Parc zoologique de Montpellier

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Parc zoologique de Montpellier

Messagepar alexpe8 » Samedi 30 Août 2008 18:27

Parc zoologique de Montpellier
50 Avenue Agropolis
34090 Montpellier
FRANCE

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Informations pratiques :
Tarif :
Le zoo de Montpelier est gratuit mais l’entrée de la serre s'élève à 5€ pour les adultes, 3€ pour les adolescents (12-18 ans) et 2.5€ pour les enfants de 6 à 12 ans.
L’entrée de la serre est également gratuite pour les enfants de moins de 6 ans, les demandeurs d’emploi, les handicapés et les bénéficiaires de différentes aides (RMI, AI, API …).

Horaires :
La serre et le parc sont ouverts 7 jours sur 7 de 9h à 19h.

Le zoo en chiffre :
500 animaux d’une centaine d’espèce (52 de mammifère, 40 d’oiseaux et 8 de reptiles)
Fréquentation : 500 000 visiteurs en 2006
Superficie : 80 hectares.

La serre en chiffre :
500 animaux d’une soixantaine d’espèces et 3500 végétaux.
Fréquentation : 253 410 en 2007.
Superficie : 2900 m².

Conservation :
Le parc participe à 28 EEP et à 18 ESB.

EEP
Addax
Ane de Somalie
Banteng
Bongo
Cerf du Vietnam
Cobe de Mrs Gray
Fossa
Gazelle de Mhorr
Tamanoir
Guépard
Lémur aux yeux turquoise
Lémur mongoz
Lémur vari noir et blanc
Lémur vari roux
Loup à crinière
Loup ibérique
Loutre d’Europe
Onagre de Perse
Oryx algazelle
Oryx d’Arabie
Rhinocéros blanc du Sud
Saïmiri de Bolivie
Saki à face blanche
Tamarin à mains rousses
Tamarin de Goeldi
Tapir terrestre
Vigogne
Zèbre de Grévy

ESB
Bharal
Blesbok
Casoar à casque
Caurale soleil
Dendrobate bleu
Douroucouli à ventre gris
Hippotrague noir
Kangouroux roux
Lémur couronné
Lémur catta
Lynx
Marabout
Microcèbe murin
Nyala
Ouistiti argenté
Paresseux didactyle
Petit koudou
Singe hurleur

Petit historique :
En 1910, Henri de Lunaret, propriétaire du domaine de La Valette couvrant près de 350 ha, lègue son bien à la ville de Montpellier.
A sa mort, en 1919, sa soeur, usufruitière, en conservera la jouissance jusqu'à son décès en 1939. La municipalité de l'époque confie la gestion du domaine à l’ENSAM (Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie de Montpellier).
Il faudra attendre 1963 pour que Monsieur Doumenge, océanographe, adjoint au maire, trace les premières limites du futur "zoo" avec le régisseur du domaine M. Pelissier.
Le parc zoologique de Lunaret a ouvert ses portes en 1964. La première espèce présentée au public était le zèbre.
Le parc sera agrandi deux fois par la suite pour atteindre la taille actuelle. Depuis il n'a cessé de se développer avec l'ouverture de la ferme pour enfants en 1982, la création de la réserve naturelle du Lez en 2000 et l'aménagement de trois grands enclos en 2001 (lions de l’Atlas, ours de Syrie, rhinocéros blanc).
De nombreux aménagements pour le confort des animaux, la sécurité, la pédagogie ou l’agrément du public ont été réalisés depuis 2003.
La serre amazonienne est ouverte au public depuis le samedi 30 juin 2007.
Source : le site du zoo.

Animations pédagogiques :
Aucune animation ne se déroule dans le parc mais des orages tropicals sont reconstitués toutes les demi-heures dans la serre.

Ce compte rendu décrira le zoo tel que je l'ai vu lors de ma visite du 22 Juillet 2008.
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PS: Certaines photos datent de ma précédente visite en 2007, je le préciserais le cas échéant.
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar alexpe8 » Samedi 30 Août 2008 18:30

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Le parc zoologique est gratuit mais depuis le 30 Juin 2007, la visite a été agrandi par l’ouverture de la serre dont l’entrée est payante.
Ce complexe unique en France couvre une surface de plus de 2500 m² et la structure atteint à certains endroits 14.5 m de hauteur. Au milieu de près de 3500 végétaux les visiteurs traversent différents biotopes, notamment la forêt dense et la forêt inondée. Une cascade haute de plus de 5 m donne vie aux cours d’eau qui traversent la serre. En un an, 250 000 visiteurs ont observé les espèces rare, traversé la grotte ou ont aussi pu s’instruire dans la cabane pédagogique. Pendant l’heure de visite (environ), l’on pourra observé une soixantaine d’espèce en tout genre.

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Vue extérieure de la serre.

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Vues de la végétation.

Une fois avoir pointé son ticket devant une machine électronique, le visiteur peut entrer dans une salle de projection où sont diffusés différents reportages sur le « poumon vert » de la planète, l’Amazonie. Après avoir poussé une porte, il se retrouve plongé dans une tout autre atmosphère. Sur sa droite, deux basins surmontés de palétuviers aux racines gigantesques s’offrent à lui, la mangrove est ainsi représentée. Le premier bassin héberge quelques piranhas à ventre rouge (Pygocentrus nattereri). Cette espèce a la réputation de mangeuse d’homme mais les individus présents sont plutôt de petite taille car juvénile.
Le second bassin, plus grand et adjoint à une petite plage héberge une dizaine de caïmans à lunettes (Caiman crocodilus). Encore jeune, ils atteindront à l’âge adulte 1m80 de long. Le bassin héberge aussi quelques poissons amazoniens, on trouve en autres des pacus noirs, des arawanas, des leporinus à bandes, des poissons-chats ou encore des prochilodus.

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Installation des caïmans.

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Caïman à lunettes (Caiman crocodilus).

