendu.

Attention, le téléchargement complet des images peut prendre du temps.
Magnardf
 
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar Magnardf » Vendredi 10 Juillet 2009 19:48

Compte-rendu de visite

Parcours en voiture
Le premier enclos rencontré par le visiteur est différent des autres visibles dans ce parcours. Il peut garer son véhicule sur un parking et rejoindre à pieds un groupe d'éléphants d'Afrique (Loxondonta africana).
L'installation est une grande plaine herbeuse et terreuse. L'enrichissement du milieu a été développé avec la mise en place de troncs d'arbres, de rochers, de pneus, mais aussi d'une boule à facettes percées de trous et pleine de nourriture. Un bassin permet aux pachydermes de se baigner lors des temps chauds.
L'ancienne maison des éléphants, devenant trop petite pour accueillir les trois individus alors présentés et inadaptée pour exercer dans de bonnes conditions le medical training, a été reconstruite en 2008 pour les deux femelles. Le résultat est impressionant ; le nouveau bâtiment, d'une surface de 700m², est divisé en un box principal de vie commune recouvert de sable, trois boxes individuels et un de contention. Les cloisons de l'ancien bâtiment ont été détruites pour que le mâle bénificie d'un espace sablonneux pour la nuit.
Un mâle et trois femelles éléphants vivent au Safari. Shorty (spp. africana), individu de 26 ans à la taille imposante, est arrivé en provenance du zoo d’Amnéville en 2006. Ettie et Josepha (spp. knochenhaueri), âgées respectivement de 40 et 20 ans, ont profité de leur enclos et du beau climat ardéchois pour la première fois en 1991, après un long voyage depuis le zoo de Tel Aviv en Israël. Kenya, une femelle d’environ 21 ans, a vécu dans le cirque Zavatta fils. Les autorités, malgré plusieurs tentatives de saisies, n’étaient pas arrivées à récupérer l’animal. En attendant le verdict du procès, elle cohabite avec ses deux nouvelles copines. Le container de transport dans lequel Ettie et Josepha ont voyagé est visible à côté de la nouvelle maison.
Le medical training est un entrainement destiné à habituer l'animal à se laisser manipuler par l'homme pour exercer des manipulations médicales. Devant les visiteurs, les soigneurs demandent à Ettie ainsi que Josepha de passer la patte ou l'oreille dans des ouvertures prévues ; ou bien de montrer les dents pour inspecter leur bouche. Kenya, arrivée il y a peu de temps, commence juste à apprendre les exercices.

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Enclos des éléphants

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Nouvelle maison des éléphantes

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Shorty

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Ettie

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Josepha

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Kenya

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Container

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Medical training (avec Ettie)

Un haut panneau pédagogique où figure le dessin d'un éléphant couvert de médailles expose les records détenus par cette gigantesque espèce du règne animal, comme le record des plus grandes oreilles ou celui de la plus grande longévité en dehors de l'homme. Une hutte au toit de paille abrite les visiteurs voulant admirer l'enclos des éléphants ou la plaine africaine sous un autre angle.
Après être remonté dans son véhicule, le visiteur emprunte un chemin goudronné qui traverse une vaste plaine herbeuse plantée de quelques arbres. Un pré-enclos, aménagé il y a peu, est le lieu de vie provisoire de deux ânes de Somalie (Equus africanus somalicus), qui integreront plus tard la plaine africaine.
Des antilopes à nez tacheté (Addax nasomaculatus), dont un petit né au début de l'année, vivent en compagnie d'un couple de dromadaires (Camelus dromedarius), de boeufs Watussi (Bos taurus taurus watussi), d'élans du Cap (Taurotragus oryx). De curieuses autruches africaines (Struthio camelus), qui s'approchent sans crainte des vitres des voitures, complétent ce troupeau d'animaux africains.
Jusqu’en 1996, des babouins hamadryas vivaient dans le parc voiture. Ils ont été retirés pour des raisons évidentes de sécurité. En effet, un mâle adulte représente un énorme danger auprès des visiteurs.

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Plaine africaine

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Enclos des ânes de Somalie

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Ane de Somalie

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Antilope à nez tacheté

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Dromadaire

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Boeuf Watussi

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Elan du Cap (mâle puis femelle)

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Autruche

Un enclos grillagé, inséré dans la plaine africaine, abrite des hyènes tachetées (Crocuta crocuta). Le fond rocheux offre des cavités appréciées des carnivores qui s'y réfugient, rendant difficile leur observation en plus de la présence des hautes herbes. Actuellement cinq individus sont présentés et il est intéressant d'observer leur comportement face aux herbivores qui broutent l'herbe à quelques mètres. La matriache se nomme Banjule, cette dominante se sert toujours la première lors des repas. Suite au décès du mâle reproducteur, il n'en reste plus qu'un, qui devrait quitter Peaugres pour éviter la consanguinité. Chaque jour, au début de l'après-midi, les hyènes sont nourries devant le public, amusé par les ricanements de ces charognards.

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Enclos des hyènes

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Hyène tachetée

Deux femelles hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius), Conga et Zaïre, sont présentés depuis 2008 dans cet enclos. Auparavant, leur installation se situait au niveau de l'actuelle zone asiatique, mais a été déplacé pour une cohérence continentale. Le nouvel enclos est installé tout en longueur et possède un bassin rectangulaire ; il n'est pas rare de les voir se rafraichir, on ne voit alors que la tête dépasser. Le reste de l'enclos est terreux, voire sableux, hormis une petite parie boueuse entourant le bassin. Les deux individus possédent également une piscine intérieure.

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Enclos des hippopotames

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Hippopotame amphibie

Le visiteur accède à un rond-point et se dirige vers une seconde zone à thème africain. Les premiers animaux rencontrés sont des rhinocéros blancs, appartenant à la sous-espèce du Sud (Ceratotherium simum simum). Au total, cinq individus sont présentés dans deux enclos. Tombi, arrivée en mai 2005 en provenance du zoo de Liberec (République Tchèque), Pascha, en juin de la même année, envoyée par le Safari Beekse-Bergen (Pays-Bas), Kénia, venue du zoo de Lille en 2007, Duma, arrivée en urgence du zoo de Poznan (Pologne) et Samson, mâle envoyé en 2006 par le zoo d'Edinbourg (Royaume-Uni) composent ce groupe.
Le premier enclos est une belle installation herbeuse. L'enclos est de grande taille, mélangeant forêt et prairie, quelques rochers arrondis dissimulent les individus.
La nuit ou lors des périodes hivernales, les rhinocéros ont accès à une maison chauffée de plus de 800m²; qu'ils partagent avec des girafes. La zone réservée aux pachydermes est composée de quatre boxes individuels, d'un box de vie commune et d'une cage de contention.

