Deux espèces de grues, la demoiselle de Numidie (Grus virgo) et la grue couronnée noire (Balearica pavonina), cohabitent plus loin avec des touracos verts (Tauraco persa persa) et des tortues grecques (Testuda graeca) au sein d’une vatse volière herbeuse de forme rectangulaire aménagée entre 2007 et 2008, superbement agrémentée d’un bassin, de perchoirs, de bosquets d’arbustes locaux et de plantes exotiques.
Volière des grues
Touraco vert (Tauraco persa persa)
Demoiselle de Numidie (Grus virgo)
Grue couronnée noire (Balearice pavonina)
L’installation des hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius), séparés des visiteurs par un simple muret, est constituée d’un enclos agrémenté d’un petit bassin entouré d’une partie terrestre bétonnée où ont été disposés quelques rochers. Le Zoo de la Barben possède un couple de ces animaux, constitué d’un mâle, né le 7 mai 1982 au Zoo de la Palmyre et arrivé au parc en 1984, accompagné depuis 1991 d’une jeune femelle née le 9 juillet 1989.
Enclos des hippopotames amphibies
Principale nouveauté de l’année 2001, l’enclos que le visiteur peut découvrir par la suite est occupé par le couple de lions d’Afrique (Panthera leo) du Zoo de la Barben. Aménagé sur une vaste surface herbeuse parsemée de massifs rocailleux et de troncs nus, il comprend une partie découverte et une zone aménagée à l’ombre des arbres voisins où ils ont la possibiltié de se soustraire lors des trop fortes chaleurs. Plusieurs naissances ont été enregistrées ici, la première depuis l’arrivée du couple datant de novembre 2002, où deux rejetons ont vu le jour.
Enclos des lions
Couple de lions d’Afrique (Panthera leo)
Nandous d’Amérique (Rhea americana) et casoars à casque (Casuarius casuarius) d’Océanie disposent plus loin de deux vastes enclos grillagés, l’un découvert recréant une pampa pour les nandous, l’autre particulièrement boisé abritant le couple de casoars pour le quel il faut noter, fait particulièrement rare, qu’aucun enclos secondaire ne permet la séparation des deux individus et que le couple cohabite ensemble durant toute l’année.
Enclos des nandous
Casoar à casque (Casuarius casuarius)
En poursuivant son chemin rocailleux vers la partie haute du Zoo, le visiteur a l’opportunité d’admirer en contrebas l’architecture du château de la Barben et d’observer le paysage méditerranéen qui l’entoure.
Château de la Barben & paysage provençal
C’est à cet endroit que la direction du parc a décidé d’implanter son centre d’élevage pour rhinocéros blancs du Sud (Ceratotherium simum simum), mis en place en 1991.
Il est constitué d’un vaste bâtiment divisé en plusieurs loges respectives couplé d’un enclos extérieur de plusieurs hectares considéré comme l’un des plus grands de son genre en France. Transformé en plaine africaine depuis la cohabitation des rhinocéros avec deux zèbres de Burchell (Equus burchelli), il est de type rocailleux-désertique si l’on excepte la présence de quelques pins apportant de l’ombre aux animaux et est entouré d’un petit muret et d’un fossé sec servant de simple séparation entre le public et les animaux. Une importante pédagogie développée grâce à de nombreux panneaux informatiques a été déployée autour de l’enclos sur la protection et l’histoire de l’évolution de cet impressionant animal menacé de disparition. Aucune naissance n’a pour le moment été enregistré et seuls deux rhinocéros occupent le vaste plateau rocheux face au château.
Enclos des rhinocéros et des zèbres
Rhinocéros blanc du Sud (Ceratotherium simum simum)
Sentier contournant l’enclos des rhinocéros
Deux petites nouvelles structures aménagées derrière l’enclos des rhinocéros complètent la panoplie africaine offerte ux visiteurs, avec la présence des deux petits carnivores que sont les suricates (Suricatta suricata) et les fennecs (Vulpes zerda). Deux enclos vitrés sableux agrémentés de petites plantes grasses et de rochers, couplés de bâtiments vitrés, leur ont été offerts.
Enclos des fennecs
Fennec (Vulpes zerda)
La collection de petits mammifères sud-américains, élargie depuis 3 ans au Zoo de la Barben, est hébergée au sein des 4 volières suivantes, construites à l’emplacement des anciens enclos des hiboux grands-ducs et des calaos bicornes.
