Réserve africaine de Thoiry

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Réserve africaine de Thoiry
Parc et Château de Thoiry
78770 Thoiry



Informations pratiques :
Tarifs d’entrées :
Adulte : 22,9 €
Enfant (3 et 14 ans) : 15,90 €
Gratuité pour les moins de trois ans.

Horaire :
Décembre et Janvier : 11 heures à 16 heures
10 Février au 18 avril : 10 heures à 17 heures
19 avril au 31 août : 10 heures à 19 heures
Septembre à Novembre : 10 heures à 17 heures

Le zoo en chiffre :
1000 animaux d’un peu plus de 130 espèces.
Fréquentation : 362 000 visiteurs en 2004
Superficie : 150 hectares.

Conservation :
Le parc est membre de l’association européenne des zoos et aquarium (EAZA) et participe à
23 EEP et 16 ESB

EEP
Escargots de Partula
Varans de Komodo
Faisans d'Edwards
Panthères des neiges
Panthères de Chine
Guépards
Loutres d'Europe
Visons d'Europe
Ours à lunettes
Pandas roux
Lémurs noirs
Makis vari
Tamarins empereurs
Tamarins pinchés
Ouistitis de Geoffroy
Eléphants d'Afrique
Rhinocéros blancs
Girafes de Rothschild
Bongos
Gaurs
Oryx d'Arabie
Bisons d'Europe
Chevaux de Przéwalski

ESB
Tortues radiées de Madagascar
Casoars à casque
Vautours fauves
Kangourous roux
Ours de Perse
Lynx de Sibérie
Makis catta
Lémurs à front roux
Lémurs à ventre rouge
Gibbons lar
Grands koudous
Sitatungas
Blesboks
Cobes à croissant
Hippotragues noir
Phacochères

Petit historique :
Ouvert 1968 par le compte de Panouse, la réserve africaine de Thoiry était un projet ambitieux, les visiteurs allaient être enfermés dans leur véhicule et les animaux évolueraient autour en toute quiétude. Ce système de présentation plu beaucoup aux visiteurs et de nombreux parc prirent exemple sur Thoiry, Sigean (34) et Peaugres (Membres du groupe Thoiry) puis un parc à pied fut créé pour présenter des tigres, ours blanc ... Depuis le parc c’est modernisé et présente la totalité de ses animaux dans d’excellentes conditions et reproduit quasiment la plupart des espèces qu’il présente.

Animation pédagogique :
Toutes les animations du parc de Thoiry sont en réalité ponctuées par des repas, en pleine saison on trouve six repas à différentes heures et dans plusieurs zones du parc à pied :
12h50 : Repas des pandas roux
15h00 : Goûter des lions
15h30 : Repas des lémuriens et repas des loutres
16h00 : Repas des loups
16h15 : Goûter des tigres

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Réserve africaine :



Après avoir franchi les caisses, le visiteur peut faire une pause sur une des nombreuses tables de pique-nique mais aussi déjeuner en saison au snack.

A bord de son véhicule, le visiteur entre dans le premier enclos, se dernier héberge un important groupe de mâle grand koudou (Tragelaphus strepticeros), ils sont ici en « dépôt d’élevage » car les parc européens ont trop de mâles et chez les grands koudous plusieurs mâles se battent en présence de femelles.


Grand koudou (Tragelaphus strepticeros).

Ils vivent en compagnie de gnous à queue blanche (Connochaetes gnou), Thoiry participe activement au programme de reproduction puisque de nombreuses naissances sont enregistrées chaques années, en 2007, par exemple, quatre petits sont nés, le dernier date du 3 septembre 2007.


Gnou à queue blanche (Connochaetes gnou)

Un grand nombre de sitatungas (Tragelaphus spekei) vit aussi avec eux, cette petite antilope des marécages se reproduit dans de nombreux parc tout comme à Thoiry où trois petits sont né en novembre et décembre 2007.


Sitatunga (Tragelaphus spekei).

Après être sorti de cette enclos, le visiteur entre dans la plaine africaine, comme des animaux sont présentés en semi-liberté tout au long du parcours, je décrivais ces espèces de manière alterné avec les animaux présentés dans des enclos

Sur sa droite, le visiteur peut observé cinq dromadaires (Camelus dromedarius) qui sont présent dans un enclos en contrebas agrémenté de quelques troncs d’arbres.


Dromadaires (Camelus dromedarius).

Un groupe reproducteur de zèbres de Chapman (Equus burchellii chapmanni) coule des jours paisibles en semi-liberté dans ce grand parc forestier, onze individus composent ce groupe qui s’agrandi chaque année, en 2007, trois petits sont nés et gambadent dans le parc au milieu de leur harde.