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Pré-enclos des rhinocéros

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Enclos des rhinocéros

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Rhinocéros blanc

Une grande plaine herbeuse est le lieu de vie de quatre girafes hybrides (Giraffa camelopardalis "hybrid") qui cohabitaient autrefois avec des bongos de montagne. Actuellement, ce sont des cobes de Lechwe (Kobus leche) qui partagent la prairie herbeuse. Le fond arboré offre un espace de tranquilité aux animaux qui voudraient s'y réfugier. Etant donné que le groupe de girafes n'appartient pas à une sous-espèce pur, le Safari de Peaugres a préféré abandonner la reproduction avec cette espèce.
De part et d'autre de la route, au milieu d'une grande forêt de chênes traversée d'un ruisseau, quatre impalas (Aepyceros melampus) se cachent entre les arbres. Au moindre bruit, elles déguerpissent jusqu'à un endroit plus calme. Des zèbres de Grant (Equus quagga boehmi), des gnous bleus à queue noire(Connochaetes taurinus) ainsi que d'autres cobes de Lechwe préfèrent la plaine dégagée qui suit la forêt. Le groupe de zèbres, composé de onze individus ne cesse de s'agrandir avec deux naissances depuis le début d'année.

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Enclos des girafes et des cobes

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Girafe hybride

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Cobes de Lechwe

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Plaine africaine

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Impala

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Zèbre de Grant

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Gnou bleu

Sur sa gauche, le visiteur découvre l'autre enclos des rhinocéros, où évoulent en général deux individus. L'installation est semblable à la première, il s'agit d'une plaine herbeuse parsemée de rochers et de souches d'arbres.
Chaque soir, ces animaux doivent traverser la route goudronnée qu'empruntent habituellement les visiteurs pour rejoindre les prés-enclos et la maison. Un système de barrières a été mis en place pour éviter la fuite de ces pachydermes.

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Enclos des rhinocéros

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Rhinocéros blanc

Le visiteur passe à nouveau autour du rond-point et pénètre dans la zone "Nord-Américaine" de ce circuit en voiture. Immédiatement après avoir franchi le sas-d'accès, il est surprit par un ours brun d'Europe (Ursus arctos arctos), Néron, vivant en Ardèche depuis le 6 janvier 2005. Il était autrefois captif au Parc zoologique de Paris, ou zoo de Vincenne, dont il a gardé quelques troubles de comportement. Malgré ses 400kg, il n'en reste pas un grand timide qui n'hésite pas à se réfugier derrière des buissons s'il a peur. Pour atténuer sa solitude, des pneus, des tubes et des palettes de bois ont été disposés en hauteur contre les arbres de l'installation forestière.

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Enclos de l'ours brun

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Néron, ours brun d'Europe

Sur deux hectares s'ébat un couple d'ours polaires (Ursus maritimus), Johny et Teddy. Le mâle de quinze ans a un potentiel reproducteur important mais sa partenaire, âgée de trente ans, n'est plus féconde. Il a donc été décidé de transférer un troisième ours polaire, femelle. L'heureuse élue se nomme Hallensia, venue du zoo de Vienne, en Autriche. L'enclos, de grande taille, est parfait pour accueillir un troisième individu. Pour le moment, Hallensia reste dans un pré-enclos, contre la maison des ours. Selon Christelle Vitaud, directrice du Safari, "Si tout se passe bien, on peut espérer qu'Hallensia sera fécondée en février prochain pour avoir des petits d'ici deux ans".
Le sol de l'enclos est naturel, planté d'arbres et de buissons. Des bassins offrent également des baignades fraiches en été. Il est intéressant d'observer les ours reproduire des comportements qu'ils auraient dans la nature : se rouler, se gratter... Divers objets (bidons en plastique, grattoir, troncs d'arbre) occupent les animaux lorsqu'ils ne dorment pas.

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Enclos des ours polaires (et maison en arrière plan)

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Ours polaire

Le reste de cette zone est occupé par un important groupe d'ours américains, ou ours baribals (Ursus americanus). Au nombre de 27, ils sont présentés depuis l'ouverture du Safari. Leur installation, vaste plaine et forêt de 13 hectares, est une référence en la matière. Les naissances comme les départs sont fréquents et avant chaque tansfert, une véritable traque est organisée pour les attraper.
Les ours cohabitent avec des bisons des plaines d'Amérique du Nord (Bison bison), dont un jeune. Il est fort captivant d'observer ces animaux, sauf lorsqu'ils s'arrêtent au milieu de la route. L'attente peut durer parfois plusieurs dizaines de minutes, mais mieux vaut patienter face au mâle dominant, particulièrement impressionant par sa taille.

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Enclos des ours américains

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Ours baribal

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Bison d'Amérique du Nord

Le visiteur accède à nouveau au rond-point et découvre un nouveau continent, l'Asie. Les premiers animaux rencontrés sont des nilgauts (Boselaphus tragicamelus), qui cohabitent avec un troupeau d'antilopes cervicapres (Antilope cervicapra) et deux buffles d'eau (Bubalus bubalis) au milieu d'un superbe enclos, forestier et herbeux.
Un long enclos, ne possédant pas beaucoup d'aménagements, est le lieu de vie de 32 cerfs du Vietnam (Cervus nippon pseudaxis). A l'origine, seuls six individus âgés d'à peine un an, deux mâles et quatre femelles, étaient présentés dans le circuit à pied. Depuis leur arrivée en 1997 de nombreux petits sont nés, au grand bonneur du Safari car cette espèce de cervidé avait totalement disparu dans la nature vers les années 1970.
Des yacks (Bos mutus), espèce très utile pour le transport dans les pays asiatiques, sont présents en Ardèche depuis l'ouverture du parc et possèdent un bel enclos rocheux.

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Enclos des nilgauts et des antilopes cervicapres

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Nilgaut (mâle puis femelle)

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Antilope cervicapre

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Buffle d'eau

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Enclos des cerfs vietnamiens*

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Cerf du Vietnam

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Enclos des yacks

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Yack domestique

C'est ainsi que s'achève la visite du circuit voiture, long parcours de 7 kilomètres.

* simple précision, l'enclos des cerfs n'est pas la forêt pentue sur le bord mais la route goudronnée, au fond de l'enclos se trouve une zone plane avec une mangeoire, des branches et un abris.
Magnardf
 
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar Magnardf » Vendredi 10 Juillet 2009 19:48

Parcours à pied
Le visiteur gare son véhicule sur un parking prévu à cet effet et emprunte une allée gourdonnée passant au milieu de bâtiments récents en bois. L'un deux est la nouvelle boutique, nommée Bambou'tik, orientée vers un commerce bio et équitable. Une salle pédagogique accueille des expositions comme en mars 2009 où s'était déroulée la présentation d'une association sur les chimpanzés sauvages. Un film d'introduction à propos du parc tourne en continu dans une salle de projection meublée de quelques chaises. Installés sur une barrière, des panneaux indiquent aux visiteurs les consignes à respecter lors de la visite.

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Bambou'tik

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Salle pédagogique (lors de l'exposition)

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Salle de projection

Une magnifique volière, installée contre la paroi rocheuse longeant le chemin, abrite une portée de trois chouettes harfangs des neiges (Bubo scandiacus), datant de 2007. Le visiteur peut les observer par de larges baies vitrées ou par un petit grillage en forme de rapace. Des branches ont été disposées pour que les chouettes puissent se poser.
En face, trois couples de pélicans gris (Pelecanus rufescens), formés en 2008, profitent du grand lac dont ils sont les seuls résidents à l'exception de quelques canards colverts. Chaque hiver, lorsque le lac est gelé et les périodes trops fraiches, ils sont placés à côté du complexe marin, dans un petit enclos gazonné ou dans une haute volière, située derrière la maison des otaries, si la température est trop faible. Chaque matin, un soigneur leur lance divers poissons - harengs, maquereaux, caplans - sous l'oeil ébahi des visiteurs, impréssionnés par la taille du bec de ces oiseaux.

