Il est temps de commencer les comptes-rendus de mes visites de notre zootour aux Pays-Bas, qui a vu une halte au Parc Merveilleux de Bettembourg, sur la frontière franco-luxembourgeoise. Sur une surface de 25 hectares, il ne s'agit pas seulement d'un parc animalier puisqu'il propose quelques attractions pour les enfants, de grandes aires de jeux et des présentations de petites maisons et autres décorations sur la thématique des contes de fée. Le prix d'entrée est très abordable, 10 euros pour un adulte, avec de nombreuses réductions pour enfants et séniors, entre autres. Les attractions coûtent un euro en plus. La fréquentation tourne autour des 220 000 visiteurs par an, ce qui est très bien par rapport à la collection présentée qui ne comporte pas de "gros" animaux ni d'espèces vraiment emblématiques. C'est également beaucoup pour un parc qui n'est pas actif sur les réseaux sociaux et qui ouvre seulement sur une période limitée de l'année. Il faut le préciser tout de suite, le parc Merveilleux l'est peut-être pour les enfants, mais pour quelqu'un attentif aux conditions de vie des animaux, ce terme est exagéré. Et on le voit dès le début de la visite.
En effet, celle-ci débute par une série de volières qui semblent anciennes. Elles sont vraiment basses et plus ou moins dénuées de végétation. La première est occupée par des gris du Gabon (Psittacus erithacus erithacus)
Une volière plus végétalisée et plus haute présente des grands-ducs africains (Bubo africanus)
Une autre installation basse est très inadaptée pour les deux espèces qui l'occupe. En effet, elle accueille des makis bruns (Eulemur fulvus) et des lémurs à front blanc (Eulemur albifrons)
Une volière dans le même style que celle des grands-ducs, donc un tout petit mieux que celle des deux espèces précédentes, mais qui reste totalement dépassée, héberge des varis noirs et blancs (Varecia variegata)
Des pénélopes à gorge bleue (Pipile cumanensis) occupent l'installation la plus étroite de la rangée
La dernière volière, la plus vaste mais totalement artificielle, héberge des varis roux (Varecia rubra)
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Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
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- Panda21
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
C'est dingue on te reconnait rien qu'à tes photos.
Je précise que c'est 1/3 de la population.
Franchement je vois pas l'intérêt de ce parc, peu de collection, mélange parc de loisirs/zoos avec de mauvaises conditions. Autant le fermer, si des luxembourgeois veulent voir des animaux il y a Amnéville, les zoos belges et les zoos allemands.
220 000 visiteurs par an
Je précise que c'est 1/3 de la population.
Franchement je vois pas l'intérêt de ce parc, peu de collection, mélange parc de loisirs/zoos avec de mauvaises conditions. Autant le fermer, si des luxembourgeois veulent voir des animaux il y a Amnéville, les zoos belges et les zoos allemands.
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Thibaut - Messages: 2008
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
Il est temps de pénétrer dans la serre malgache. de taille modeste elle est cependant joliment aménagée et très agréable. Cependant, j'ai regretté le relatif manque de vie animale en contact direct. Uniquement de l'ordre des oiseaux, j'ai noté les espèces suivantes: Ombrette africaine (Scopus umbretta), Sarcelle de Bernier (Anas bernieri), Foudi de Madagascar (Foudia madagascariensis), Pigeon de Madagascar (Nesoenas picturatus) et Perroquet Vasa (Coracopsis vasa)
La serre est agrémentée de divers terrariums présentant des grenouilles tomates (Dyscophus guineti), des boas de Dumeril (Acrantophis dumerili), des blattes géantes (Gromphadorrhina portentosa), des escargots géants (Gromphadorrhina portentosa), des geckos diurnes (Phelsuma madagascariensis), des caméléons panthères (Furcifer pardalis)
Au premier étage de la serre, un terrarium ouvert est occupé par des tortues radiées (Geochelone radiata)
La partie la plus intéressante en ce qui me concerne se situe dans un couloir plongé dans la pénombre avec un terrarium présentant des petits tenrecs (Echinops
telfairi)
Ce nocturama présente également des roussettes d'Egypte (Rousettus aegyptiacus) dans une installations représentant vaguement une grotte
En sortant de la serre, une dernière espèce malgache est présentée,à savoir des makis cattas (Lemur catta) dans une autre volière très artificielle mais de volume plus importante que leurs congénères lémuriens. L'enclos est traversé par une passerelle, rajoutez donc plus de deux fois la surface vue sur la photo