Alors qu’il vient de pénétrer dans la forêt inondée, le visiteur traverse, sur un petit ponton, un bras d’eau où vit quelques raies à aiguillon, Un panneau informe de la dangerosité de l’animal. Puis, il arrive devant une immense volière de plusieurs mètres de hauteurs, Il peut, au travers de larges baies vitrées, observée ce vaste espace où cohabite rongeur, primates et oiseaux. On y trouve deux caurales soleils (Eurypyga helias), les seuls spécimens français. Un couple d’impressionnants râles ypécahas (Aramides ypecaha) vit également dans ce lieu, encore une fois, on trouve uniquement cette espèce au Lunaret. Une femelle jacana noir (Jacana jacana) vit également au sol. Pourtant peu menacé dans son milieu naturel, le jacana est plutôt rare en captivité et seul le parc aux oiseaux de Villards les Dombes et le parc du Lunaret présente cette espèce singulière en France.
Du côté des mammifères, un agouti doré (Dasyprocta leporina) est présent en compagnie de deux espèces de singes. Un groupe de femelles tamarins de Goeldi (Callimico goeldi), espèce menacé dans son milieu naturel et faisant l’objet d’un EEP. Des sakis à face blanche vivait également avec eux à l’ouverture (un panneau indique leur présence mais je n’ai pas pu les observé ?). Un groupe de tamarins à mains rousses (Saguinus midas) les a rejoint début 2008, ils vivaient auparavant en compagnie de toucans à bec rouge dans la volière de ces derniers.

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Grande volière de la forêt inondée.

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Caurale soleil (Eurypyga helias).

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Jacana noir (Jacana jacana).

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Râle ypécaha (Aramides ypecaha).

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Agouti doré (Dasyprocta leporina).

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Tamarin de Goeldi (Callimico goeldi).

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Tamarin à mains rousses (Saguinus midas).

Juste en face se trouve un terrarium de taille moyenne et adjoint à un petit bassin, des basilics à crête (Basiliscus plummifrons) y cohabitent avec des anacondas verts (Eunectes murinus).
Dans l’eau on trouve un pacu noir de taille très impressionnante et une raie à aiguillon.

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Terrarium des basilics et des anacondas.

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Basilics à crête (Basiliscus plummifrons).

Non loin de là, un grand terrarium sur fond rocheux et vitré héberge quelques iguanes verts (Iguana iguana) qui cohabitent à mon grand étonnement avec des tangaras du Brésil (Ramphocelus bresilius), petits oiseaux frugivores et insectivores.

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Terrarium des iguanes.

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Iguane vert (Iguana iguana).

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Tangara du Brésil (Ramphocelus bresilius).

On entre ensuite dans la zone qui couvre la plus grande partie de la serre : la forêt dense. Juste à droite, un petit terrarium vitré et carré est occupé par un couple de boa canin (Corallus caninus). Les individus encore de petite taille ne sont pas en âge de se reproduire.

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Terrarium des boas.

A quelques mètres, une volière plutôt sombre héberge un couple de motmot houtouc (Momotus momota), les seuls représentants de leur espèce en France. A l’ouverture, des agamis trompettes ou bruyants (Psophia crepitans) cohabitaient avec eux mais il a été décidé de les présenter en liberté dans la serre.

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Motmot houtouc (Momotus momota), désolé pour la qualité de l’image (volière sombre)

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Agami trompette (Psophia crepitans) en liberté.

L’enclos suivant, le plus grand de la serre, est occupé par l’une des espèces phares du complexe. Un couple de tamanoirs aussi appelés fourmiliers géants (Myrmecophaga tridactyla) vit dans cet espace au sol meuble et planté de quelques arbres de petites tailles. Quelques fourmilières artificielles ont été placées dans l’enclos pour le garnir, 1500 ml d’un étonnant mélange est déposé chaque jour dans ces dernières. Il se compose de : 1kg de bananes, 1 kg de pommes, 3 tomates, 2 oeufs durs, 1kg de coeur de boeuf en lamelles, 150 ml de fromage blanc pauvre en graisse, 1 kg de croquettes pour chien réduites en poudre, 100 gr de crevettes sèches réduites en poudre, ½ litre d'avoine aplatie, 1 cuillère à soupe de miel, 1,5 l d'eau chaude, le tout mélangé avec une poignée de terreau tamisé sans nitrate. (Source : le communiqué de presse de la serre).
Dès l’inauguration, un mâle, Xerox âgé de 3 ans vivait dans cet espace. Il a été rejoint début 2008 par une jeune femelle. Ils sont restés jusqu'à très récemment les seuls tamanoirs à vivre en France. Ils ont en effet été rejoints en Juillet par le zoo des Sables d’Olonne qui a reçu un couple en âge de se reproduire du zoo de Dortmund. Cependant, il faudra attendre quelques années pour voir se balader des jeunes dans l’enclos entouré de baies vitrées de Montpellier.

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Enclos des fourmiliers.

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Fourmilier géant (Myrmecophaga tridactyla).

Une volière très haute est située non loin. Elle est occupée par un couple de toucans à bec rouge (Ramphastos tucanus) présenté initialement avec des tamarins à mains rousses. Aujourd’hui, huit tortues charbonnières à pattes jaunes (Geochelone denticulata) animent le sol de la volière à leur vitesse. Il est bon de savoir que la volière est également visible du « pont de la canopée ».

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Volière des toucans.

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Toucan à bec rouge (Ramphastos tucanus).

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Tortue charbonnière à pattes jaunes (Geochelone denticulata).

Sur la droite se trouve une cascade à la hauteur impressionnante. Le petit point d’eau qu’elle alimente et le lieu de vie de poissons-chats. Sur la gauche, un peu isolée du chemin, on peut trouver une cabane pédagogique. On y trouve des panneaux parlant des menaces de l’Amazonie mais également un classeur avec le nom des végétaux de la serre.

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Cascade.

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Cabane pédagogique.

Juste derrière, un enclos vitré attire l’œil du visiteur. En s’approchant, il peut observer un couple d’ocelots (Leopardus pardalis). Ce discret félin sud-américain devient de plus en plus courant en parc zoologique même si sa reproduction n’est pas encore parfaitement maîtrisée.