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Volière des harfangs

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Harfang des neiges

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Lac des pélicans

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Animation des pélicans

Deux bâtiments de restauration, le Bar'ibal et le Resto Brousse, se trouvent sur une petite place. Plus loin, le visiteur découvre une série d'affiches à propos des déchets des allées du parc. "Le Safari se lance dans une campagne de lutte contre les déchets", selon Lola, loutre que l'on retrouve à différents points du circuit, à chaque point de tri où sont placés des poubelles pour les canettes, les bouteilles en plastique et le reste. Malgré les 200 poubelles installées, de nombreux déchets sont jetés au sol. C'est pourquoi la "clean team" du parc a décidé d'agir en installant ces points de récupération qui, en plus d'avoir un aspect écologique, informent petits et grands sur le tri sélectif.

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Place de restauration

Deux petits pandas, ou pandas roux (Ailurus fulgens) vivent dans un superbe enclos à la végétation dense, bien aménagé de structures d'escalade. Shanghai est une femelle née au Safari de Sydney et Elsa en juin 1997. Sa mère est décédée à sa naissance, il ne restait donc plus que son père. Pour éviter la reproduction et donc la consanguinité, un nouveau mâle, Oboï, arriva en échange de l’actuel en 2003, en provenance du Safari de Beekse-Bergen. Les deux individus ont une dizaine d’années chacun mais les rapports qu’ils entretiennent sont malheureusement décourageant : à chaque confrontation, ils se montrent les dents et se disputent. Des tiges de bambou, parapluie et flèche, sont dispersés dans l’enclos chaque jour par un soigneur, ouvert aux questions.
En face, un second groupe d'autruches (Struthio camelus) sont présentées dans un bel enclos herbeux et arboré de taille importante. Un panneau où figure une autruche fait interagir les visiteurs en leur faisant découvrir quelques informations sur cette étrange oiseau africain, comme le nombre d'oeufs de poule que l'on peut faire entrer dans un d'autruche.

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Enclos des petits pandas

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Shangai

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Oboï

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Animation des petits pandas

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Enclos des autruches

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Autruche

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Autruchon

Deux nilgauts (Boselaphus tragocamelus), Nasik et Chanda, nés en septembre 2007, vivent dans un profond enclos planté de nombreux chênes. Présentés dans le circuit à pied en attendant leur départ, ils cohabitent avec deux femelles autruches qui, contrairement aux discrètes antilopes que sont les nilgauts, s'approchent facilement des barrières.
Plusieurs volières, de taille équitable, abritent divers espèces d'oiseaux plutôt courants en captivité, quasiment tous présentés en couple. Des aras chloroptères (Ara chloroptera), un cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita), des aras militaires (Ara militaris), des aras jaune et bleu (Ara arauna) et des amazones à front bleu (Amazona aestiva) y résident.

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Enclos des nilgauts

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Nilgaut

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Allée de volières

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Détail d'une volière, occupée par des aras militaires

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Ara chloroptère

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Cacatoès à huppe jaune

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Ara militaire

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Ara jaune et bleu

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Amazone à front bleu

Une gigantesque plaine herbeuse est le lieu de vie d'un couple de chameaux (Camelus bactrianus) et de trois juments de Przewalski (Equus caballus przewalskii). Seuls cinq autres parcs zoologiques français en possèdent. Cet équidé sauvage très rare fait l'objet d'un programme d'élevage à l'échelle européenne, dirigé par le zoo de Cologne.
Des clochettes et des sifflets retentissent. L'origine de ce bruit est une petite aire de jeux pour enfants où ont été placés des ateliers à propos de bruits, à côté d'une cabane exposant les bruits produits par les animaux.

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Plaine asiatique

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Cheval de Przewalski

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Chameau de Bactriane

Une importante cohabitation sud-américaine, actuellement très courante dans les zoos, a été créée en 2004. Les espèces de cette présentation sont des tapirs terrestres (Tapirus terrestris), des capybaras (Hydrochaeris hydrochaeris), des lièvres de Patagonie (Dolichotis patagonum) ainsi que des nandous communs (Rhea americana). Le groupe de tapirs est composé de trois adultes, Violette, Indy et Capucine ainsi qu'un petit, Diabolo, né le 18 février dernier. L'installation de Peaugres est plutôt bien réussie, elle possède un bassin où nagent les tapirs, un ruisseau, des arbres où s'abritent les cabiais, des buissons où se cachent les maras...

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Plaine sud-américaine

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Tapir terrestre

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Petit tapir terrestre (en février)

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Petit tapir terrestre (en mars)

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Petit tapir terrestre (en avril)

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Petit tapir terrestre (en mai)

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Petit tapir terreste (en juin)

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Capybara

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Lièvre de Patagonie

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Nandou

Un groupe de girafes, composé de trois individus de pure sous-espèce de Rothschild (Girafa camelopardalis rothschildi), occupe un bel enclos herbeux et arboré. Yoda, âgé de trois ans, est le fils de Joey, mâle de 9 ans et 4,90m arrivé en 2005 du parc de Thoiry. Une vieille femelle d’une vingtaine d’années, Vodka, venue de Touroparc, partage également la plaine. Au goûter, les girafes s’approchent pour manger les carottes, pommes et feuillages que tend un soigneur à ces herbivores au long cou.

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Enclos des girafes

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Girafe de Rothschild

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Animation des girafes

Des cigognes blanches (Ciconia ciconia) sauvages, victimes d'accidents (collision avec véhicule, électrocution sur des fils électriques, etc...) vivent dans plusieurs enclos forestiers. Elles sont ici car leur état ne permet pas de les relâcher parce qu'elles ne peuvent plus voler. Les centres de sauvegarde, ne pouvant les garder sur de longues périodes envoient régulièrement leurs individus à Peaugres qui les acclimate dans des conditions optimales.
Les loges de nuit des tapirs sont visibles du public qui peut les observer grâce à des baies vitrées. C'est ici que Diabolo a passé ses premiers jours, avant de découvrir la plaine. Les autres animaux ont aussi accès à la maison pour se nourrir ou boire mais n'y dorment pas.

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Enclos des cigognes

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Cigogne blanche

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Loges des tapirs

Un abri en bois permet d'observer deux loups à crinière (Chrysocyon brachyurus), qui possèdent un joli enclos arboré. Lobo est le mâle dominant, il vit avec Borochi depuis 2004. Les deux individus, probablement nés de la même portée, vivaient avant au CERZA, en cohabitation avec des tapirs terrestres et un capybara. Ils mangent principalement des fruits (1,5 kg par repas), mais aussi de la viande, du poisson, des œufs. Deux enclos et trois loges sont disponibles aux invidus, en cas d'obligation de les séparer ou d'acclimatation d'un nouvel individu.
Le visiteur passe devant le château de Montanet, créé en 1895, qui abrite actuellement l'administration du parc. Une cabane, consacrée aux peaux, écailles et plumes propose des panneaux, une vitrine pleine de peaux d'animaux et une boîte à trous prévus pour insérer le bras et toucher une carapace de tortue, du pelage...