Zèbre de Chapman (Equus burchellii chapmanni).

Un couple de rare zèbre de Damara (Equus burchellii antiquorum) est présent aussi, Thoiry a décidé de présenter cette espèce plutôt méconnu du public et assez rare en captivité. Les zèbres de Damara sont reconnaissables à la couleur blanche de leur patte et de leur croupe. Le parc aimerait beaucoup obtenir la reproduction de cette espèce de zèbre.


Zèbre de Damara (Equus burchellii antiquorum); désolé mais la photo est un peu flou

Le visiteur arrive ensuite proximités de l’enclos des éléphants d’Afrique (Loxonda africana), trois éléphants sont présentés dans un enclos de taille moyenne avec une grande colline où ils montent souvent. Ce groupe reproducteur est présent depuis de nombreuses années dans cet enclos entouré de pierres et d’une épaisse clôture électrique.
En 2005, des petits suidés sont venus rejoindre l’enclos pour vaincre l’ennui des éléphants, en effet les phacochères communs (Phacochoerus africanus) sont très gourment et sont toujours les premiers a accourir vers la nourriture, cela oblige les éléphants à se dépêcher pour pouvoir prendre leur repas. Cette espèce est rare en captivité et surtout en France puisque seuls deux parcs les présentent en France (Thoiry et Sigean), un couple vit à Thoiry mais est très difficile à observer.


Enclos des éléphants et des phacochères.



Eléphant d’Afrique (Loxonda africana).


Phacochère commun (Phacochoerus africanus).

Quelques blesbok (Damaliscus pygargus phillipsi) peuvent être observé en liberté, l’Europe est chargé du programme de reproduction de cette espèce et nombreux sont les parcs qui maîtrisent la reproduction de cette antilope aussi appelée damalisque à front blanc.


Blesbok (Damaliscus pygargus phillipsi).

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Près des éléphants, un enclos héberge un groupe de Girafe de Rothschild (Giraffa camelopardalis rothschildi) aussi appelé girafe baringo. Ce groupe de mâles dispose de deux enclos herbeux mais assez dénudé, seul un pylône avec une mangeoire en hauteur agrémente l’enclos, un bâtiment a aussi était construit mais est invisible du public. Cette espèce de girafe est assez rare en captivité, seul trois parcs français présentent des individus de souches pures, des naissances avaient été obtenues par le passé à Thoiry.
Quatre oryx beisa (Oryx gazella beisa) cohabitent avec les girafes, cette espèce n’est présentée en Europe que sur le sol français si l’on excepte le zoo de Prague (République tchèque). Cette sous espèce de l’oryx gemsbok est présenté depuis de nombreuses années à Thoiry, les individus ont aussi accès au parc de semi-liberté mais restent la plupart du temps dans l’enclos des girafes.


Enclos des girafes et des oryx.




Girafe de Rothschild (Giraffa camelopardalis rothschildi).


Oryx beisa (Oryx gazella beisa).

Des élands du Cap ont aussi la possibilité d’évoluer librement dans la grande plaine africaine de la réserve, cette grande antilope sud-africaine est souvent vue en parcs zoologiques dans des présentations mixtes d’espèces africaines. Thoiry présente un grand groupe d’éland du cap (Tauratragus oryx oryx) composé de douze individus, ces individus sont les seuls que vous pourrez voir en France. Les autres élands africains présents en France sont des élands communs.




Eland du Cap (Tauratragus oryx oryx).

Des bœufs watussis (Bos tauros) sont aussi présenté en semi-liberté, ces bovidés aux cornes gigantesques sont très courants en captivité et le parc de Thoiry présente le plus grand groupe de France avec ses seize individus et de nombreuses naissance sont obtenues chaque années.


Bœuf watussis (Bos tauros).

Le visiteur quitte la plaine africaine pour entrer dans un enclos quelque peu isolé du reste de la réserve, celui des lions d’Afrique (Panthera leo). Le parc de Thoiry a aussi était le premier à présenter des grands carnivores en semi-liberté, la sécurité est renforcé dans cette zone est un 4x4 est toujours présents dans cette enclos pour la surveillance. Deux groupes sortent de manière alternée dans ce grand enclos. Le premier groupe est composé d’un mâle N’Daye, et de deux lionnes dont une qui s’appelle Chobé, cette dernière, à l’age de 3 ans a mis bas à deux petits le 13 octobre 2007, les deux petits, des mâles s’appellent Zoulou et Baringo, ils ont fait leur première sorti en janvier et passe leurs journées à jouer. Un autre groupe (qui est resté enfermé lors de ma visite) se compose d’un mâle et de trois femelles.