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Enclos des ocelots.

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Ocelot (Leopardus pardalis).

Non loin de là, un petit terrarium héberge des boas constricteurs (Boa constrictor).

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Terrarium des boas.

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Boa constricteur (Boa constrictor).

Sur la droite, le visiteur peut observer une petite cavité artificielle. On y trouve la fourmilière des fourmis maniocs (Acromymex octospinosus). Cela a été l’une des espèces les plus dure à acclimater dans la serre car il lui faut un taux d’humidité très particulier.

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Zone de présentation des fourmis.

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Fourmis maniocs (Acromymex octospinosus).

Cette installation marque l’entrée dans un nouveau biotope : la forêt de montagne. Les jeunes visiteurs ont ici la possibilité d’emprunter le « pont des aventuriers » sur la gauche. Ce dernier est en bois et passe au dessus d’un bras d’eau artificiel alimenté par la cascade.

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Vue du pont.

Deux terrariums se font ensuite face. Celui de droite héberge des dendrobates bleues (Dendrobates azureus). En face, une tarentule saumonée (Lasiodora parahybana) a tissé sa toile au milieu du terrarium richement aménagé.

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Terrarium de la tarentule.

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Dendrobate bleue (Dendrobates azureus). Pris en 2007.

Un peu plus loin, on trouve sur la gauche un terrarium tout en longueur hébergeant trois téjus communs (Tupinambis teguixin) encore jeunes. C’est les seuls spécimens visibles en France pour le moment.

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Terrarium des téjus (désolé pour le reflet).

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Téju commun (Tupinambis teguixin).

En contournant une nouvelle fois un point d’eau, le visiteur arrive devant un grand enclos vitré. Il sert d’espace intérieur aux singes hurleurs noirs (Alouatta caraya) et aux saïmiris de Bolivie (Saimiri boliviensis). Ils sont les seuls animaux de la serre à bénéficier d’un enclos extérieur, en effet, ils ont accès à une île bien aménagée. Les saïmiris sont devenus très courants en captivité au point de poser des problèmes de surpopulation, c’est pourquoi un groupe de mâles « célibataires » vit dans la serre. Les singes hurleurs sont qu’en à eux très rare en captivité et seul deux zoos en présente en France, le zoo de Vincennes qui maîtrise la reproduction et le Lunaret avec son couple récemment formé qui espère avoir des petits dans les années à venir.

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Installation intérieure des singes.

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Île des singes.

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Saïmiri de Bolivie (Saimiri boliviensis).

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Singe hurleur noir (Alouatta caraya). Pris en 2007.
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar alexpe8 » Samedi 30 Août 2008 18:32

Le visiteur continu son « ascension » avant de se retrouver dans le noir complet, il vient de franchir la porte qui mène à la grotte. Cette dernière recrée un cycle inversé afin que les visiteurs puissent observé les animaux nocturnes en activité. Les trois enclos qu’il va maintenant pouvoir observé sont éclairés d’une petite lumière bleue afin de pouvoir trouver l’animal.
Le premier enclos est occupé par des tatous à six bandes (Euphractus sexcinctus). Les tatous restent rares en captivité car leur mode de vie est encore plutôt méconnu. Quelques semaines après l’inauguration, les soigneurs ont eu la bonne surprise de découvrir un petit. Cette année de nouveau puisque trois petit sont nés le 10 août mais seul deux ont survécu.

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Enclos des tatous.

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Tatous à six bandes (Euphractus sexcinctus).

Le visiteur peut voir uniquement le haut du second enclos, beaucoup grand et plus profond. Il est aménagé de nombreuses structures d’escalade pour satisfaire les besoins arboricoles des animaux qu’il abrite : un couple de douroucouli à pattes grises (Aotus lemurinus griseimembra) avec leur dernier rejeton, un paresseux didactyle (Choloepus didactylus) et un porc-épic arboricole aussi appelé coendou (Coendou prehensilis). Cette espèce est très rare en captivité car très difficile à acclimater. Montpellier est le premier établissement français à présenter une telle espèce au public. Le zoo espère voir arriver une femelle rapidement afin de pouvoir tenter la reproduction. Un couple de paca de plaines vit au sol avec son petit mais ils sont très difficilement observables.

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Enclos des douroucoulis, du paresseux, du coendou et des pacas.

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Coendou (Coendou prehensilis).

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Douroucoulis à pattes grises (Aotus lemurinus griseimembra). Pris en 2007.

La dernière installation recréait une grotte où on trouve une importante colonie de chauves-souris de Séba (Carollia perspicillata). Seules représentantes de leur espèce en France.

Lorsqu’il retrouve la lumière, le visiteur se rend compte qu’il est sur une passerelle, celle-ci traverse la serre au dessus des arbres. Au bout de cette passerelle se trouve la salle pédagogique où sont affiché plusieurs panneaux sur les menaces de l’Amazonie mais aussi nombre d’ordinateurs pour distraire les jeunes visiteurs avec des quiz.

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Vue de la passerelle.

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Vue de la végétation depuis la passerelle.

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Salle pédagogique.

Puis il se retrouve dans la partie supérieure d’une immense volière, il va retrouver le sol par un escalier en colimaçon blanc. On peut noter la présence d’une importante colonie d’ibis rouges (Eudocimus ruber), de quelques dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata) et d’un couple de canards à bosse (Sarkidiornis melanotos).

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Volière des oiseaux semi-aquatique.

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Intérieur de la volière.

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Ibis rouge (Eudocimus ruber).

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Dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata).

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Canard à bosse (Sarkidiornis melanotos).

Juste après être sorti de la volière et avoir quitter totalement l’univers de la serre, le visiteur se trouve devant une autre volière toute en longueur et plutôt sommairement aménagé. Quatre aras jaunes et bleus (Ara ararauna) cohabite avec quelques amazones à ailes oranges (Amazona amazonica).

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Volière des aras.

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Ara jaune et bleu (Ara ararauna).

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Amazone à aile orange (Amazona amazonica).