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Observatoire des loups à crinière

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Enclos des loups à crinière

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Loup à crinière

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Château du Montanet

Un grand bassin légèrement salé est le lieu de vie des quatre otaries de Californie (Zalophus californianus) du parc, nouveauté 2000 du Safari de Peaugres. Vasco est un mâle castré de 120 kg venu de Bâle. Sarah, Gama et Klarchen, pesant chacune environ 90kg, sont arrivées respectivement en provenance des zoos de Beauval, Krefeld et Dortmund.
Les naissances ont déjà été obtenues comme en 2001 avec Whally, parti au zoo de la Flèche, né de Vasco et Sarah. De cette même alliance est né en 2003 un autre chiot, Lilou, malheureusement décédé.
Le bassin, d’une contenance de 1500m3 et profond de 3,5m, est parsemé de jouets : bouts de tuyaux, bouées, plastiques (après contrôle de non danger pour les animaux)… Les otaries possèdent également un bassin intérieur, fortement salé, qui peut être séparé en deux ainsi que quatre loges carrelées.
Une plage artificielle a été installée pour l'entrainement médical, ou medical training. Le but de ce dressage est d'habituer les animaux à se laisser manipuler par l'homme en toute confiance pour des soins vétérinaires. L'animation en hivers diffère de celle en été. En effet, les visiteurs, moins nombreux, participent à l'animation en répondant à des questions comme "Quels sont les principaux prédateurs de l'otarie ?". Mais en fin de semaine et lors des temps plus chauds, la présentation est plus complète : exercice de stéthoscope, vérification des pattes postérieures, inspection du système respiratoire, présentation au public des différences entre phoque et otaries (dentition, oreilles, allure), sensibilisation sur la protection des mers, saut en hauteur.

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Bassin des otaries

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Otarie de Californie

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Animation hivernale

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Animation estivale

Une cinquantaine de manchots du Cap (Spheniscus demersus) vit dans un grand bassin possédant une plage sableuse et rocheuse. Arrivés en 1999, du zoo d'Amsterdam (Hollande), au nombre d'une vingtaine, le groupe s'est bien agrandi et les naissances sont obtenues en grand nombre. Le visiteur peut observer ces oiseaux marins par plusieurs points de vue : une palissade vitrée à quelques endroits ; de larges vitres permettant une vision sous-marine ainsi qu'un panneau de verre au niveau de la plage. Les nids, placés entre ou sur les pierres, abritent les jeunes. Un nourrissage a lieu tous les jours à 14h35, il est très surprenant de voir les manchots gober les maquereaux distribués.
Un panneau interactif expose le temps d'apnée de certains animaux, dont l'homme. En appuyant sur le bouton, un compteur s'affiche, pour se comparer à la loutre, au capybara, la baleine... Mais attention, il ne faut pas dépasser ses limites !

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Plage des manchots

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Manchot du Cap

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Animation des manchots

Le visiteur emprunte une passerelle en bois et entre dans le vivarium du parc. 13 lézards, 30 tortues et environ 60 serpents de 22 espèces occupent les différents terrariums des caves du château, des plus petites espèces comme le gecko léopard ou le serpent faux corail aux plus grosses comme le crocodile du Nil ou le python molure. La nurserie du vivarium est visible des visiteurs par deux petits vitres ; on peut y observer des terrariums dans un pièce sombre et en regardant de plus près, quelques jeunes reptiles.
25 roussettes géantes (Pteropus giganteus), espèce peu courante de chauve-souris en captivité, vivent dans une vieille structure divisée en deux parties par un couloir. Un côté recréé des conditions de vie de nuit, l’autre de jour, et un tunnel passant au dessus des visiteurs les relie.
Un amusant labyrinthe, composé de panneaux couverts de mirrois, finit la visite des caves du château. Les collisions avec les vitres sont fréquentes et les fous rires assurés !

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Entrée du vivarium

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Exemples de vivariums (boa constricteur et tégu)

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Crocodile du Nil

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Gecko léopard

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Tortue de saisie, probablement une trionyx

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Boa constricteur

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Tégu

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Scinque à langue bleue

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Serpent des blés

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Serpent ratier

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Installation des roussettes

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Roussette géante

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Jeune roussette

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Labyrinthe de miroirs

Une petite volière grillagée, accolée au mur couvert de plantes grimpantes du château, abrite deux espèces de tortues terrestres : la tortue grecque (Testudo graeca) et la tortue d'Hermann (Testudo hermanni), ainsi qu'une espèce de lézard, l'iguane vert (Iguana iguana).
Des oryx d'Arabie (Oryx leucoryx), une des antilopes les plus rares au monde, vivent dans un enclos herbeux et arboré. Seuls trois autres parcs zoologiques français en possèdent : le zoo de Montepellier, le parc de Thoiry et le zoo de Champrépus. Le Safari ne reproduit pas cette espèce car il ne possède aucun individu mâle.

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Volière des tortues et iguanes

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Tortue terrestre

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Enclos des oryx

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Oryx d'Arabie

De nombreux wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus) observent avec curiosité les visiteurs, qui peuvent pénétrer dans leur enclos. L'enclos mélange forêt de chênes et zone découverte au tapis de fleurs. Les dix-huit individus se reproduisent régulièrement, avec un peu de patience, on observe les petits sortir prudemment de la poche de leur mère.
Une plaine herbeuse, visibles depuis l'enclos des wallabies abrite des kangourous roux (Macropus rufus) et des émeus d'Australie (Dromaius novaehollandiae). Les quatre marsupiaux dorment la plupart du temps au fond de leur enclos, l'observation est donc difficile.
Un panneau, suivi de plusieurs poteaux à différentes distances de celui-ci font découvrir aux visiteurs les records de sauts en longueur détenus par les animaux.