Lion d’Afrique (Panthera leo).

Après cette rencontre étonnante, le visiteur reviens dans la plaine africaine et sur sa droite il peut voir un enclos hébergeant un groupe reproducteur d’hippotragues noirs (Hippotragus niger) accompagné d’un jeune né en avril 2007. Cette espèce est malheureusement peu courante en captivité et sa population est en déclin à l’état naturel, c’est pourquoi cette espèce fait l’objet d’un programme européen d’élevage (EEP).


Hippotrague noir (Hippotragus niger).

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Plusieurs sous espèces du cobe de Lechwe sont présentés en semi-liberté dans la réserve :
Un grand groupe reproducteur de cobes de Lechwe (Kobus leche), composé d’une vingtaine d’individus qui s’agrandi chaque année comme en 2007 puisque huit petits ont vu le jour. On trouve aussi un mâle cobe de Lechwe kafue (Kobus leche kafuensis), ainsi qu’une dizaine de femelles cobes de Lechwe rouge (Kobus leche leche) qui est assez rare en captivité.


Cobe de Lechwe (Kobus leche).

Quelques springboks (Andidorcas marsupialis) vivent aussi en semi-liberté, six parcs français présente cette petite gazelle que l’on retrouve souvent dans des plaines africaines comme c’est le cas à Thoiry. Un petit dont on ne connaît toujours pas le sexe est né en juin 2007.


Springbok (Andidorcas marsupialis).

Le visiteur arrive ensuite près d’un enclos herbeux entouré d’un petit fossé et d’une clôture électrique. Il est le lieu de vie de deux femelles rhinocéros blanc du Sud (Ceratotherium simum simum) assez âgées. Les rhinocéros blancs du Sud sont aujourd’hui courant en captivité mais peu de parc maîtrise la reproduction, à ce jour, seul deux parcs français ont réussi à reproduire cette espèce : Le zoo de Vincennes et le zoo du CERZA à Lisieux. Cette espèce fait l’objet d’un EEP et ses deux femelles sont ici comme dans une maison de retraite pour finir leur jour paisiblement.


Enclos des rhinocéros.


Rhinocéros blanc du Sud (Ceratotherium simum simum).

Des cobes à croissant (Kobus ellipsiprymnus ellipsiprymnus) ont aussi la possibilité d’évoluer librement, cette espèce est rare en captivité, seuls la planète sauvage de Port st Pere et Thoiry présentent de tels ongulés. Ce groupe est composé de neuf individus si l’on compte le petit qui est né en juin 2007.


Cobe à croissant (Kobus ellipsiprymnus ellipsiprymnus).

Un grand bassin se trouve désormais devant le visiteur, il a été construit pour le groupe d’hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius). Une femelle nommée Martine est très prolifique, de nombreux petits nés à Thoiry sont ses enfants. Un petit mâle est né le 31 mai 2006 devant les visiteurs, ce petit mâle prénommait Jules est quasiment adulte et va devoir changer de parc pour éviter les conflits avec le mâle dominant en l’occurrence son père « Polo ».


Enclos des hippopotames.



Hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius).

La dernière espèce présente en « liberté » est le gnou bleu (Connochaetes taurinus taurinus), cette sous-espèce du Sud est là plus courante en captivité, Thoiry avec ses treize individus présente le plus grand groupe de France.


Gnou bleu (Connochaetes taurinus taurinus) durant leur repas matinale.

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Le visiteur se dirige maintenant en direction du parc aux ours, il retraverse la plaine des grands koudous, sitatungas et gnous à queue blanche avant enfin de pénétré dans le vaste territoire forestier des ours noir (Ursus americanus), juste à l’entrée, sur sa droite, le visiteur peut voir un enclos de taille moyenne, ce dernier est occupé par les ours brun de Perse (Ursus arctos syriacus) qui était autrefois au Jardin des plantes.

Il pénètre alors enfin dans le parc des ours noirs, cette espèce est plutôt frugivores c’est pourquoi le parc a pu tenter une cohabitation osée, en effet les 23 ours de Thoiry vivent avec un troupeau de bison d’Amérique (Bison bison) sans le moindre souci, ce qui m’a le plus surpris c’est la présence de quelques daims dans cet enclos.


Ours noir (Ursus americanus).


Bison d’Amérique (Bison bison)

Juste avant la sortie de cette zone, le visiteur peut voir un enclos destiné à des ours à lunettes (Tremarctos ornatus), espèce rare en captivité, ils sont arrivé de Vincennes au moment du déménagement des ursidés. Ils sont très difficilement observable car ils sortent très peu de leur tanière.