La serre est agrémentée de divers terrariums présentant des grenouilles tomates (Dyscophus guineti), des boas de Dumeril (Acrantophis dumerili), des blattes géantes (Gromphadorrhina portentosa), des escargots géants (Gromphadorrhina portentosa), des geckos diurnes (Phelsuma madagascariensis), des caméléons panthères (Furcifer pardalis)
Au premier étage de la serre, un terrarium ouvert est occupé par des tortues radiées (Geochelone radiata)
La partie la plus intéressante en ce qui me concerne se situe dans un couloir plongé dans la pénombre avec un terrarium présentant des petits tenrecs (Echinops
telfairi)
Ce nocturama présente également des roussettes d'Egypte (Rousettus aegyptiacus) dans une installations représentant vaguement une grotte
En sortant de la serre, une dernière espèce malgache est présentée,à savoir des makis cattas (Lemur catta) dans une autre volière très artificielle mais de volume plus importante que leurs congénères lémuriens. L'enclos est traversé par une passerelle, rajoutez donc plus de deux fois la surface vue sur la photo
Modifié en dernier par Panda21 le Jeudi 05 Octobre 2017 16:40, modifié 1 fois.
- Panda21
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
Thibaut a écrit:C'est dingue on te reconnait rien qu'à tes photos.220 000 visiteurs par an
Je précise que c'est 1/3 de la population.
Franchement je vois pas l'intérêt de ce parc, peu de collection, mélange parc de loisirs/zoos avec de mauvaises conditions. Autant le fermer, si des luxembourgeois veulent voir des animaux il y a Amnéville, les zoos belges et les zoos allemands.
Attends çà commence mal mais tout n'est pas à jeter dans ce parc, il y aura de bonnes choses quand même, comme cette serre malgache
- Panda21
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
Il n'y a plus de Lophophore resplendissant ni de grand hocco à l'entrée ?
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nico - Messages: 3821
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
Tu sais depuis combien de temps existe cette serre ?
-
Thibaut - Messages: 2008
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
Thibaut a écrit:Tu sais depuis combien de temps existe cette serre ?
2006 il me semble.
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nico - Messages: 3821
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
Un point de vue surélevé nous permet d'avoir un point de vue sur un enclos assez joli, avec un point d'eau artificiel mais pas mal de végétation, où les oiseaux sont malheureusement éjointés ou rémigés. On y trouve des tantales ibis (Mycteria ibis), des grues couronnées (Balearica pavonina), des pélicans gris (Pelecanus rufescens), des anatidés mais aussi des moutons
En redescendant, on découvre une installation récente, de taille moyenne, qui est fonctionnelle sans être extraordinaire, présentant des magots (Macaca sylvanus)
En face, ce sont des ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus) qui occupent une volière d'assez bonne taille comparée aux autres, mais qui reste elle aussi dénuée de végétation.
On remonte alors le parc, en passant devant la gare de départ du (très) petit train destiné aux enfants), pour arriver sur une zone de volières et enclos américains. Une première volière assez haute présente deux espèces en cohabitation originale, à savoir des grands hoccos (Crax rubra) et des caracaras huppés (Caracara plancus)
On arrive alors à une nouvelle série de volières similaires et dans la même veine que celles du début du parc, à savoir basses et anciennes.
La première héberge une des principales motivations de notre visite, à savoir des rares hutias de Cuba (Capromys pilorides).
La seconde volière, si on la rapporte à l'espèce qu'elle présente, est une des pires que j'ai vu tous parcs confondus. Elle présente des makis macacos (Eulemur macaco)
L'installation suivante voit une cohabitation entre des conures soleil (Aratinga solstitialis) et des agoutis dorés (Dasyprocta aguti)
Une volière coupée par un petit muret présente des tinamous élégants (Eudromia elegans) et des guiras cantaras (guira guira)
La dernière espèce de cette série de vieilles volières est le tamarin pinché (Saguinus oedipus)
La suite de la visite continue avec une volière qui semble elle aussi ancienne mais qui est plus vaste, hébergeant des cariamas huppés (Cariama cristata)
En face, un enclos classique avec plan d'eau présente des flamants roses (Phoenicopterus roseus). Désolé j'ai oublié de prendre l'enclos en photo.