De taille relativement réduite, leur aménagement est en revanche développé et l’ajout d’une légère végétation, de structures d’escalade et la présence d’un substrat naturel permet aux animaux de se dissimuler facilement du regard du public.
Elles abritent respectivement :
- un groupe de saïmiris à tête noire (Saimiri boliviensis) arrivé durant l’hiver 2008 – 2009
- de rares binturongs (Arctictis binturong)
- un groupe de coatis à queue annelée (Nasua nasua) et
- un mâle ocelot (Leopardus pardalis) baptisé « Zébulon », âgé de 7 ans et saisi par la douane chez un particulier en début d’année 2005.
Enclos de l’ocelot
Enclos des binturongs
Binturong (Arctictis binturong)
Nouveauté 2009 du Zoo de la Barben, l’élargissement de l’enclos des tapirs terrestres (Tapirus terrestris), occupé par un groupe reproducteur, a été achevé entre janvier et février. Les animaux disposent désormais d’une surface herbeuse deux fois plus importante qu’auparavant et végétalisée, qui s’est vu accueillir une nouvelle espèce durant l’hiver : Le capybara (Hydrochaeris hydrochaeris), qui cohabite désormais avec les 3 tapirs sur la plaine.
Enclos des tapirs et des cabiais
Extension de l’enclos des tapirs et des cabiais
Tapirs terrestres (Tapirus terrestris)
En contournant l’enclos des lions décrit précédemment, le visiteur peut s’approcher d’une double-installation herbeuse et grillagée, aménagée sous un couvert végétal offrant de nombreux lieux où se soustraire du regard du public, propice à la présentation des loups à crinière (Chrysocyon brachyurus) depuis 2000.
Enclos des loups à crinière
La zone consacrée à la présentation des éléphants asiatiques (Elephas maximus) est composée d'un bâtiment intérieur et d'un enclos extérieur séparé des visiteurs par un fossé sec. Un bassin, des rochers et un tronc d'arbre agrémentent la structure extérieure, qui a été partiellement rénovée durant l’an 2000, tandis qu’un programme d’enrichissement a été ellaboré afin d’améliorer le quotidien des animaux (Tas de sable, foin accroché dans une boule en fer…).
Enclos de l’éléphante
Un seul pachyderme l’occupe actuellement, mais 4 éléphants ont été hébergés à la Barben par le passé. Le premier, une femelle baptisée « Fanny », née en 1972, est arrivée en 1973 au parc et fut rejointe en 1991 par un jeune mâle né au parc zoologique de Vincennes (Paris), « Salem » afin de débuter l’élevage de cette espèce. Fanny est malheureusement morte prématurément en 1992 et il avait été décidé d’importer une autre femelle, nommée « Dora », née en 1974 et arrivée en 1998 en provenance du Zoo d’Anvers (Belgique) pour tenir compagnie à Salem, qui est décédé 2 ans plus tad (en juillet 2000).
Une deuxième éléphante a donc rejoint Dora en novembre 2002. Celle-ci se nomme Sandrine, est née en 1975 et est arrivée en provenance du Zoo d'Amiens (France).
Suivant les conseils du Programme Européen d’Elevage pour cette espèce (E.E.P.), il a été décidé de transférer Sandrine vers le Zoo de Givskud (Allemagne) où elle a intégré un nouveau groupe au sein de la partie-safari.
Dora est aujourd’hui de nouveau seule, mais la direction du Zoo de la Barben projette de crééer courant 2009-2010 un centre d’accueil pour jeunes mâles éléphants dans une nouvelle partie du parc, où elle sera intégrée !
Dora, éléphante asiatique (Elephas maximus)
La destruction de la fauverie, important rassemblement de carnivores où ont été par le passés présentés des lions, des tigres, des panthères (Panthera pardus), des jaguars (Panthera onca), des lynx roux (Lynx rufus), des pumas et des binturongs, a amené le Zoo de la Barben a reconfiguré sa présentation de félins, qui ont aujourd’hui été dispersés aux quatre coins du parc.
Les panthères ont ainsi été remplacés par une sous-espèce menacée de disparition : La panthère de Perse (Panthera pardus saxicolor). L’individu, hébergé seul au parc, est un mâle prénommé Igor (Né le 22 juin au Bioparc de Doué-la-Fontaine). Il vit dans une nouvelle installation herbeuse inaugurée en 2003, vitrée sur deux de ses côtés et garni d’un bassin, de massifs buissoneux où il a la possibilité de se cacher, et d’une plate-forme en bois.
