Parcours à piedLe visiteur gare son véhicule sur un parking prévu à cet effet et emprunte une allée gourdonnée passant au milieu de bâtiments récents en bois. L'un deux est la nouvelle boutique, nommée Bambou'tik, orientée vers un commerce bio et équitable. Une salle pédagogique accueille des expositions comme en mars 2009 où s'était déroulée la présentation d'une association sur les chimpanzés sauvages. Un film d'introduction à propos du parc tourne en continu dans une salle de projection meublée de quelques chaises. Installés sur une barrière, des panneaux indiquent aux visiteurs les consignes à respecter lors de la visite.
Bambou'tikSalle pédagogique (lors de l'exposition)Salle de projectionUne magnifique volière, installée contre la paroi rocheuse longeant le chemin, abrite une portée de trois chouettes harfangs des neiges (
Bubo scandiacus), datant de 2007. Le visiteur peut les observer par de larges baies vitrées ou par un petit grillage en forme de rapace. Des branches ont été disposées pour que les chouettes puissent se poser.
En face, trois couples de pélicans gris (
Pelecanus rufescens), formés en 2008, profitent du grand lac dont ils sont les seuls résidents à l'exception de quelques canards colverts. Chaque hiver, lorsque le lac est gelé et les périodes trops fraiches, ils sont placés à côté du complexe marin, dans un petit enclos gazonné ou dans une haute volière, située derrière la maison des otaries, si la température est trop faible. Chaque matin, un soigneur leur lance divers poissons - harengs, maquereaux, caplans - sous l'oeil ébahi des visiteurs, impréssionnés par la taille du bec de ces oiseaux.
Volière des harfangs Harfang des neigesLac des pélicans Animation des pélicansDeux bâtiments de restauration, le Bar'ibal et le Resto Brousse, se trouvent sur une petite place. Plus loin, le visiteur découvre une série d'affiches à propos des déchets des allées du parc. "
Le Safari se lance dans une campagne de lutte contre les déchets", selon Lola, loutre que l'on retrouve à différents points du circuit, à chaque point de tri où sont placés des poubelles pour les canettes, les bouteilles en plastique et le reste. Malgré les 200 poubelles installées, de nombreux déchets sont jetés au sol. C'est pourquoi la "clean team" du parc a décidé d'agir en installant ces points de récupération qui, en plus d'avoir un aspect écologique, informent petits et grands sur le tri sélectif.
Place de restaurationDeux petits pandas, ou pandas roux (
Ailurus fulgens) vivent dans un superbe enclos à la végétation dense, bien aménagé de structures d'escalade. Shanghai est une femelle née au Safari de Sydney et Elsa en juin 1997. Sa mère est décédée à sa naissance, il ne restait donc plus que son père. Pour éviter la reproduction et donc la consanguinité, un nouveau mâle, Oboï, arriva en échange de l’actuel en 2003, en provenance du Safari de Beekse-Bergen. Les deux individus ont une dizaine d’années chacun mais les rapports qu’ils entretiennent sont malheureusement décourageant : à chaque confrontation, ils se montrent les dents et se disputent. Des tiges de bambou, parapluie et flèche, sont dispersés dans l’enclos chaque jour par un soigneur, ouvert aux questions.
En face, un second groupe d'autruches (
Struthio camelus) sont présentées dans un bel enclos herbeux et arboré de taille importante. Un panneau où figure une autruche fait interagir les visiteurs en leur faisant découvrir quelques informations sur cette étrange oiseau africain, comme le nombre d'oeufs de poule que l'on peut faire entrer dans un d'autruche.
Enclos des petits pandas Shangai OboïAnimation des petits pandas Enclos des autruches Autruche AutruchonDeux nilgauts (
Boselaphus tragocamelus), Nasik et Chanda, nés en septembre 2007, vivent dans un profond enclos planté de nombreux chênes. Présentés dans le circuit à pied en attendant leur départ, ils cohabitent avec deux femelles autruches qui, contrairement aux discrètes antilopes que sont les nilgauts, s'approchent facilement des barrières.
Plusieurs volières, de taille équitable, abritent divers espèces d'oiseaux plutôt courants en captivité, quasiment tous présentés en couple. Des aras chloroptères (
Ara chloroptera), un cacatoès à huppe jaune (
Cacatua galerita), des aras militaires (
Ara militaris), des aras jaune et bleu (
Ara arauna) et des amazones à front bleu (
Amazona aestiva) y résident.