Autrefois la visite continuait et l’on pénétrait dans l’enclos des daims (Dama dama), des chevaux de Przewalski (Equus przewalski) et des bisons d’Europe (Bison bonasus). Désormais et en raison des travaux, la visite de la réserve s’arrête là, mais en repartant vers le parking, le visiteur peut voir les animaux cités ci-dessus dans des enclos réaménagé pour l’occasion.

Les bisons d’Europe ont été replacés dans un enclos près du snack, ce parc est entouré de large barrière métallique et est assez dénudé mais bon c’est du provisoire. Les travaux n’ont pas empêché la naissance d’un petit bison en juin 2007.


Enclos provisoire des bisons.


Bisons d’Europe (Bison bonasus).


Un peu plus loin, un enclos lui aussi provisoire héberge les daims et les chevaux de Przewalski. Ces derniers sont passés très proche de l’extinction mais heureusement les parcs zoologiques se sont mobilisés et des réintroductions ont vite été mises en place, avec un grand succès. Autrefois, un groupe reproducteur vivait à Thoiry mais en raison des travaux, ils ont été transféré et seul un mâle est resté au parc et a été rejoins ces derniers temps par un autre mâle.


Daim (Dama dama).


Cheval de Przewalski (Equus przewalski).

Puis le visiteur se dirige vers les parkings, avant de se garer et d’entrer dans le parc zoologique qu’il visite à pied.

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Parc zoologique



Après avoir franchi l’entrée qui sert de contrôle de billet, un petit enclos construit au pied d’une tour en pierre s’offre au visiteur. Il est le lieu de vie de deux chiens de prairie (Cynomys ludovicianus), le sol laissé naturel est creusé par de nombreuses galeries, cette petite espèce de rongeur est assez rare en captivité pourtant il y a peu, elle était encore vendu dans certaines animaleries.


Enclos des Chiens de prairie.


Chien de prairie (Cynomys ludovicianus).

Ensuite, le visiteur peut s’approcher d’une petite cabane au mur vitré afin d’observer l’installation intérieur des ouistitis de Geoffroy (Callithrix geoffroyi), des tamarins empereurs (Saguinus imperator subgrisescens) et des touracos à joues blanches (Tauraco leucotis). Ces trois espèces ont aussi accès à une petite volière extérieure lorsque le temps le permet. Des cohabitations du genre (Oiseaux et primates) sont rarement vus dans les parcs animaliers et celle-ci semble bien se passer.


Ouistiti de Geoffroy (Callithrix geoffroyi).


Touraco à joues blanches (Tauraco leucotis).

C’est à cet endroit que l’on peut rejoindre la zone européenne sur la quelle je reviendrais en fin de compte rendu.
Le visiteur peut prendre le chemin sur sa droite qui est assez pentu, il décent alors en direction du cœur du parc zoologique au milieu d’arbres centenaires : Chênes, cèdres … A la fin de la descente, on se trouve nez à nez avec l’un des petits carnivores les plus présent en captivité : Le panda roux (Ailurus fulgens fulgens) aussi appelé petit panda. Un couple vit au parc dans un enclos agrémenté de structures d’escalade et de nombreuses petites cabanes, un grand saule pleureur a aussi été planté au centre de l’enclos. En novembre 2007, deux petits sont venus au monde pour le plus grand bonheur des visiteurs, ils ont désormais bien grandi et joue de nombreuses heures ensemble.


Enclos des Pandas roux.


Panda roux (Ailurus fulgens fulgens).

Dernière cet enclos, un petit chemin pentu invite le visiteur à avancer dans un couloir quelque peu sombre, l’installation intérieure des loutres naines d’Asie (Aonyx cinerea) est ici visible mais aussi la cuisine de ce bâtiment. Un petit terrarium héberge des rats des moissons (Micromys minutus).
Le visiteur regagne ensuite l’air libre et contourne l’enclos des loutres, celui-ci est entouré de baies vitrées, certaines de ces dernières permettent d’observer les acrobaties aquatiques de ces nageuses malgré la saleté de l’eau, trois loutrons sont nés en décembre 2007.


Rat des moissons (Micromys minutus).


Enclos des loutres naines d’Asie.


Loutre naine (Aonyx cinerea).

En face de ces deux enclos, le visiteur peut voir deux loups d’Europe (Canis lupus lupus) sûrement en isolement.


Point de vue sur l’enclos des loups.


Loup d’Europe (Canis lupus lupus)

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Un peu plus à droite, il peut avancer dans un étroit chemin pour pouvoir observer deux félins du parc, des servals (Leptailurus serval) à gauche et des panthères de Chine (Panthera pardus japonensis) à droite.


Point de vue sur les enclos des félins.