En se dirigeant vers le parc en lui-même, on peut observé un grand enclos sur la gauche. Un fossé sec nous sépare des guanacos (Lama guanicoe) et des nandous (Rhea americana) qu’il abrite. Les arbres présents dans l’enclos pourtant sec offre de l’ombre aux animaux si ils le souhaitent.

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Enclos des nandous et des guanacos.

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Guanaco (Lama guanicoe).
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar alexpe8 » Samedi 30 Août 2008 18:38

Un peu plus loin sur la droite, le visiteur peut observer une petite fosse adjointe à un bassin à l’eau claire visible par des baies vitrées. On y trouve trois loutres d’Europe (Lutra lutra lutra), tout comme à Vincennes, uniquement des mâles sont présentés dans cette installation pourtant adaptée et assez grande pour accueillir des jeunes.

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Parti terre de l’enclos des loutres.

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Bassin des loutres.

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Point de vue sub-aquatique sur le bassin des loutres.

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Loutre d’Europe (Lutra lutra lutra).

Un peu plus loin, le visiteur à la possibilité de prendre sur la droite un chemin qui descend, il le mène à la lémurie du parc, elle héberge les animaux originaires de Madagascar du zoo.
Parmi elles on trouve le plus grand carnivore de l’île : le fossa (Cryptoprocta ferox). Cette espèce reste rare en captivité, et c’est le seul endroit ou on peut les voir en France. Des naissances ont déjà était obtenues mais se n’est plus le cas depuis quelques années. Le couple est séparé la plupart du temps et les individus vivent dans deux volières identiques adjointes à des installations intérieures visible par les visiteurs dans la lémurie.

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Installation des fossas.

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Installation intérieure des fossas.

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Fossa (Cryptoprocta ferox).

La majorité du bâtiment est tout de même occupé par des lémuriens, endémiques de Madagascar. La collection est assez impressionnante et c’est le deuxième plus grand rassemblement de promisiens en France, après Mulhouse. Chaque espèce vit dans une haute volière aménagée de structure d’escalade. Ils ont accès à des petites loges intérieures dans la lémurie. Elles sont également garnies de structures en bambou et de petites cabanes.

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Volière typique des lémuriens, ici occupé par des varis noirs et blancs.

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Installation intérieure typique des lémuriens, ici occupé par des lémurs aux yeux turquoises.

Un couple de lémur aux yeux turquoises (Eulemur macaco flavifrons) est présenté. Cette sous-espèce du lémur noir particulière est rare en captivité et seul trois parcs en France présentent cette espèce (Montpellier, La Palmyre et Mulhouse). Grandement menacée, cette espèce bénéficie d’un programme européen d’élevage coordonné par le zoo de Mulhouse.

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Lémur aux yeux turquoises (Eulemur macaco flavifrons), mâle.

Comme les précédents, les lémurs couronnés (Eulemur coronatus) sont représentés par un couple. Cette espèce, pourtant peu menacé dans la nature est rarement trouvé en captivité et la reproduction n’est pas facile. Le zoo de Mulhouse qui reproduit excessivement bien cette espèce est le « studbook keeper » de cette espèce.

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Lémur couronné (Eulemur coronatus), mâle.

Un couple d’hapalémurs du lac Alaotra (Hapalemur griseus alaotrensis) est arrivé début 2008 après le départ du dernier maki de Mayotte qui vivait dans la lémurie. Cette espèce d’hapalémur est l’une des plus petite, le Durrell Wildlife Conservation Trust à Jersey est le premier parc à avoir présenté et reproduit cette espèce. Il gère également la population européenne de cette espèce, les zoos qui y participent (une vingtaine dont trois parcs français) essayent de reproduire cette espèce afin de maintenir un cheptel captif stable.

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Hapalémur du lac Alaotra (Hapalemur griseus alaotrensis).

Six varis roux (Varecia variegata rubra) vivent aussi dans une installation similaire. Des naissances sont régulièrement obtenues comme dans la plupart des parcs qui présentent cette espèce.

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Varis roux (Varecia variegata rubra).

Une autre espèce de vari est présentée juste à côté : le vari noir et blanc (Varecia variegata variegata). Un couple vit avec son petit né en 2008, les naissances sont également obtenues souvent pour cette espèce très courante en captivité et pourtant en grave danger d’extinction.

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Vari noir et blanc (Varecia variegata variegata).

Des makis cattas (Lemur catta), espèce très courante aussi, vivent aussi en ce lieu. Le groupe est composé de cinq individus et l’animation est toujours présente dans cet enclos pour la plus grande joie des visiteurs.

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Maki catta (Lemur catta). Pris en 2007.

La dernière espèce de primate présente dans ces volières est le lémur mongoz (Eulemur mongoz). Montpellier fait parti des rares parcs européens à présenter cette espèce et le parc du Lunaret est le seul parc français avec le zoo de Mulhouse à la montrer.

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Lémur mongoz (Eulemur mongoz), femelle.

A l’intérieur du bâtiment, deux enclos dont la vitre est partiellement recouvert d’un filme protecteur de lumière sont occupé par des espèces nocturnes originaires de Madagascar.
On trouve dans l’un quatre microcèbes murins (Microcebus murinus), uniquement des femelles. Le Lunaret est le seul établissement français à présenter cette espèce difficile à acclimater. Des petits tenrecs (Echinops telfairi) vivent dans l’autre enclos du même type. Ce petit insectivore est peu courant en captivité, et le zoo de Montpellier et le seul parc français à en détenir avec Spaycific’zoo. Malgré le cycle inversé, il reste très difficilement observable.

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Vue d’un des enclos nocturnes.

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Microcèbe murin (Microcebus murinus). Pris en 2007.