Enclos des nilgauts NilgautAllée de volièresDétail d'une volière, occupée par des aras militairesAra chloroptèreCacatoès à huppe jauneAra militaireAra jaune et bleuAmazone à front bleuUne gigantesque plaine herbeuse est le lieu de vie d'un couple de chameaux (
Camelus bactrianus) et de trois juments de Przewalski (
Equus caballus przewalskii). Seuls cinq autres parcs zoologiques français en possèdent. Cet équidé sauvage très rare fait l'objet d'un programme d'élevage à l'échelle européenne, dirigé par le zoo de Cologne.
Des clochettes et des sifflets retentissent. L'origine de ce bruit est une petite aire de jeux pour enfants où ont été placés des ateliers à propos de bruits, à côté d'une cabane exposant les bruits produits par les animaux.
Plaine asiatique Cheval de PrzewalskiChameau de BactrianeUne importante cohabitation sud-américaine, actuellement très courante dans les zoos, a été créée en 2004. Les espèces de cette présentation sont des tapirs terrestres (
Tapirus terrestris), des capybaras (
Hydrochaeris hydrochaeris), des lièvres de Patagonie (
Dolichotis patagonum) ainsi que des nandous communs (
Rhea americana). Le groupe de tapirs est composé de trois adultes, Violette, Indy et Capucine ainsi qu'un petit, Diabolo, né le 18 février dernier. L'installation de Peaugres est plutôt bien réussie, elle possède un bassin où nagent les tapirs, un ruisseau, des arbres où s'abritent les cabiais, des buissons où se cachent les maras...
Plaine sud-américaine Tapir terrestrePetit tapir terrestre (en février)Petit tapir terrestre (en mars)Petit tapir terrestre (en avril)Petit tapir terrestre (en mai)Petit tapir terreste (en juin) Capybara Lièvre de PatagonieNandouUn groupe de girafes, composé de trois individus de pure sous-espèce de Rothschild (
Girafa camelopardalis rothschildi), occupe un bel enclos herbeux et arboré. Yoda, âgé de trois ans, est le fils de Joey, mâle de 9 ans et 4,90m arrivé en 2005 du parc de Thoiry. Une vieille femelle d’une vingtaine d’années, Vodka, venue de Touroparc, partage également la plaine. Au goûter, les girafes s’approchent pour manger les carottes, pommes et feuillages que tend un soigneur à ces herbivores au long cou.
Enclos des girafes Girafe de Rothschild Animation des girafesDes cigognes blanches (
Ciconia ciconia) sauvages, victimes d'accidents (collision avec véhicule, électrocution sur des fils électriques, etc...) vivent dans plusieurs enclos forestiers. Elles sont ici car leur état ne permet pas de les relâcher parce qu'elles ne peuvent plus voler. Les centres de sauvegarde, ne pouvant les garder sur de longues périodes envoient régulièrement leurs individus à Peaugres qui les acclimate dans des conditions optimales.
Les loges de nuit des tapirs sont visibles du public qui peut les observer grâce à des baies vitrées. C'est ici que Diabolo a passé ses premiers jours, avant de découvrir la plaine. Les autres animaux ont aussi accès à la maison pour se nourrir ou boire mais n'y dorment pas.
Enclos des cigognes Cigogne blancheLoges des tapirsUn abri en bois permet d'observer deux loups à crinière (
Chrysocyon brachyurus), qui possèdent un joli enclos arboré. Lobo est le mâle dominant, il vit avec Borochi depuis 2004. Les deux individus, probablement nés de la même portée, vivaient avant au CERZA, en cohabitation avec des tapirs terrestres et un capybara. Ils mangent principalement des fruits (1,5 kg par repas), mais aussi de la viande, du poisson, des œufs. Deux enclos et trois loges sont disponibles aux invidus, en cas d'obligation de les séparer ou d'acclimatation d'un nouvel individu.
Le visiteur passe devant le château de Montanet, créé en 1895, qui abrite actuellement l'administration du parc. Une cabane, consacrée aux peaux, écailles et plumes propose des panneaux, une vitrine pleine de peaux d'animaux et une boîte à trous prévus pour insérer le bras et toucher une carapace de tortue, du pelage...
Observatoire des loups à crinièreEnclos des loups à crinière Loup à crinièreChâteau du MontanetUn grand bassin légèrement salé est le lieu de vie des quatre otaries de Californie (
Zalophus californianus) du parc, nouveauté 2000 du Safari de Peaugres. Vasco est un mâle castré de 120 kg venu de Bâle. Sarah, Gama et Klarchen, pesant chacune environ 90kg, sont arrivées respectivement en provenance des zoos de Beauval, Krefeld et Dortmund.