A suivre
En redescendant, on découvre une installation récente, de taille moyenne, qui est fonctionnelle sans être extraordinaire, présentant des magots (Macaca sylvanus)
En face, ce sont des ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus) qui occupent une volière d'assez bonne taille comparée aux autres, mais qui reste elle aussi dénuée de végétation.
On remonte alors le parc, en passant devant la gare de départ du (très) petit train destiné aux enfants), pour arriver sur une zone de volières et enclos américains. Une première volière assez haute présente deux espèces en cohabitation originale, à savoir des grands hoccos (Crax rubra) et des caracaras huppés (Caracara plancus)
On arrive alors à une nouvelle série de volières similaires et dans la même veine que celles du début du parc, à savoir basses et anciennes.
La première héberge une des principales motivations de notre visite, à savoir des rares hutias de Cuba (Capromys pilorides).
La seconde volière, si on la rapporte à l'espèce qu'elle présente, est une des pires que j'ai vu tous parcs confondus. Elle présente des makis macacos (Eulemur macaco)
L'installation suivante voit une cohabitation entre des conures soleil (Aratinga solstitialis) et des agoutis dorés (Dasyprocta aguti)
Une volière coupée par un petit muret présente des tinamous élégants (Eudromia elegans) et des guiras cantaras (guira guira)
La dernière espèce de cette série de vieilles volières est le tamarin pinché (Saguinus oedipus)
La suite de la visite continue avec une volière qui semble elle aussi ancienne mais qui est plus vaste, hébergeant des cariamas huppés (Cariama cristata)
En face, un enclos classique avec plan d'eau présente des flamants roses (Phoenicopterus roseus). Désolé j'ai oublié de prendre l'enclos en photo.
A suivre
- Panda21
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
nico a écrit:Thibaut a écrit:Tu sais depuis combien de temps existe cette serre ?
2006 il me semble.
J'ai lu 2009. Sinon les hoccos ont déménagé comme on peut voir dans la dernière partie, et les lophophores m'ont échappé s'ils sont toujours au parc, ce qui est possible car il manquait parfois des panneaux d'identification
- Panda21
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
Tu as peut-être raison pour la date de création de la serre. Les lophophores étaient présentés dans les première volière du parc.
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nico - Messages: 3821
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
Je vous remercie pour vos réponses. Il n'y avait pas cette serre depuis mon dernier passage, je reviens en partie sur mon jugement qui est quand même sévère.
Si seulement es luxembourgeois pouvaient lâcher un peu d'argent pour la conservation. Mais bon c'est pas près d'arriver...
Si seulement es luxembourgeois pouvaient lâcher un peu d'argent pour la conservation. Mais bon c'est pas près d'arriver...
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Thibaut - Messages: 2008
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
La suite de la visite nécessite de faire un léger détour qui vaut le coup car il nous permet d'aller voir une des raretés du parc, à savoir les chacals à chabraque (Canis mesomelas) présents dans une petite dizaine de parcs européens seulement. Ils disposent d'un enclos de taille moyenne mais bien arboré avec possibilité de cachettes
A côté, ce sont de moins rares marabouts d'Afrique (Leptoptilos crumenifer) qui occupent en enclos dans le même style
On arrive alors à un autre point de vue sur l'espace des grues, pélicans et autres tantales ibis. Du coup nous retournons sur nos pas pour découvrir une nouvelle volière qui cette fois est mieux végétalisée et d'assez bonne taille. Elle est occupée par des ibis rouges (Eudocimus ruber) et des canards à collier noir (Callonetta leucophrys)
En face, ce sont des urubus noirs (Coragyps atratus) et des urubus à tête rouge (Cathartes aura) qui se partagent une volière désuète
On peut observer à proximité une petite installation qui sert d'enclos de substitution pour des dingos (Canis lupus dingo) séparés des autres que l'on découvrira plus tard.