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Enclos des wallabies

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Wallabie de Bennett

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Enclos des kangourous roux

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Kangourou roux

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Emeu

Une île, séparée du visiteur par un bras d'eau, aménagée de nombreuses structures d'escalade en bois et en cordes, est le lieu de vie de trois atèles de Geoffroy (Ateles geoffroyi). Un mâle, Poco, a été élevé à la main et les deux femelles sont trop vieilles, la reproduction n'est pas envisagée.
En 1989, une femelle orang-outan, Ushie, appartenant à la sous-espèce de Sumatra, arriva au Safari de Peaugres. Quatre ans plus tard, elle fit la connaissance d’un mâle, Bimbo, venant du zoo d’Ostrava (République Tchèque). L’année suivante, Robin naquit le 27 décembre. Peaugres fut très fier de cette naissance, première alors en France pour cette sous-espèce.
Mais le 30 août 1997, ne respectant pas les panneaux interdisant de donner aux animaux à manger, un visiteur lança du pain sur l’île, mais le bout de nourriture tomba dans l’eau. Robin, alors jeune insouciant, voulut rattraper le morceau mais il chuta dans le bras d’eau entourant son enclos. Il ne réussissait pas à remonter sur la rive et commençait à se noyer. Par instinct maternel, sa mère, se précipita pour le sauver alors qu’elle ne savait pas nager. Bimbo sortit Ushie de l’eau mais il était trop tard pour Robin. Quatre heures plus tard, malgré tous les efforts du personnel zoologique, Ushie décéda d’un œdème pulmonaire.
Suite à ce terrible incident, le Safari de Peaugres chercha une nouvelle femelle pour Bimbo qui avait auparavant toujours eu des partenaires. Le responsable du programme d’élevage proposa d’envoyer l’unique orang-outan de Peaugres au zoo de Leipzig (Allemagne), qui recherchait un mâle. Il partit donc le 21 décembre 2000 et aux dernières nouvelles, il se plait beaucoup dans ce parc zoologique.
Après quelques aménagements, des mandrills (Mandrillus sphinx) ont pris possession de l'ancienne installation des orangs-outans. L’enrichissement du milieu a été bien développé avec la mise en place d’un tunnel de cordes, de structures d’escalade, d’un mur de filet, de bambous suspendus verticalement…
Deux passerelles permettent aux mandrills d’accéder à leur maison car il arrivait que le dominant « trie » les individus pouvant entrer et choisisse ceux devant rester à l’extérieur, même par temps de pluie ou en hivers.
Dans la nature, les groupes varient entre 50 et 200 individus. Celui de Peaugres ets plus modeste, il est composé de 22 individus, dont un mâle dominant, Big Boss, qui a été vasectomisé car la reproduction a été stoppée. En effet, l’île convient parfaitement à la vingtaine de primates actuels, il est donc inutile d’en rajouter. Les huit autres mâles sont castrés ; c’est d’ailleurs pour cela qu’ils n’ont pas de vives couleurs comme le dominant.

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Ile des atèles

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Atèle de Geoffroy

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Ile des mandrills

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Big Boss

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Mandrill

Plus haut, de petits cris se font entendre. En levant les yeux, le visiteur aperçoit de curieux saïmiris à tête noire (Saimri boliviensis), qui grimpent sur les structures d'escalade et les cordes dont ils bénéficient. L'enclos est séparé en deux ; d'un côté un superbe chêne et de l'autre un haut connifère, tous deux sont très aménagés.
Un tamarin pinché (Saguinus oedipus), qui vivait auparavant avec les sakis à face blanche, occupe une petite volière vitrée. Cet individu est un dominé qui ne peut rester avec son groupe.

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Enclos des saïmiris

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Loge des saïmiris

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Saïmiri à tête noire

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Animation des saïmiris

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Volière du tamarin

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Tamarin pinché
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar Magnardf » Vendredi 10 Juillet 2009 19:49

L'installation suivante est un des atouts du parc : les guépards (Acinonyx jubatus). Le Safari possède au total 12 individus, répartis dans 8 enclos dont seulement trois visibles du public. Célèbre pour sa reproduction régulière de ce rare félin, le parc zoologique ardéchois est fier du nombre important de naissances. En effet, depuis l'arrivée des premiers spécimens, plus de 50 naissances ont eu lieu, malgré la difficuluté de cette reproduction en captivité : moins de 25% des adultes y parviennent. En 1995, une portée exceptionnelle de 7 guépards a vu le jour, ils ont d’ailleurs tous survécus, il s’agissait d’une première mondiale.

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Enclos des guépards

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Guépard

Une ferme pour enfants, la Ferme de Léonie, invite le visiteur à un parcours au milieu d'animaux domestiques. Il peut pénétrer dans l'enclos des chèvres naines, soit par un sas de cordes ou par une petite échelle. On trouve de nombreuses espèces : poules, porcs, ânes, baudets, boeufs, moutons, lamas et une jeune chamelle, Babouche, née en 2008 et élevée au biberon. La pédagogie est très présente dans ce circuit, atelier de traite d'une fausse vache, panneaux sur les expressions porcines, jeux...

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Chèvre naine

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Babouche

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Porc domestique

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Paon bleu

Depuis 1999, l'enclos des lémuriens peut être traversé par le visiteur. Une allée terreuse lui est reservée et des barrières de cordes délimitent la zone accessible. De part et d'autre du chemin, des lémurs cattas (Lemur catta), qui se reproduisent régulièrement, ainsi que des makis varis roux (Varecia variegata rubra), qui préfèrent les arbres pour se reposer lorsqu'ils ne sont pas dans leur volière grillagée. En plus des nombreux arbres qui dissimulent les animaux, la superficie de l'enclos permet aux lémuriens de se promener dans l'ensemble de l'installation. Des structures d'escalades et des bois suspendus permettent également aux primates d'accéder plus facilement aux hautes branches. Les naissances sont fréquentes chez les makis cattas, solidement accrochés au ventre de leur mère, il ne les quittent que rarement et c'est un superbe spectacle que de voir la démarche hésitante des petits sur les arbres, au milieu des feuillages.
Des panneaux très explicitent rappellent les consignes de sécurité : "Les nourrir, les tuer". Un texte en rouge sur le panneau d'information de l'espèce explique également que des makis se sont mutilés la queue pour ne plus avoir l'odeur de l'homme sur eux, et que certains individus ont approché la mort à cause du gavage en bonbons des visiteurs.

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Enclos des lémuriens

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Lémur catta

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Volière des lémurs varis

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Maki vari roux

En quittant l'enclos des lémuriens, avec de superbes souvenirs en tête, le visiteur longe une petite volière, lieu de vie de deux espèces communes d'oiseaux, la perruche ondulée et la calopsitte.
Une fosse, au sol couvert de sable, de branchages et de pierre, abrite deux porcs-épics à crête (Hystrix cristata). Un tronc d'arbre permet au couple de rejoindre leur maison, visible du public.
Des suricates (Suricata suricatta) vivent dans un enclos sableux de type désertique, avec rochers, souche, fausse termitière. Depuis 1998, Peaugres présentait des suricates qui ne se reproduisaient pas, se considérant plus comme des frères et sœurs car ils vivaient ensemble depuis longtemps. Il a donc été décidé d’accueillir un nouveau groupe, issu du parc zoologique de Paris en décembre 2005. Mais ces nouveaux arrivants ont vite montré leurs talents pour s’échapper, en passant sous terre ou en grimpant par-dessus le mur de pierre, qui mesure tout de même deux mètres de hauteur. Lors d’une escapade dans les allées du zoo, ils ont même profité le dimanche de Pâques pour rafler les œufs en chocolat, en déballant proprement le papier d’aluminium !