Un couple de grand vasa (Coracopsis vasa) est également présenté dans une des volières des lémuriens.
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar alexpe8 » Samedi 30 Août 2008 18:46

On retrouve le chemin principal par un autre sentier, on pourra normalement tourné à droite prochainement pour accéder à une petite serre sud-américaine, celle-ci étant en rénovation depuis 2007.
Alors qu’il vient de retrouver le circuit sud-américain, le visiteur a la possibilité de s’avancer sur la droite vers un point d’observation vitré sur l’enclos des loups à crinière (Chrysocyon brachyurus). Un couple de ce canidé singulier vit à Montpellier. Leur enclos très végétalisé et vaste leur permet facilement de se dissimuler de la vue du public mais leur présence est vendue par leur odeur, si particulière.

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Enclos des loups à crinière.

Juste en face, une vaste plaine herbeuse agrémentée d’un plan d’eau est occupée par des chaunas (Chauna torquata), des nandous (Rhea americana) et des tapirs terrestres (Tapirus terrestris) donnant ainsi un petit éventail de la faune sud-américaine. Chaque espèce est représentée par un couple afin de favoriser la reproduction tout en évitant les problèmes de surpopulation.

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Plaine sud-américaine.

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Tapir terrestre (Tapirus terrestris). Pris en 2007.

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Chauna (Chauna torquata). Pris en 2007.

Le visiteur entre ensuite dans la plus grande zone du parc : l’Afrique. Il doit parcourir plusieurs dizaines de mètres avant d’observer le premier enclos, en l’occurrence la plaine africaine. Cette dernière de très grande taille est l’une des plus belles de France. Le sol rocailleux de Montpellier est idéal pour les espèces originaires du « continent noir », on peut observer cet espace depuis trois points d’observation. Les arbustes et le plan d’eau présents dans cet enclos apportent de la fraîcheur aux oiseaux terrestres et aux mammifères qui y vivent. Trois mâles marabouts d’Afrique (Leptoptilos crumeniferus) vivent en compagnie de quelques pintades de Numidie (Numida meleagris) ainsi qu’avec un groupe reproducteur d’autruches d’Afrique (Struthio camelus), voila du côté des oiseaux.
Les mammifères sont représentés par des cobes de Mrs Gray (Kobus megaceros), c’est l’espèce de cobe la moins courante en captivité et seul trois parcs présentent cette espèce en France (La Boissière, Lyon et le Lunaret). Ce dernier à un fort taux de reproduction pour cette espèce ce qui reste très rare. Trois petits sont nés depuis le début de l’année. Trois zèbres de Grévy (Equus grevyi) vivent en leur compagnie. C’est l’une des espèces de zèbres les plus courantes en captivité alors que c’est la plus menacé. Un bachelor groupe masculin vit à Montpellier car on trouve trop de mâles dans les parcs européens.

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Vues de la plaine depuis les trois points d’observations.

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Marabout d’Afrique (Leptoptilos crumeniferus).

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Autruche d’Afrique (Struthio camelus).

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Cobe de Mrs Gray (Kobus megaceros). Pris en 2007.

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Zèbre de Grévy (Equus grevyi).

En continuant l’allée, le visiteur arrive devant le vaste enclos des oryx algazelles (Oryx dammah). Six individus vivent dans cette installation est sont séparés des visiteurs par un fossé sec. Une fois encore le sol sec recrée les zones désertiques d’où est originaire cette espèce.

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Enclos des oryx.

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Oryx algazelle (Oryx dammah).

Il doit ensuite se diriger vers la droite, il traverse la pinède pendant une centaine de mètres avant d’être rejoint par le sentier botanique qu’il a évité auparavant pour voir la totalité des espèces. Un enclos sur la gauche héberge un groupe d’oryx d’Arabie (Oryx leucoryx) dont les adultes sont originaires du zoo d’Anvers (Belgique). Deux petits sont nés cette année, une femelle et un dont le sexe n’est toujours pas connu. Comme l’oryx algazelle, cette espèce est passé au bord de l’extinction au milieu du siècle passé mais grâce au parc zoologique, des individus ont pu être réintroduit et la population est a peu près stable aujourd’hui.

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Enclos des oryx.

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Oryx d’Arabie (Oryx leucoryx).
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar alexpe8 » Samedi 30 Août 2008 19:03

Juste en face, on trouve deux volières de conception ancienne. La première, inoccupée aujourd’hui, hébergé auparavant des porcs-épics. La seconde, qui était réservé au macaque de Tonkéan, est aujourd’hui occupé par un couple de grands hoccos (Crax rubra) bien que originaire d’Amérique du Sud, ils sont présentés là avant d’être transférés dans la serre.

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Volière des grands hoccos.

Un peu plus loin, une grande volière construite en 2006 est occupée par un caracal (Caracal caracal) soit disant hybride. En 2007 on pouvait également observé un autre mâle avec lui. L’installation offre un volume important au félin et de nombreuses cachettes mais il reste malheureusement stéréotypé.

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Volière du caracal.

Le visiteur arrive ensuite à l’installation des guépards (Acinonyx jubatus) Elle se compose de trois grands enclos où les animaux peuvent aisément se dissimuler. Le premier est occupé par une femelle, le deuxième est occupé par deux jeunes individus (les plus faciles à observer), le troisième est le lieu de vie du mâle.

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Vues des trois enclos des guépards.

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Jeunes guépards (Acinonyx jubatus).

En continuant le chemin le visiteur peut observer sur sa droite une zone en travaux, on y verra prochainement des lycaons ou chien sauvage d’Afrique.

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Zone de travaux.

En face, le visiteur a la possibilité d’observer l’enclos des élands du Cap (Taurotragus oryx), le groupe composé de 5 adultes s’agrandi chaque année comme en 2008 avec la naissance de deux femelles.

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Enclos des élands.

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Elands du Cap (Taurotragus oryx).

On passe ensuite à côté d’un autre enclos, visiblement à l’abandon. Puis, le visiteur arrive devant l’enclos des dromadaires (Camelus dromedarius). Le couple vit dans un espace sans réel aménagement entouré d’une douve sèche.

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Enclos des dromadaires.

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Dromadaire (Camelus dromedarius). Pris en 2007.

Un peu plus loin, un vaste enclos héberge de discrètes gazelles de Mhorr (Gazella dama mhorr). Originaire des milieux désertiques, cette espèce est désormais en danger critique d’extinction est un programme de reproduction mondiale a été lancé et Montpellier y participe en accueillant trois mâles sûrement en surplus.