Les naissances ont déjà été obtenues comme en 2001 avec Whally, parti au zoo de la Flèche, né de Vasco et Sarah. De cette même alliance est né en 2003 un autre chiot, Lilou, malheureusement décédé.
Le bassin, d’une contenance de 1500m3 et profond de 3,5m, est parsemé de jouets : bouts de tuyaux, bouées, plastiques (après contrôle de non danger pour les animaux)… Les otaries possèdent également un bassin intérieur, fortement salé, qui peut être séparé en deux ainsi que quatre loges carrelées.
Une plage artificielle a été installée pour l'entrainement médical, ou medical training. Le but de ce dressage est d'habituer les animaux à se laisser manipuler par l'homme en toute confiance pour des soins vétérinaires. L'animation en hivers diffère de celle en été. En effet, les visiteurs, moins nombreux, participent à l'animation en répondant à des questions comme "Quels sont les principaux prédateurs de l'otarie ?". Mais en fin de semaine et lors des temps plus chauds, la présentation est plus complète : exercice de stéthoscope, vérification des pattes postérieures, inspection du système respiratoire, présentation au public des différences entre phoque et otaries (dentition, oreilles, allure), sensibilisation sur la protection des mers, saut en hauteur.
Bassin des otaries Otarie de Californie Animation hivernale Animation estivaleUne cinquantaine de manchots du Cap (
Spheniscus demersus) vit dans un grand bassin possédant une plage sableuse et rocheuse. Arrivés en 1999, du zoo d'Amsterdam (Hollande), au nombre d'une vingtaine, le groupe s'est bien agrandi et les naissances sont obtenues en grand nombre. Le visiteur peut observer ces oiseaux marins par plusieurs points de vue : une palissade vitrée à quelques endroits ; de larges vitres permettant une vision sous-marine ainsi qu'un panneau de verre au niveau de la plage. Les nids, placés entre ou sur les pierres, abritent les jeunes. Un nourrissage a lieu tous les jours à 14h35, il est très surprenant de voir les manchots gober les maquereaux distribués.
Un panneau interactif expose le temps d'apnée de certains animaux, dont l'homme. En appuyant sur le bouton, un compteur s'affiche, pour se comparer à la loutre, au capybara, la baleine... Mais attention, il ne faut pas dépasser ses limites !
Plage des manchots Manchot du Cap Animation des manchotsLe visiteur emprunte une passerelle en bois et entre dans le vivarium du parc. 13 lézards, 30 tortues et environ 60 serpents de 22 espèces occupent les différents terrariums des caves du château, des plus petites espèces comme le gecko léopard ou le serpent faux corail aux plus grosses comme le crocodile du Nil ou le python molure. La nurserie du vivarium est visible des visiteurs par deux petits vitres ; on peut y observer des terrariums dans un pièce sombre et en regardant de plus près, quelques jeunes reptiles.
25 roussettes géantes (
Pteropus giganteus), espèce peu courante de chauve-souris en captivité, vivent dans une vieille structure divisée en deux parties par un couloir. Un côté recréé des conditions de vie de nuit, l’autre de jour, et un tunnel passant au dessus des visiteurs les relie.
Un amusant labyrinthe, composé de panneaux couverts de mirrois, finit la visite des caves du château. Les collisions avec les vitres sont fréquentes et les fous rires assurés !
Entrée du vivarium Exemples de vivariums (boa constricteur et tégu)Crocodile du NilGecko léopardTortue de saisie, probablement une trionyxBoa constricteurTéguScinque à langue bleueSerpent des blésSerpent ratierInstallation des roussettes Roussette géanteJeune roussetteLabyrinthe de miroirsUne petite volière grillagée, accolée au mur couvert de plantes grimpantes du château, abrite deux espèces de tortues terrestres : la tortue grecque (
Testudo graeca) et la tortue d'Hermann (
Testudo hermanni), ainsi qu'une espèce de lézard, l'iguane vert (
Iguana iguana).
Des oryx d'Arabie (
Oryx leucoryx), une des antilopes les plus rares au monde, vivent dans un enclos herbeux et arboré. Seuls trois autres parcs zoologiques français en possèdent : le zoo de Montepellier, le parc de Thoiry et le zoo de Champrépus. Le Safari ne reproduit pas cette espèce car il ne possède aucun individu mâle.