Un petit groupe reproducteur de servals vit dans une belle installation entourée de quelques vitres, facilement reconnaissable à sa silhouette fine et à ses grandes oreilles, le serval est assez courant en captivité et rare sont les parcs qui ne parviennent pas à les faire se reproduire.


Enclos des servals.



Servals (Leptailurus serval).

L’enclos en face héberge une espèce beaucoup plus volumineuse et surtout beaucoup plus rare, seul trois parcs en présentent en France. Une femelle était arrivé du Jardin des plantes avant d’être rejoins par un mâle, elle est malheureusement morte depuis et d’autres individus sont arrivés de zoos allemands, la reproduction a été obtenu en 2006, le couple vit actuellement accompagné de leur dernier fils, né en juin 2006, dans un enclos bien aménagé et agrémenté de rochers et de nombreuses cachette pour permettre aux panthères de se soustraire à la vue du public.


Enclos des panthères de Chine.




Panthère de Chine (Panthera pardus japonensis).

Le sens de la visite amène le visiteur aux abords du labyrinthe, il peut ensuite tourné à gauche et entrer dans une vielle volière de contact appelé « volière exotique ». Des ibis sacrés (Threskiornis aethiopica), des grands cormorans (Phalacrocorax carbo) et une multitude d’oiseaux y vivent.


Vue de la volière.


Grand cormoran (Phalacrocorax carbo).


Ibis sacré (Threskiornis aethiopica).

Lorsqu’il se dirige vers le vivarium, le visiteur passe à proximité du grand labyrinthe.


Labyrinthe.

Il arrive ensuite au vivarium qui est en réalité un couloir qui longe cinq terrariums, deux grands et trois plus petits.


Vivarium.

Le premier terrarium, juste en face de l’entrée héberge l’espère phare du complexe ; le dragon de Komodo (Varanus komodoensis), Thoiry est le premier parc français à avoir accueilli cette espèce en France et il est toujours le seul à la présenter. Deux jeunes individus sont arrivés après le départ des deux adultes pour le zoo de Londres. Ils disposent d’un enclos extérieur herbeux pour les beaux jours et d’un petit enclos intérieur ou ils restent le plus souvent.


Terrarium intérieur des varans.


Enclos extérieur des varans.



Varans de Komodo (Varanus komodoensis).

Le terrarium suivant héberge une tortue à carapace molle (Apalone ferox) et des pythons réticulés (Python reticulatus).


Aquaterrarium des pythons et de la tortue


Tortue molle (Apalone ferox).

« L’enclos » suivant héberge un couple de crocodile marin blanc (Crocodylus porosus), Thoiry a pu obtenir des individus avec cette rarissime mutation de couleur.


Aquaterrarium des crocodiles marins.



Crocodile marin (Crocodylus porosus).

Le dernier terrarium héberge deux pythons molures (Python molurus) dont un albinos.


Terrarium des pythons.


Pythons molures (Python molurus).

A noter que le parc héberge aussi des tortues radiées de Madagascar (Geochelone radiata) dans un petit terrarium à côté de celui des varans de Komodo.

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En sortant du vivarium, le visiteur peut voir l’enclos extérieur des varans avant de rentrer dans une sorte de zone australienne. Depuis un poste d’observation vitrée, il peut observer deux enclos, sur la gauche un groupe de wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus) vit dans un grand enclos herbeux et a la possibilité de venir sur le chemin où passe les visiteurs.


Enclos des wallabies.


Wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus).

A droite du chemin, on peut observer des émeus (Dromaius novaehollandiae), espèce très courante en captivité et qui s’acclimate très bien aussi, des kangouroux roux (Macropus rufus) sont présentés en leur compagnie, ces grands marsupiaux à l’épaisse queue qui leur sert de balancier peuvent faire des saut de plusieurs mètres, il leur faut donc un vaste enclos. L’enclos de Thoiry est de taille moyenne et sableux.


Enclos des émeus et des kangouroux.


Emeu (Dromaius novaehollandiae).


Kangourou roux (Macropus rufus).

Après être sorti de cet enclos de semi contact, le visiteur se trouve devant deux enclos de taille similaire. Le premier héberge un casoar à casque (Casuarsius casuarsius), cette espèce de ratite aux couleurs vives sur son cou et de plus en plus commune en captivité mais la reproduction reste un fait rare. Un mâle vit dans un petit enclos forestier et semble assez stéréotypé.


Enclos du Casoar.


Casoar à casque (Casuarsius casuarsius).