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Enclos des gazelles de Mhorr.

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Gazelle de Mhorr.

En continuant le visiteur a la possibilité de prendre un chemin sur la droite. Ce dernier lui permet d’accéder à l’enclos grillagé des petits koudous (Tragelaphus imberbis), espèce particulièrement rare et délicate. Deux femelles sont arrivées début 2008 du zoo de Dvur Kralove (République tchèque) afin de tenter la reproduction. Elles ont été rapidement mises en contact avec un mâle arrivé du zoo de Cologne (Allemagne) il y a un peu plus d’un an.

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Enclos des petits koudous.

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Petit koudou (Tragelaphus imberbis). Pris en 2007.

Alors qu’il vient de retrouver le chemin principal, le visiteur peut observer à gauche un enclos tout en longueur. Autrefois occupé par des watusis, il est aujourd’hui le lieu de vie d’un groupe de damalisque à front blanc (Damaliscus pygargus phillipsi) aussi appelé blesbok. Trois adultes vivent en compagnie de deux petites femelles nées en 2008, la particularité des jeunes blesbok est qui ont le front noir comme c’est le cas chez les topis adultes.

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Damalisque à front blanc (Damaliscus pygargus phillipsi).

Après avoir parcouru une centaine de mètres, on arrive devant une tour en pierres, on trouve également une aire de pique-nique et un point d’eau potable. Nous allons faire le tour de cette édifice dans le sens des aiguilles d’une montre.

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Tour.

Tout de suite sur la gauche se trouve un enclos très garni en arbustes et buissons rendant difficile l’observation des trois nyalas (Tragelaphus angasii) qui vivent dans cette espace. Un couple est arrivé fin 2006 et a été rejoint début 2008 par une femelle. C’est le seul groupe reproducteur visible en France, le Pal présentant deux mâles.

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Enclos des Nyalas.

Un peu plus loin, le visiteur peut observer une infime partie de l’immense espace qui est réservé aux hippotragues noirs (Hippotragus niger), deux sous espèces sont ici présenté. Tandis que les trois femelles sont de la sous espèce nominale Hippotragus niger, les deux mâles sont eux de celle d’Afrique du Sud Hippotragus niger niger.

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Enclos des hippotragues.

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Hippotrague noir (Hippotragus niger).

Alors qu’il continu de contourner la tour, le visiteur arrive devant l’enclos des bongos des montagnes (Tragelaphus eurycerus isaaci). Trois individus vivent dans cet enclos garni de tas de branche afin d’apporter un peu d’intimidé à ces animaux originaire des forêts tropicales africaines. Des naissances sont obtenues assez régulièrement.

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Enclos des bongos.

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Bongos des montagnes (Tragelaphus eurycerus isaaci).

Le dernier enclos de cette zone et le plus grand est occupé par l’un des plus grands animaux terrestre : le rhinocéros blanc du Sud (Ceratotherium simum simum). Cette espèce est également la plus grande des rhinocidés mais aussi la plus courante, que se soit en captivité ou dans la nature. Trois individus en âge de se reproduire vivent à Montpellier, deux femelles Mafu et Jabu ainsi qu’un mâle récemment arrivé, Jobi qui n’est en contact avec les femelles que depuis début 2008. Il remplacera Cassius dans le rôle de reproducteur, Cassius est malheureusement décédé le 24 juin 2008.
Nous avons ici un point de vue sur la partie haute de l’enclos mais par la suite nous auront un pourront l’observer du bas à « l’aire des rhinocéros », lieu où l’on trouve une statue grandeur nature des rhinocéros et son petit en bois.

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Partie supérieure de l’enclos des rhinocéros.

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Enclos des rhinocéros vu du bas.

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Rhinocéros blancs du Sud (Ceratotherium simum simum).
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar alexpe8 » Samedi 30 Août 2008 19:03

Désormais en bas de l’enclos des rhinocéros, le visiteur va se diriger vers la zone « Eurasie » qui est en faite une impasse, en effet une fois arriver au second enclos des bharals il devra rebrousser chemin et revenir au carrefour où nous sommes actuelement pour se diriger vers l’enclos des ours, des loups …
Sur la droite se trouve un ensemble de trois grands enclos pentus et rocailleux. Les visiteurs sont séparés des animaux par des fossés abrupts mais les animaux montagnards peuvent y accéder.
Le premier héberge une partie des bharals (Pseudois nayaur) du zoo. Cette espèce est très rare en captivité, la plupart des individus européens sont présentés dans des zoos français. Cela est du au faite que le coordinateur de cette espèce soit du Jardin des plantes. Des naissances sont régulièrement obtenues (deux en 2008).

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Enclos des bharals.

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Bharal (Pseudois nayaur).

Le second enclos, beaucoup plus vaste, héberge une espèce rare en captivité, le takin du Tibet (Budorcas taxicolor tibetana) aussi appelé takin du Sichuan. On trouve une seule femelle en Europe et elle se trouve à Berlin, dans les autres pays, notamment en France, seul des mâles sont présentés.

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Enclos des takins.

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Takin du Tibet (Budorcas taxicolor tibetana).

Le dernier enclos, le moins escarpé est occupé par une espèce d’équidé particulièrement rare : l’onagre de Perse (Equus hemionus onager). Cette espèce est malheureusement extrêmement menacée dans la nature, c’est pourquoi il fait l’objet d’un programme d’élevage géré en Europe par le zoo d’Hambourg. Le parc du Lunaret y participe en présentant le plus grand groupe d’Europe avec treize individus, on trouvait autrefois des onagres à Vincennes mais Montpellier est depuis 2007 le seul parc à détenir cette espèce. Des petits sont observables tout les ans, trois en 2007 et 2008.

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Enclos des onagres.

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Femelle onagre (Equus hemionus onager) et son petit.