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Enclos des porcs-épics

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Porc-épic à crête

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Enclos des suricates

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Suricate

Le visiteur passe à nouveau devant l'enclos des saïmiris et celui des mandrills. La maison de ces derniers est visitable, il s'agit de l'ancienne installation intérieure des orangs-outans. Quelques structures en bois, des étagères et des barres métalliques au plafon permettent aux primates de se déplacer dans les airs. Le sol carrelé est couvert de paille.
Quelques colobes (Colobus guereza) s'amusent avec les nombreux aménagements de leur enclos. Celui-ci est séparé du visiteur par un bras d'eau planté de roseaux, au milieu desquels vivent des crapauds.
Le mâle reproducteur, qui vivait avec les femelles et les petits est décédé en janvier 2009. Les trois autres mâles vivent dans une cage vitrée, ils sont castrés et séparés car ils attaquaient l’ancien mâle avec violence. La dernière naissance date de juillet 2008, il s’agissait d’un bébé tout blanc.
Une toute petite volière tuilée, entourée de végétation dissimulant les animaux qui y résident, abrite des tamarins empereurs (Saguinus imperator). Le groupe est composé d'un couple, des jeunes de l'année dernière et du seul bébé restant de cette année, l'autre étant tombé au sol et n'ayant pas supporté le choc. Les branches mises en place permettent à ces adeptes du grooming de se déplacer facilement, comme ils le feraient dans la nature.
Trois mâles tamarins lions dorés (Leontopithecus rosalia) partagent leur cage avec un vieil ouistiti à pinceaux noirs (Callithrix penicillata), sous-espèce peu rencontrée en France puisque seuls le zoo de St Martin la Plaine et le Safari de Peaugres en possèdent. Le trio de tamarins devrait quitter le parc pour rejoindre des parcs d’Hollande, des Pays-Bas et d’Allemagne.
Comme de nombreux autres parcs français, Peaugres présente des sakis à face blanche (Pithecia pithecia). Le groupe est composé de deux mâles, d'une femelle et de deux petits, un dont le masque blanchâtre n'est pas encore apparut, l'autre né le 15 juin. Ils cohabitent avec un ouistiti pygmée (Callithrix pygmaea). La volière extérieure et la loge intérieure, de taille aproximativement égale, sont visibles. Branches, bois, arbustes, fausses plantes, filets, tout a été mis en place pour le confort des animaux. Les deux installations sont reliés par un tunnel grillage, il est d'ailleurs amusant de voir passer rapidement des primates au dessus de sa tête.

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Ile des colobes

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Colobe guéréza

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Installations des singes (loges des colobes, maison des mandrills à l'étage, volière petits singes)

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Loges des colobes

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Volière des tamarins empereurs

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Tamarin empereur

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Petit tamarin empereur (mars)

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Petit tamarin empereur (avril)

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Petit tamarin empereur (mai)

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Cage des tamarins lions dorés et du ouistiti

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Tamarin lion doré

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Ouistiti à pinceaux noirs

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Installation des sakis et du ouistiti (intérieur et extérieur)

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Saki à face blanche

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Ouistiti pygmée

Deux mâles et trois femelles vautours fauves (Gyps fulvus) peuvent s’ébattre dans la grande volière qui leur est réservée. Autrefois utilisés pour le spectacle de volerie au niveau de l’actuelle piscine des otaries, ils occupent l’ancienne structure des cigognes blanches et ibis sacrés, tous partis pour d’autres parcs. Une femelle urubu à tête rouge occupait aussi la volière avec les vautours, mais elle est partie à l’étranger. Ils sont nourris de lapins, poussins, poulets, qu’ils dévorent de l’intérieur avec leur puissant bec.

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Volière des vautours

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Vautour fauve

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Curée des vautours

Une vingtaine de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis) et une trentaine de flamants roses d'Afrique (Phoenicopterus roseus) cohabitent dans une petite plaine herbeuse possédant un bassin rectangulaire. Les naissances sont fréquentes, cinq à dix petits chaque année. Les deux sous-espèces, ne vivant pas sur le même continent, vont peut-être séparées pour éviter l’hybridation. Un miroir a été placé pour faire croire aux flamants que le groupe est plus important, facilitant la reproduction.
Un jeu propose aux petits comme aux grands visiteurs d'essayer de rester en équilibre sur une jambe, en se comparant au flamant, grâce à un compteur électronique.

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Enclos et bassin des flamants

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Flamant du Chili

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Flamant rose d'Afrique

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Flamant juvénile

En cohabitation avec des cinq ouistitis pygmées (Callithrix pygmaea), dont l'élevage est parrainé par la société Nuances publicitaires (qui fournit de nombreux panneaux au parc), une mère et sa fille tamarins lions dorés (Leontopithecus rosalia) occupent une belle volière. Un mâle devrait arriver, en échange d’une des deux femelles.
Un long enclos arboré, aménagé avec une structure en bois, est le lieu de vie de Salomé, femelle guépard (Acinonyx jubatus) et de ses deux petits, Quartz et Quetsh, nés l'année dernière. Autrefois présentés dans l'enclos près de la mini-ferme, ils ont déménagés dans cette belle installation.

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Volière des tamarins et ouistitis

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Cage intérieure

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Tamarin lion doré

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Ouistiti pygmée

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Enclos de Salomé et ses jeunes

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Quartz et Quetsh (février)

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Quartz (mars)

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Quartz (avril)

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Quartz (mai)

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Quartz et Quetsh (juin)

Plus loin, des bongos de montagne (Tragelaphus eurycerus isaaci), au nombre de six individus, sont répartis dans deux enclos : les deux mâles d’un côté et les femelles de l’autre. Seul le bâtiment est partagé, celui-ci est divisé en six boxes individuels. Trois générations vivent dans le grand enclos rocheux : la mère, la fille ainsi que la petite-fille. La séparation des sexes a été mise en place pour éviter la consanguinité.
Trois léopards des neiges (Unca unca) vivent au Safari. Cette espèce est présentée en Ardèche depuis 1991. Une des deux femelles a été séparée du couple car le mâle ne la supporte pas, elle porte d’ailleurs des marques au niveau des oreilles car il arrive à la blesser à travers le grillage. Les deux femelles sont nées à Peaugres, tandis que le mâle est arrivé en 2007 de Thoiry.

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Grand enclos rocheux des femelles

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Bongo de montagne

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Enclos du couple de panthères

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Panthère des neiges

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Enclos de la seconde panthère

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Panthère des neiges

Deux mâles et quatre femelles lions d'Afrique (Panthera leo) occupent le parc à pied depuis le départ des 16 individus autrefois présentés dans le circuit voiture et actuellement à Thoiry. Le couple dominant, Simba (11 ans) et Massaï (7 ans) sont toujours servis les premiers lors du goûter pour éviter des disputes. Les deux mâles, Simba et Skippy, sont vasectomisés et Massaï ainsi que Myacis sont stérilisées. Seules Neguelli et Kananga, nées au parc zoologique de St Martin la Plaine, peuvent espérer se reproduire.
Le visiteur peut les observer par plusieurs moyens, une passerelle grillagée longeant tout un côté de l'enclos, un grillage à côté des guépards, et un des points forts du parc, un tunnel de verre, qui traverse une partie de l'enclos. Ce-dernier permet de passer à seulement quelques centimètres des fauves.