Une petite fosse bétonnée agrémentée de branchages est le lieu de vie de porcs-épics d'Amérique (Erethizon dorsata)
Il est temps d'entrer dans un bâtiment présentant un espace sud-américain et un espace africain, ainsi que quelques aquariums. Avant d'entrer dans la dite partie sud-américaine, une première installation vitrée est visible. Elle est occupée par des ouistitis mignons (Callithrix pygmaea)
Nous entrons alors dans la salle sud-américaine, végétalisée mais où l'on voit que çà a vieilli, et à l'ambiance vraiment étouffante. Autant dans les serres il y a un peu d'air, ici la chaleur était vraiment insoutenable. Au niveau des espèces en liberté, je n'ai noté que des iguanes verts (Iguana iguana) et des ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus). Il y avait autrefois des oiseaux, ce qui ne semble plus être le cas.
Des installations à l'intérieur (mais aussi avec des espaces extérieurs parfois) sont destinées à quelques espèces supplémentaires. C'est le cas des saïmiris (Saimiri boliviensis peruviensis)
Niveau mammifères, on y observe aussi des tamarins empereurs (Saguinus imperator) qui cohabitent avec de peu communs tinamous tataupas (Crypturellus tataupa)
Deux espèces de crocodiliens ont chacun leur enclos ouvert au sein du bâtiment. Il y a d'abord des peu communs crocodiles de Morelet (Crocodylus moreletii)
L'autre espèce est l'aussi peu commun caïman yacare (Caiman yacare)
Un autre petit enclos à "ciel ouvert" présente des tortues charbonnières à pattes jaunes (Chelonoidis denticulata)
Ce bâtiment est intéressant pour ses nombreux bacs d'aquarium avec des poissons amazoniens divers et variés, dont certains sont très rares
Des terrariums classiques présentent également reptiles (ex:boa constrictor), amphibiens (ex:dendrobates bleues) et autres scorpions ou araignées
Avant de sortir, on peut observer un petit espace extérieur destiné à des manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti). Une fois de plus, la superficie n'est pas terrible et l'ensemble parait vieillot
La partie africaine du bâtiment est composée de deux enclos. Le premier est le lieu de vie de tortues sillonnées (Testudo sulcata) et de fennecs (Vulpes zerda)
Le deuxième est consacré à des suricates (Suricata suricatta)
Cet espace voit des oiseaux voler librement. Le panneau indique les espèces suivantes: Choucador royal (Lamprotornis regius), Capucin bec d'argent (Euodice cantans), Serin du Mozambique (Serinus Mozambicus), Coliou huppé (Urocolius macrourus) et Cordon-bleu violacé (Granatina ianthinogaster). S'ajoute à cela la tourterelle marbrée (Spilopelia senegalensis) que j'ai observé. Parmi les oiseaux indiqués, je n'ai la certitude de la présence que de choucadors royals, les autres sont restés invisibles.
La visite de ce bâtiment se finit avec des aquariums tropicaux présentant divers poissons colorés
A suivre
A côté, ce sont de moins rares marabouts d'Afrique (Leptoptilos crumenifer) qui occupent en enclos dans le même style
On arrive alors à un autre point de vue sur l'espace des grues, pélicans et autres tantales ibis. Du coup nous retournons sur nos pas pour découvrir une nouvelle volière qui cette fois est mieux végétalisée et d'assez bonne taille. Elle est occupée par des ibis rouges (Eudocimus ruber) et des canards à collier noir (Callonetta leucophrys)
En face, ce sont des urubus noirs (Coragyps atratus) et des urubus à tête rouge (Cathartes aura) qui se partagent une volière désuète
On peut observer à proximité une petite installation qui sert d'enclos de substitution pour des dingos (Canis lupus dingo) séparés des autres que l'on découvrira plus tard.
Une petite fosse bétonnée agrémentée de branchages est le lieu de vie de porcs-épics d'Amérique (Erethizon dorsata)
Il est temps d'entrer dans un bâtiment présentant un espace sud-américain et un espace africain, ainsi que quelques aquariums. Avant d'entrer dans la dite partie sud-américaine, une première installation vitrée est visible. Elle est occupée par des ouistitis mignons (Callithrix pygmaea)
Nous entrons alors dans la salle sud-américaine, végétalisée mais où l'on voit que çà a vieilli, et à l'ambiance vraiment étouffante. Autant dans les serres il y a un peu d'air, ici la chaleur était vraiment insoutenable. Au niveau des espèces en liberté, je n'ai noté que des iguanes verts (Iguana iguana) et des ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus). Il y avait autrefois des oiseaux, ce qui ne semble plus être le cas.