Juste avant d’arriver au marais asiatique le visiteur peut observer à gauche l’enclos des cerfs cochons (Axis porcinus). Un groupe de mâle célibataire vit dans cet enclos entouré d’un fossé en pente douce où les cerfs aiment trouver de la fraîcheur.

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Enclos des cerfs cochons.

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Cerf cochon (Axis porcinus).

Le visiteur arrive ensuite du côté de l’étang du marais asiatique, au premier regard il voit une grande île garni de quelques arbres et de structures de cordes, elle été normalement le lieu de vie de gibbons (notamment en 2007) mais été inoccupé lors de ma visite de 2008.

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Île dans le marais asiatique.

Puis, toujours depuis les berges de l’étang, l’on peut apercevoir l’enclos en lui-même du marais asiatique situé de l’autre côté. Il s’agit d’une petite forêt adjointe à une plaine herbeuse débouchant sur une partie de l’étang. On y trouve de nombreux anatidés, particulièrement des oies à tête barrée (Anser indicus) et des dendrocygnes fauves (Dendrocygna bicolor) ainsi que des grues demoiselles (Grus virgo). Côté mammifères ; on trouve deux femelles bantengs de Java (Bos javanicus javanicus) prêtées par le CERZA (Lisieux, France) qui gère la population de cette espèce en Europe mais aussi un groupe d’une quinzaine de cerfs du Vietnam (Cervus nippon pseudaxis) ainsi que de discrets muntjacs de Chine (Muntiacus reevesi), trois adultes vivent avec un petit né début 2008.
Il faut savoir que le visiteur à une vue de la partie forestière par la suite près d’une aire de pique-nique.

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Vue du marais asiatique (au premier on voit une partie de l’île des gibbons).

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Partie forestière du marais asiatique.

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Cerf du Vietnam (Cervus nippon pseudaxis).

Ensuite on peut se diriger vers les deux derniers enclos de cette impasse, il faut faire demi-tour et prendre à droite à l’enclos des cerfs cochons. Sur la gauche on trouve une volière, de taille moyenne mais qui bien aménagé. Un mâle lynx (Lynx lynx) y vit depuis plusieurs années mais est difficilement observable.

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Volière des lynx.

En face, un immense enclos très vallonné dont on voit une petite partie, il est le deuxième enclos des bharals (Pseudois nayaur). Ils sont très rarement observable.

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Enclos des bharals.

Comme dit plus haut, le visiteur doit ici rebrousser chemin et ainsi repassé devant le marais asiatique, puis les trois enclos « montagnards » avant de se diriger vers un lieu encore non vu. Il se trouve ainsi au « carrefour » par lequel il est arrivé et va continuer tout droit. Sur la droite, plusieurs bâtiments en pierre entourés d’enclos composent la ferme des enfants. Elle accueil les groupes afin d’initier les enfants à la vie à la ferme.

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Ferme des enfants.

Un peu plus loin se trouve un enclos grillagé de taille moyenne. Il est garni de troncs creux et de rochers qui permettent au loup ibérique (Canis lupus signatus) qu’il abrite de se soustraire de la vue du public. Seuls deux parcs français présentent cette espèce, quatre individus au CERZA et un couple au Lunaret.

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Enclos des loups.

A plusieurs dizaines de mètres, le visiteur a la possibilité d’avoir un premier point d’observation sur l’enclos des ours bruns de Perse (Ursus arctos syriacus). Trois adultes vivent normalement dans ce vaste espace agrémenté d’un large bassin (aujourd’hui partiellement vidé par mesure de sécurité). En effet le 22 janvier 2008, un ourson, Sham, est venu agrandir le groupe. Depuis le 4 juin la mère, Poussy, sort seul avec son petit l’après midi normalement tandis qu le couple restant, Baloo et Maya, sort le matin. Le visiteur a plus loin un second point de vue lorsqu’il se trouve au dessus de la maison des ours.

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Enclos des ours. Pris en 2007.

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Ours brun de Perse (Ursus arctos syriacus). Pris en 2007.
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar alexpe8 » Samedi 30 Août 2008 19:26

Il continu sa descente en passant près de l’aire des ours avant d’arriver au « vallon de l’Atlas », une quatrième zone du parc qui se compose de trois enclos.
Le premier, très vaste a été construit en 2001 sur « deux étages ». La partie haute est ici visible tandis que la partie basse sera visible quand le visiteur sera sur la maison des grands félins qui vivent dans cet enclos. En effet on trouve des lions d’Afrique qui sont supposés appartenir à la sous espèce disparue de l’Atlas (Panthera leo leo ?). Cette espèce est également très rare en captivité et seuls trois parcs français sont supposés présenter cette espèce (Les sables d’Olones, le lunaret et Lyon).

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Partie haute de l’enclos des lions.

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Partie basse de l’enclos des lions.

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Lion présumé de l’Atlas (Panthera leo leo ?).

Au travers des arbres situés non loin, le visiteur peut apercevoir un plan d’eau qui été autrefois occupé par des flamants roses. Seuls des anatidés et des hérons y vivent désormais.

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Vue du plan d’eau.

Un immense enclos situé non loin héberge des Addax (Addax nasomaculatus) et des mouflons à manchette (Ammotragus lervia). C’est le plus grand enclos du parc cet les animaux sont très difficilement observable.

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Enclos des addax et des mouflons. Pris en 2007.

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Addax (Addax nasomaculatus). Pris en 2007.

Il se dirige ensuite vers la dernière zone du parc, l’Océanie, il doit pour cela parcourir plusieurs centaines de mètres avant d’atteindre la première installation. Qui est celle des casoars à casques (Casuarius casuarius). Cette installation est composée de trois enclos de taille moyenne vitré du côté des visiteurs. Chaque enclos est garni de buisson et d’un bassin vide (?). Trois mâles vivent au Lunaret et c’est pour cela qu’il a fallu les séparer.

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Un des enclos des casoars.