Volière des tortues et iguanes Tortue terrestreEnclos des oryx Oryx d'ArabieDe nombreux wallabies de Bennett (
Macropus rufogriseus) observent avec curiosité les visiteurs, qui peuvent pénétrer dans leur enclos. L'enclos mélange forêt de chênes et zone découverte au tapis de fleurs. Les dix-huit individus se reproduisent régulièrement, avec un peu de patience, on observe les petits sortir prudemment de la poche de leur mère.
Une plaine herbeuse, visibles depuis l'enclos des wallabies abrite des kangourous roux (
Macropus rufus) et des émeus d'Australie (
Dromaius novaehollandiae). Les quatre marsupiaux dorment la plupart du temps au fond de leur enclos, l'observation est donc difficile.
Un panneau, suivi de plusieurs poteaux à différentes distances de celui-ci font découvrir aux visiteurs les records de sauts en longueur détenus par les animaux.
Enclos des wallabies Wallabie de BennettEnclos des kangourous roux Kangourou rouxEmeuUne île, séparée du visiteur par un bras d'eau, aménagée de nombreuses structures d'escalade en bois et en cordes, est le lieu de vie de trois atèles de Geoffroy (
Ateles geoffroyi). Un mâle, Poco, a été élevé à la main et les deux femelles sont trop vieilles, la reproduction n'est pas envisagée.
En 1989, une femelle orang-outan, Ushie, appartenant à la sous-espèce de Sumatra, arriva au Safari de Peaugres. Quatre ans plus tard, elle fit la connaissance d’un mâle, Bimbo, venant du zoo d’Ostrava (République Tchèque). L’année suivante, Robin naquit le 27 décembre. Peaugres fut très fier de cette naissance, première alors en France pour cette sous-espèce.
Mais le 30 août 1997, ne respectant pas les panneaux interdisant de donner aux animaux à manger, un visiteur lança du pain sur l’île, mais le bout de nourriture tomba dans l’eau. Robin, alors jeune insouciant, voulut rattraper le morceau mais il chuta dans le bras d’eau entourant son enclos. Il ne réussissait pas à remonter sur la rive et commençait à se noyer. Par instinct maternel, sa mère, se précipita pour le sauver alors qu’elle ne savait pas nager. Bimbo sortit Ushie de l’eau mais il était trop tard pour Robin. Quatre heures plus tard, malgré tous les efforts du personnel zoologique, Ushie décéda d’un œdème pulmonaire.
Suite à ce terrible incident, le Safari de Peaugres chercha une nouvelle femelle pour Bimbo qui avait auparavant toujours eu des partenaires. Le responsable du programme d’élevage proposa d’envoyer l’unique orang-outan de Peaugres au zoo de Leipzig (Allemagne), qui recherchait un mâle. Il partit donc le 21 décembre 2000 et aux dernières nouvelles, il se plait beaucoup dans ce parc zoologique.
Après quelques aménagements, des mandrills (
Mandrillus sphinx) ont pris possession de l'ancienne installation des orangs-outans. L’enrichissement du milieu a été bien développé avec la mise en place d’un tunnel de cordes, de structures d’escalade, d’un mur de filet, de bambous suspendus verticalement…
Deux passerelles permettent aux mandrills d’accéder à leur maison car il arrivait que le dominant « trie » les individus pouvant entrer et choisisse ceux devant rester à l’extérieur, même par temps de pluie ou en hivers.
Dans la nature, les groupes varient entre 50 et 200 individus. Celui de Peaugres ets plus modeste, il est composé de 22 individus, dont un mâle dominant, Big Boss, qui a été vasectomisé car la reproduction a été stoppée. En effet, l’île convient parfaitement à la vingtaine de primates actuels, il est donc inutile d’en rajouter. Les huit autres mâles sont castrés ; c’est d’ailleurs pour cela qu’ils n’ont pas de vives couleurs comme le dominant.
Ile des atèles Atèle de Geoffroy Ile des mandrills Big Boss MandrillPlus haut, de petits cris se font entendre. En levant les yeux, le visiteur aperçoit de curieux saïmiris à tête noire (
Saimri boliviensis), qui grimpent sur les structures d'escalade et les cordes dont ils bénéficient. L'enclos est séparé en deux ; d'un côté un superbe chêne et de l'autre un haut connifère, tous deux sont très aménagés.
Un tamarin pinché (
Saguinus oedipus), qui vivait auparavant avec les sakis à face blanche, occupe une petite volière vitrée. Cet individu est un dominé qui ne peut rester avec son groupe.
Enclos des saïmirisLoge des saïmiris Saïmiri à tête noire Animation des saïmirisVolière du tamarinTamarin pinché