Des installations à l'intérieur (mais aussi avec des espaces extérieurs parfois) sont destinées à quelques espèces supplémentaires. C'est le cas des saïmiris (Saimiri boliviensis peruviensis)
Niveau mammifères, on y observe aussi des tamarins empereurs (Saguinus imperator) qui cohabitent avec de peu communs tinamous tataupas (Crypturellus tataupa)
Deux espèces de crocodiliens ont chacun leur enclos ouvert au sein du bâtiment. Il y a d'abord des peu communs crocodiles de Morelet (Crocodylus moreletii)
L'autre espèce est l'aussi peu commun caïman yacare (Caiman yacare)
Un autre petit enclos à "ciel ouvert" présente des tortues charbonnières à pattes jaunes (Chelonoidis denticulata)
Ce bâtiment est intéressant pour ses nombreux bacs d'aquarium avec des poissons amazoniens divers et variés, dont certains sont très rares
Des terrariums classiques présentent également reptiles (ex:boa constrictor), amphibiens (ex:dendrobates bleues) et autres scorpions ou araignées
Avant de sortir, on peut observer un petit espace extérieur destiné à des manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti). Une fois de plus, la superficie n'est pas terrible et l'ensemble parait vieillot
La partie africaine du bâtiment est composée de deux enclos. Le premier est le lieu de vie de tortues sillonnées (Testudo sulcata) et de fennecs (Vulpes zerda)
Le deuxième est consacré à des suricates (Suricata suricatta)
Cet espace voit des oiseaux voler librement. Le panneau indique les espèces suivantes: Choucador royal (Lamprotornis regius), Capucin bec d'argent (Euodice cantans), Serin du Mozambique (Serinus Mozambicus), Coliou huppé (Urocolius macrourus) et Cordon-bleu violacé (Granatina ianthinogaster). S'ajoute à cela la tourterelle marbrée (Spilopelia senegalensis) que j'ai observé. Parmi les oiseaux indiqués, je n'ai la certitude de la présence que de choucadors royals, les autres sont restés invisibles.
La visite de ce bâtiment se finit avec des aquariums tropicaux présentant divers poissons colorés
A suivre
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
Quel dommage qu'il n'y ai plus d'oiseaux dans la serre sud américaine, à l'époque j'avais pu y observer quelques raretés tels que des Troupial à tête rouge (Amblyrhamphus holosericeus), des Tangara du Brésil (Ramphocelus bresilius), des Tangara à diadème (Stephanophorus diadematus), des Jacana noir (Jassana jassana), des Colombe terrestre versicolore (Geotrygon versicolor), et même des Tourterelle de Socorro (Zenaida graysoni).
J'ai retrouvé une photo d'un panneau annonçant la serre malgache, elle à ouvert en 2008
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nico - Messages: 3821
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
Merci Panda21 de faire découvrir ce curieux parc.
Ton deuxième tinamou est un tinamou isabelle (Rhynchotus rufescens) encore plus rare que le tataupa.
Ton deuxième tinamou est un tinamou isabelle (Rhynchotus rufescens) encore plus rare que le tataupa.
- Therabu
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Re: Parc Merveilleux (Bettembourg, Luxembourg)
Merci pour la précision, je pensais à un dimorphisme sexuel vu que cette espèce n'était pas identifiée par un panneau.
En sortant du bâtiment, sur la gauche se dressent des espaces extérieurs pour les petits primates et les tinamous. Désolé pour les reflets
On traverse alors une aire de jeux pour s'enfoncer dans la partie forestière du parc. Elle commence par un petit enclos "original" de par sa décoration. Des ratons-laveurs (Procyon lotor) l'occupent.
La première bonne installation de cet espace forestier héberge une espèce intéressante d'un point de vue de la conservation, à savoir des cerfs du Prince Alfred (Cervus alfredi) A noter que le bassin que vous pouvez voir accueillait il y a peu des castors du Canada, qui sont soit partis soit en coulisses.