Enclos des panthères
Panthère de Perse (Panthera pardus saxicolor)
Son bâtiment, accolé à l’enclos extérieur, fait également office de loges intérieures pour les deux lynx d’Europe (Lynx lynx lynx) présentés à ses côtés. Leur installation extérieure, elle aussi vitrée, offre un espace plus important à ses pensionnaires, qui, grâce à la présence d’arbres et de rochers, sont difficilement observables malgré la prénce de deux points d’observations vitrés.
Enclos des lynx
Lynx d’Europe (Lynx lynx lynx)
L’enclos des loups gris d’Europe (Canis lupus lupus), dont les clôtures ont été récemment rénovées et remplacées par des baies vitrées, est de grande taille mais particulièrement peu aménagé, si l’on excepte la présence de bosquets et d’un massif rocailleux. Il est occupé par une meute de 5 spécimens.
Enclos des loups
Loup gris d’Europe (Canis lupus lupus)
Alors que la visite de l’établissement touche à sa fin, le visiteur peut désormais se re-diriger vers la cascade aménagée autour de la place décrite en début de compte-rendu. Il doit pour cela emprunter un nouveau sentier le long duquel il peut découvrir la mini-ferme du parc et les enclos des wallabys de Bennet (Macropus rufogriseus) et des mouflons à manchettes (Ammotragus lervia).
Mouflon à manchettes (Ammotragus lervia)
C’est avec la découverte de la nouvelle volière des lémuriens que la visite du Zoo de la Barben se termine. Autrefois présentés dans les petites cages de la singerie, les varis noirs et blancs (Varecia variegata variegata) et les makis cattas (Lemur cattas) ont découvert courant 2008 leur nouvel enclos dans le quel ils cohabitent aujourd’hui. Entièrement herbeux, végétalisé et recouvert d’un filet culminant à plusieurs mètres de hauteur, il est entouré de baies vitrées et agrémenté de structures d’escalades et de petites huttes en bois dans les quelles ils peuvent se réfugier.
Volière des lémuriens
Le visiteur peut alors regagner l’enclos des pumas et atteindre la sortie, pour retrouver le bâtiment d’accueil, où il a encore la possibilité de découvrir le vivarium du parc.
Entrée du vivarium
Aménagé dans une ancienne bergerie au sous-sol du bâtiment, il offre une atmosphère particulière à la quelle se mêle la chaleur humide et tropicale de l’endroit.
Les nombreux terrariums vitrés, incrustés dans les murs de pierre de l’édifice, sont de grande taille et pourvus d’une végétation artificielle.
Vues d’ensemble du vivarium
Terrarium des crocodiles nains
Une liste des espèces présentées pourrait être la suivante :
Crocodile du Nil (Crocodylus niloticus)
Crocodile nain (Osteolaemus tetraspis),
Agame barbu (Pogoma vitticeps)
Caméléon casqué du Yémen (Chamaeleo calyptratus)
Cténosaure noir (Ctenosaurus similis),
Scinque à langue bleue (Tiliqua scincoides),
Dragon d’eau (Physignathus cocincinus),
Téju rouge (Tupinambis rufescens),
Iguane vert (Iguana iguana iguana),
Varan du Nil (Varanus niloticus),
Python de Séba (Python sabae),
Python réticulé (Python reticulatus),
Python royal (Python regius),
Anaconda vert (Eunectes murinus),
Boa constrictor (Boa constrictor imperator),
Serpent des blés (Pantherophis guttatus guttatus),
Serpent ligne de Taiwan (Elaphe taeniura friesei) ,
Serpent taupe, ou taureau (Pituophis catenifer affinis),
Crapaud géant (Bufo paracnemis)
Grenouille taureau (Pyxicephalus adspersus),
Sonneur oriental (Bombina orientalis).
Varan du Nil (Varanus niloticus)
Crocodile nain (Osteolaemus tetraspis)
Cténosaure noir (Ctenosaurus similis)
Dragon d’eau (Physignathus cocincinus)
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En conclusion, le Zoo de la Barben présente une large collection d’espèces typiques d’un parc zoologique, venus des quatre coins du monde, au sein d’un paysage méditerranéen unique, où se mêlent installations modernes et récentes, et vestiges des anciens temps du parc.
On ne peut que féliciter la direction du Zoo pour la rénovation totale de l’établissement qu’elle entreprend depuis près de 10 ans afin d’offrir de meilleures conditions de vie à ses 600 pensionnaires.Chamaeleo calypratus – Décembre 2008 – Zoo de la Barben