Le second enclos héberge un couple de grues couronnées grises (Balearica regulorum) et un mâle grue couronnée d’Afrique de l’est (Balearica regulorum gibbericeps), les grues sont très couramment présenté en captivité, dans les plaines africaines ou avec d’autre oiseaux semi aquatique comme le pélican mais rare sont les parcs qui maîtrise la reproduction.


Enclos des grues couronnées.

Le visiteur doit ensuite parcourir au moins 500 m avant de revoir un enclos, il se dirige vers la plus haute partie du parc. Il arrive à un enclos forestier qu’il peut observer depuis deux points d’observation en hauteur, trois Bongos des montagnes (Tragelaphus eurycerus isaaci) vivent au parc, le bongo des montagnes ou bongo de l’Est est la seule sous espèce pure de Bongo. Le parc de Thoiry est fier d’être l’un des seuls parcs français à présenter cette superbe espèce. Les trois mâles cohabitent avec deux zèbres communs (Equus burchellii), cette espèce se trouve très rarement en captivité et surtout en France, Thoiry et le seul parc avec le zoo de Lille à la présenter sur le sol français, on lui préfère souvent le zèbre de Grévy (Equus grevyi) qui est beaucoup plus rare.


Enclos des bongos et des zèbres.


Zèbre commun (Equus burchelli).


Bongo des montagnes (Tragelaphus eurycerus isaaci)

Le visiteur arrive à l’enclos de l’une des espèces phares du zoo, il va pouvoir pénétrer dans un tunnel de verre afin d’observer ces animaux le plus près possible et parfois même d’en dessous. Il s’agit bien évidement bien évidement des lion d’Afrique (Panthera leo). Thoiry est très fier d’être le parc qui possède le plus d’individus de cette espèce en France. Le lion est l’espèce de grand félin la plus courante en captivité, elle est facile à acclimater si on lui offre suffisamment d’espace et quelques plateformes pour leur permettre de faire la sieste. Trois groupes reproducteurs sont présents à Thoiry, deux petits groupes sortent alternativement dans la réserve africaine alors qu’un grand groupe de neuf lions est présent dans le parc à pied. C’est un grand lion à la crinière imposante qui doit veiller sur ses huit lionnes. Ils disposent d’un très vaste enclos herbeux et ombragé grâce aux nombreux arbres plantés dans et autour de l’enclos.



Enclos des lions.



Lions d’Afirque (Panthera leo).

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Après être repassé devant l’enclos des bongos et des zèbres, le visiteur peut prendre le chemin sur sa droite. Tout en longeant leur vaste enclos forestier, le visiteur peut observer des oryx d’Arabie (Oryx leucoryx), Thoiry possède le seul groupe reproducteur de cette espèce avec le zoo du Lunaret (Montpellier). Cette espèce est très menacé à l’état naturel et des programmes de réintroduction ont déjà été réalisé.


Oryx d’Arabie (Oryx leucoryx).

Un peu plus bas, le visiteur peut observer une grande plaine asiatique, c’est en réalité un grand enclos sableux plutôt dénudé, il est le lieu de vie d’un petit groupe reproducteur de nilgauts (Boselaphus tragocamelus) qui cohabite avec un important groupe d’antilopes cervicapres (Antilopa cervicapra), le plus important de France avec ces 23 individus.


Antilopes cervicapres (Antilopa cervicapra).

En redescendant vers la zone des primates, le visiteur peut voir l’intérieur du bâtiment des muntjacs de Chine (Muntiacus reevesi), il y a aussi à cette endroit un point de vue sur leur enclos traversé par un cours d’eau. Cette petite espèce de cervidé est très peureuse est rare sont les moments où l’on parviens à l’observer.


Enclos des muntjacs.

En face de la grande aire de jeux, un étang artificiel est des îles ont été créé pour hébergée de nombreuses espèces de primates, principalement des lémuriens. Malheureusement, lors de ma visite du 20 février, les îles à singes était tous en rénovation, non seulement les singes présents sur les îles étaient dans leur bâtiment intérieur visible par des baies vitrées, et le plus grand groupe au monde de macaque de Tonkean (Macaca tonkeana), de 73 individus et le couple de gaurs (Bos gauros) qui ont des enclos de l’autre côté des îles étaient invisible. Il me manque alors ces deux espèces pour que mon compte rendu soit complet mais j’y retournerais puisque j’ai une entrée gratuite.

La première île est vaste et elle est agrémentée par de nombreuses structures d’escalade, elle est occupée par deux mâles gibbon lar hybride (Hylobaetes lar) qui ont aussi accès à un une petite installation intérieures sous le snack saisonniers du parc.


Île des gibbons en travaux.


Gibbon lar (Hylobaetes lar)

Les deux autres îles sont destinées à la présentation d’espèce de lémuriens certaines rares. Leurs installations intérieures sont visibles par des baies vitrées.

