Date de la visite : 25 avril 2018
Où : Arnhem
Antoon van Hooffplein 1
6816 SH Arnhem
Accès :
Pour ceux qui voyagent en train, Arnhem est accessible depuis Bruxelles et Paris en train Thalys (THA 93xx) avec une correspondance à Schiphol Airport.
Il existe une autre possibilité un peu moins coûteuse depuis Bruxelles, avec les trains IC Bruxelles-Amsterdam (IC 92xx) avec correspondance à Breda.
Depuis Rotterdam, il est possible de rejoindre Arnhem avec une correspondance à Utrecht. Le réseau des chemins de fer néerlandais (NS) est relativement bien desservi avec des cadences de 15 à 20 minutes sur chaque ligne. Rater une correspondance n’est donc pas problématique.
Enfin, pour ceux qui visitent les zoos allemands et qui voudraient faire un crochet par les Pays-Bas, il est possible de se rendre à Arnhem depuis Duisbourg, Düsseldorf aéroport et Düsseldorf H.
Pour terminer, le zoo est accessible en trolleybus au départ de la gare d’Arnhem (Ligne 3, le zoo est le terminus) tous les quart d’heure au prix de 2€.
Prix adulte 2018 : 22€50
website : www.burgerszoo.nl
Chiffres :
ouverture : 13/03/1913
ha : 45
Nombre de visiteur par an : 1.5 millions
EEP : 35 espèces
ESB : 30 espèces
Il s’agit de ma première visite au Burgers Zoo. Je connaissais ce parc par sa réputation d’être un des plus beaux parcs animaliers des Pays-Bas, notamment pour sa grande serre “Bush”, sa Mangrove ainsi que son Safari. J’ai un peu découvert le parc sur place. La première chose qui m’a frappé, c’est de remarquer que le parc joue surtout la carte de ses grosses infrastructures couvertes et récentes dans sa communication, sachant que le zoo existe depuis plus d’un siècle maintenant. Par contre, il ne parle pas trop des anciennes zones qui correspondent au zoo originel, ou du moins, il ne met en avant que la faune sans le contexte.
Je vais essayer de détailler point par point ma visite, du début à sa fin. Je m’excuse déjà pour les quelques photos ratées ou pas très esthétiques. Si vous désirez visiter le Burgers Zoo, il vous faudra bien une journée, à condition de prendre son temps dans les serres. Je suis arrivé au parc vers 13h et parti vers 18h à la fermeture. C’était un peu juste et j’aime prendre mon temps devant les animaux. Les adeptes des visites express ou ciblées auront besoin de moins de temps.
Entrée du zoo :

Une fois l’entrée passée, le premier enclos à droite (face à la boutique souvenir) est le territoire des manchots du cap. L’enclos est de taille moyenne, avec 3 bassins sur différents niveaux reliés par des cascades. Le groupe de manchots est assez important et vit sur un terrain rocailleux et végétalisé. L’enclos est assez classique dans sa conception avec des abris typiques pour leur nids et aussi assez bien de relief. En fin de journée, il semble que les manchots ont l’habitude de profiter des derniers rayons de soleil sur le niveau le plus haut de l’enclos.
Enclos des manchot du cap :


On entre ensuite dans une des deux zones nommées Park, qui correspondent donc aux parties les plus anciennes du zoo. L’endroit est boisé et offre une promenade agréable. Mais ce sentiment est vite assombri par les vieilles infrastructures d’un autre temps.
Le premier enclos à gauche est celui des 2 éléphants d’Asie. Il s’agit de deux femelles nées dans les années 60. Une des deux vit au parc depuis de nombreuses années et la deuxième a été confisquée à un cirque en 2007. L’enclos m’a semblé de taille assez petite pour des éléphants et dans un style que l’on voit un peu partout pour ce genre d’animaux. L’enclos continue en fait derrière le bâtiment de nuit, mais le plan donne l’impression que la route qui passe de l’autre côté de l’enclos ne permet pas de voir les éléphants. Le bâtiment de nuit qui peut accueillir 4 éléphants n’est pas accessible au public et il ne semble pas très grand. Le parc explique qu’il lui est impossible dans cette zone d’accueillir un groupe reproducteur avec un mâle dans un enclos qui répondrait aux besoins d’un tel groupe. Il préfère donc accueillir des femelles trop vieilles ou trop jeunes pour se reproduire. Les deux places “vacantes” sont donc à disposition du programme EEP de l’espèce en cas de besoin.
Enclos des éléphants d’Asie :

