Pendant que mes camarades visitent Venice Beach, je me fais déposer à l'ouverture afin de passer la journée au zoo. Malgré avoir fait ouverture/fermeture, j'ai légèrement manqué de temps pour visiter en raison de la rapidité avec laquelle l'obscurité tombe.
Pour un compte-rendu détaillé du zoo et des espèces du zoo, je vous renvoie au compte-rendu dressé récemment par Théo : viewtopic.php?f=4&t=11882&start=15
ou encore les excellent CR de Johan sur son site zoospassions.
The Lair : La visite commence pour moi avec la volière, qui n'est pas des plus intéressante puis commence le tour du zoo sur la gauche avec le LAIR, le nouveau vivarium du zoo. On y trouve une première partie avec beaucoup de serpents et plutôt axé sur les forets tropicales tandis que la seconde salle présente exclusivement des animaux des déserts californiens.
Crotale de Santa Catalina
Vipère rhinocéros
Vipère du Guatemala
Maître de la brousse
Varan de Gray, avec une des premières reproduction mondiales
Ce que j'ai identifié comme Porthidium dunii
Phrynosoma asio
Crotalus molossus ?
Vraiment un des points forts du zoo avec de superbes terrariums et une belle collection de reptiles qui s'étend aussi aux amphibiens et invertébrés des déserts du sud-ouest américain. Malheureusement le bassin extérieur des faux-gavials de Malaisie était en réfection.
Outback : La seconde marguerite du parc est consacrée à l'Océanie. C'est une autre des spécialités du zoo qui présente de nombreuses espères rares dans de petites fosses typiques du parc mais plutôt adaptées à ces petits animaux dans l'ensemble. Le clou du spectacle est le nocturama australien au bout de la zone que beaucoup de visiteurs ratent.
Diable de Tasmanie très actif et populaire
Un beau groupe de koala du Queensland
Pétrogale à pieds jaunes
Casoar à casque
Wombat à nez poilu du Sud
Là encore, il s'agit d'une zone très sympathique qui a défaut d'être récente est adaptée à ces rares pensionnaires. Cela va malheureusement se corser par la suite...
Secteur des herbivores rares et secteur africain
La marguerite qui suit présente des lycaons dans un petit enclos exigü ainsi que divers ongulés menacées : anoa, babiroussa, pécari, pronghorn, zébre de Grévy. La rotonde au milieu duquel s'organise la zone est toujours aussi moche et inadaptée. Les bighorns vivent sur un faux rocher ridiculement à coté de cette dernière.
Pécari du Chaco
Pronghorn de Baja California
Le secteur africain, qui s'étale à flanc de colline présente le même schéma avec des enclos pour ongulés entourés de faux rochers et de béton rouge, et à l'amenagement plus ou moins fourni. Je ne suis pas convaincu par le nouvel enclos à gorille, typiquement américain avec des pelouses aménagées en terrasse et entourées de faux rochers, conférant à l'ensemble une esthétique bien trop artificielle et des possibilités plutôt limitées même si la surface n'est pas mauvaise. On évoquera même pas l'étroit plateau des lions. Seul la fosse ombragée des okapis et les volières végétalisées des céphalophes me paraissent acceptables.
Gerenuk
Okapi
Céphalophe noir
Girafe masaï
Secteur des primates : pas de photos ramenées malgré les magnifiques espèces en présentation. Dommage mais les rotondes grillagées ne laissent vraiment aucune chance et gâchent le plaisir d'avoir de si rares spécimens devant soi
Secteur asiatique : dans la continuité du secteur des primates. Signalons néanmoins quelques présentations qui s'éloignent de la débacle générale : les pentes herbeuses réservées aux gorals et serows du Japon, la vieille fosse rocheuse des markhors, la volière chinoise des langurs de François. Le reste est plus ou moins à raser et ne met malheureusement pas en valeur cerfs de Calamian, takins et rhinocéros.
La star du secteur n'était pas forcément celle que l'on croit. Un mâle markhor se battait avec...un arbre, dans une gestuelle typique des caprins : je recule en fixant l'adversaire et en dodelinant de la tête, je me dresse sur mes pattes arrières, courre en position bipède pour me jeter de tout mon poids avec mes cornes contre l'adversaire. Une foule hilare s'était amassé le long de la fosse pour filmer la scène.
Le markhor fou
Ours baribal
!