La première installation intérieure héberge deux couples de lémurs noirs (Lemur macaco). Cette espèce est assez rare en captivité et le parc de Thoiry et le seul avec le zoo de Pont-Scorff a présenté cette espèce en France, rare sont les parcs qui parviennent à reproduire cette espèce fragile et Thoiry y est parvenu puisque deux petits sont nés en avril 2007.


Lémurs noirs (Lemur macaco)

L’autre volière vitrée héberge un petit groupe de lémurs à front blanc (Eulemur fulvus albifrons), cette sous-espèce du lémur brun est assez courante en captivité.



Lémur à front blanc (Eulemur fulvus albifrons) ; mâle puis femelle.

A noter que ces deux espèces cohabitent sur une seul est même île ce qui reste assez rare pour ce genre de petits lémuriens.


Île des lémurs noirs et des lémurs à front blanc en travaux.

L’autre île héberge un grand nombre de maki catta (Lemur catta) et le seul lémur à front rouge (Eulemur fulvus rufus) présent en captivité en France, la zone pour accéder à leur loge intérieur étant en travaux, je n’ai aucune photo à vous proposez, je suis vraiment désolé.

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Le visiteur peut alors s’enfoncer dans le chemin menant à la zone des carnivores en longeant la mini ferme qui se trouve sur le côté droit mais aussi la « plaine sud américaine » hébergeant des nandous communs (Rhea americana), des maras (Dolichotis patagonum) et des guanacos (Lama guanicoe).


Guanaco (Lama guanicoe).

Arrivé dans la zone des carnivores, le visiteur à la possibilité de monter sur une passerelle, elle offre la possibilité d’observer les fauves sans le déranger. Ce système révolutionnaire a été « inventé » à Thoiry et n’a aujourd’hui jamais était utilisé que dans un autre parc du groupe Thoiry.

Le premier enclos visible par le visiteur est celui de droite, autrefois il hébergé une partie du groupe des tigres hybrides mais depuis 2007 il abrite des guépards, deux de l’espèce nominale de guépard (Acinonyx jubatus) mais aussi deux femelles guépard d’Afrique du Sud (Acinonyx jubatus jubatus), espèce présente en nombre dans un parc du groupe Thoiry, le safari de Peaugres. Il dispose d’un très grand enclos sûrement le plus grand pour cette espèce en France. Un sac a était accroché à une corde entre deux arbres afin de vaincre l’ennui de ces animaux très sujets au stress.


Enclos des guépards.




Guépard (Acinonyx jubatus).

L’enclos sur la gauche et le lieu de vie d’un couple de panthère des neiges (Uncia uncia) aussi appelé once. Cette espèce est très menacée à l’état naturel a cause du braconnage, forte heureusement, un programme d’élevage européen a été créé pour cette espèce et nombreux sont les parcs qui hébergent cette espèces à la magnifique fourrure. Autrefois, des naissances étaient régulièrement enregistrées à Thoiry mais pas depuis plusieurs années, les panthères étaient autrefois présentées dans l’actuel enclos des panthères de Chine près de l’entrée du parc.



Panthère des neiges (Uncia uncia)

L’enclos situé au bout de la passerelle héberge deux couples de lynx de Sibérie (Lunx lynx wrangeli), cette espèce est assez courante dans les parcs français. L’enclos est de taille moyenne et est agrémenté de structures d’escalade. Malgré l’importance de la population captive rare sont les parcs qui maîtrise la reproduction de ce petit félin.


Enclos des lynx.




Lynx de Sibérie (Lynx lynx wrangeli).

Le visiteur peut alors observé l’enclos des tigres hybrides (Panthera tigris « hybride »), ce grand enclos planté d’arbres et traversait par un tunnel de verre afin que les visiteurs puissent observé de très près les tigres, ce type de présentation a elle aussi était inventé par Thoiry.


Enclos des tigres.


Entrée du tunnel de verre.

Trois tigres hybrides sont actuellement présents au parc, des femelles mais seules deux d’entres elles étaient visibles lors de ma visite, des hybrides de ce type ont beaucoup était créé dans les années 80 mais depuis plusieurs années il est interdit de les faire se reproduire pour éviter de « polluer » les souches pures. Les hybrides présents dans les parcs du groupe Thoiry sont tous des croisements entre des tigres du Bengale (Panthera tigris tigris) et des tigres de Sibérie (Panthera tigris alataica).




Tigre hybride (Panthera tigris « hybride »).

En face de ce complexe pour félins, un grand enclos forestiers est occupé par des loups gris (Canis lupus), une meute de six individus vit dans cet enclos vaste mais sans aucun endroit pour se cacher du regard du public.