Bâtiment de nuit des éléphants d’Asie :

Eléphants d’Asie :

J’ai ensuite fait le tour d’une zone circulaire en béton imitation fausse roche, dont les premières parties sont complètement à l’abandon. Des panneaux colorés s’y succède et font la publicité pour les autres secteurs récents du parc : Rimba, Mangrove, Bush, Desert… L’état général est si délabré que j’ai zappé l’enclos des céphalophes bleus (je l’ai remarqué en quittant le parc). L’infrastructure en question est une sorte de bâtiment central bardé de faux rocher et entouré d’enclos. Après les céphalophes, suivent donc au moins trois enclos abandonnés (occupés auparavant par les hippopotames nains et tapirs terrestres), les lémuriens, les phacochères et on retombe ensuite sur l’enclos des céphalophes.
Enclos des Céphalophes bleus (je n’y ai vu aucun individus) :

Enclos abandonnés :


Les lémuriens possèdent un enclos extérieur légèrement courbé et très végétalisé, séparé du public par des baies vitrées sauf au milieu, où un plan d’eau nous sépare des animaux, évitant le côté “tout sous vitre”. De part et d’autre de l’enclos se trouvent des loges intérieurs accessibles au public via un couloir. Les loges sont agrémentées de structures en tronc. Les lémuriens se trouvaient dans la deuxième loge. On y trouve un groupe de Makis Catta et un (ou plus?) lémur noir mâle (eulemur macaco).
Enclos extérieur des Makis Catta et Lémur noir :


Premier enclos intérieur des lémuriens :

Entrée visiteur et deuxième enclos intérieur des lémuriens :


Le dernier enclos est l’habitat des phacochères, mitoyen de l’enclos des céphalophes bleus.


En face, se situe l’enclos des suricates dont le centre légèrement surélevé permet une vision presque en vis à vis avec les animaux. Le bâtiment moderne en arrière plan est un des restaurants du parc, le Park Restaurant. On y trouve des sandwichs, Burgers, frites et des croquettes de viande très bon marché.

L’enclos des Bongos est dans le même style que les précédents. Un vieux muret entour un enclos assez classique pour l’espèce : bouquet de bambous, murs de rondins, un gros tas de branchages disgracieux… Je n’ai aperçu qu’un seul individus dans l’enclos.




Suis un enclos dont deux bassins reliés par une faible pente occupent la plus grande surface. Des phoques annelés (Pusa Hispida) y vivent et ont comme voisin un groupe de coatis (nasua nasua) dont l’enclos est juste derrière. Je dois avouer qu'à mon premier coup d’oeil, j’ai cru que l’enclos des phoques était aussi un enclos abandonné.



Enclos des coatis :

J’imagine qu’un grand projet va probablement prendre place dans cette première zone du parc. Dans le cas contraire, une rénovation s’impose.
On arrive ensuite au Park restaurant et sur une plaine de jeux. Juste après, deux enclos un peu plus neuf et mieux aménagés prennent place.
Le premier concerne une panthère du Sri Lanka. L’enclos est une sorte de volière intégrée dans un bois et très bien végétalisée offrant à l’animal de multiples cachettes. La zone de nuit se situe derrière un massif en pierre assez typique mais mieux réussi que ce que j’ai pu voir jusqu’à maintenant.



L’enclos suivant est celui des chacals dorés. Les animaux étaient assez actif probablement dû à une activité des soigneurs dans les loges de nuits. L’enclos est dans la même veine que le précédent avec tout de fois un substrat au sol et des aménagements qui semblent avoir été adapté à l’espèce.


Le dernier enclos de cette zone est celui des rennes des forêts. Un enclos tout ce qu’il y a de plus banal et pas très esthétique. Sur la gauche du bâtiment de la première photo il y a un pré-enclos où la plupart des rennes se trouvaient. Celui-ci était ouvert et sert probablement dans le cas où il faut isoler des individus.