Une petite volière vétuste (qui n'a pourtant que 10 ans) accueille des coatis communs (nasua nasua)
L'installation suivante est plus réjouissante, avec un très vaste enclos forestier, qui accueille "malheureusement" des alpagas (Vicugna pacos). Je n'ai rien contre les alpagas, mais ce n'est pas une espèce forestière et il s'agit plus d'un animal de mini-ferme. Et ils ont plus d'espace que la moitié des animaux du parc réunis...
L'enclos suivant, moins forestier mais assez vaste, est celui qu'on peut qualifier de plaine sud-américaine du parc. Il présente en cohabitation des guanacos (Lama guanicoe), des maras (Dolichotis patagonum) et des capybaras (Hydrochoerus hydrochaeris). C'était la première fois que je voyais des petits capybaras, c'est vraiment mignon!
On arrive alors à une nouvelle série de volières assez déprimantes, disposées en cercle. La plus grande héberge des aras araraunas (ara ararauna)
De moins "chanceux" aras chloroptères (ara chloropterus) occupent une volière bien plus petite
Un ensemble de trois volières identiques accolées les unes aux autres hébergent respectivement des kookaburras (Dacelo novaeguineae) avec des vanneaux soldats (Vanellus miles), des cacatoès des Moluques (Cacatua Moluccensis) et des perruches calopsittes (Nymphicus hollandicus)
Une volière peu esthétique héberge des kéas (Nestor notabilis). Ces oiseaux farceurs disposent de nombreux enrichissements permanents ou temporaires pour les occuper (chaussure à dégnaper, mais, tracteur...)
La dernière installation, toujours aussi peu reluisante, est occupée par des jaguarondis (Puma yagouaroundi). Leur volière est en deux parties, je ne sais pas si c'est une pour chaque individu ou s'ils ont accès à l'ensemble. Dans tous les cas le volume reste faible.
A suivre
En sortant du bâtiment, sur la gauche se dressent des espaces extérieurs pour les petits primates et les tinamous. Désolé pour les reflets
On traverse alors une aire de jeux pour s'enfoncer dans la partie forestière du parc. Elle commence par un petit enclos "original" de par sa décoration. Des ratons-laveurs (Procyon lotor) l'occupent.
La première bonne installation de cet espace forestier héberge une espèce intéressante d'un point de vue de la conservation, à savoir des cerfs du Prince Alfred (Cervus alfredi) A noter que le bassin que vous pouvez voir accueillait il y a peu des castors du Canada, qui sont soit partis soit en coulisses.
Une petite volière vétuste (qui n'a pourtant que 10 ans) accueille des coatis communs (nasua nasua)
L'installation suivante est plus réjouissante, avec un très vaste enclos forestier, qui accueille "malheureusement" des alpagas (Vicugna pacos). Je n'ai rien contre les alpagas, mais ce n'est pas une espèce forestière et il s'agit plus d'un animal de mini-ferme. Et ils ont plus d'espace que la moitié des animaux du parc réunis...
L'enclos suivant, moins forestier mais assez vaste, est celui qu'on peut qualifier de plaine sud-américaine du parc. Il présente en cohabitation des guanacos (Lama guanicoe), des maras (Dolichotis patagonum) et des capybaras (Hydrochoerus hydrochaeris). C'était la première fois que je voyais des petits capybaras, c'est vraiment mignon!
On arrive alors à une nouvelle série de volières assez déprimantes, disposées en cercle. La plus grande héberge des aras araraunas (ara ararauna)
De moins "chanceux" aras chloroptères (ara chloropterus) occupent une volière bien plus petite
Un ensemble de trois volières identiques accolées les unes aux autres hébergent respectivement des kookaburras (Dacelo novaeguineae) avec des vanneaux soldats (Vanellus miles), des cacatoès des Moluques (Cacatua Moluccensis) et des perruches calopsittes (Nymphicus hollandicus)
Une volière peu esthétique héberge des kéas (Nestor notabilis). Ces oiseaux farceurs disposent de nombreux enrichissements permanents ou temporaires pour les occuper (chaussure à dégnaper, mais, tracteur...)
La dernière installation, toujours aussi peu reluisante, est occupée par des jaguarondis (Puma yagouaroundi). Leur volière est en deux parties, je ne sais pas si c'est une pour chaque individu ou s'ils ont accès à l'ensemble. Dans tous les cas le volume reste faible.
A suivre
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