Il continu sont circuit australien en se dirigeant vers le deuxième enclos de la zone celui-ci est accessible par un chemin qu’il peut prendre ensuite sur la gauche. Celui-ci mène également à la tour vue précédemment. Cet enclos planté de nombreux arbuste offre de l’ombre aux kangourous roux (Macropus rufus) et aux émeus d’Australie (Dromaius novaehollandaiae) qui y vivent. Il est bon de savoir que Montpellier présente un groupe de mâles célibataires kangourosu.

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Enclos des kangourous et des émeus.

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Emeu d’Australie (Dromaius novaehollandaiae).

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Kangourou roux (Macropus rufus).

Le visiteur doit ensuite faire demi-tour sinon il retourne à la tour, il prend ensuite le chemin à gauche pour parcourir une autre partie du circuit Afrique avec notamment le premier enclos, celui des ânes de Somalie (Equus africanus somalicus). Un couple vit normalement à Montpellier mais je ne l’ai ai jamais vu (ni en 2007 et ni en 2008).

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Enclos des ânes.

Plus loin, on a la possibilité d’observer sur la gauche un vaste enclos toujours planté d’arbres, on y trouve un groupe d’addax (Addax nasomaculatus) composé d’une quinzaine d’individus dont un jeune. Cette antilope est très menacée dans son milieu naturel, elle est même passée au bord de l’extinction, heureusement, quelques populations ont pu être relâché grâce aux zoos.

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Enclos des addax.

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Addax (Addax nasomaculatus). Pris en 2007.

En face, on trouve trois volières de conception ancienne destiné au singes du parc, les macaques rhésus (Macaca mulatta) et les magots (Macaca sylvanus). Les macaques rhésus bénéficient d’une volière aménagée de quelques troncs et rochers. Cette espèce est très peu courante en captivité et seuls une poignée de parcs européens présentent cette espèce en groupe reproducteur.
Les magots sont quand à eux très courant en captivité malgré qu’il soit vulnérable dans leurs contrées d’origine. La vingtaine de magots de Montpellier, qui vit dans les deux autres volières reliées par un tunnel, est issue de différente saisie, des panneaux informent également les visiteurs sur ces affreux trafics.

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Volière des primates, ici une des magots.

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Macaque rhésus (Macaca mulatta).

Le visiteur doit ensuite se diriger vers la sorti situé un peu plus loin, avant de quitter définitivement le parc, il peut observer un enclos sur la droite qui héberge un couple de vigognes (Vicugna vicugna). C’est l’espèce de camélidé est la moins courante en captivité mais aussi la plus dure à faire reproduire.

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Enclos des vigognes.

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Vigogne (Vicugna vicugna).

Avant de quitter le parc, le visiteur pourra peut être acheter un souvenir dans la boutique ou se désaltérer dans le restaurant de la serre. En tout cas il part avec des souvenirs pleins la tête.

En conclusion, le parc du Lunaret pourrait figurer parmi les grands parcs français. Malgré sa gratuité il offre une grande gamme d’animaux notamment pour le grand public, grands carnivores, rhinocéros et peut être bientôt éléphants et girafes. La collection d’antilope est très impressionnante, c’est d’ailleurs le plus importante de France pour un circuit pédestre. La grande superficie du parc permet d’offrir de grand espace aux animaux qui se reproduisent presque tous. La serre amazonienne est vraiment un très beau complexe qui ravi amateurs et passionnés.
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar didier » Samedi 30 Août 2008 20:11

Merci pour ce compte-rendu , on a enfin un panorama complet de ce parc , ce n'est que justice car il me semble infiniment plus intéressant , que certains omniprésents sur ce forum . :lol:
Pour moi les éléphants et les girafes peuvent rester chez eux (elles) , il serait plus constructif de corriger les quelques enclos un peu vieillissants du parc .
Sinon , les ocelots me semblent un peu à l'étroit , la lémurie ne m'enthousiasme pas particulièrement , mais le reste : JE GARDE ! :lol:
Je trouve quand même , que ces parcs aux vastes enclos , ont un autre cachet que certains " concentrés d'animaux " qu'on nous propose ailleurs , alors vive le LUNARET , un parc où l'on respire ! :lol:
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar Polo » Samedi 30 Août 2008 20:23

Joli compte rendu. Ce parc présente beaucoup d'espèce encore peu ou pas représentées en France (petits koudous, nyalas, bharals, fossa...) . La serre Amazonienne est, selon les photos, une petite merveille. Cependant je reste moins emballé concernant la présentation des lémuriens et surtout des volières pour macaques.

Mais cela reste un très bon parc dans l'ensemble.

PS: C'est tu d'où provient la femelle tamanoir? Halle? Dortmund ?


:wink:
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar alexpe8 » Samedi 30 Août 2008 20:38

Pour la femelle tamanoir je n'ai aucune idée, je ne voudrais pas dans un débat mais je trouve que les enclos à lémuriens sont plutôt adapté. :wink:
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar Arnaud » Samedi 30 Août 2008 22:51

Merci pour ce long compte-rendu. Il n'y a plus qu'un nyala au PAL.
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar alexpe8 » Samedi 30 Août 2008 23:03

ok, il est où ?
Toujours le problème d'ISIS.
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar Arnaud » Dimanche 31 Août 2008 8:47

Oui, il ne faut pas se fier sur ISIS, mais pas seulement pour Le PAL...
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Re: Parc zoologique de Montpellier

Messagepar Johan » Dimanche 31 Août 2008 9:16

Didier, désolé de te décevoir, mais des travaux vont commencer à l'automne hiver 2008, pour la construction d'une plaine déstinée aux girafes.

Pour les magots, leur transfert vers le grand vallon africain (situé à coté de l'enclos des lions) est pour bientot. Ils cohabiteront ainsi avec des mouflons à manchette et des addax mâles, dans un vaste enclos rocailleux et pentu.

Pour le reste, il est vrai que le zoo de Montpellier se spécialise dans l'élevage d'antilopes peu courantes en captivité, et dans celui d'animaux menacé. Ceci est aussi possible car il s'agit d'un zoo public qui ne cherche pas à faire de l'argent. Ils n'ont par conséquent pas besoin des espèces attirant tous les visiteurs (tigres, éléphants, grand singes...)
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