Enclos des loups.


Loup gris (Canis lupus).

Le visiteur doit revenir sur ses pas, il repasse alors devant « la plaine sud-américaine », après celle-ci, il prend le chemin à droite et se trouve devant un petit enclos agrémenté d’un bassin carré à l’eau très sale, il est le lieu de vie de quatre capybaras (Hydrochaeris hydrochaeris) aussi appelé cabiai.


Enclos de cabiais.


Cabiai (Hydrochaeris hydrochaeris).

Un cabane abritait il y a peu des tamarins empereurs (Saguinus imperator) mais ils ont été transféré avec les ouistitis de Geoffroy.

Tout en regagnant la sortie le visiteur longe l’enclos occupé par des flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis), il longe ensuite un petit étang avec une île en son centre occupé par différentes espèces d’ara. En continuant, le visiteur peut observé des tamarins pinchés (Saguinus oedipus).


Enclos des tamarins.


Tamarin pinché (Saguinus oedipus).

[alexpe8]

Au niveau de l’enclos des pandas roux, le visiteur à la possibilité de se diriger vers la zone européenne, fait rare dans un zoo, cette dernière est situé à près de 1 km du cœur du parc zoologique.


Accès à la zone européenne.


Vue de la zone européenne.

Arrivé dans cette zone, le visiteur doit descendre une petite pente avant de se retrouver dans le cœur de la zone, la première volière que l’on peut voir se trouve sur la droite, elle abrite des, faucons crécerelles d’Europe (Falco tinnunculus).


Faucon crécerelle d’Europe (Falco tinnunculus). Photo de Pedro !

Sur la gauche, une volière circulaire est le lieu de vie des hiboux grand-duc (Bubo bubo).


Volière des hiboux.


Hibou grand-duc (Bubo bubo).

La volière suivante héberge quelques discrètes chouettes effraies (Tyto alba) aussi appelée chouette des clochers. Ces rapaces nocturnes dorment la plupart du temps dans la petite cabane qui leur est destiné.


Volière des chouettes.

L’installation qui suit est un grand bâtiment en bois tout en longueur avec des vitres sur la face qui donne sur le chemin, les points d’observation sont couverts ce qui donne un peu d’obscurité aux oiseaux qui y sont présentés. Dans une volière tout en longueur sont présentées des harfangs des neiges (Bubo scandiniacus), un couple est au parc de Thoiry exclusivement pour la reproduction, c’est pourquoi de grands panneaux indique aux visiteurs qu’ils doivent garder le silence. La volière voisine est occupée par des faisans d’Edwards (Lophura edwardsi), cette espèce menacée à l’état naturel dispose d’un programme européen d’élevage, et grâce aux parcs zoologiques le cheptel est entrain de grandir.


Installation des faisans et des harfangs.



Harfang des neiges (Bubo scandiniacus).


Faisan d’Edwards (Lophura edwardsi).

L’enclos suivant héberge une espèce peu commune en captivité : le renard roux (Vulpes vulpes) ce petit canidé pourtant très commun dans nos campagnes est peu présenter en captivité, en France, seul Thoiry et Pont-Scorff les présentent au public. Un mâle vit à Thoiry dans un petit enclos sans réel enrichissement.


Enclos du renard roux.

La dernière installation de cette zone est destinée à la reproduction des loutres d’Europe (Lutra lutra lutra), une sorte de passerelle surplombe les deux enclos, chaque enclos est agrémenté d’un bassin et de petits troncs de bois pour permettre aux loutres de se soustraire de la vue du public. La modernité de cette installation a porté ses fruits puisqu’une petite femelle est née le 7 juin 2007.


Enclos des loutres.



Loutre d’Europe (Lutra lutra lutra).

Le visiteur reviens alors vers le cœur du parc et le quitte des souvenirs plein la tête …

En conclusion, le parc de Thoiry qui va fêter ses 40 ans a su vieillir et adapter ses installations aux nouvelles normes et aux attentes du public. Le projet d’agrandissement de la réserve sur 40 hectares est très ambitieux et permettra de présent plus d’animaux dans de bonnes conditions. Je conseille ce parc a tout le monde qui demande tout de même une journée de visite.

[Arnaud]

Excellent compte-rendu ! Merci beaucoup !

[benoit18]

tres belle photos et très beaux compte rendu merci

[Dolphéus]

et l'enclos des macaques de tonkéan, il est passé où ?

merci pour le compte-rendu !!
Tu as eu de la chance de pouvoir voir les loutres en hiver !!!!

[isabelle]

merci pour ce compte rendu très complet