Voici ce qui clôture la partie Park située à l’entrée. J’avoue qu’à sa sortie et en me dirigeant vers la Rimba, je me suis un peu demandé où j’étais tombé et si je ne m’étais pas fait flouer par une bonne campagne marketing. L’ombre des arbres, le ciel gris et les vieux murs couverts de mousse ont certainement alourdi le début de ma visite, mais le style très vieux et non entretenu de cette zone m’est resté en travers de la gorge.
La Rimba a été inaugurée en 2008, probablement sur d’anciens vestiges du zoo pour tout ce qui ressemble à un rocher. La thématique de la zone est l’Asie du sud-est et les espèces qui y sont présentées sont très intéressantes. La Rimba est constituée d’un chemin serpentant entre divers enclos, dont une partie sous le gros rocher qui me semble contenir l’abris de nuit des tigres.
Le premier enclos est celui des ours malais et des bingturongs. J’ai trouvé l’espace assez grand pour les 3 ours qui y vivent et il semble y avoir plein de recoins où y cacher de la nourriture pour les occuper. Je n’ai par contre pas vu de bingturongs. La température n’étant pas exceptionnelle le jour de ma visite (à peine 15 degré) peut-être ne sont-ils pas sorti ce jour là. Il y a dans l’enclos de nombreux arbres ainsi que divers troncs qui constituent tout un réseau aérien. Mais, certains arbres sont équipés d’éléments électriques qui obligent les ours malais (pourtant de bons grimpeurs) à rester au sol, certainement dans le but de tenir à distance les deux espèces. Les “structures” accessibles aux ours ne sont d’ailleurs pas reliées au réseau de branches qui communiquent avec le bâtiment de nuit des bingturongs.
Enclos des ours malais et bingturons :
La porte à gauche sur la photo, le long de l’enclos, donne accès aux loges de nuit des ours malais. (il n’est pas possible de voir les loges des bingturongs)

Sur cette photo, la structure avec les arbres plus clairs est accessible aux ours :


Enclos de nuit des ours malais :

Ours Malais :


On arrive ensuite dans un enclos que j’ai trouvé très intéressant. Une plaine asiatique en presqu’île bordée d’eau où cohabitent Siamangs (hylobates syndactylus), macaques à queue de cochon des îles de la Sonde (macaca nemestrina), muntjacs de Reeves, cerfs cochons, cerfs d’Eld et des bantengs. Il y avait assez bien d’animation dans l’enclos, un macaque courait après les bantengs qui en même temps dispersaient les cerfs. Les siamangs dormaient dans un arbre.
L’enclos est assez simple, boisé, avec quelques troncs pour les singes. Une sorte de kiosque bâti autour d’un arbre qui semble être le lieu de prédilection des siamangs est relié aux autres arbres de la plaine par de simples cordes, évitant d’alourdir le lieux avec des structures un peu disgracieuses. Certaines zones (bosquets, groupe d’arbres) sont inaccessible aux animaux, protégées par des clôtures pas très sexy.
Kiosque avec siamangs et bantengs :

Muntjac de Reeves :

Cerfs cochon :


Cerfs d’Eld :

Cerfs d’Eld et cerfs cochon :

Cerf d’Eld et macaque à queue de cochon :

Bantengs :


Depuis la plaine, il est possible de voir les tigres dont l’enclos est mitoyen, séparé toutefois par un fossé et une haute clôture. Cette proximité joue certainement un rôle dans l’instinct de prédation des fauves car ces derniers regardaient avec intérêt les courses poursuites entre cerfs et bantengs.

Le chemin qui longe la plaine s’enfonce ensuite sous le gros rocher. On y trouve 3 vivariums d’assez grande taille. Les deux premiers abritent des varans malais.
Enclos des varans malais (le premier en entretien) :


Varan malais

Le dernier vivarium abrite deux pythons réticulé.