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Passerelle et tunnel des fauves

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Enclos des lions

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Lion d'Afrique

En face, des chiens sauvages d'Afrique (Lycaon pictus), visible par la passerelle ou par une baie vitrée, réclament leur goûter. Le groupe est une fraternité de six mâles, arrivés il y a deux ans de République Tchèque. Deux dominés, ou « souffre-douleur », sont facilement remarquables. Un possède des oreilles pendantes, signe de sous-alimentation ; et un autre a le corps mutilé et le pelage abîmé. Pour éviter les problèmes de sous-nutrition, les lycaons sont rentrés dans des loges pour être nourris et avoir donc des parts égales. Lorsque les lions sont arrivés dans le circuit à pied, le personnel du zoo pensait que les lycaons seraient toujours au fond de leur enclos, de peur d’approcher leurs voisins à crinière. Mais il en est tout le contraire : ils ont su profiter de cet avantage et défient les fauves, rassurés par la présence d’un grillage.

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Enclos des lycaons

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Lycaon

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Goûter des lycaons

Un grand enclos forêstier, lui aussi traversé par le tunne le verre, possède deux bassins, un naturel boueux et un artificiel ainsi qu'une petite bambouseraie. Il abrite deux soeurs tigresses hybrides entre tigre de Sibérie et tigre du Bengale (Pantehra tigris altaica x bengalensis) de 17 ans qui profitent de l'importante surface de leur territoire pour se rouler, se gratter… Pour les différencier, c’est très simple ; Ana possède des traits noirs au dessus des yeux alors que les yeux de Purna sont surmontés de belles flammes sombres.

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Enclos des tigres

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Tigre hybride

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Goûter des tigres

Timmy et Cindelle, couple de loups d'Europe (Canis lupus lupus), accompagnés de leurs quatre portées occupent un immense enclos arboré, traversé d’une rivière. A Peaugres, les loups n’ont pas de bâtiments ; ils ont en effet construits trois tanières où ils se reposent. Le fils aîné du couple reproducteur est Romulus, il est âgé de trois ans.
Une installation padagogique, baptisée "tribunal du loup" éduque les visiteurs sur cette espèce souvent désignée comme nuisible. Le petit chaperon rouge se plaint : "GRRRRR !! Il a dévoré mère-grand !". "Il a détruit nos maisons pour nous rôtir", enchaînent les petits cochons. "Un matin, M. Leberger s'aperçoit, horrifié, de la disparition de son troupeau de moutons. Persuadé que le Loup les a tous mangé, il se rend immédiatement à la gendarmerie pour l'accuser. Le Loup est alors capturé et conduit devant le tribunal. Le Loup, bien connu sous le nom de Grand Méchant Loup, encourt une peine maximale pour AVOIR DEVORE 200 MOUTONS !"
Du côté de la défense, l'ours explique : "Oh ! Oh ! Oh ! IMPOSSIBLE ! Le loup n'aurait jamais fait cela. Il est trop paresseux." Pour aider l'accusé, l'aigle ajoute : "HUM ? HUM?! 200 MOUTONS ?! Le loup ? Certainement pas. Il n'est pas assez grand ni méchant !!" "TOUJOURS LE LOUP ! On ne va encore lui faire porter le chapeau ?" dit le chamois. "PFFFF !! J'ai croisé le loup une heure avant l'événement à plus de 90km du troupeau ! Il n'aurait jamais pu être sur place au moment des faits !!"
Le hibou, maître d'audience, conclut : "La Cour, après avoir audtionné les témoins et délibéré, déclare que le Loups, ni grand, ni méchant, est innocent. Fables, expressions, contes, fausses accusations : toute une éducation à repenser pour prouver que la peur du loup est bâtie sur des fantasmes avant de l'être sur des faits".

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Enclos des loups

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Loup d'Europe

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Repas des loups

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Tribunal du loup

Deux volières grillagées sont respetivement les lieux de vie de tamarins pinchés à crête blanche (Saguinus oedipus) et de saïmiris à tête noire (Saimiri boliviensis) mâles, les femelles se trouvant en face des mandrills. Les aménagements sont nombreux et permettent aux petits primates de se déplacer plus aisément.
Un grand troupeau de daims (Dama dama), bien plus communs que leurs cousins de Mésopotamie, occupent l'ancien enclos des cerfs du Vietnam, belle forêt de chêne.
Leur enclos actuel étant en réfaction, les chouettes harfangs des neiges qui y résidaient ont élu domicile dans une des haute volière à côté. La seconde est habitée par des hiboux grands ducs (Bubo bubo), bien cachés au milieu de la végétation.

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Volière des tamarins

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Cage intérieure

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Tamarin pinché

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Volière des saïmiris

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Saïmiri à tête noire

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Enclos des daims

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Daim

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Volières pour rapaces

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Harfang des neiges

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Hibou grand-duc

A l'occasion de la campagne de l'EAZA de cette année, ayant pour thème la faune européenne, le Safari de Peaugres avait mis en place les 13 et 14 juin plusieurs animations au niveau des volières. Au milieu des arbres, de faux animaux en bois avaient été disposés (loup, ours, genette, vison, belette, lynx, chat sauvage, putois...) et un jeu proposait de les identifier à l'aide d'informations et de photos des espèces. Un atelier de maquillage invitait également les enfants à se transformer en un ours, un loup.
Un groupe de neuf loutres naines à griffes courtes (Aonyx cinereus), dont le très impressionnand père Otto, profitent de leur bassin et galopent en émettant de petits cris vers le premier visiteur qu'elles croisent. La vitre d'observation, légèrement surélevée par rapport au muret de pierre, permet aux petits animaux de glisser leurs pattes pour jouer avec les gens qui glissent feuilles, branchages, graviers, etc. Le bassin est assez ancien mais malgré cela, le reste de l'enclos est satisfaisant ; un buisson bas abrite celles qui demandent de la discretion et au contraire, des bois soutiennent celles qui veulent s'élever face aux passants.

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Une infime partie de l'installation de panneaux

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Ateliers

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Enclos des loutres

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Loutre naine asiatique (Otto en dernière photo)

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Animation des loutres

Une île, à la végétation très dense, accueille des gibbons lar (Hylobates lar), qui apprécient les structures d'escalade dont ils bénéficient. En hiver, l'enclos est plutôt laid mais dès le printemps, lorsque les arbres développent des feuilles, les structures sont presque dissimulées par les branchages et le déplacement des gibbons paraît un vol.
Le cri des deux individus s'entend quasiment de partout dans le parc. La femelle a un bras sectionné en son milieu, victime d'une fermeture trop violente de la porte descendante d'accès à sa loge dans son ancien zoo. Sa démarche est plutôt hésitante et bancale, mais elle s'en sort très bien.

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Ile des gibbons

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Maison intérieure

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Gibbon lar

Le visiteur longe le lac aux pélicans et traverse la boutique. Il quitte le Safari, avec de nombreux souvenirs en tête.