Le tunnel est d’assez grande taille et je m’attendais à y voir plus d’animaux. C’est dommage car on aurait pu y développer un espace pour les petites espèces nocturnes (couscous, lori lent, chevrotain, tarsier…)
En sortant, le chemin vire à gauche et on pénètre dans un tunnel en bois, point d'observation de la volière des gibbons à joues jaunes (nomascus gabriellae), non visible lors de mon passage et semnopithèques obscure (Trachypithecus obscurus). La volière est très végétalisée et truffée de structures grimpantes faites d’arbres morts qui donnent un rendu naturel et de cordages. L’espace est de bonne taille mais le fait qu'il s’agit d’une volière donne une impression d’écrasement. Les singes ont accès à leurs loges de nuit via un tunnel grillagé.
Volière des gibbons et semnopithèque



Un petit espace est aménagé et permet aux singes de se tenir sur des branches dans un espace fermé et vitré tout près des visiteurs.

Semnopithèque obscure

Le dernier enclos de cette zone est celui des tigres de sumatra. Ils sont plutôt bien loti dans un très grand espace bien végétalisé avec du relief. Les visiteurs sont aussi gâtés avec une vision directe en hauteur, là où l’enclos s’enfonce en fossé vers un point d’eau et un parcours bordé de baies vitrées qui entre dans l’enclos. Comme dans l’enclos précédent un espace vitré, ici une sorte de petit caverne, permet une proximité le long de la vitre avec le public.





Tigre de sumatra (arrière plan : plaine asiatique avec loge de nuit d’une des espèces de singe)

Par rapport à la première zone, la Rimba est nettement mieux. Mais pour être objectif, il n’y a pas de quoi être subjugué. J’ai aimé les espèces choisies dans cette zone, mais j’ai trouvé que le projet dans son ensemble restait fort traditionnel. Le fait que les enclos étaient assez bien végétalisés constitue un plus, mais dans l’ensemble, cette partie reste très banal. Je ne sais l’expliquer mais je ressens comme un sentiment de trop peux. Malgré la végétation luxuriante le long des allées, le dépaysement n’est pas là. Dans cet espace, le parc communique sur les problèmes écologiques qui s'abattent sur cette région du monde, avec un accent mis sur la campagne EAZA - IUCN/SSC Southeast Asia de 2012.
J’emprunte ensuite un chemin courbe et descendant vers la première grande serre que je vais visiter au Burgers Zoo : Desert. L’entrée est très sobre et discrète…

D’une superficie de 7500m², cette partie à pour thème le désert de Sonora en Amérique du nord. Je suis étonné de la chaleur plutôt fraîche, mais un peu plus loin, j’apprends sur un panneau qu’afin de respecter les saisons, la température est volontairement basse en cette période de l’année afin que les animaux profitent d’un climat identique à celui de cette région du monde, les déserts étant plus frais en hivers. Il y règne beaucoup de béton et une forte odeur, certainement due à la présence des mouflons et des pécaris.



A gauche ou à droite? c’est la question que je n’ai pas arrêté de me demander cette journée. Aucun sens de visite n’est proposé au visiteur. Ce qui est problématique car on risque de louper quelques recoins intéressants où de se taper des aller-retours inutiles. Après avoir jeté un coup d’oeil sur le plan, il me semble logique d’aller à gauche.
Le premier enclos est celui des lynx roux (non visible lors de mon passage). L’enclos est dans la même veine que la serre mais avec un teinte plus rougeâtre. La séparation avec le public est faite de fils métalliques tendus. J’aime assez ce système que je trouve esthétique et qui permet une séparation autre que la vitre. Mais vu le danger de se faire mordre, il n’est évidemment pas possible de se tenir à une distance idéale si l’on veut scruter l’enclos. Il existe aussi une petite fenêtre étroite sur le flanc de l’enclos avec une vision un peu plus plongeante.


Vient ensuite un premier point de vue sur l’enclos des mouflons canadiens, un enclos tout en béton style rocher, comme tout ce qui ressemble à un rocher dans cette serre, avec assez bien de dénivelé. On sent que l’on a essayé de concevoir quelque chose pour des animaux de la montagne.


On contourne ensuite l’enclos et l’on se retrouve derrière le côté haut de l’enclos où deux longues ouvertures offrent un beau point de vue sur l’enclos et la serre.




La visite continue dans un tunnel sombre ou un vivarium type nocturama abrite une espèce dont j’ignorais complètement l'existence : le bassaris rusé. L’enclos est rocailleux avec un fond en rocher où les animaux peuvent grimper aisément. Il y a aussi beaucoup de branchages. L’enclos est de bonne taille car il comporte deux grandes baies vitrées.
Enclos des bassaris, première baie vitrée (photo de mauvaise qualité)


Bassaris rusé

Après ce bref passage dans le noir, on arrive à l’avant de l’enclos des mouflons. Un chemin mène à un point de restauration.
Enclos des mouflons du Canada

Mouflons du Canada

A ce moment précis, la visite n’est pas finie, mais je n’ai toujours pas vu des panneaux qui permettent d’identifier les espèces animales présentes en liberté dans la serre. C’est vers la fin de mon parcours que j’ai enfin croisé ces panneaux. Un passage souterrain relie le Desert au Bush avec sur le plan une flèche dans le sens opposé. Il semble donc que je sois entré par la sortie… Il faut donc passer d’abord dans le Bush et ensuite venir dans le Desert. Ajouter un peu plus de ces panneaux dans la serre et aux entrées aurait été plus intéressant. J’aurais aimé savoir ce que je dois chercher comme espèce dans la serre.
Liste des espèces présentes dans la serre en vol libre :
Urubu à tête rouge

Tourterelle à ailes blanches

Colin écaillé

Mais aussi Colin de Gambel, Roselin du Mexique, Cardinal rouge, Évêque de Brisson, Passerin nonpareil, Chardonneret gris, Cardinal Jaune et Tourterelle de Socorro.
Je continue donc à m’aventurer au hasard, apercevant de temps à autre une espèce d’oiseaux où l'autre, sans ne pas trop savoir ce que j’arrive à prendre en photo. Après être passé non loin de ma sortie-entrée, j’arrive à nouveau dans un tunnel rocheux. Il ne faut pas se louper car sur la droite il y a un accès vers une volière de petite taille. On y entre et sort par la même porte (languettes en plastique translucide) et il n’y a comme toujours aucune indication de sens de la visite. Il m’a semblé observé une tourterelle de Socorro ainsi que des roselins du mexique. Aucune information sur les habitants de cette serre. Il faut soit faire comme moi, et attendre de passer devant les panneaux pour savoir où venir du Bush, étudier les panneaux et se souvenir du bon nom quand on croise les individus concernés…
Petite volière dans le Desert

Pigeon de Socorro (?)

Roselins du Mexique (??)


La visite continue dans le tunnel où 3 vivariums se succèdent. Le premier abrite des Monstre de Gila.

Le deuxième des souris des cactus (non visible, les soigneurs ajoutant du sable dans l’enclos)

Et le troisième des bassaris rusé.

C’est en quittant ce tunnel que j’arrive, un peu plus loin aux fameux panneaux qui permettent d'identifier les espèces, juste avant une volière tout en longueur habité par les grands géocoucous et les chevêches des terriers.


Chevêche des terriers

Le chemin continue et contourne le dernier enclos important de cette zone : celui des pécaris à collier. L’enclos est sablonneux et pas énorme.

Pécaris à collier

Une partie de l’enclos est visible depuis le dernier tunnel rocheux à travers des trous dans la roche...

… mais également à travers les baies vitrées du dernier vivarium qui abrite des crotales (crotalus ruber)

Mon entrain est retombé après cette visite. J’ai eu l’impression d'évoluer dans l'enclos des damans au zoo de Rotterdam, mais 10 fois plus grand et avec des plantes du désert. La signalétique fait défaut. Les renseignements sont difficiles à trouver et une serre si grande devrait avoir au minimum son propre plan avec les différents points forts qui y sont indiqués. Jusqu’au dernier moment, j’ai cru que j’allais devoir rebrousser chemin pour espérer trouver les pécaris, sans pouvoir deviner qu’ils se trouvaient à la fin de mon parcours. La végétation désertique a comme inconvénient que la structure de la serre est fort apparente. Elle n’est pas forcément inesthétique, mais certains endroits sont très disgracieux. D’avis personnel, j’estime que la partie restauration n’a pas trop sa place dans la serre et le bâtiment stylé du restaurant fait un peu parc d’attraction.
(à suivre)