En conclusion, le Safari de Peaugres présente des espèces très communes comme l'éléphant, la girafe, le rhinocéros ou l'hipppotame mais aussi d'autres plus rares ou délicates tel l'addax, le guépard, le loup à crinière, l'oryx d'Arabie, etc. On sent un réel investissement en pédagogie, les panneaux et jeux sont très nombreux.
Je tiens à remercier tous les soigneurs du parc sans lesquels ce compte-rendu n'aurait pas été cela, merci d'avoir répondu à mes questions, dans les allées ou à la suite des animations.
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar julokapi » Vendredi 10 Juillet 2009 20:26

Superbe compte rendu !!! :D On sent que ce parc te tiens à coeur ! :wink:
Je voit que les anes sont arrivés quel comportement avait t'il craintif ou pas du tout ?
Et pour Kenya où en est t'on ? Quand doit se tenir le procès ?
julokapi
 

Re: Safari de Peaugres

Messagepar Magnardf » Vendredi 10 Juillet 2009 20:44

Les ânes ont un comportement assez prudent et craintif, la première fois que je les ai vu, je n'ai aperçu qu'un oeil dans les boxes... :lol: J'ai attendu environ cinq minutes et ils sont sortis, ils peuvent, comme le montre la photo, aller assez loin dans la plaine mais ils restent près de leur maison et par conséquent des visiteurs.
Pour Kenya peu de nouvelles, apparement c'est plutôt bien parti pour qu'elle reste en Ardèche, et je ne pense pas que ça lui déplaise. :roll: Mais je ne veux surtout pas relancer de débat, il y en a déjà - qui s'est à priori calmé et tant mieux - et je veux pas créer de tensions.
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar tiao » Vendredi 10 Juillet 2009 21:54

Salut, super compte-rendu ! J'ai malgré tout plusieurs questions :
- y a-t-il des alternatives pour profiter du circuit en voiture... sans voiture ? (bus du zoo, par exemple ?)
- les oryx d'Arabie vont-elles bientôt avoir la compagnie d'un mâle reproducteur ?
- même question pour les juments de Przewalski ?
Sinon ce serait un immense gâchis pour ces deux espèces non ?
- aurais-tu une photo du bassin des manchots ?
- j'avais entendu que ce parc est le seul en France où des ours hibernent, est-ce vrai ? Quels sont-ils ?

Sinon bravo au parc pour les efforts concédés en particuliers pour la pédagogie (qui a l'air d'être exemplaire) et les succès d'élevage (cerfs du Viet-Nam), à coup sûr dus aux excellentes conditions de vie des animaux !
Le SEL : échanges de services (jardinage, cuisine, bricolage, cours...) entre personnes de bonne volonté... Ca change la vie !
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar vinc » Vendredi 10 Juillet 2009 22:02

se sont les ours du cerza qui sont les seul a hyberner
es que la cohabitation capybaras tapirs loup a criniere existe toujour?
Modifié en dernier par vinc le Vendredi 10 Juillet 2009 22:13, modifié 1 fois.
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar julokapi » Vendredi 10 Juillet 2009 22:13

Les ours de peaugres hibernent bel et bien, le parc à voiture est d'ailleurs fermé pendant l'hiver :wink:
julokapi
 

Re: Safari de Peaugres

Messagepar Magnardf » Samedi 11 Juillet 2009 5:36

Il y a une différence que vous n'avez peut-être pas remarqués. L'hibernation est comme un état d'hypothermie régulée, d'une durée de plusieurs jours à plusieurs semaines pour qu'un animal conserve durant l'hiver son énergie. Le métabolisme ralentit jusqu'à des niveaux très bas. L'hivernation désigne un sommeil hivernal de carnivores. Pendant cette période, la température interne et les activités physiologiques ne diminuent pas, l'ours donne d'ailleurs naissance à cette époque. Au Safari de Peaugres, les ours baribals sont les seuls français (paraît-il ) à hiverner, dans des tannières, creusées par les animaux.
Magnardf a écrit:Les deux individus, probablement nés de la même portée, vivaient avant au CERZA, en cohabitation avec des tapirs terrestres et un capybara.

En ce qui concerne la cohabitation loup à crinière, tapir terrestre et capybara, celle-ci se fait au CERZA - je l'ai d'ailleurs idniqué - mais il y avait une ambiguité. :wink:
Il n'y a pas (à ma connaissance) de bus du zoo, ce système est assez dérangeant si l'on ne possède pas de voiture, ou si on vient en moto, étant donné que le prix englobe les deux cicruits, je pense que le tarif est divisé par deux...
Aucune information sur les oryx et chevaux du Przewalski, j'espère que ces femelles bénéficieront bientôt d'un mâle, mais à ce que j'avais entendu, la priorité était plutôt de trouver un mâle bongo pour les femelles, les autres étant de la même famille. :|
Pour le bassin des manchots, je n'ai qu'une photo de la plage (plutôt réussie) mais pas du bassin, il est du même type que les otaries, des poteaux métalliques gris tous les 1,5 - 2 mètres, une petite plage rocheuse au milieu.
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar tiao » Samedi 11 Juillet 2009 9:17

Merci pour tes réponses !
C'est vrai que le point noir c'est que ça ne fvorise pas l'écologie et le transport en commun... Visiblement le zoo fait quand même des efforts sur ce point (tri sélectif). J'imagine qu'un système de bus ne serait pas rentable. Mais du coup je n'y irais pas avant quelques années...
Le SEL : échanges de services (jardinage, cuisine, bricolage, cours...) entre personnes de bonne volonté... Ca change la vie !
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar maxime » Samedi 11 Juillet 2009 9:37

Je me permets de rajouter quelques petites précisions à ton compte-rendu :wink:

- Les éléphantes Ettie et Josepha ne proviennent pas du Zoo de Tel-Aviv, fermé en 1981, mais du zoo voisin de Ramat-Gan, à l'extérieur de la ville,
- "Un haut panneau pédagogique où figure le dessin d'un éléphant couvert de médailles expose les records détenus par cette gigantesque espèce du règne animal, comme le record des plus grandes oreilles ou celui de la plus grande longévité en dehors de l'homme."
C'est bien connu, c'est la tortue géante (Ou certaines espèces de palourdes) qui détient la plus grande longévité dans le règne animal, bien devant l'éléphant ?!
- On trouve également en France des ouistitis à pinceaux noirs à Branféré,
- Et pour information, les lycaons "venant de République-Tchèque" proviennent du Safari-Park de Dvur Kralove :wink:
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar Arnaud » Samedi 11 Juillet 2009 10:54

Merci pour ce compte-rendu très complet !
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar isabelle » Samedi 11 Juillet 2009 18:34

merci pour ce superbe compte rendu, on ressent bien la passion que tu as pour ce parc, et que j'ai moi aussi, j'aimerais pouvoir y aller aussi souvent que toi, mais ça me fait plus de 220 kms aller retour, et je n'ai que trop rarement l'occasion d'y aller ( quelques fois dans l'année), mais j'y serais très certainement avant fin juillet
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Re: Safari de Peaugres

Messagepar sixaille » Dimanche 12 Juillet 2009 20:09

julokapi a écrit:Les ours de peaugres hibernent bel et bien, le parc à voiture est d'ailleurs fermé pendant l'hiver :wink:



jusqu'à preuve du contraire, les ours de peaugres n'hibernent pas...hiberner implique ne pas bouger ni manger pendant plusieurs mois...et ce n'est pas le cas..le parc est fermé, les animaux mangent !
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